Schéma de la boîte noire

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Année 2013 - 2014
JONHSTONE Toby
GUIBOURD Vianney
MORAN Gabriel
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Sommaire
Problématique : l’oubli est-il un élément essentiel au
bon fonctionnement de la mémoire de la mémoire ?
Introduction
1/ Mécanismes de la mémoire et de l’oubli
A. Mécanismes de la mémoire
1Mémoire à court-terme
2Mémoire à long terme
3Lieux de stockage
4Circuit de stockage
B. L’oubli élément de la mémoire
1Distinction entre l’oubli complet et partiel
2Les tempi de l’oubli
3Les différentes sortes de l’oubli
2/ déficience de la mémoire
A. Les amnésies
1L’amnésie rétrograde
2L’amnésie antérograde
B. Alzheimer
3/ Où l’oubli n’est pas assez trop important-le cas de l’hypermnésie.
A. Présentation de la maladie
B. Etude de la maladie
C. Les conséquences nuisibles de cette maladie
Conclusion
Lexique
Bibliographie et Sitographie
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Introduction
Comment avons-nous trouvé ce sujet ?
Au début nous avons eu de nombreuses idées de sujets (l’influence des
produits dopants sur notre organisme, comment les hommes arrivent-t-ils à
battre des records etc.). Alors que nous n’avions toujours pas choisi notre sujet
et que le temps commençait à nous presser, nos professeurs nous ont encouragés
à continuer. Nous avons alors feuilleté de nombreuses revues scientifiques pour
jeunes. Dans le Science & Vie n°……… de 20…………., nous sommes tombés sur un
article au sujet de la mémoire. Nous avons remarqué que peu d’études avaient été
faites à ce sujet, cela nous a tout de suite donné envie de travailler sur ce sujet.
Pourquoi avons-nous choisi ce sujet ?
Nous avons voulu en savoir plus sur cette fonction fondamentale à nos
yeux. Pour inclure les mathématiques dans cette problématique, nous avons
associé à notre étude des tests permettant de calculer la performance de notre
mémoire et des schémas explicatifs. En effet, nous avons constaté qu’un grand
nombre de personnes n’avaient pas une mémorisation parfaite.
Ce sujet répond à un des thèmes proposés : Santé et bien-être. Notre
problématique répond à ce thème car il s’agit d’avoir un équilibre dans cerveau
entre la mémoire et l’oubli. L’étude pour répondre à la problématique se base sur
des connaissances et recherches en sciences de la vie, ainsi que sur des
statistiques mathématiques.
Notre problématique tente de cerner tous les aspects de la fonction
mémoire; « l’oubli est-il un élément essentiel de la mémoire ? ». La précision
« essentiel » est nécessaire car nous pouvons mémoriser sans oublier, il est
évident que les différents oublis ne produisent pas le même effet. Le « est-il »
nous amène à chercher les raisons de cet effet et de ces variations.
Notre démarche
Nous avons basé nos études sur un sondage par questionnaire et quelques
études parallèles. Nous avons tenté de répondre aux aspects de la problématique
dans l’ordre donné par le sommaire.
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1/ Mécanismes de la mémoire et de
l’oubli :
A.
Mécanisme de la mémoire
L'être humain se caractérise par deux traits : une conscience de soi et un apprentissage complexe
(langue et culture). Ces deux qualités d'Homo sapiens se fondent sur une faculté appelée mémoire.
Définition :
D’après l’encyclopédie Universalis, la mémoire et la propriété de conserver et de
restituer des informations.
En générale, on distingue deux types de mémoire, la mémoire à courte terme et la
mémoire à long terme.
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1- Mémoire à court terme
Elle se caractérise par une capacité limitée et par un oubli très rapide. Si on demande à
un sujet de se rappeler d’une séquence d’éléments immédiatement après qu’on les lui est
montrés, il se rappelle en moyenne de 7 éléments (± 2 éléments) ; 7 est appelé « le
chiffre magique ». D’après Atkinson et Shiffrin (1968), la mémoire à court terme dure
environ 18 secondes. Cette mémoire et très sensible à des interférences visuelle (flash
lumineux, figures visuelles). Cette mémoire sollicite une partie du lobe frontal.
