Au Burundi comme dans la plus part des pays, le secteur pétrolier

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PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS A L’UNIVERSITE DU
BURUNDI
RAPPORT DE CLOTURE DU PROGRAMME
BUJUMBURA, MAI 2009
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS A
L’UNIVERSITE DU BURUNDI
Ces dernières années, le système statistique burundais connaît des problèmes multiples dont le
principal est celui des ressources humaines. Dans son rapport de mission effectuée en 2001,M.
BALEPA indique que : « la situation des ressources humaines mérite une attention particulière. En six
ans, le Burundi aura formé seulement deux cadres supérieurs statisticiens (Ingénieurs des travaux
statistiques) et après septembre 2001, il n’y en aura plus en formation. Si aucune action appropriée
n’est menée dès cette année, à partir de l’horizon 2005, la situation sera encore plus dramatique pour
les administrations publiques qui manquent cruellement de cadres statisticiens burundais de haut
niveau »1.Trois ans après la publication de ce rapport, rien n’a été fait en matière de formation des
statisticiens burundais. D’où la carence des statisticiens au Burundi. C’est dans ce sens qu’un
programme de formation des statisticiens d’une durée de trois ans a été instauré à l’Université du
Burundi avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à la Gestion
Economique (PAGE). Soulignons que la Coopération française a financé les missions d’enseignement
du cours de comptabilité nationale à travers le projet PARAFE.
II. ORGANISATION DE LA FORMATION
II.1 Niveaux de formation, missions et principaux modules de formation
Le programme de formation des statisticiens à l’Université du Burundi avait deux niveaux de formation à
savoir : le niveau Ingénieur Statisticien (1promotion) d’un cursus de formation de trois ans après les
candidatures et le niveau Adjoint Technique de la Statistique (2 promotions) d’une formation de deux
ans après les Humanités.
Les Ingénieurs statisticiens sont formés aux métiers de collecte, d’analyse et de diffusion de
l’information statistique. Ils seront appelés à servir dans le système statistique national (ISTEEBU et
unités statistiques sectorielles) ou de planification, dans d’autres services administratifs, dans des
organismes publics, para – publics ou privés. Ils peuvent également fournir leurs prestations dans les
services statistiques et économiques des organismes internationaux.
La formation des Ingénieurs statisticiens portait essentiellement sur les Mathématiques, la Statistique,
l’Economie, la Démographie, la Comptabilité nationale, la modélisation, l’Econométrie et l’Informatique.
La principale mission des Adjoints Techniques de la Statistique est la production des statistiques ainsi
que le suivi du travail des Agents Techniques de la Statistique et l’encadrement des enquêteurs sur
terrain. A la fin de leur formation, ils vont travailler dans le système statistique burundais.
Les modules de formation des Adjoints Techniques de la Statistique portait principalement sur les
Mathématiques, la Statistique, l’Economie, la Comptabilité nationale, la Démographie et l’Informatique.
II.2 Recrutement des étudiants
Les étudiants inscrits au programme de formation des Ingénieurs statisticiens doivent remplir les
conditions ci – après : avoir un diplôme de candidature ou d’Adjoint Technique de la Statistique et
M. BALEPA, Rapport d’évaluation du système statistique du Burundi et proposition d’un mécanisme
d’élaboration d’un programme de développement statistique, Bujumbura, août 2001, p.16
1
réussir le concours d’entrée. Quant aux Adjoints Techniques de la Statistique, ils doivent avoir un
diplôme des Humanités ( diplôme d’Etat) et réussir au concours d’entrée.2
II.3 Encadrement académique
Les enseignements sont dispensés par les professeurs provenant essentiellement de l’Université du
Burundi, de l’Institut National de Statistique de Yaoundé et de l’Ecole Nationale de Statistique et
d’Economie Appliquée d’Abidjan. Les missions d’enseignement des professeurs de l’Ecole Nationale de
Statistique et d’Economie appliquée d’Abidjan sont réalisées dans le cadre d’une convention de
coopération signée entre l’Université du Burundi et la dite Ecole.
III. INDICATEURS DE PERFORMANCE DU PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS
Lors de la conception du programme de formation des statisticiens, les indicateurs de performance ci –
après avaient été formulés :
 Au moins 80% des effectifs des candidats Ingénieurs statisticiens recrutés seront formés ;
 Au moins 80% des effectifs des candidats Adjoints Techniques de la Statistique recrutés seront
formés.
Le tableau ci – après indique les performances du Programme de formation des statisticiens.
N°
1
2
Niveau de formation
Nombre
de Nombre
de Nombre de lauréats
candidats recrutés
lauréats ( cible)
effectivement
formés (réalisation)
Ingénieurs statisticiens
50
40
46
Adjoints Technique de la 60
48
53
Statistique
Taux
de
réalisation
92%
80,8%
Le tableau ci – dessus montre que l’efficacité du programme a dépassé les prévisions. Les lauréats de
ce programme de formation ont reçu une très bonne formation ( voir la liste des professeurs en annexe
1). Les travaux de mémoires des Ingénieurs Statisticiens ont porté sur des sujets pertinents et sont
d’une façon générale de très bonne qualité ( voir la liste des thèmes et le résumé de chaque mémoire
en annexe 2 et 3).
IV. IMPACT DE LA FORMATION SUR LE SYSTEME STATISTIQUE DU BURUNDI
Le programme de formation des statisticiens de l’Université du Burundi a formé 46 Ingénieurs
Statisticiens (1 promotion) et 53 Adjoints Technique de la Statistique (2 promotions). Ces lauréats
permettront :
 D’alimenter le système statistique en ressources humaines bien formées ;
 De développer le système statistique burundais par le renforcement des capacités des unités
statistiques existantes et la création de nouvelles unités statistiques : les 28 lauréats de la 1ière
promotion des Adjoints Technique de la Statistique ont permis à l’ISTEEBU d’ouvrir des unités
statistique au niveau régional et provincial ;
 D’améliorer la collecte, le traitement et l’analyse des données statistique ;
 De produire des données statistiques fiables et de façon régulière ;
 D’adapter la production des données statistiques aux besoins de différents utilisateurs.
2
Signalons que 60 candidats Adjoints Techniques de la Statistique ont été recrutés sur les 2 promotions et 50
candidats Ingénieurs Statisticiens ont été recrutés sur une promotion. Sur 30 candidats de la première promotion,
28 ont terminé leur formation et ont été recrutés par l’ISTEEBU. Sur 30 candidats de la deuxième promotion, 25
sont en dernière année. Quant aux candidats Ingénieurs statisticiens, 46 sur 50 sont en dernière année.
V. Mesures d’accompagnement
 Elaboration d’un plan d’embauche des lauréats ;
 Pérennisation de la formation des statisticiens : l’Université du Burundi devrait mettre en valeur
la convention de coopération avec l’Ecole Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée
d’Abidjan qui offre un cadre adéquat de pérennisation de la formation des statisticiens à
l’Université du Burundi.
CONCLUSION
Le Programme de Formation des statisticiens à l’Université du Burundi a atteint ses objectifs en
permettant au pays à avoir des statisticiens bien formés. Il faut cependant, que le Gouvernement
prenne des mesures d’urgence pour embaucher ces lauréats pour avoir un impact sur le système
statistique burundais qui doit produire des statistiques fiables et régulières nécessaires à une prise de
décisions efficaces et efficiente dans tous les domaines de la vie nationale.
