Dépression :
Etat clinique et qui dure dans le temps, qui s’installe.
A différencier de la réaction aigüe au stress. En effet, la notion de durée est ici
particulièrement importante, car une réaction d’effondrement momentanée est normale,
physiologique à l’annonce d’une mauvaise nouvelle ou d’un évènement inattendu => on
parle alors bien de stress aigu et non de dépression, même si les symptômes sont
identiques.
Risque suicidaire (mais attention, peut exister lors d’une réaction de stress aigu)
Formes particulières de dépression, notamment les « dépressions hostiles », pour lesquelles
les gens peuvent devenir agressifs (ils disent que tout va bien alors que tout va mal en
envoyant balader tout le monde).
C- Episode dépressif majeur et DSM IV
(= symptômes/critères de la dépression) : Ceci n’est pas à apprendre !!!
Humeur
Anhédonie (=manque d’envie)
Asthénie
Dévalorisation
Variations du poids
Troubles du sommeil
troubles psychomoteurs
troubles de la concentration
idées suicidaires
Pour pouvoir parler de dépression, il faut minimum 5 de ces symptômes sur une durée d’au moins
15 jours.
(Hors autre affection ou deuil).
D- Réactions du malade:
Adaptation, après avoir été « secoué » (après quelques jours voire quelques semaines) : c’est
la réaction normale, le plus souvent observée.
Dépendance pendant l’adaptation, revendications possibles, puis le patient se reprend en
main.
Déni (ou pseudo-rationalisation) (assez fréquent tout de même)
« Je ne suis pas malade »
Il n’y a aucun signal à l’encontre de l’information (contredisant le diagnostic), et, pourtant,
l’information ne passe pas, est refusée par le patient.