Il existe deux types deux mémoires à court terme :
La mémoire sensorielle : elle conserve brièvement l’information apportée par nos
différents sens, principalement de l'ouïe (mémoire échoïque) et de la vision (mémoire
iconique). Par exemple, quand on conduit une voiture, on traite et on retient en
permanence des informations sur la route.
La plupart des informations provenant de la mémoire iconique (visuelle) s'effacent
après 500 ms (une demi-seconde). La mémoire auditive ou échoïque est un plus
résistante : les informations sont stockées jusqu'à une dizaine de secondes.
L’information est obligée de passer dans la mémoire sensoriel pour qu’elle puisse être
stockée dans la mémoire à court terme. Les informations sensorielles sont
sélectionnées car il nous est impossible de tous mémoriser. Mais on retient aussi
d’autres informations (stimuli) de manière non sélective ou inconsciente.
Information apporté par nos différent sens
Mémoire sensorielle
Sélection des informations
sensorielles
La mémoire du travail : elle est la clé de
l'attention et de la concentration.
Exemple : retenir ce que dit une personne,
faire un calcul mental, se souvenir d'un
numéro de téléphone en le composant,
composer une phrase dans un courrier.
La mémoire de travail mobilise et retient
les informations utiles à toutes nos
activités intellectuelles/cognitives,
pendant une durée de 1 à 2 seconde
jusqu’à environ 15 secondes
Mémoire à court terme
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2- Mémoire à long terme
La mémoire sensorielle et la mémoire de travail retiennent les informations sur le court
terme. Notre cerveau retient aussi des informations sur une très longue période,
souvent la vie entière : ce sont les mémoires à long terme (nos souvenirs sont rares
avant l'âge de cinq ans, et sont quasi-inexistants avant l’âge de 2-3 ans).
Il existe deux mémoires à long terme :
La mémoire déclarative : elle est elle-même composée de deux mémoires.
La mémoire épisodique rassemble la totalité des événements (souvenirs) que nous
avons vécus. Le rappel de ses souvenirs est volontaire (quand on rechercher le nom
exact de l'hôtel où l'on avait passé de belles vacances il y a des années) ou
involontaire (lorsque nous croisons dans le métro un homme qui nous rappelle
quelqu’un). Cette mémoire mobilise le lobe préfrontal qui fait partie du lobe frontal
et l’hippocampe.
La mémoire sémantique désigne l'ensemble des connaissances pratiques ou
théoriques que l'on a acquises et conservées mais aussi domaines génériques
d'apprentissage, qui sont indispensables au bon déroulement de notre vie. Son
domaine est très large : la manière de poser une soustraction, la recette pour un œuf
dur, le sens des aiguilles sur une horloge etc… Cette mémoire, elle, active les régions
frontale et temporale de notre cerveau.
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La mémoire non-déclarative ou procédurale : Elle concerne des informations acquises et
durablement retenues, mais qui ne font pas l'objet d'un rappel conscient.
Un exemple simple: nous apprenons à nager, à faire du vélo, à conduire... et ces
règles restent inscrites sans effort. Elles nous reviennent quand nous sommes en
situation de les appliquer. Plus nous pratiquons, plus elles reviennent facilement.
Cette mémoire implicite se confond en partie avec l'inconscient : de surprenantes
expériences sur les amnésiques ont montré que si leur mémoire épisodique est
effacée, leur mémoire procédurale elle reste intacte car elle ne renvoie pas au même
système neuronal dans le cerveau. La mémoire non-déclarative fait aussi que nous
sommes sensibles à des stéréotypes ou des préjugés, qui peuvent apparaître tôt au
cours du développement : le bébé produit déjà certaines associations, et bien sûr
nous le faisons tout au long de notre vie. Cette mémoire, mobilise le cervelet
Cette mémoire enfouie influence nos comportements sans passer par notre conscience.
Pour faire passer l’information de la mémoire court terme à la mémoire long terme, deux
catégories de mécanismes sont mis en jeu : les mécanismes physiologiques et les
mécanismes psychologiques.
Mécanismes physiologiques : temps de présentation et nombres de répétitions de ce
qui est à apprendre améliore la rétention à long terme. Un autre facteur
Mécanismes psychologiques : organisation des informations.
Modèle Atkinson et Shiffrin
Un modèle développé par Atkinson et Shiffrin en 1968 est très célèbre. Ce modèle
considère que la mémoire consiste en plusieurs étapes, chacun avec des caractéristiques
différentes. Ce modèle a des limitations et est souvent considéré trop simpliste, mais
permet de bien comprendre les principaux traits de la mémoire.