La pérennisation de la formation des statisticiens au Burundi permettra de répondre constamment aux
besoins de statisticiens bien formés.
ANNEXES
ANNXE 1
PROFESSEURS AYANT INTERVENU DANS LA FORMATION DES STATISTICIENS
1ère Année IS /2005-2006
Matière
Nom du professeur
1. Mathématiques
2. Calcul des probabilités
Jean NDIMUBANDI
Ménus
NKURUNZIZA
Dominique
NIYONDIKO
(reporté)
3. Statistique descriptive I
4. Préparation + Opération de
terrain de l’enquête annuelle
5. Introduction à l’économie
6. Exposé d’économie
7. Jeu économique
8. Initiation à la comptabilité
d’entreprise
9. Initiation à la comptabilité
nationale
10. Technique d’expression
11. Anglais
12. Informatique
Grade
statutaire
P.A
M.A
Institution
d’origine
UB
UB
C.C
UB
Cyriaque
NIZORORERA
Cyriaque
NIZORORERA
Etoundi
C.C
UB
C.C
UB
C.C
Dieudonné
GAHUNGU
Etoundi
M .A
Institut de
Cameroun
UB
MAZUNYA
Ildephonse
HORICUBONYE
GIRIGI Déo
C.C
C .C
Institut de
Cameroun
UB
UB
M.A
UB
C.C
2ème Année IS/ 2006-2007
Matière
Nom du professeur
1. Calcul des probabilités
Ménus
NKURUNZIZA
KOKONENJI Céléstin
Ménus
NKURUNZIZA
Vénérand
NIZIGIYIMANA
YAYA KEHO
2. Statistique mathématique
3. Statistique descriptive II
4. Pratique statistique
5. Théorie et pratique des
sondages
6. Opération de terrain de
l’enquête annuelle + Saisie
7. Recherche opérationnelle
8. Analyse économique
9. Histoire de la pensée
économique
10. Relations économiques
internationales
11. Economie du
développement
12. Théorie et analyse
monétaire
13. Finances publiques
14. Analyse et gestion
financière
15. Anglais
16. Sociologie
17. Démographie
18. Informatique
Grade
Institution
statutaire d’origine
M.A
UB
P.O.
M.A
U de Pau
UB
M.A
ISTEEBU
C.C
ENSEA
Vénérand
NIZIGIYIMANA
Edouard
CISHAHAYO
Cyriaque
NZIRORERA
Tharcisse
YAMUREMYE
Richard
NDEREYAHAGA
Ferdinand
BARARUZUNZA
Gilbert NIYONGABO
M.A
ISTEEBU
M.A
ISCAM
C.C
UB
C.C.
UB
M .A
UB
C.C
UB
C.C
UB
Cyriaque
NZIRORERA
Hercule
YAMUREMYE
Ildephonse
HORICUBONYE
Nicodème
BUGWABARI
Jeannette GASONI
Darès
C.C
UB
C.C
UB
C.C
UB
C.C
UB
M.A
C.C
UB
ENSEA
3ème année IS/2007-2008
Nom et prénom
Cours dispensés
Analyse des Projets
NSABIMANA
Salomon
NIYONGABO Gilbert
NIYONGABO Gilbert
ESSO Loesse Jacques
Econométrie
Analyse monétaire
Analyse des séries
temporelles
Analyse Conjoncturelle
Comptabilité Nationale
Applofondie
Analyse des Données
Multidimensionnelle
Informatique
Modélisation
Macroéconomique
Organisation d’un service
statistique et Administrative
Statistiques des Transports
et Communications
Histoire des Théories
Economiques
Planification
Grade académique Institution
d’origine
M. A
UB
C.C
C.C
C.C
UB
UB
ENSEA
ESSO Loesse Jacques
LIGBETT Magloire
C.C
Ingénieur
ENSEA
KEHO Yaya
C.C
ENSEA
KOUAME K.Darès
Statisticien
Informaticien
C.C
ENSEA
M.A
ISTEEBU
M.A
ISTEEBU
C.C
UB
C.C
UB
SIMBA Edouard
NIZIGIYIMANA
Vénérand
NIZIGIYIMANA
Vénérand
YAMUREMYE
Tharcisse
NGARAMBE Jean
NU
AD1 /2005-2006
Matière
Nom du professeur
Grade
statutaire
P.A
C.C
Institution
d’origine
UB
UB
1. Mathématiques
2. Anglais
Jean NDIMUBANDI
Ildephonse
HORICUBONYE
KAREGEYA
Alexandre
Dominique
NIYONDIKO
CISHAHAYO
A
UB
C.C
UB
C.C
UB
NIYONDIKO
Dominique
Jeannette GASONI
NIYONDIKO
Dominique
Cyriaque
NZIRORERA
Freddy
NTIRANYIBAGIRA
GIRIGI Déogratias
Darès
C.C
UB
M.A
C.C
UB
UB
C.C
UB
M.A
UB
C.C
C .C
UB
ENSEA
Matière
Nom du professeur
1. Mathématiques
2. Théorie et Méthodes
statistiques
3. Statistiques appliquées
NDIRAHISHA
Janvière
Vénérand
NIZIGIYIMANA
Semplice et Ambroise
Grade
Institution
statutaire d’origine
C.C
UB
4. Comptabilité nationale
SHE ETOUNDI
C.C
5. Economie
Cyriaque
NZIRORERA
Ildephonse
HORICUBONYE
Darès
NIYONDIKO
Dominique
3. Géographie économique
4. Statistique descriptive I
5. Elément de calcul des
probabilités
6. Statistique appliquée
7. Démographie
8. Pratique statistique
9. Economie
10. Comptabilité d’entreprise
11. Informatique
12. Pratique des enquêtes
AD2 /2006-2007
6. Anglais
7. Informatique
8. Stages
M.A
ISTEEBU
Ir.Stat
C.C
Institut de
Cameroun
Institut de
Cameroun
UB
C.C
UB
C.C.
C.C
ENSEA
UB
AD1 /2006-2007
Cours
Enseignant
Grade
1. Mathématiques
NDIMUBANDI Jean
NDIRAHISHA Janvière
HORICUBONYE
Ildephonse
KAREGEYA Alexandre
NIYONDIKO Dominique
CISHAHAYO Edouard
NIYONDIKO Dominique
Jeannette GASONI
NIYONDIKO Dominique
Richard NDEREYAHAGA
Freddy
NTIRANYIBAGIRA
GIRIGI Déogratias
Darès
C.C
C.C.
C.C.
2. Anglais
3. Géographie économique
4. Statistique descriptive
5. Elément de calcul des probabilités
6. Statistique appliquée
7. Démographie
8. Pratique statistique
9. Economie
10. Comptabilité d’entreprise
11. Informatique
12. Pratique des enquêtes
Institution
d’origine
UB
UB
UB
A
C.C.
C.C.
C.C.
M.a
C.C.
M.A
M.A.
Présidence
UB
ISCAM
UB
C.C.
C.C.
