Microbiologie - Bactériologie

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LV342 – Bactériologie – Dernière mise à jour 19/09/08
Microbiologie - Bactériologie
16h d’enseignement = 10h de bactériologie + 4h de virologie + 2h microorg
eucaryotes
8h de TP
6 h de TD
TD1 semaine 42 TD2 semaine 44 TD3 semaine 47 (virologie)
1.
Intro à la microbiologie ........................................................................................ 2
Qu’est ce que la microbiologie, obj de cours ....................................................... 2
Les 3 domaines du vivant .................................................................................... 2
Caractère de la cell bactérienne ...................................................................... 2
Présentation des microorganismes procaryotes ... Error! Bookmark not defined.
Présentation des microorganismes eucaryotes (levures, champignons, algues)
............................................................................. Error! Bookmark not defined.
Protozoaires et virus ............................................. Error! Bookmark not defined.
Croissance bactérienne la notion de régulation (facteurs sigma alternatifs)........ 3
2. Diversité et classification des bactéries et des archae ..................................... 5
Nomenclature des bactéries ................................................................................ 5
3. Diversité de forme ........................................................................................ 5
Diversité nutritionnelle ......................................................................................... 5
Types respiratoires .......................................................................................... 5
Paramètre physico-chimiques et conditions optimales de croissance ............. 5
Diversité du métabolisme énergétique ................................................................ 6
La fermentation ................................................................................................ 6
La respiration (p4-6)......................................................................................... 7
Respiration anaérobie (p4) .............................................................................. 7
Respiration chimiolithotrophe ........................................................................... 7
Phototropie ...................................................................................................... 8
Classification classique (Bergey) ......................................................................... 9
Classification par l’ARN 16S et par d’autres méthodes moléculaires .................. 9
Introduction à la métagénomique ........................................................................ 9
4. Les microorganismes dans leur environnement............................................. 15
5. Chimiothérapie anti bactérienne .................................................................... 18
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1. Intro à la microbiologie
Qu’est ce que la microbiologie, obj de cours
-
production de substance qui nous protègent (bio insecticides : mais DT)
bactérie utilisé pour production industrielle (plastique, dépollution, lessive…)
photo$ assurée dans les océans par des microorg. (cyanobactéries)
importance des microorganismes dans la compréhension de mécanismes
comme la traduction
Les 3 domaines du vivant
1) Virus (certains aussi gros que des bactéries)
2) Procaryote : ss noyau
= eubactérie + archae
3) Eucaryote : avec noyau + organelles (mitochondries) + membrane (traffic int ext)
cf schéma
- protozoaire (malaria)
- champignons (moisissure (filamenteux), levures)
- algues
Eucaryotes
Procaryotes
Mb nucléaire
Pas de mb nucl
chromosomes
Structure K + simple
Div par mitose
Pas de mitose
Polysacch pas de peptidoglycanes
Présence de peptidoglycanes
Mito
Ribosomes dans le cyto et mito
1 seul type de rbosomes
Flagelle simple
Cap de fixer azote
Caractères de la cell bactérienne
- mb plasmique contient liaisons différentes selon bactéries ou archae
o bac avec liaison ester (formule du Plip)
o archae avec liaison ether
- peptidoglycanes dans parois (sucres + aa : N-acéthylglucosamine lié par li
beta 1-4 avec l’N-acéthylmuramique (NAM)
- aa de la série L et D
-
-
parois gram + : large épaisseur de
peptidoglycanes (prend coloration de
Gram = coloration avec cristal violet
permettant de différencier les bac),
gram + = groupe homogène
mb ext gram – diff des gram +
périplasme (espace entre mb ext et int)
où se trouve le peptidoglycanes plus
épais chez les les gram +
2
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-
La parois de gram + contient acide teichoique enchassé dans peptidoglycanes
Mb ext gram - : contient LPS (lipopolysaccharides)
-
bactérie sans peptidoglycanes = mycoplasmes = génome bactérien le plus
petit séquencé.
