I. Les différentes mémoires
Comme nous l’avons précédemment évoqué dans notre introduction, la mémoire est
complexe. En effet, mémoriser nécessite l’activation de nombreuses zones de notre cerveau.
Cette remarque de nature biologique met en avant la diversité de nos compétences. Grâce à de
nombreuses études psychologiques, une compartimentation du mécanisme de mémorisation a
été réalisée.
La première étape dans l’acquisition de nouveaux concepts, ou nouvelles expériences se
fait grâce à la perception de codes qui peuvent être de différentes natures. Ensuite, cette
information est stockée soit dans la mémoire à court terme, soit dans la mémoire à long terme
en fonction de son utilisation dans le contexte d'apprentissage.
A . Les codes
Après la lecture d’ouvrages de différents auteurs, nous avons relevé trois formes
principales des codes de perception
a) Codes sensoriels
Selon Lieury, ces codes sensoriels font appel à des informations tactiles, motrices,
olfactives, gustatives, etc. Leur mise en évidence est difficile. Nous évoquons donc ces codes
car ils sont couramment rencontrés et induisent ainsi une mémorisation involontaire et
pourtant importante. Les meilleurs exemples des apprentissages acquis par ces codes sont le
goût, les odeurs, etc.
b) Code auditif
Baddeley distingue trois formes différentes de mémoire auditive :
La mémoire échoïque dont l’ordre de durée est de quelques millisecondes. Cette
mémoire permet de repérer des périodicités, de stocker des sons répétés jusqu’à la série
suivante. Son influence est immédiate et éphémère.
Il évoque ensuite une mémoire auditive à court terme ayant une persistance de 5 à 10
secondes. Des expériences ont été menées afin d’étudier la mémorisation des mêmes