UB
ENSEA
UB
UB
UB
AD /2007-2008
Cours
Enseignant
Grade
1. Mathématiques
2. Théories et méthodes statistiques
3. Statistique appliquée
NDIRAHISHA Janvière
Vénérand NIZIGIYIMANA
Semplice et Ambroise
C.C
M.A
Ir.Stat
4. Comptabilité nationale
SHE ETOUNDI
C.C.
5. Economie
6. Anglais
7. Informatique
8. Stages
9. Pratique statistique
NZIRORERA Cyriaque
HORICUBONYE Ildephonse
Darès
NIYONDIKO Dominique
NIYONDIKO Dominique
C.C.
C.C.
C.C
C.C.
C.C.
N.B
C.C : Chargé de Cours
M.A : Maître Assistant
UB : Université du Burundi
ISTEEBU : Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi
ENSEA : Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée
Institution
d’origine
UB
ISTEEBU
Institut de
Cameroun
Institut de
Cameroun
UB
UB
ENSEA
UB
UB
ANNEXE 2
Sujets de mémoire des étudiants en formation à l’Université du Burundi ; Candidats Ingénieurs Statisticiens
Binôme
KEZAMUTIMA J.Pacifique
GAHUNGERE Olivier
MANIRAKIZA Idi-Sosthène
BAKURANIMANA Damas
Sujet de mémoire
Prévision des recettes fiscales au BURUNDI
Ministère des Finances
Etude statistique des Facteurs du taux de change au Burundi (1980-2008)
NIMBONA Spès
KWIZERA Christian
Etude diagnostique de l’efficacité interne du système d’enseignement universitaire : Cas de
l’Université du Burundi
NIYUNGEKO Benson
NIMPAGARITSE Herménegilde
NDAYISENGA Modeste
NIBOGORA Placide
Problématique de la sécurité routière dans la ville de Bujumbura
BIZABITYO Déogratias
NZAMBIMANA Emmanuel
Analyse des déterminants du prix réel payés aux producteurs cotonniers du Burundi (1985-2007)
BIZOZA André
NDIKUMANA Nolasque
Impact de l’évolution des prix des produits pétroliers sur l’indice des prix à la consommation des
ménages de Bujumbura :1991 à 2008
NTSINZI Jules César
NDABARUSHIMANA Ladislas
Etude de l’évolution et des et des déterminants des importations des produits pétroliers (cas du
Burundi)
MPABWANAYO Thérence
NDAYIHEREJE Désiré
NTAGAHORAHO Thierry
SINDAYIKENGERA Onésime
NIKOYANDEMYE Benoît
BAREGENSABE Sylvère
Construction d’un modèle de prévision des recettes générées par la compagnie des Assurances
BICOR
Modélisation de l’IPC des ménages de Bujumbura (1991-2007).
IRANYIBUTSE Fidèle
NDAGIJIMANA Fidèle
Les facteurs déterminants l’accès aux soins de santé des ménages au BURUNDI
Les déterminants de la croissance économique pour les pays membres de l’EAC= analyse
économétrique.
Prévision de la consommation du carburant au Burundi
DUNIA Prudence
NIBIGIRA Mélance
MANIRAMBONA Richard
NDAGIJIMANA Pascal
Etude des déterminants de la production agricole au Burundi
NIKWIBITANGA Ambroise
SEMYOTSO Pascal
Analyse conjoncturelle et modélisation de l’Indice de
Production Industrielle (IPI) du Burundi (période janvier 2002-juillet 2008)
NDARUSANZE Alain Didier
NDIKUMANA Alain
Analyse de la Fracture numérique au Burundi : Application d’une approche multidimensionnelle aux
données de l’enquête sur les TIC au Burundi
GACIYUBWENGE Egide
KAMARO Pierre
BIGIRIMANA Godefroid
NIMUBONA Eric
Optimalité du COMESA comme espace régional
NSABIMANA Jean Claude
BUGINGOBWIMANA Viator
KANYUGU Frédéric
NKURUNZIZA J.Pierre
NSABIMANA Léonard
NZUKOBARI Charles
NSHIMIRIMANA Gérard
NSABERUGIRA Vénuste
NTAHONTUYE Nestor
NIKOYAGIZE Nicolas
Détermination d’une échelle d’équivalence pour l’évaluation du niveau de vie au BURUNDI : Une
analyse à partir de l’enquête QUIBB.
La pauvreté et l’accès au logement
Etude des déterminants de l’accès à l’Education au BURUNDI
Pauvreté, Croissance Economique et Inégalités au Burundi : Une analyse dynamique micro et macro
dimensionnelle entre 1998-2006
Les déterminants de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de 5 ans
Etude de l’évolution et prévision de la production du thé au Burundi
Etude prévisionnelle de la production du café au BURUNDI
ANNEXE 3 : RESUMES DES MEMOIRES DES IS
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année académique 2007 – 2008
Résumé du mémoire intitulé :
Prévision de l’indice de la production industrielle au Burundi
Présenté le 23 avril 2009
A l’instar de la plupart des économies en voie de développement, le secteur industriel
burundais occupe la troisième place derrière le secteur agricole et celui des services.
En effet, ce secteur contribue à hauteur de 16% du PIB pour l’année 2007 contre 46%
pour les secteurs agricoles et 38% pour le secteur tertiaire. Dans le secteur industriel,
la branche alimentaire crée la quasi-totalité de la production industrielle, de l’emploi
industriel et des exportations manufacturées. L’objectif de cette étude est d’utiliser les
méthodes d’analyse des séries temporelles pour modéliser et estimer l’indice de la
production industrielle du Burundi sur un horizon de court terme (12mois). La
méthodologie utilisée consiste à désaisonnaliser la série brute par CENSUS X 11 et à
la rendre stationnaire, avant d’utiliser la démarche de Box et Jenkins pour effectuer la
prévision. Les résultats de ce travail ont abouti aux conclusions suivantes : (1) le
modèle Auto Régressif d’ordre 1 utilisé à partir de la démarche de Box et Jenkins s’est
avéré pour prévoir l’évolution de l’indice de la production industrielle. (2) sur la base
de ce modèle, la production industrielle du Burundi prévue pour l’année 2009
augmenterait de 2,28 % par rapport à l’année précédente (2008). En conséquence, le
modèle choisi est le meilleur modèle.
Sous la direction de :
Dr NIYONGABO Gilbert
Auteurs :
SEMYOTSO Pascal
Ingénieur Statisticien
&
NIKWIBITANGA Ambroise
Ingénieur Statisticien
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année Académique 2007 – 2008
Résumé du mémoire intitulé :
Croissance Economique, Inégalité et Pauvreté : une analyse micro et macro
dimensionnelle au Burundi entre 1998 et 2006
Présenté le 24 avril 2009
L’étude vise à établir un profil dynamique de pauvreté pour le Burundi et à appréhender le
lien entre croissance économique, pauvreté et inégalité dans ce pays qui sort de la crise
sociopolitique dans laquelle il était plongé depuis 1993. L’analyse des déterminants de la
pauvreté est étudiée à l’aide des modèles logit utilisés en introduisant pas à pas des variables
de contrôle. Les résultats montrent que la pauvreté au Burundi entre 1998 et 2006 apparaît
comme un phénomène important qui touche plus sévèrement le milieu rural que l'urbain et les
ménages de grande taille. Ces résultats suggèrent que les zones rurales, qui rassemblent la
majorité des pauvres, devraient être les premières bénéficiaires des efforts de lutte contre la
pauvreté et une sensibilisation sur le planning familial devrait accompagner tous le processus.