FIGURE SEQUENTIEL MODELE SEQUENTIEL D'ATKINSON ET SHIFFRIN (1968)
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3- Les lieux de stockage
Le support anatomique de la mémoire est un sujet en plein développement et donc
source de controverse. À l'heure actuelle, les spécialistes pensent que de multiples
régions du cerveau sont impliquées dans les processus de mémorisation et de stockage
de l'information.
Le circuit de papez: le système limbique joue un rôle primordial dans la mémoire à long
terme où l’on entend beaucoup parler du «Circuit de Papez», qui désigne un ensemble de
connexions entre l'hippocampe, les corps mamillaires et le thalamus. Ce circuit est un
acteur-clé dans la formation des souvenirs.
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Le cervelet : la mémoire procédurale intéresse les noyaux gris centraux et le cervelet.
La mémoire sémantique est concernée par le cortex temporal externe/temporal
inférieur.
L’hippocampe : L'hippocampe est une petite région du cerveau ancien (limbique), ayant la
forme d'un cheval de mer. Notre hippocampe se modifie avec notre activité
intellectuelle
D’après une étude de patients devenus amnésiques après une opération du cerveau a
montré que l'hippocampe joue un rôle fondamental dans la formation de nos souvenirs.
Mais elle ne stocke pas les souvenirs de la mémoire à long terme : c'est une sorte de
carrefour, avec de nombreuses voies de signalisation vers des zones du cortex.
Les Cortex : c’est là où la mémoire de travail se trouve pour les tâches cognitives
demandant attention et concentration. Il existe le cortex préfrontale, le cortex
prémoteur, le cortex pariétal et cortex occipital.
Thalamus
Corps
Mamillaire
On peut se représenter les informations stockées dans le cerveau comme des « cartes
». Les neurones forment les liaisons « les réseaux neuronaux » où l'information circule.
Ces cartes sont distribuées dans plusieurs aires :
Les faits et les événements passent par le lobe temporal et le diencéphale.
Les habitudes et la pratiques empruntent la voie des noyaux gris centraux.
Les réflexes et les automatismes sont logés au centre du cervelet.
La plupart de ces voies sont reliées au néocortex qui joue le rôle d'agent de la
circulation.
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4- Circuit de stockage :
Les informations et souvenirs que l’on retient son contenu dans les neurones qui sont liés
entre eux.
Les neurones sont des cellules spécialisées de notre cerveau. Ils sont environ 100
milliards, ils reçoivent en permanence des informations du milieu interne et externe.
Ils sont constitués de trois parties :
-
D’un corps cellulaire : d'un diamètre d'environ 50 microns (1 micron= 1 millième
de millimètre) ;
-
De nombreuses dendrites (prolongements courts du corps cellulaire).. Le
diamètre d'une dendrite est de 10 microns au niveau de sa base et de 1
micromètre à son extrémité. Dans le cerveau, un seul neurone peut avoir 50 000
dendrites !!!
-
d'axone qui est un long prolongement unique e finissant par une arborisation
terminale. La longueur de l'axone peut varier de quelques dizaines de microns à
plusieurs centimètres (90 cm dans le cas d'un axone allant du cerveau à la moelle
épinière). Son diamètre est compris entre 5 et 10 microns.
Schéma d’un neurone
Un nœud de Ranvier, est un amincissement de la gaine de myéline ; qui elle
entoure un axone d’un neurone
La cellule de Schwann, son rôle est d’assurer la myélinisation des axones, c'est-àdire leur isolation électrique
Les neurones pour communiquer sont assemblés en réseaux. Les liaisons par où passe
l'information, est appelée synapse.
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A cet endroit, les membranes des neurones « en communication » sont proches l'une de
l'autre mais séparées (fente synaptique). Les signaux électriques ne peuvent pas
franchir cet espace, du coup la communication entre deux neurones se fait par
l'intermédiaire de substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Les
neurotransmetteurs sont produits par le neurone qui envoie le message (présynaptique)
et ils sont reconnus par le neurone qui le reçoit (postsynaptique).
