
l'indique, ils se contentent de forcer la bronche à rester dilatée (ouverte) malgré son
état inflammatoire ; s'ils permettent à l'organisme de respirer, ils laissent la bronche
dans un état de souffrance ; à la limite, utilisés seuls, sans traitement corticoïde local
associé, ils contribuent à aggraver la maladie puisque la bronche, qui ne demandait
qu'à être mise au repos, (donc à se fermer à cause de sa souffrance), continue à être
exposée à l'agent irritant présent dans l'air ambiant : allergène, polluant ou autre… ;
souvent nécessaire, un anti-inflammatoire glucocorticoïde – qui peut-être associé à un
bronchodilatateur (β2 mimétique) dit « de longue durée d'action » par opposition aux
précédents, d'action rapide mais brève. Des études récentes ont cependant démontré ne
Des études récentes ont cependant démontré une surmortalité chez les patients
asthmatiques traités par bêta-2 stimulant de longue durée d'action, conduisant les
professionnels à en limiter l'usage ;
traitement de la cause, par exemple antihistaminique en cas d'asthme allergique – en
sachant que les antihistaminiques, souvent utiles, notamment en cas d'allergie nasale
ou oculaire associée, ne sont pas suffisants à eux seuls pour soigner l'asthme ;
depuis quelques années, on peut aussi utiliser des antagonistes des récepteurs des
leucotriènes (par exemple montélukast, zafirlukast).
La prise en charge thérapeutique repose aussi sur les mesures suivantes :
réentraînement à l'effort (activités physiques adaptées) pour repousser le seuil
d'intensité d'exercice provoquant l'apparition du broncho-spasme post-exercice ;
minimiser l'adaptation ventilatoire nécessaire pour une intensité donnée (moindre
essoufflement à l'exercice) ; d'augmenter les débits bronchiques… lutter contre le
déconditionnement d'une population qui minimise ses activités physiques par peur de
la crise.
agir sur la cause de l'asthme s'il est d'origine allergique, soit en réalisant l'éviction (=
séparation) de l'allergène (par exemple se séparer de son animal domestique), soit en
tentant une désensibilisation à l'allergène en cause. Les résultats sont bons avec les
acariens, les pollens – moins bons avec les animaux.
Afin d'éviter aux personnes asthmatiques de faire des crises d'asthme qui peuvent être
graves (2000 décès par an), il est important que celles-ci suivent correctement leur
traitement de fond (anti-inflammatoires notamment).
Afin de pouvoir prévenir les crises, les asthmatiques peuvent utiliser un appareil
(peak-flow) qui permet de mesurer leur débit expiratoire de pointe, témoin de
l'obstruction des bronches et ainsi adapter leur traitement au résultat obtenu (prise de
bronchodilatateur d'action rapide par exemple ou modification du traitement de fond
en collaboration avec le médecin.)
En 1950 le professeur J. Turiaff prescrivait une auto-vaccination qui donnait des
résultats de guérison définitive sur certains malades.
Etiologie de l'asthme
L'asthme est un syndrome multifactoriel.
Facteurs de risque endogène