Par ailleurs, l'analyse statique suivant la méthodologie de Kakwani (1993) montre bien qu’au
Burundi, la croissance entraîne une baisse de la pauvreté plus que la redistribution d’autant
plus que le paramètre d’aversion augmente. Les résultats de la décomposition dynamique par
les méthodes de Datt et Ravallion (1992) et de Kakwani (1997) confirment que la dynamique
de la redistribution des revenus entre 1998 et 2006 a contribué à réduire l’incidence, la
profondeur et la sévérité de la pauvreté. Le fonctionnement de l’économie et des agents
économiques a eu pour effet des transferts favorables à la réduction de la pauvreté i.e. des
plus pauvres vers les moins pauvres. Les politiques économiques devraient promouvoir une
croissance forte mais aussi réduire les inégalités pour avoir un impact positif sur la réduction
de la pauvreté.
Sous la direction de :
Dr Ferdinand BARARUZUNZA
Auteurs :
Godefroid BIGIRIMANA
Ingénieur Statisticien
Eric NIMUBONA
Ingénieur Statisticien
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007–2008
Résumé du mémoire intitulé :
DETERMINATION D’UNE ECHELLE D’EQUIVALENCE POUR L’EVALUATION DU
NIVEAU DE VIE DES MENAGES AU BURUNDI A PARTIR DE L’ENQUETE
QUIBB 2006.
Présenté le 25 avril 2009
La pauvreté est un phénomène complexe qui, au cours des dernières décennies, a fait l’objet
de nombreux débats théoriques très souvent complémentaires les uns aux autres. La lutte
contre la pauvreté nécessite d’utiliser des mesures permettant de bien cibler les groupes
touchés par celle-ci afin de mettre en place des politiques efficaces d’éradication de ce
phénomène. Notre travail avait pour objectifs de construire une échelle d’équivalence sur base
des données burundaises, de simuler alternativement différentes échelles afin d’apprécier
l’incidence du choix d’une échelle empirique sur le profil de pauvreté au Burundi et de
construire un modèle des déterminants de la pauvreté au Burundi en vue de répondre
principalement à deux questions : « Parmi les échelles d’équivalence classiques, y en-a-t-il
une qui soit adaptée à la situation socio-économique des ménages au Burundi ? » ; « Le lien
entre les caractéristiques socio-démographiques et le profil de pauvreté des ménages
burundais est-il sensible au choix d’une échelle d’équivalence particulière ? ». Notre approche
a consisté à partir des modèles d’Engel (1895), de Prais-Houthakker (1955), d’Ödön Eltetö et
Havavi (2002) et d’estimer, par la méthode des moindres carrés ordinaires, l’échelle
d’équivalence la mieux adaptée à la situation économique des ménages au Burundi. Les
résultats obtenus nous ont montré que les tranches d’âge significatives pour le cas du Burundi
sont 0 à 4 ans, 5 à 9 ans, 10 à 14 ans et 15 à 19 ans en adoptant l’approche d’Engel (1895) et 0
à 4 ans, 5 à 10 ans, 11 à 14 ans et les plus de 15 ans si on utilise l’approche d’Ödön Eltetö et
Havavi (2002). Ces tranches d’âge diffèrent de celles des échelles traditionnelles d’où la
confirmation de notre première hypothèse de départ selon laquelle aucune des échelles
traditionnellement utilisées n’est adaptée à la situation socio-économique des ménages au
Burundi. En outre, l’utilisation de différentes échelles (Oxford, OCDE, RDA, échelle
empirique 1, échelle empirique 2) nous a conduits à des mesures de pauvreté différentes, ce
qui confirme notre deuxième hypothèse selon laquelle le choix d’une échelle d’équivalence
particulière modifie le lien entre les caractéristiques socio-démographiques et le profil de
pauvreté des ménages au Burundi. Le modèle empirique explicatif de la pauvreté au Burundi
qui a découlé des mesures de pauvreté retenue de l’échelle empirique 1 montre que
l’analphabétisme est un facteur discriminant dans l’accession à un niveau de vie décent. Ce
résultat nous a conduits à émettre une recommandation en faveur du renforcement de la
politique de gratuité de l’éducation prônée par le gouvernement depuis la rentrée scolaire
2005.
Sous la direction de :
Auteurs :
Monsieur BEKO Serges Aurélien
Jean Claude NSABIMANA,
Ingénieur Statisticien
Viator BUGINGOBWIMANA,
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Résumé du mémoire intitulé :
« Etude de l’évolution et prévision de la production du thé au Burundi ». Cas de la
feuille verte.
Présenté le 25 Avril 2009.
L’objectif de notre étude était de construire un modèle de prévision de la production du thé au
Burundi à partir de la production des années antérieures en vue d’améliorer la qualité des
prévisions faites par l’OTB. Le thé étant la deuxième culture d’exportation au Burundi, une
bonne prévision est donc indispensable pour l’entreprise productrice surtout pour sa bonne
gestion et pour les acheteurs car elle révèle l’existence de la stabilité de la production ce qui
leur rassure de la permanence de l’offre. La méthodologie utilisée a été d’abord d’étudier la
saisonnalité et la stationnarité de la série de la production du thé avant de passer à la
modélisation et enfin la prévision en suivant le processus de Box et Jenkins. Les résultats
obtenus nous ont permis de conclure que la production du thé peut être estimée à partir de
celle des années antérieures et que globalement le modèle retenu donne de bonnes prévisions
par rapport à celles faites par l’OTB. Pour l’année 2008 qui nous a servi de comparaison des
résultats des deux méthodes de prévision, les écarts entre les prévisions et les réalisations ont
été de 11,15% pour notre modèle contre 22,58% pour les prévisions faites par l’OTB. Cela
montre que le modèle a amélioré la qualité des prévisions de la production du thé au Burundi.
Sous la direction de:
Auteurs :
Dr Ir Patrice NDIMANYA
Ir Gérard
NSHIMIRIMANA
Ir Vénuste
NSABERUGIRA
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADIMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé :
''MODELISATION ET PREVISION DE L’INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION
DES MENAGES DE BUJUMBURA : PERIODE (1991-2008)''.
Présenté le 22 Avril 2009
La variation prononcée des prix des biens et services de consommation inquiète tous les
agents économiques dans la mesure où elle influence les décisions de consommation et
d'investissement. Dans le contexte du Burundi, c’est l’Indice des Prix à la Consommation
(IPC) des ménages de Bujumbura qui est utilisé pour évaluer le niveau général des prix. Alors
que la stabilité des prix constitue l’objectif prioritaire de tout pays en matière de politique
économique, il paraît, en effet, essentiel pour les autorités monétaires d’avoir une excellente
connaissance de cette dynamique de court terme dans la mesure où elle permet de mieux
apprécier la trajectoire de la cible fixée. Le but de ce travail qui s’inscrit dans le cadre du
mémoire de fin d’études d’étudiant ingénieur statisticien, est d’utiliser les méthodes
d’analyse des séries temporelles pour modéliser et prévoir l’inflation sur un horizon de court
terme. La méthodologie utilisée consiste à désaisonnaliser la série brute des IPC suivant le
schéma multiplicatif avant d’utiliser la démarche de Box et Jenkins pour effectuer la
prévision.Les résultats auxquels nous avons abouti sont les suivants:
 Le modèle autorégressif tronqué AR(36) avec tendance identifié à partir de la méthode
de Box et Jenkins est approprié pour prévoir l’IPC des ménages de Bujumbura.