Bactérie sans parois (enlevée) = sphéroplasme
Nucléoïde , 1000 pdb, % en G+C = 25 à 75 %
Ribosomes procaryotes : 70S = 50S(ARN 23S)+30S (ARN 16S) (2s/u)
Flagelles à un seul pôle ou à multiples
Bactéries peuvent avoir des inclusions (bacillus … fait cristal toxique pour
insectes, inclusions magnétiques capables de s’orienter, cyanobac inclusion
de gaz pour flotter au niveau de la colonne d’eau, bac qui produit plastique
biopol)
-
Classification
- classification grâce au séquençage de l’ARN 16S chez les procaryotes ou 18S
chez les eucaryotes
- Eucaryotes + Bactérie + Archae
Eucaryotes
Aussi sporulation mais
différente
Bactérie
sporulation
Archae
Mi chemin entre bac et
eucaryote
Métabolisme com bactérie
Machinerie de réplication,
traduction plus proche des
eucaryotes
Vie dans conditions
extrêmes ou dans
condition plus normale
com dans nôtre intestin
ARNpol proche des
eucaryotes résistante à
Croissance bactérienne la notion de régulation (facteurs sigma alternatifs)
-
bac se divise par fission linéaire (formation d’un septum)
se multiplie extrêmement rapidement (division plus lente que la réplication de
l’ADN , parfois plusieurs K)
croissance bactérienne géométrique
si au départ population No à t = 0, alors au temps t N=No 2n , log N =log No + n log 2
n= nombre de génération = log 2 ( log N- log No)
Tps de génération = g = t / n = temps mesurant le doublement de la population
Taux de croissance = mu = 1/g
Définition du tps de génération graphiquement : en phase exponentiel t2-t1
-
bactérie peuvent pousser en milieu solide (agar = extrait d’algue) , milieu
gélosé ou liquide
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-
-
source d’E nécessaire pour culture dépendante de la bactérie
o phototrophe : lumière
o chimiotrophe : mol chimique
 src d’E organique (glucose) organotrophe, hétérotrophe
 src d’E minéral lithotrophe autotrophe pour utiliser le CO2
src de carbone, azote, soufre, phosphate
fer, magnésium,
Milieu complexe et riche , extrait de levure, bonne croissance à leur vitesse max
Milieu minimum simple défini permet d’étudier les bactéries
Si bac prototrophe elle poussera dans MM
SI meme bac possède une mutation la voix de $ d’un aa X, la bac sera auxotrophe
pour l’aa X.
Exemple de comparaison de temps de génération entre in vivo et in vitro
En général , plus long dans milieu naturel
Croissance en fermenteur
-
-
courbe de croissance avec maintien de la phase exponentielle en ajoutant
constament de la src de C et de N en dosant O et en agitant la culture, en
ajoutant de l’antimousse, contrôle de la T°, contrôle du pH, la pression , les
src de nutriments, milieu constament rénové
taux de croissance max
Type de croissances bactériennes rencontrées
1) la croissance en biofilm
- biofilm = matelas de microorg.
- Bac s’installe, forme microcolonie qui favorise l’attachement d’autres microorg
(eucaryotes + procaryotes) englobbbé par gaine polysaccharidiques.