MESSAGE
MESSAGE
La communication dans une chaîne de neurones se fait dans un seul sens. Un neurone est
en contact avec plusieurs autres neurones, donc il reçoit en permanence de nombreux
messages chimiques au niveau des différentes synapses. Il les prend en compte pour
élaborer, à son tour, un nouveau message nerveux original qu'il va transmettre. Ainsi le
neurone n'est pas un simple relais mais une unité de traitement de l'information.
marquant ou répété conserve donc la trace du souvenir dans ses synapses.
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Une équipe du National mental Health à montrer pour la première fois qu’à partir de 11
ans (filles) et 13 (garçon), la matière grise diminue a l’inverse de la matière blanche. Cela
est un signe que le cerveau se spécialise et devient plus efficace.
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B.L’oubli : élément de la mémoire
Il représenterait un problème d’accès aux informations mémorisées plutôt qu’une perte
des informations elles-mêmes. Il n’est pas un simple phénomène de disparition,
d’effacement progressif d’une information, il est un phénomène positif de notre
organisation mentale. « L’oubli est le gardien de la mémoire ». Il est une zone de
contact : un no man’s land articulant limité par des bords. Ces bords, sont appelés les
bribes de souvenirs, de rêve ou d’histoire, elles montrent qu’il y a de l’oubli quelque part.
Schéma de la boîte noire
Entrée de l’information
Stockage
Rappel
Les causes de l’oubli :
• au moment d’emmagasiner l’information, il peut y avoir inintérêt, inattention, manque
de motivation sociale, défaut de concentration, fatigue...
• Au moment du stockage, il peut y avoir insuffisance de renforcement, de répétition,
souvent par manque de discussion et donc de travail de synthèse.
• Au moment de l’évocation, il peut y avoir de la fatigue, un excès d’émotion (anxiété,
angoisse), pensées parasites, voire obsédantes, ou encore blocages inconscients. C’est à
propos de ces pensées parasites ou obsédantes qu’on s’aperçoit que l’oubli n’a pas que
des désavantages, qu’il a même parfois un rôle positif, on ne peut pas le contrôler
(l’oubli)
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1. Distinction entre l’oubli complet et partiel
L’oubli complet, ne se manifeste pas directement à la conscience. Il peut se manifester
indirectement, partiellement et par l’extérieur. Il est donc une construction
intellectuelle de l’extérieur. On parle d’oubli complet quand on a oublié qu’on a oublié.
Mais cela ne signifie pas que l’objet de l’oubli ait été effacé. C’est donc l’oubli complet
inconscient, que l’on peut rapprocher de ses vastes zones inaccessibles à l’observation
directe : la mort, la vie prénatale et pour certains le coma.
L’oubli partiel, correspond au fait qu’une personne a conscience de l’oubli, pais pas de son
contenu. Par exemple à l’oubli des noms propres, des mots que l’on a sur le bout de la
langue ou de positionnement d’objets : c’est un oubli dont on se rend compte à un
moment ou à un autre. Par exemple par l’intermédiaire de notre entourage « tu ne te
rappelle plus de ta tente Gertrude ?!! »
Lorsqu’on se rend compte qu’il y a un hiatus, un trou entre le souvenir. Il y a alors dans
notre cerveau une sorte de conflit, angoissant, entre deux informations sensorielles
pour réussir à combler ce trou. Il est aussi possible de refaire le geste pour pouvoir par
exemple retrouver un objet.
L’oubli sélectif, il est en association avec la mémoire sélective. L’oubli est l’effacement
d’une mémoire et donc il est sélectif.
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2. Les tempi de l’oubli :
L’oubli progressif, fait que tout s’efface avec le temps. Par exemple le souvenir
immédiat se dissout ……….. comme le sel dans l’eau. Il est important de faire le lien de
ces oublis progressif avec la mémoire à long terme : qu’est ce qui a été retenu et oublié.
On peut imaginer une prévention de l’oubli en le combattant par le conditionnement.
L’oubli instantané, est constitué des pertes de connaissances, des distractions et de
bien d’autres choses. Il faut les différencier des oublis par absences de fixation
(maladie d’Alzheimer). Le contenu de ces oublis instantané est récupérable via des
déclics.
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3. Les différentes sortes d’oubli :
L’oubli a une fonction essentielle de protection en particulier de l’image de soi.