 Sur base de ce modèle, l’IPC des ménages de Bujumbura au titre de l’année 2009
augmenterait de 15,58% en juin et de 8,50% en décembre par rapport à l’année
précédente.
Sous la direction de :
Dr Tharcisse YAMUREMYE
Auteurs:
Thierry NTAGAHORAHO
Ingénieur Statisticien
Onésime SINDAYIKENGERA
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Option : Statistique Appliquée à l’économie.
A/A
: 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé : « CONSTRUCTION D’UN MODELE DE
PREVISION DES RECETTES GENEREES PAR BICOR » défendu publiquement
le 22 Avril 2009.
Le présent travail avait pour objet de contribuer à la connaissance de l’évolution future
de la situation financière de la compagnie des assurances BICOR sur base d’un modèle
de prévision que nous avons mis en place. La statistique descriptive nous a permis de
constater que la branche d’assurances « automobile » rapporte beaucoup par rapport
aux autres branches ; plus de 50% des recettes totales. Ce qui fait que la compagnie
doit réserver une attention particulière à ladite branche. L’analyse économétrique
effectuée à l’aide du modèle ARMA nous a permis de construire un modèle de
prévision. La comparaison des prévisions issues de notre modèle et celles données par
la méthode appliquée par BICOR a montré que le modèle construit donne des
meilleures prévisions par rapport à la méthode appliquée par BICOR. En effet, la
moyenne des écarts absolus entre les recettes réalisées pendant les six mois qui suivent
la période d’étude et celles prévues par notre modèle ( 51,048 millions de FBU) est
loin inférieure à celle donnée par la méthode appliquée par BICOR ( 158,195 millions
de FBU). Le modèle construit nous a révélé que les recettes totales au titre de l’année
2009 connaîtront une diminution de 7% par rapport à celles encaissées en 2008. Nos
suggestions ont été que BICOR se mette en contact avec ISTEEBU pour le suivi de la
chronique et l’introduction des modifications éventuelles au modèle tous les six mois.
Sous la Direction de :
Dr Tharcisse YAMUREMYE
&
Dr Yaya KEHO
Auteurs :
Ir MPABWANAYO Thérence
&
Ir NDAYIHEREJE Désiré
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année académique 2007 – 2008
Résumé du mémoire intitulé :
ETUDE DES DETERMINANTS DE L’ACCES A L’EDUCATION AU BURUNDI
Présenté le 23 avril 2009
Malgré l’importance accordée au secteur éducatif, l’accès à l’éducation dans les pays en
développement en général et au Burundi en particulier reste encore faible. Cette étude se
propose donc d’identifier pour le Burundi, les contraintes d’accès à l’éducation au niveau de
l’enseignement primaire en distinguant les facteurs liés à la demande de ceux liés à l’offre
d’éducation. A partir des données de l’enquête QUIBB2006 complétées par celles collectées
au niveau du Ministère de l’éducation nationale, cette étude fait une analyse des déterminants
de l’accès à l’éducation chez les enfants de 6 à 14 ans. Les résultats de la régression logistique
nous ont montré que les facteurs les plus influents dans l’explication des inégalités observées
dans l’accès à l’éducation sont, en les classant par ordre d’importance décroissant au seuil de
1 %, l’âge des enfants, le niveau de vie du ménage, le statut familial des enfants et le nombre
d’années d’études du père. La variable branche d’activité de la mère est quant à elle
significative au seuil de 5%. De plus, les variables comme milieu de résidence, sexe de
l’enfant, nombre d’années d’étude de la mère, taille du ménage et province ne sont pas
statistiquement significatives.
Sous la direction de :
Dr Janvière NDIRAHISHA
Auteurs :
Richard MANIRAMBONA,
Ingénieur Statisticien
Pascal NDAGIJIMANA,
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADIMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Résumé du mémoire intitulé :
« ETUDE PREVISIONNELLE DE LA PRODUCTION DU CAFE AU BURUNDI
(1960-2005) »
Présenté le 25Avril 2009
Le café est l’une des principales cultures industrielles pratiquées au Burundi, il occupe la
première place dans la culture d’exportation et rapporte beaucoup de devises au pays, une
meilleure prévision de sa production
est une nécessité pour l’entreprise gestionnaire.
L’objectif de notre travail de recherche était de modéliser et d’établir la prévision de la
production totale du café du Burundi
par les techniques économétriques à partir de la
production du café des années antérieures, par rapport à la période considérée comme période
d’étude. L’horizon de prévision est de 4 ans qui est une période acceptable par les méthodes
des séries temporelles. La méthodologie utilisée a consisté à stationnariser la série par
différentiation première avant de passer à la modélisation et enfin faire la prévision par la
méthode de Box et Jenkins. Les résultats obtenus ont permis de tirer la conclusion : La
production du café peut être estimée à partir de celle des années antérieures et que finalement
le modèle ARMA (2,2) retenu donne de bonnes prévisions par rapport à celles faites par
l’OCIBU. Les années 2006 et 2007 ont servi de comparaison de notre méthode et de la
méthode faite par l’OCIBU. Les prévisions de notre modèle s’écartent de la production réelle
de 0,116 alors que celles de l’OCIBU s’écartent de la production réelle de 3,1675. Cela nous a
amenés à confirmer que le modèle trouvé est le meilleur pour la prévision de la production du
café.
Sous la Direction de :
Auteurs :
Dr Ir NDIMANYA Patrice
NIKOYAGIZE Nicolas
NTAHONTUYE Nestor
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007–2008
Résumé du mémoire intitulé :
« DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE POUR LES PAYS MEMBRES
DE L’EAST AFRICAN COMMUNITY »
Présenté le 21 avril 2009
L’objectif de cette étude était de cibler les déterminants de la croissance économique pour les
pays membres de l’East African Community pour la période de 1978 à 2007. Dans cette
perspective, cette étude s’est basée sur certaines théories des déterminants de la croissance
économique. Ainsi nous avons considéré un certain nombre de variables susceptibles de
déterminer la croissance économique dans l’East African Community, à savoir le taux de
scolarisation, le taux de change, le taux d’ouverture, l’indice des prix à la consommation, la
population et l’investissement. La méthodologie utilisée consistait à étudier la stationnarité et
la cointégration des différentes séries afin de savoir quel type de modèle il fallait estimer.
L’issue de cette étude est que le taux d’ouverture et la population sont stationnaires en
niveau, les autres le sont en différence première avec une relation de cointégration ; d’où
l’estimation d’un modèle à correction d’erreur. Ainsi les résultats obtenus à partir du modèle
définitif nous montrent qu’environ 7,6% des déséquilibres de la croissance par rapport à son
niveau de long terme sont corrigés l’année suivante, un choc constaté au cours d’une année
est entièrement résorbé au bout de treize ans. Une augmentation d’une unité de
l’investissement entraîne une augmentation de 0.338 unités du produit intérieur brut. Le taux
d’ouverture quant à lui figure parmi les déterminants de la croissance économique.