- Resistance à détergent, aux anticorps
2) Endospores
- suite à un stress nutritif
- claustridium, bacillus …
- régulation de la sporulation :
- ARNpol = s/u alpha , beta , beta’, sigma
- Facteur sigma = définit spécificité du promoteur et l’affinité de
larn pol pour promoteur
- Cf schéma
- Dialogue moléculaire
- ou suite à un choc thermique (ex coli)
* facteur non traduit car structure 2r dans l’ARNm
* lors du choc thermique : chang de conf et traduction du facteur possible
* produ d’un noueau facteur sigma activant des promoteurs qui produiront des
protéines qui protègeront la bac contre les effets du choc thermique
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2. Diversité et classification des bactéries et des archae
Nomenclature des bactéries
Famille : entérobactériacés ; Genre : Escherischia ; Espèces : Coli ; Souche (la plus
connu) : souche K12
3. Diversité de forme
Coques,
Streptocoques (longues chaines de coques),
Staphylocoques (en grappe)
Bacilles (batonnet)
Vibriotravellés
Spiroquètes (Forme hélicoidale)
Filamenteuse
Avec capsule (mucus=polysacch rôle de protection)
Pigmenté
Avec flagelles
Avec pilus (différentes formes)
Diversité nutritionnelle
Types respiratoires
Type respiratoire
Aérobie strict
Aéro-anaérobie ou
anérobie facultatif
Micro
Relation avec l’oxygène
Métabolisme énergétique
Tube avec liquide trouble = pas besoin O2
O2 toxique car forme activée de l’oxygène active à l’air détruisent les acides
nucléiques, les …
Bac aérobie sont capable de détoxifier l’oxygène
Paramètre physico-chimiques et conditions optimales de croissance
Température
pH
<20°C
entre 20 et 40
entre 40 et 80
>80°C
<6
entre 6 et 8
Psychrophile ou cryophile
Mésophile
Thermophile
Hypertrophile
Acidophile
Neutrophile ou neutralophile
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Concentration en sel
Pression
>8
> 2,8 M
> 400 atm
Alcalophile ou basophile
Halophile
Barophile ou piézophile
Diversité du métabolisme énergétique
Dans une cellule il faut :
Energie = ATP
Pouvoir réducteur = NAD (NADH réduit, transporte 2 électrons)
Types de respirations :
Respiration aérobie
Photosynthèse avec production d’O2
Fermentation anaérobie (levure, muscles) : alcoolique et lactique
Les procaryotes font en plus :
- d’autres types de fermentations (simple ou mixte)
- Respiration anaérobie (accepteur d’électrons différent de O2)
- Lithotrophie (substances minérales source d’électron)
- Photo$ (sans production d’O2)
- Méthanogénèse (réduction du CO2 en méthane)
- Production d’ATP par une réaction lumineuse non photo$ique (bactérie rodhopsine)
Rappel sur la bioénergétique
ΛGo’ valeur standard à 25°C, à pH 7, 1 M , 1 atm => valeur indicative mais
théorique !
ΛGo = ΛnFΛE’o
ΛE’o = E’o
Potentiel de réduction (p8)
2H+/H2
NAD/NADH
S
La fermentation
- Le glucose donne 2 pyruvates par la réduction de 2 NAD et de 2 ATP produit.
- Réaction en anaérobie.
- à partir du pyruvate => lactate, éthanol, Acétate+Formate avec régénération du
NAD+
cf schéma
- ces déchets sont libérés par la bactérie et utilisés par les industries
- fermentation ne rapporte pas bcp d’E
NB : voie d’Entner Dondoroff n’existant que chez les bactéries // à la glycolyse mais
produisant moins ‘ATP : GP6  6 phospho gluta….
La fermentation est préférée dans un milieu anaérobie peu agité
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La respiration (p4-6)
- le composé organique va être à la fois la src d’é pour donner de l’ATP mais
également la dégradation du glucose va être la src de production de NADH
ex : AcétylcoA intervient dans la synthèse des lipides
- chaine de transport d’é- est faite de transporteurs qui ont de plus en plus de
l’affinité pour les é- chez les bac , la chaine d’é- se trouve dans la mb (pas de compartiments !)
- chez coli pas de cytochrome C , rendement de 2 ATP/NADH, existence de 2
cytochrome oxydase selon richesse du milieu en oxygène
- dans mito 3 ATP/NADH
Respiration anaérobie (p4)
- donneur d’é- = mol organique dont l’ox° conduit au CO2
- mol organique permet la bio$
- accepteurs d’é- = NO3- (nitrate)… (p6 tableau)
Exemples du Cycle de l’azote (p19) : réduction du nitrate jusqu’à l’azote
- Respiration nitrate (Eo’ = 0,4 V < Eo’(O2/H20)) = dénitrification = réaction
distillatrice du nitrate
- concerne bac du genre Pseudomonas qui sont dans le sol et transforment le nitrate
en diazote (engrais provoque le dvpt des bac et appauvrissent le sol)
- Dénitrification Coli vs Pseudomonas (voir schéma internet)
- Chez coli respiration se fait avec la nitrate réductase
- Chez pseudomonas : nitrate réductase, nitrite réductase, NO2- reductase, NO
réductase
Exemple d’organisme vivant en syntrophie :métabolisme intriqué
Cf plasticité respiratoire de E.coli (p 7)
Respiration chimiolithotrophe
- donneur d’é- = molécules inorganiques (nitrite, Fe, sulfite)
- accepteur d’é- = O2 en général (métabolisme aérobie)
- bio$ à partir de CO2 (autotrophe)
Voies bio$iques requiert du NADPH et NADH (comment la bactérie fait-elle pour faire
ces molécules ? )
Exemples des bactéries nitrifiantes
Nitrification est un proccessus aérobie :
Substrat oxydé
Bac nitrifiante
NH3 (ammoniac)
NO2-(ion nitrite)
Produit d’oxydation
NO3- (ion nitrate)
NO3- (ion nitrate)
Accepteur final
O2
O2
Nitrification (p19)
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NH3  nitrosomonas  NO2-  nitrobacter  NO3-  NO2ATP/NADH = 2 à 3 chez aérobie organotrophe
= 0,2 aérobie chimiolithotrophe
Très peu d’ATP pourtant la bactérie vit ! Comment fait-elle pour utiliser le CO2 de
l’atmosphère ?