La personnalité et l’oubli :
La personnalité de chaque personne intervient dans l’oubli. L’information qu’on retient
est en rapport avec ce qu’on a déjà vu, à nos intérêts à notre éducation et notre
capacité de nous intéresser à quelconque sujet.
Le manque d’ouverture au monde, de manque de culture générale sont des voies plus
sûres pour que l’oubli s’installe. On les nomme « les facilitateur » de l’oubli
Le deuil et l’oubli :
L’oubli affectif qui est lié soit à la perte d’un être cher ou d’un bien matériel. Dans ce
cas-là ce qui est oublié, ce n’est pas l’événement douloureux lui-même, mais la douleur qui
lui est associée. Celle-ci s’atténue, voire disparaît avec le temps. C’est ce que l’on appelle
le travail de deuil.
A de multiple occasion dans notre vie nous allons utiliser cet oubli affectif
 Lors d’un décès d’un être cher : entraînant une souffrance intense
 Lors d’un abandon, d’une trahison, entraînant de la souffrance et une rancœur
 Lors d’occasions perdues, celles-ci entraînant des regrets et des dépréciations :
on s’en veut
 Lors d’actions que nous nous reprochons, entraînant des remords
L’oubli et l’Age :
 Dans la société actuelle, l’oubli et l’âge sont associés.
Le vieillissement fonctionne avec l’affaiblissement des facultés intellectuelles et
particulièrement de la mémoire.
Si un jeune oubli, c’est qu’il est étourdi.
Si la personne est un peu plus âgée, c’est la fatigue qui est fautive.
Si la personne est âgée, c’est l’âge qui est coupable.
La perte de la mémoire avec l’âge crée l’inquiétude et l’angoisse chez la personne ce qui
accentuent le processus. Il ne faut se rappeler que la mémoire, pour fonctionner, a
besoin qu’on lui fasse confiance. Les préjugés sociaux sont donc un piège dans lequel il
faut essayer de ne pas tomber.
Par exemple : quand une personne perd ses clés la premières réaction des personnes est
« tu perds la tête » il ne faut pas se préoccuper des avis des gens puisque qu’on perd
ses clés à tout âge !!!
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II/ Déficiences de la mémoire
A. Amnésie
1. Amnésie rétrograde
L'amnésie rétrograde est une forme d'amnésie où la personne atteinte est incapable de
se rappeler des événements qui ont eu lieu avant le développement de l’amnésie, même si
elles peuvent être en mesure d'encoder et de mémoriser de nouvelles choses qui se
produisent après.
L'amnésie rétrograde suit généralement des dégâts aux zones du cerveau autres que
l'hippocampe (partie du cerveau impliquée dans le codage de nouveaux souvenirs), car les
souvenirs à long terme déjà existant sont stockés dans les neurones et synapses de
différentes régions cérébrales. Par exemple, des dégâts aux zones Broca ou Wernicke
du cerveau, zones qui sont spécifiquement liées à la production de la parole et de
l'information de langue, fait souvent perdre le mémoire liée au langage. Amnésie
rétrograde résulte généralement de dommages dans les régions du cerveau les plus
étroitement associés à la mémoire déclarative (et en particulier épisodique), comme le
lobe temporal et le cortex préfrontal. Les dégâts peuvent résulter d'un traumatisme
crânien (un coup à la tête) ou un problème cérébro-vasculaire (une artère éclatée dans le
cerveau), une tumeur (s'il appuie sur la partie du cerveau), l'hypoxie (manque d'oxygène
dans l' cerveau) etc.
En général, la mémoire épisodique est plus touché que la mémoire sémantique, donc le
patient peut se souvenir des mots et des connaissances générales (telles que le leader
de leur pays, comment les objets de tous les jours marchent, les couleurs, etc.), mais
pas des événements spécifiques de leur vie. La mémoire procédurale (mémoire de
compétences, les habitudes) est en général pas touché du tout.
Souvent les souvenirs éloignés sont plus facilement accessibles que les événements
survenus juste avant le traumatisme (parfois connu sous le nom de la loi de Ribot d’après
le psychologue du 19ème siècle Théodule -Armand Ribot), et les événements les plus
proches dans le temps à l’événement qui a causé la perte de la mémoire ne sont jamais
récupérés. Ceci est dû au fait que les voies neuronales de souvenirs récents ne sont pas
aussi forts que les souvenir plus âgés qui ont été renforcées par des années de
consolidation. Bien qu'il n'existe pas de véritable remède pour l'amnésie rétrograde,
l’exposition à des articles importants de leur passé accélère souvent le taux de rappe
l.