Sous la direction de :
Dr Cyriaque NZIRORERA
Auteurs :
Modeste NDAYISENGA,
Ingénieur Statisticien
Placide NIBOGORA,
Ingénieur Statisticien
Université du Burundi
Faculté des sciences économiques et administratives
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007–2008
Résumé du mémoire intitulé :
ETUDE DES DETERMINANTS DE LA PRODUCTION AGRICOLE AU BURUNDI.
Présenté le 23 avril 2009
Dans la présente étude, nous avons été guidés par l’immense conviction que le besoin de se
nourrir sainement et suffisamment est l’un des plus essentiels besoins de la personne humaine
et que tout doit être mis en œuvre pour y répondre pleinement. L’objectif de notre étude était
donc de trouver les facteurs socio-économiques et démographiques qui permettent aux
exploitants d’atteindre les niveaux de production élevés. Pour y arriver, nous avons opté pour
l’utilisation du modèle Tobit (modèle de régression censurée), lequel nous a permis
d’identifier un certain nombre de facteurs clefs de la dynamisation du secteur agricole
burundais. Ces facteurs apparaissent comme des repères utiles pour la réflexion et l’action. La
base de données utilisée est celle du QUIBB (Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base du
Bien-être), enquête réalisée en 2006. Ainsi, il ressort de cette étude que les ménages de
certaines régions naturelles produisent mieux que d’autres. Les exploitants agricoles riches,
possédant une grande exploitation, bénéficiant des conseils des encadreurs agricoles et qui
intensifient de plus en plus leur agriculture affichent de meilleurs résultats tant dans l’élevage
que dans l’agriculture vivrière. L’âge de l’exploitant semble discriminant dans l’élevage que
dans l’agriculture. Paradoxalement, le niveau d’éducation de l’exploitant et la taille du
ménage semblent n’avoir aucune influence sur la production tant végétale qu’animale.
Sous la direction de :
Dr Tharcisse YAMUREMYE
Auteurs :
Mélance NIBIGIRA,
Ingénieur Statisticien
Prudence DUNIA,
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET ADMINISTRATIVES
OPTION : STATISTIQUE APPLIQUEE A L’ECONOMIE
A/A : 2007-2008.
RESUME DU MEMOIRE SUR LE THEME :
« Etude de l’évolution et des déterminants des importations des produits pétroliers au
Burundi, 1975-2007 ».
Partant sur l’importance incontestable de pétrole , comme principale source d’énergie utilisée
dans tous les secteurs économiques ; le présent travail de recherche avait pour objectif de
trouver les variables clés sur lesquelles les pouvoirs publics peuvent jouer pour stimuler les
importations des produits pétroliers au Burundi. La statistique descriptive des données sur les
variables que nous avons considérées dans notre étude nous témoigne l’évolution au cours de
la période d’étude de ces variables et nous montre a priori les liaisons existantes entre elles.
Dans notre analyse empirique, nous étions en présence d’un cas multivarié où la méthode
appropriée était d’utiliser un modèle à correction d’erreur (MCE) pour trouver une référence
par excellence et arriver ainsi à l’objectif poursuivi. En effet, cette étude nous a mené à
conclure que les importations des produits pétroliers au Burundi sont influencées à long
terme par le niveau d’activité économique et le taux de change nominal avec une part
d’explication de 41% (R2 ajusté). Concrètement, les résultats de notre analyse nous ont
prouvé qu’un accroissement de 1% du niveau d’activité économique entraîne plus que
proportionnellement un accroissement de 1,54 du volume des importations des produits
pétroliers tandis que la dépréciation de 1% du taux de change de franc burundais par rapport
au dollar américain, réduit à long terme le volume des importations des produits pétroliers à
0,134%.
Sous la direction de :
Auteurs :
Dr NIYONGABO Gilbert.
NDABARUSHIMANA Ladislas
NTSINZI Jules – César
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé :
OPTIMALITE DU COMESA COMME ESPACE ECONOMIQUE REGIONAL
Présenté le 24 avril 2009
Le contexte mondial actuel ne laisse pas beaucoup de choix aux pays africains. Ils doivent
s’engager nécessairement dans le commerce mondial. Toute la question est de savoir par quel
moyen ? Au cours de notre travail qui couvre la période de 1975-2006, un accent particulier a
été mis sur la zone COMESA avec comme objectif principal d’évaluer son optimalité comme
espace régional. Ainsi, la réussite d’un processus d’intégration est liée au respect des critères
de convergence, notre travail de recherche analyse l’évolution de certaines variables
macroéconomiques à la lumière des critères de convergence arrêtés par le COMESA. Dans le
souci de porter le taux d’inflation à un chiffre et le taux de croissance de la masse monétaire
inférieur à 10% et afin d’atteindre un taux de croissance du produit intérieur brut de 5%,
l’analyse a révélé que de telles prévisions sont loin d’être atteignables. Nous avons considéré
le PIB nominal comme variable dépendante, l’IPC, M2 et TC comme variables explicatives.
Notre modèle est un modèle à effets aléatoires avec la méthode des moindres carrés ordinaires
retenu à partir d’un test de Hausmann. L’estimation du modèle s’écrit comme suit : LnPIBit =
6,237369+0,851014LnIPCit+0,557642DlnM2it+0,000130TCit+  it. Ainsi donc, à l’intérieur de
la zone COMESA, si l’indice de prix à la consommation augmente de 10%, le PIB augmente
de 8,51014%, si la différentielle du logarithme de la masse monétaire augmente de 10% le
logarithme du PIB augmente de 5,57642% et enfin si le taux de change augmente de 10% le
logarithme du PIB augmente de 0,00130%. En définitive, l’appartenance des pays sous
développés à des espaces régionaux multiples fait que ces pays n’atteignent pas les objectifs
qu’ils se sont fixés parce qu’ils tentent là où ils pourront tirer plus davantage.
Sous la direction :
Les auteurs :
Dr BARARUZUNZA Ferdinand
KAMARO Pierre
Ingénieur Statisticien
GACIYUBWENGE Egide
Ingénieur Statisticien
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année académique 2007 – 2008
Résumé du mémoire intitulé :
ETUDE DES CONDITIONS DE LOGEMENT ET DES DETERMINANTS DE LA
QUALITE DES LOGEMENTS AU BURUNDI
Présenté le 25 avril 2009
La crise politicoéthnique qu’a traversé le Burundi a considérablement dégradé les conditions
de logement des ménages. En effet, durant toute la période crise, tous les services, que ce soit
ceux du secteur public ou privé, fonctionnaient mal. Ce dysfonctionnement a sérieusement
touché le secteur du logement. Cela se remarque notamment par des destructions des
logements et par des constructions anarchiques, ce qui aboutit à des logements non viables.