ΛE’o=E’o (accepteur d’é- le (NAD)) – E’o (donneur d’é- (NO2/NO3)) = -0,32 – (0,43)
= < 0 donc ΛGo >0 normalement impossible
La bactérie va remonter la chaine d’é- en consommant de l’ATP: oxydation de NO2
et formation de l’E chez nitrobacter (schéma)
Réaction qui fournit de l’ATP :
Phototropie
Energie lumineuse  ATP
CO2  Bio$ (autotrophe en général)
- photo$ oxygénique et photo$ anoxygénique
Plantes, Bactéries vertes soufrées, qq archébactérie, protéobactéries,
cyanobactéries sont capables de faire la photo$. Ceux sont des groupes assez
éloignés
Structure utilisée pour faire la photo$ : chloroplastes (P$ oxygéniques) ; (P$
anoxygénique) structures lamellaires, invaginations, chlorosomes
- grâce à la chlorophylle qui existe sous forme très variées, donc le spectre
d’absorption de la chlorophylle permet d’identifier les bactéries
Dans l’océan :
- microalgues, cyanobac (P$ oxygénique)
- Aérobiose
- Phototrophe anoxygénique
Rappel photo$ oxygénique
Photo$ non oxygénique
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- les é- font un cycle
- pas de 2ème stimulus lumineux qui permettra la formation de NADP
- remontée de la chaine d’é- jusqu’à un couple qui a un E°’ plus négatif que le couple
NAD/NADP
Les bactéries peuvent remonter le cycle de Krebbs, celui de l’acide citrique et fixer le
CO2 pour donner de L’AceCoA
Classification classique (Bergey)
On peut classer par des caractères métaboliques.
On peut voir recours à l’hybridation sur puce (puce à ADN = lamelles de verre avec
dépôt d’échantillon bactérien),
- ADN des bac marquée avec un fluorochrome et on réalise une hybridation,
- hybridation lue avec laser
On peut les classer par Tm (température de dénaturation)
Classification par l’ARN 16S et par d’autres méthodes moléculaires
Structure secondaire de l’ARN 16S très bien conservée dans tous les organismes
On a cristallisé le ribosome, le ribosome c que de l’ARN
Introduction à la métagénomique
Métagénomique :
On ne peut pas cultiver toutes les bactéries
1) séquençage de génome ou de biotope (un environnement)
2) comment différents organismes vivent ensemble
(Séquençage de l’intestin humain, population : Firmicutes et Archés)
Biotope  Extraction dADNPCRAmplification ARN 16S, 18 S
Séquençage haut débit  reconstitution du génome
Exemple : il était une fois un petit vers vivant dans la mer n’ayant ni bouche, ni anus,
ni intestin, il vivait en endosymbiose avec des bactéries.
On a récuperer le ver  génome des bactéries  séquençage  4 types de
bactéries
- chimiolithotrophe (capable d’oxyder H2S en S) : bac aérobie 02/NO3, autotrophe,
cycle de Calvin
- bac 2 : réduit le sulfate SO4-, H2 donneur d’é-, autotrophe
- ….