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2. Amnésie antérograde
L'amnésie antérograde est la perte de la capacité à créer de nouveaux souvenirs,
conduisant à une incapacité partielle ou totale de rappeler le passé récent, même si la
mémoire à long terme d'avant l'événement qui a causé l'amnésie restent intacts. Les
personnes atteintes peuvent donc répéter des commentaires ou des questions à
plusieurs reprises ou ne pas reconnaître les gens qu'ils ont rencontrés quelques minutes
auparavant.
Une amnésie antérograde peut être causé par des médicaments (plusieurs
benzodiazépines sont connues pour avoir des effets amnésiques puissants, et l'ivresse a
également un effet similaire) ou il peut suivre un traumatisme crânien ou une
intervention chirurgicale dans laquelle il ya des dommages à l'hippocampe ou du lobe
temporal médial de le cerveau, ou un événement aigu comme une commotion cérébrale,
une crise cardiaque, la privation d'oxygène ou une crise d'épilepsie. Plus rarement, il
peut aussi être causé par un choc ou un trouble émotionnel.
Les nouvelle informations sont traitées normalement, mais presque aussitôt oublié,
n’atteignant jamais les régions du cerveau où les souvenirs à long terme sont stockés.
Les personnes souffrant d'amnésie antérograde perdent en général la mémoire
déclarative (le souvenir des faits), mais ils conservent la mémoire non déclarative ou
procédurale (l'apprentissage des compétences et des habitudes).
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B. Alzheimer
La maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative et mortelle.
Cette maladie cause la perte de connections dans les cellules du cerveau.
Elle a été identifiée par Alois Alzheimer en 1906.
Le symptôme le plus commun d’Alzheimer est la perte de la capacité à
acquérir de nouveaux souvenirs et la difficulté de se rappeler des faits
récemment observés. Cependant, ce n'est en aucun cas le seul symptôme.
La confusion, de l'irritabilité et de l'agressivité, sautes d'humeur, l'éclatement de la
langue, la perte de mémoire à long terme, et, finalement, une perte
progressive des fonctions corporelles et la mort font partie des autres
symptomes. La stimulation mentale, un entrainement physique régulier et une
alimentation équilibrée sont conseillés pour la prévention ou l'apparition
tardive de la maladie d'Alzheimer, mais aucun traitement efficace pour
retarder ou arrêter la progression de la maladie n’est encore disponible.
Histoire
En 1901, une femme de 51 ans du nom de Auguste Deter a commencé à avoir des
problèmes psychologiques et neurologiques, tels que des problèmes de mémoire et de la
langue.
Elle a été étudiée par un médecin nommé Alois Alzheimer (1864-1915). Alzheimer s'est
intéressé à son cas en raison de son âge. Tandis que les effets de la démence sénile ont
été connus à l'époque, ils se manifestaient seulement lorsque la personne atteignait 60
ans. Son cas était également spécial en raison de l'apparition rapide de la démence, huit
mois seulement étant écoulé entre les premiers symptômes déclarés, jusqu'à ce qu'elle
fût admise à un hôpital psychiatrique.
Lorsque Mme Deter est mort le 8 Avril 1906, Alzheimer a été informé et le cerveau de
Mme Deter a été envoyé à Munich pour qu’Alzheimer puisse l’étudier. L'étude des
échantillons de son cerveau sous un microscope a révélé une accumulation extracellulaire
de β-amyloïde. Le 3 Novembre 1906, la maladie d'Alzheimer a présenté les résultats de
ses conclusions dans le cas d'Auguste à la Conférence de Sud -Ouest psychiatres
allemands à Tübingen, et il a publié ses conclusions en 1907.
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III/ Où l’oubli n’est pas assez trop
important-le cas de l’hypermnésie.
Dans la partie précédente, nous avons étudié certains cas où l’on voit qu’un déficit de la
mémoire et une part d’oubli trop important est mauvais pour l’homme. Lors de cette
seconde partie, nous sommes amenés à étudier des cas où l’oubli n’est pas assez
important. A travers la maladie de l’hypermnésie, nous allons voir comment une quantité
insuffisante d’oubli devient un handicap.