Cette étude se propose donc d’identifier les déterminants de la qualité des logements des
ménages en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Grâce aux données de deux enquêtes
ENECEF 2005 et QUIBB 2006, nous avons identifié les facteurs déterminants la qualité des
logements. Pour y arriver, nous avons utilisé les modèles probit pour identifier les
déterminants de la qualité de structure et d’infrastructure et enfin probit bivarié pour faire une
estimation simultanée de la qualité de structure et d’infrastructure. Les résultats de la
régression logistique nous ont montré que les facteurs déterminants la qualité de logements
sont de deux ordres : il y en a qui influencent négativement et d’autres qui influencent
positivement. Parmi les facteurs qui influencent négativement la qualité de logement, il y a le
niveau de pauvreté, le fait de résider dans le milieu rural ainsi que dans certaines régions du
pays. Quant aux facteurs qui influencent positivement, il y a notamment le niveau d’éducation
du chef de ménage, la part des dépenses consacrées au logement ainsi que le sexe du chef de
ménage.
Sous la direction de :
Auteurs :
Dr Dominique NIYONDIKO
Frédéric KANYUGU
Ingénieur Statisticien
Pierre NKURUNZIZA
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé :
« Etude des déterminants de la santé : cas de la morbidité et de l’accès aux soins
de santé des ménages (1990-2006). »
Présenté le 22 Avril 2009
Fondé sur les déterminants de la morbidité et de l’accès aux soins de santé des ménages au
Burundi, le présent travail montre que certaines variables sont indispensables pour la
réduction de la morbidité et pour faciliter l’accès aux soins de santé des ménages. Nos
hypothèses de base stipulent que ces variables sont liées à l’individu ou aux ménages ; et
présentent un intérêt capital dans la réduction de la pauvreté et dans l’atteinte des objectifs du
millénaire de développement. Ces hypothèses ont été analysées à partir de l’enquête QUIBB
2006 et à partir des données du Ministère de la Santé Publique au niveau de la morbidité dans
les hôpitaux en 2006. L’utilisation de la méthode d’analyse factorielle des correspondances et
du modèle logistique confirme que l’âge et la région sont des éléments déterminants de la
morbidité où les individus de 15 ans et plus sont les plus contaminés du SIDA confirmé ou
suspect et qu’une politique sociale est nécessaire car les enfants de moins d’un an et de 1à
4ans sont les plus morbides de la paralysie flasque aigue. Ainsi le modèle logistique en deux
étapes prouve que le revenu est un élément central qui caractérise l’accès aux soins de santé
des ménages car les ménages les plus pauvres avec leur revenu le plus bas sont les plus
morbides mais pourtant qui n’ont pas d’accès aux soins de santé.
Sous la direction de :
Auteurs
Docteur NIYONDIKO Dominique
IRANYIBUTSE Fidèle
NDAGIJIMANA Fidèle
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé :
« ETUDE DES DETERMINANTS DU PRIX REEL PAYE AUX PRODUCTEURS DU
COTON AU BURUNDI (1985-2007). »
Présenté le 21 Avril 2009
Le prix réel perçu par le producteur du coton au Burundi dépend de l’ensemble des facteurs
qui agissent à la fois sur le prix nominal et sur le prix des biens achetés par le
producteur. L’objet de notre étude était de mettre en évidence et de mesurer l’influence
respective de l’indice des prix à la consommation, du taux de change, du prix international et
de la production dans l’évolution du prix réel payé aux producteurs de coton au Burundi. Les
résultats trouvés ont mis en exergue une influence-significative-négative du taux d’inflation
sur le prix réel payé aux producteurs du coton alors que le taux de change et la production
exercent une influence positive sur la rémunération réelle des producteurs du coton burundais.
Quant au prix international, son évolution n’a pas d’effets sur le prix réel perçu par les
producteurs du coton au Burundi.
Sous la:
Auteurs :
Direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA
Déogratias BIZABITYO
Ingénieur Statisticien
Emmanuel NZAMBIMANA
Ingénieur Statisticien
Résumé du mémoire intitulé
« Analyse empirique de la fracture numérique au Burundi : Application de l’approche
multidimensionnelle aux données de l’enquête sur les indicateurs TIC au Burundi »
Présenté le 24 Avril 2009
A partir des données collectées lors de l’enquête sur les indicateurs TIC réalisée par l’Agence
de Régulation et de Contrôle des Télécommunications auprès des ménages burundais des
milieux électrifiés, ce travail présente dans un premier temps les résultats empiriques relatifs
aux indicateurs fondamentaux liés à l’accès et aux usages des TIC aussi bien par les ménages
que par les individus. On constate à ce niveau une forte dépendance entre les variables
d’accès et d’usages des TIC et les variables sociodémographiques et économiques. Dans le
second temps, cette contribution permet de mettre en évidence l’existence au Burundi, des
taux d’accès et d’utilisations différents selon les caractéristiques des individus. Il apparaît
donc qu’une fracture numérique subsiste selon l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, le niveau
de revenu. En effet, comme le montre cette communication, trois classes ont été dégagées
selon les variables d’accès et d’usages des trois technologies à savoir le téléphone mobile,
l’ordinateur et l’internet. La première classe est celle regroupant les personnes ayant un
niveau faible d’accès et utilisation du téléphone mobile, de l’ordinateur et de l’internet
majoritairement de niveau primaire, composée en grande partie des jeunes de 15 à 24 ans et
de sexe féminin. La seconde classe constituée en majeure partie de ceux du niveau secondaire,
de sexe masculin et d’une franche de la population de 25 à 34 ans est celle d’une population
ayant un accès moyen aux trois technologies prise en compte et des connaissances moyennes
sur des pratiques relatives à l’utilisation des trois technologies. Quant à la dernière classe,
celle à fort accès et utilisation du téléphone mobile, de l’ordinateur et de l’internet est
composée principalement des individus de niveau universitaire, d’un âge compris entre 30 ans
et 44 ans majoritairement de genre masculin. En dernier lieu, concernant les déterminants de
la fracture numérique au Burundi, le constat est que les variables comme le milieu de
résidence rural, l’âge élevé et le genre féminin ont des effets positifs sur la probabilité d’être
fracturé numérique comparativement à ceux du milieu urbain, d’un âge compris entre 15 à 19
ans et ceux du genre masculin respectivement. Le lien de parenté le plus proche du chef de
ménage, le niveau d’éducation et le niveau de revenu les plus élevés influencent
négativement la probabilité d’être fracturé numérique par rapport à ceux du niveau
d’éducation primaire et du niveau de revenu le plus bas. De ce fait, la conclusion est que les
variables sociodémographiques et économiques, toutes choses égales par ailleurs, à savoir le
milieu de résidence, le niveau d’éducation de l’individu, l’âge, le genre, le lien de parenté
avec le chef du ménage et le niveau de revenu influencent la probabilité d’être fracturé
numérique.
Sous la direction :
Dr YAMUREMYE Tharcisse
Auteurs :
NDARUSANZE Alain Didier
NDIKUMANA
Alain
Résumé du mémoire intitulé :
ETUDE DIAGNOSTIQUE DE L’EFFICACITE INTERNE
DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT DE L’UNIVERSITE
DU BURUNDI.