Ver donne Urée, Polyamines AG, ammoniaque et les bactéries donnent vitamines,
aminoacides, carbone organique
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4. Echanges d’information entre les bactéries
Avant échange était comme ça :
Echange entre procaryote et bactérie (mitochondrie)
Echange entre cyanobac et plantes
Maintenant = transfert horizontal de l’ADN
- la transformation (entrée d’adn dans la cellule
- la conjugaison (échange entre 2 bactéries)
- transduction via bactériophage
Resistance et chaine de virulence
Le transfert d’ADN peut donner lieu entre ADN étranger et résident à :
- recombinaison homologue (transformation, conjugaison, transduction)
- entrée de l’ADN à un site spécifique (transduction spécialisé avec phage lambda)
- recombinaison illégitime = insertion de l’adn étranger au hasard dans le génome
(transposons, transfert de l’ADN T de agrobacterium à cellule végétale)
Rappels
Espèces bactériennes naturellement transformable sont capable de prendre l’ADN
qui requiert une certaine compétence :
Exemple : Streptococcus pneumoniae (gram+) : modèle historique
Compétence des
bactéries en fonction
s de moment du
cycles
Transformation
fixation de l’adn dble brin sur cellule
un seul brin pénètre dans la bac
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brin recombine avec région homologue
Donc si bac était A-, elle devient A+
Conjugaison
Contact ou appariement
Bac donnatrice remplie de pili en contact directe avec bac réceptrice
Conjugaison bien connue dans bactérie gram+ (Enterococcus faecalis : bac des
infections nosocomiales)
Chez coli on connait mal les premières étapes
R
TRA
P
pilus
Donatrice
Receptrice
Peptide pheromone
R : recepteur
P : perméase
P10 du poly
Facteur F (fertilité) : origine de réplication végétative oriV et de transfert oriT, intégré
dans le K car il existe dans le plasmide F des séquences d’insertion qui existe
également sur le K.
La région TRA responsable de ts les processus d’échange entre les bac
NB :Souche HFR (haute fréquence de recombinaison)
Spectre d’hôte montre si plasmide peuvent rester dans hôte
- large spectre d’hôte (bac qui voyagent dans plusieurs types de bac)
- faible spectre d’hôte
Dans premier plasmide découvert
Tra
Ori
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+ gènes de resisitance (mercure, streptomycine, sulfanomide, chloramphénicol)
p11 : méca de conjugaison
bac donnatrice donnent pilus qui permet de rapporcher les 2 partenaires
1 brin coupé (1 circulaire et l’autre avec une coupure)
mécanisme de cercle roulant (réplication de l’ADN)
adn sb guidé par protéine va arriver à la mb
adn sb passe par appareil de sécrétion (= complexe de protéines qui prend en
charge soit des protéine soit des ac nucléiques ATP dépendant)
ADN sb dans bac receptrice
Réplication
Séparation des 2 bactéries
Conjugaison = replication de l’adn par cercle roulant + appareil de sécrétion
Transduction
Phage avec tête et queue (ADN sb pour phage M13 ou db)
Bactériophage avec un cycle productif lytique
P14 : différence entre spécialisé et généralisé
Cycle lytique : fragment d’ADN bactérien encapsidé
Lysogénie (pour certains phages) : phage pénètre dans la bac et devient silencieux
et exprime un programme particuliers. Le phage est devenu un prophage (prophage
lambda qui est intégré dans le génome ou phage P1 sous forme de plasmide.
L’état lysogène n’est pas permanent, on peut revenir au cycle lytique sous condition
de stress.
Lors de l’excision du phage (passage dans cycle lytique), le phage emporte de
l’information (ADN) = Transduction spécialisé
Lorsqu’il infecte d’autres bactéries il amène de nouvelles propriétés.
On connait 2 cas où la toxine responsable de la maladie. : dyphtérie et choléra
Toxine dyphtérique codée par un phage
Recombinaison illégitime
Eléments transposables (p15)
On considère les éléments transposables à ADN. Le plus simple = séquence
d’insertion
Dans facteur F il y a des séquences d’insertion qui permettent l’insertion dans le
génome de Coli
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Séquences répétées inversées qui bordent un gène qui code pour la transposase qui
permet que l’ADN bouge d’un endroit à un autre.