A. Présentation de la maladie
L’hypermnésie, plus connu sous le nom « Highly Superior Autobiographical Memory », ce
qui signifie « mémoire autobiographique très supérieur », désigne la condition
psychologique d’avoir une mémoire de sa vie personnelle exceptionnellement détaillé. Les
individus atteints d’hypermnésie ont en particulier deux traits de caractères qui les
différencient des autres. Premièrement, ils passent un temps excessif à méditer sur
leur passé. Puis, ces personnes possèdent le talent de se souvenir avec un détail
anormalement précis de leur vie passé.
Le premier individu découvert se nomme Jill Price, qui habite à Los Angeles. En
novembre 2013, on compte 25 individus à travers le monde atteint par cette maladie.
B. Etude de la maladie
L’hypermnésie, du grec huper, « avec excès », et mnesis, « mémoire », est à ce jour une
condition complexe et très rare, ce qui rend une tâche difficile de discerner le
processus de cette maladie. Cependant l’étude menée par une équipe de neurologue de
l’université de Californie a permis d’ouvrir quelques pistes.
Lors de cette étude, les chercheurs américains ont réuni onze participants porteurs de
cette maladie. Après une série de différents tests de mémoire, ils ont pu établir des
hypothèses sur le fonctionnement du processus de cette condition.
Premièrement, les résultats montrent que les participants atteints de HSAM ont un
score beaucoup plus élevé sur les tests de mémoire autobiographiques ainsi que sur la
connaissance d’évènements historiques.
Ensuite, l’étude a montrée que tous les participants ont un caractère obsessionnel et
présentent les symptômes du Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC). En effet, l’un des
symptômes prépondérant de ce trouble est le lavage de main répétitif, présent chez les
individus atteints de HSAM. Même si l’on n’a aucune preuve sur le lien entre ce
caractère et cette maladie (by product of), il y a des indications qui poussent à y croire.
Tout d’abord, neuf des onze participants ont déclaré organiser leur mémoire sous forme
chronologique ou par catégories. Puis, tous déclare passer du temps à méditer sur leur
passé régulièrement et exercer leur mémoire autobiographique. Une majorité déclarent
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être « obsédés » de répertoriés le déroulement des faits dans un journal intime.
Cependant, il est à noté que cet exercice ne leur requiert aucun effort et n’est pas lié à
leur possession d’un tel talent.
Malgré des scores exceptionnelles dans les tests de mémoire autobiographique, leur
performance sur les tests de mémoire visuelle, sensorielle et auditive était le même que
la moyenne publique. Ceci est important a relevé puisque les scientifiques ont ainsi put
conclure que cette maladie ne relevait pas d’une mémoire générale exceptionnelle.
Après avoir étudiés les individus d’une façon psychologique, les chercheurs ont procédés
à une étude physique à travers des Imageries par Résonance Magnétique (IRM).
La première différence structurale du cerveau des participants atteints de HSAM est
un lobe temporal plus volumineux, zone située dans la partie latérale gauche inférieur. Ce
résultat est très intéressant puisque c’est une zone importante pour de nombreuses
fonctions cognitives, dont notamment celle de la mémoire. Chose encore plus intrigante
est la découverte d’une seconde zone plus large que normale, le noyau caudé situé vers le
centre du cerveau. Les neurologues soupçonnent que cette région est impliquée dans ce
qu’ils appellent « l’habitude, le développement de compétences et les troubles
obsessionnels et compulsifs ». La différence de volume de ces régions du cerveau des
participants atteints de HSAM est très importante comparée à celle d’un individu
normale puisqu’elles sont jusqu’à 7 ou 8 écarts-type plus large que normale.
Comparativement, si un homme était de 7 à 8 écarts-type plus grand que la taille
moyenne, il mesurerait environ 3 mètres de hauteur.
C’est alors que les chercheurs se trouvent bloqués et se trouvent dans le doute. En
effet ils ne savent pas si les participants atteints de HSAM ont une excellente mémoire
autobiographique dû au volume plus important de ces régions du cerveau ou si ce volume
plus important est dû au fait qui exerce leur habileté régulièrement. Cependant, cette
étude faite par les neurologues de l’Université de Californie a permis d’éclaircir un peu
le processus de cette condition à travers des différences comportementales et
anatomiques.