Transposon qui bouge laisse la trace du transposon et arrive dans la séquence cible
qui va être dupliquée.
2 types de transposons :
- transposons composites (exemple Tn10) : bordé par séquence IS dont une seule
est opérationnel, possède des gènes de résistance à des antibiotiques, transposée
en bougeant en laissant une trace => transposition conservative
- transposons non composites (exemple Tn3) : bouge et se duplique, l’un des deux
bouge et l’autre part => transposition réplicative ( possibilité d’obtenir un co intégrat =
gros plasmide avec séquences dupliquées
Avec un transposon on peut faire de la mutagenèse insertionnelle
P16
Transposon inséré dans gène A  gène n’est plus fonctionnel  étude de la fonction
du gène par son inactivité
Transposon modifié avec gène de la β galactosidase  étude de régulation
On regarde l’activité du gène rapporteur (βgal) reflet de l’activité du gène A étudié
5. Cycle de l’azote
P19
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Matière organique tire son azote de 2 src : ammonium (NH4+) ou nitrate (NO3-)
Processus de la nitrification (aérobie) : NH4+  NO3- (via chimiolithotrophe)
Processus dénitrification (anaérobie) : NO3-  NO2  NO  N2O  N2 (faite par
chimio organotrophe)
Fixation de l’azote : N2  NH4 (faite par les µorganisme seulement)
Le nitrate ne se fixe pas à l’argile, il est donc lessivé et se retrouve dans la nappe
phréatique  toxicité importante
RMQ : bactérie anammox :oxydation de l’ammonium en présence de nitrite pour
donner du diazote (oxydation anaérobie de l’ammonium) 50% de la régénération de
l’azote dans les océans
Fixation de l’azote atmosphérique par les bactéries
Voir poly P20
Fixation toute seule ou en symbiose (rhyzobium/légumineuse)
Fixation couteuse en énergie
N2 + 8H+ + 8é + 16 ATP = 2 NH3 + H2 + 16ATP + 16 Pi
Cf cycle dans livre bioch maison
Nitrogénase ne fonctionne pas en présence d’oxygène
Les bactéries aérobies dans le cas acetobacter ayant un métabo respiratoire
extrêmement actif donc pression d’oxygène est réduite au minimum
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Chez les …trophes , on a des compartiments différents  Dans hétérocystes fixation
de l’azote
Chez rhysodium, le nodule comprend la nitrogénase et la protège grâce à la protéine
leghémoglobine capable de fixer l’atome de fer  protéine symbiotique active
seulement lors de la symbiose
Rhysobium s’intègre dans poil racinaire par cordon infectieux et devient un
bactéroïde modifié génétiquement qui intègre l’azote
Bac donne azote et plante donne
Etude des échanges de signaux
- faire des mutants avec un transposon : nod- (plus de nodules)
- transposon inséré dans gène nodD | nodA | nodB | nodC qui sont nécéssaires pour
faire les nodules
- étude de la régulation du gène nod en insérant de transposon contenant la βgal
- acté intense de l’exudat racinaire  induction par des flavonoïdes
- transposon s’insère dans gène D  gène codant pour la molécule régulatrice qui
reconnait cette flavonoïde
Résumé :
1) flavonoide  facteur D
2) facteur D  region NOD
3) region NOD  protéine NOD
4) facteur NOD
6. Les microorganismes dans leur environnement
L’ADN mobile chez les microorg.
Ecologie microbienne
Interactions avec d’autres organismes symbiose, mutualisme
- cf page 23
Exemple du rumen
- chez la vache
- plusieurs types de microorganismes
- enzymes
- fermentateurs primaires qui contribuent à l’alimentation de la vache car donnent des
ac gras volatil qui passe dans la circ sanguine et servent de src d’E pour l’animal
- fermentation secondaire qui conduit au CO2 (déchet éliminé)
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- 4 types de microorganismes pour digérer
- CO2 en méthane : besoin d’H
- ruminants régurgitent le contenu du rumen (pate de bactérie) et le mangent =>
apport de vitamines et d’aa
Fermentation primaire
Fermentation secondaire
Réaction possible in vivo
ΛG’°
-254 kJ/réaction
+48 kJ/r
ΛG°
- 284 kJ/r
- 15 kJ/r
Microorg. Agents de maladies chez l’homme
1ère cause de mortalité dans pays à faible niveau de vie
- infections respiratoires basses
- diarrhés
- tuberculose
- rougeole
- paludisme
- ténanos
- coqueluche
- rhumatisme articulaire
- SIDA
Maladies régulées dans les pays riches par les antibiotiques donc pas de recherche
approfondie sur le dvpt de la maladie. Puis naissance de souche resistante.
Alors recherche de facteur de virulence.
Les postulats de Koch p25
Tuberculose lente donc chronique
Sexuellement transmissible typhoïde, gonorrhée  notion de porteur sain
Infection nosocomiale par microbes opportunistes (exemple SIDA)
Pili gram- : pili fait à partir d’une seule protéine la piline
Gram + produisent des adésines non fibrillaires qui leur permettent de $ des … pour
se fixer à d’autres organismes sur la fibronectine
Les biofilms p28 : communauté de bac incluse dans une matrice autoproduite et qui
adhère à une surface vivante ou inerte.
Structure organisée qui possède des canaux pour nutriments
Resistant aux Ac et au antibiotique
Infection à l’endroit du biofilm car SI s’emballe
Système de sécrétion
Chez gram – :
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- permet de sécréter les protéines ayant effet sur cellule hote
- protéine peut être injecté
- pilus fait par piline avec même type de système que pour sécréter
E coli injecte des protéines  dépol des microvillosités  éfondrement de µvill.
E coli a reconstitué un « tabouret » en entrainant la repolymérisation de l’actine
Salmonella
S’accroche sur µvill
Declenchment de la phagocytose  bactérie devient intracellulaire donc à l’abri du
SI
Listeria envoie des « vésicules » directement dans la cellule hôte
 protéine =>  [Fe] pour se défendre les microbes produisent un molécule ayant
une haute affinité avec le Fe = siderophore $ par les ribosomes
Fe déplacé de la transférine au siderophore. ?????
Staphylocoque fixe le domaine constant des Ac
Formes activées de l’oxygène = radicaux libres
- superoxyde
- peroxyde d’hydrogène
- radical hydroxyl
Les toxines
- perturbation du trafic vésiculaire
- ADP-ribosylation (
Neurotoxine
Toxine botulique
Clostridium
Botulinum gram+
Neurotoxine
Toxine tétanique
Coqueluche
Toxine diphtérique
Clostridium
Tetani gram+
Bordetella
Pertussis
Diphtérie
Toxine diphtérique
Corynebacterium
Diphteria
Gram+
Empeche la libé
d’Ach à la jonction
musculaire
Toxine A et B qui
après endocytose
réalise l’ADPribosylation du
facteur
d’élongation de la
traduction EF-2
Toxine A B qui
endocytose réalise
l’ADP ribosylation
d’une protéine G
qui entoure un haut
niveau de AMPc
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LV342 – Bactériologie – Dernière mise à jour 19/09/08
Entérotoxine
Toxine cholérique
NAD + toxine + protéine cible
 protéine cible ADP ribosyle + Nitroamide
 protéine G  AMPc
 EF2 : facteur d’élongation de la trad
Facteurs de virulence des microorg.
Système de sécrétion du plasmide
Ilots de pathogénicité
Choléra :
P26-27
Bactérie = Vibrio cholerae
Pas ts pathogène
Diarrhées fortes  déshydratation très rapide
Souches pathogènes ont sérotype O1 = antigène O
Biovar et sérotype nécessaire pour dire que c agent de la maladie
En 92 nouveau sérotype qui s’appelle O139 pathogène car LS modifié
Bactérie halophile (dans les éstuaires) , notre intestin n’est pas adapté à la bactérie
- pilus adhérence
focntion enzymatique = ADP ribosylation
modifcation de la protéine G
Activation de l’AC
Bactériophage des vibrio produit la toxine
Production de toxine et de pilus est corégulée = meme régulateur
Pilus = recepteur du phage intégré
Phage VPI + O1  bactérie pouvant faire pili  sur pili un 2ème phage CPX qui code
la toxine est venu bactérie à 2 phages
7. Chimiothérapie anti bactérienne
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