Ainsi, nous allons maintenant observer comment l’hypermnésie peut être traduit en une
infirmité à travers la découverte des conséquences néfastes de cette maladie.
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C. Les conséquences nuisibles de cette maladie
Se souvenir, de façon extrêmement détaillée, de tous les jours de sa vie, ce qu’on a
mangé lors du déjeuner d’une date choisi au hasard il y a vingt ans ou encore se rappeler
de la couleur du t-shirt que l’on a portée à n’importe quel moment de notre adolescence.
Tel est l’exploit dont est capable les individus atteints de HSAM. Tellement de mémoire,
peut-être même trop. En effet la possession de cette condition réserve néanmoins des
conséquences néfastes.
Pour illustrer ce propos, nous allons aborder l’étude du comportement de Jill Price, le
premier cas de HSAM découvert dans le monde en 2006. En cette année, après avoir
coopérer avec des chercheurs scientifiques, a rendu une émission exclusive avec ABC,
une chaîne américaine et a fait sensation. Cependant, elle a aussi fait part des
difficultés qu’entraîne cette condition. En effet, elle déclare qu’elle se retrouve
constamment en train de réfléchir sur son passé : « je vis comme si mon esprit se
déployait sur un écran coupé en deux, une moitié au présent, l’autre au passé ». Le
Docteur McGaugh a commenté que le cerveau agit comme un lave lui-même et efface
progressivement les émotions négatives et les mauvais souvenirs. Seulement, pour Jill
Price, ceci est impossible et elle se trouve de temps en temps à revivre les mêmes
mauvaises expériences encore et encore, comme la mort de son mari
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Conclusion
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Test pour évaluer sa mémoire
Le Mini-Mental State Examination(MMS) ou Test de Folstein
Ce test de référence est pratiqué lorsqu'on suspecte une démence ou pour
permettre de suivre l'évolution de la maladie.
Ce test recommandé par la HAS, explore l'orientation temporo-spatiale,
l'apprentissage, la mémoire, l'attention, le calcul, le raisonnement, le langage et
les praxies constructives
Il dure 15 minutes environ.
Il est influencé par le niveau socioculturel.
Il est difficile à réaliser par un médecin non expérimenté.
Orientation dans le temps
Quelques questions sont posées afin d'apprécier le fonctionnement de la
mémoire.
Quelle est la date complète d'aujourd'hui ?
En quelle année sommes-nous ?
En quelle saison ?
En quel mois ?
Quel jour du mois ?
Quel jour de la semaine ?
Orientation dans l'espace
Endroit où nous nous trouvons
Quel est le nom de l'hôpital où nous sommes ?
Dans quelle ville se trouve-t-il ?
Quel est le nom du département dans lequel est située cette ville ?
Dans quelle province ou région est situé ce département ?
A quel étage sommes-nous ?
Apprentissage
3 mots à faire répéter au patient qui doit essayer de les retenir. Ils seront
redemandés ensuite
Attention et calcul
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Faire des soustractions successives à partir de 100 et en retirant 7 à chaque
fois.
14- 93
15- 86
16- 79
17- 72
18- 65
Epreuve de mémoire
Rappel des 3 mots qu'il fallait retenir
Les épreuves portant sur le langage
Montrer un objet, le faire nommer, répéter des mots, obéir à des ordres simples
permettent d'évaluer différentes fonctions cognitives
Praxies constructives
L'apraxie est un désordre de l'activité gestuelle entrainant une difficulté à
effectuer des gestes. Il s'ensuit une difficulté à établir des relations des
objets entre eux et dans l'espace
L'apraxie constructive correspond à un désordre de la perception de l'espace.
L'apraxie constructive perturbe la possibilité de dessiner
La praxie est évaluée en donnant une feuille de papier et en demandant de
recopier un dessin
Les résultats
Chaque question est notée 0 ou 1
Le score total varie de 0 à 30
Un score de 28 ou plus permet de rassurer le patient
Un score entre 23 ou moins révèle une dysfonction cognitive. Un bilan est
nécessaire pour comprendre la cause.
Un score entre 24 et 27 : il est nécessaire d'interpréter ce résultat en fonction
de l'âge et du niveau socio culturel. Une évaluation spécialisée est le plus souvent
nécessaire si le patient a des symptômes. le diagnostic ne peut être posé
formellement. Il est nécessaire de surveiller le malade
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Lexique
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f
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Sitographie
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