Présenté le 23 avril 2009
Fondé sur l’étude diagnostique de l’efficacité interne du système d’enseignement de l’U.B, le
présent travail est basé sur l’analyse de la déperdition académique et ses conséquences sur les
coûts de l’enseignement afin d’évaluer cette efficacité. Nos hypothèses de base qui stipulent
que tous les étudiants qui commencent l’ U.B terminent leurs études dans les années
théoriquement prévues et qu’il n’y a aucun gaspillage de ressources à l’U.B suite à la
déperdition et/ou perte de temps. Ces hypothèses sont testées à partir des données du service
statistique de l’U.B. Les analyses préliminaires avec la méthode de la cohorte reconstituée
conduisent à l’infirmation de ces deux hypothèses. Par contre, on observe des disparités au
niveau de l’efficacité interne entre les facultés/instituts ainsi que dans les deux cycles
universitaires. L’analyse approfondie sur base de l’analyse en composantes principales aboutit
à la classification des facultés/instituts en quatre groupes : meilleurs, moyens, médiocres, plus
médiocres.
Sous la:
Auteurs :
Direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA
Christian KWIZERA
Ingénieur Statistien
Spès NIMBONA
Ingénieur Statisticien
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année académique 2007 – 2008
Résumé du mémoire intitulé :
Les déterminants de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de 5 ans au
Burundi
Présenté le 25 avril 2009
L’objectif du travail était d’identifier les facteurs qui influencent la diarrhée chez les enfants
de moins de cinq ans au Burundi. Dans cette perspective, l’analyse des déterminants de la
morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de cinq ans est étudiée à l’aide de modèle
logit utilisé en introduisant pas à pas les variables de contrôle. Les résultats obtenus montrent
que le milieu de résidence de l’enfant, l’âge de l’enfant, l’âge de la mère et les conditions
hygiéniques telle que l’approvisionnement en Eau du ménage sont les éléments à prendre en
compte dans l’explication de l’occurrence de la diarrhée chez les enfants de moins de cinq
ans.Par voie de conséquence, une action dirigée vers la réduction de la morbidité diarrhéique
des enfants de moins de cinq ans doit s’appuyer sur un plan bien élaboré au regard des
résultats obtenus au terme de cette étude. En effet, pour se garantir une réussite au niveau de
la réduction de cette morbidité des enfants de moins de cinq ans, d’une part, un suivi sera
accentué au niveau de l’âge relativement bas parce que la vulnérabilité augmente avec l’âge
de l’enfant ; et d’autre part, une bonne politique en faveur de la réduction de cette maladie
sera focalisée au niveau des enfants dont les mères sont relativement plus âgées. Et en plus
Une politique destinée à réduire l’occurrence de cette maladie doit être orientée vers une
urbanisation généralisée car l’étude a révélé la plus grande vulnérabilité des enfants vivant en
milieu rural que ceux vivant en milieu urbain. Enfin, les ressources qui sont allouées à la
réduction de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de cinq ans doivent prioriser la
multiplication des infrastructures en eau potable, car l’étude a montré que les enfants
s’approvisionnant en eau de robinet sont relativement moins exposés à contracter les
maladies diarrhéiques.
Sous la direction de :
Dr Cyriaque NZIRORERA
Auteurs :
Léonard NSABIMANA
Ingénieur Statisticien
Charles NZUKOBARI
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
DEPARTEMENT DE STATISTIQUE APPLIQUEE A L’ECONOMIE
Résumé du mémoire défendu le 22 Avril 2009 intitulé :
« PREVISION DE LA CONSOMMATION DU CARBURANT AU BURUNDI »
Au Burundi comme dans la plus part des pays, le secteur pétrolier est la principale source
d’énergie utilisée tant dans le domaine économique que social. Son importance lui confère le
titre de « moteur économique et social ». Du prix du pétrole dépendent les prix des autres
biens et services. L’objectif de notre travail a été de trouver des modèles susceptibles de
fournir les meilleures estimations de la consommation de l’Essence Super, du Gasoil, du
Pétrole et du Kérosène ; lesquels modèles nous ont servi à l’établissement des prévisions de
ces quatre produits pétroliers sur un horizon de deux ans et un trimestre. La méthodologie
utilisée consistait à tester la saisonnalité et la stationnarité des chroniques, à bâtir des modèles
suivant la procédure de modélisation de Box & Jenkins et enfin, à faire de la prévision par la
méthode de Box&Jenkins d’une part, et à faire de la prévision suivant la version additive de
Holt Winters d’autre part. L’usage simultané de ces deux méthodes de prévision nous ont
permis de comparer leur efficacité. Les résultats de ce travail nous ont permis de conclure
qu’à l’exception du Gasoil, la consommation burundaise du carburant est affectée d’une
saisonnalité. De plus, à travers cette étude, nous avons constaté que la méthode de prévision
de Box&Jenkins est plus efficace pour la prévision de la chronique Essence Super tandis que
celle de Holt Winters est efficace pour la prévision du Gasoil. Cette étude nous a en outre
permis de conclure que la prévision du Pétrole et la prévision du Kérosène sont indifférentes
du choix de l’une ou l’autre méthode de prévision utilisée.
Sous la direction de :
Auteurs :
Dr Dominique NIYONDIKO
Benoît NIKOYANDEMYE
Ingénieur Statisticien
Tél.79 987 119 & 77 74 69 88
&
Sylvère BAREGENSABE
Ingénieur Statisticien
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007-2008
Résumé du mémoire intitulé:
« PROBLEMATIQUE DE LA SECURITE ROUTIERE DANS LA VILLE
DE BUJUMBURA : UNE APPROCHE STATISTIQUE (2000-2008) »
Présenté le 20 Avril 2009
L'insécurité routière est devenue un problème de santé publique en raison du
nombre toujours plus élevé des victimes des accidents de la circulation. Les
statistiques fournies par l’OMS font état de plus de 1,2 million de personnes tuées
chaque année à la suite d'accidents sur les routes. Dans le même temps, on précise
que 85% de l’ensemble des décès sont enregistrés dans des pays à revenu faible ou
intermédiaire. Dans le cadre du présent travail, il est question de savoir comment
faire face au problème d’insécurité routière dont l’ampleur va croissante dans la
ville de Bujumbura ? L’objectif est ici de décrire l’accidentalité du réseau routier de
la ville de Bujumbura en vue de contribuer à permettre l’évaluation des priorités
stratégiques en fonction de la localisation et de la typologie des accidents constatés
pour ainsi contribuer
à la recherche des propositions concrètes susceptibles
d’améliorer la sécurité routière en Mairie de Bujumbura. Ce travail a été réalisé
après un stage de trois mois à la police de roulage et de sécurité routière opérant à
Bujumbura. Les résultats de cette étude font état de 6 à 8 le nombre d’accidents
enregistrés chaque jour et un nombre atteignant 8 décès et 45 blessés en moyenne
par mois. Par ailleurs ces chiffres ne tiennent pas compte des victimes gravement
blessés et hospitalisés qui décèdent dans les jours suivant l’accident. Cela est dû au
fait que certaines données pertinentes pour la connaissance plus ou moins parfaite
de l’ampleur de l'insécurité routière ne font l'objet d'aucun recueil actuellement.
Nous proposons en annexe un modèle de questionnaire qui contribuerait à résoudre
ce problème. Cette étude montre également une accidentalité élevée et croissante
localisée différemment avec comme routes modales la chaussée du peuple
murundais et le boulevard du 28 novembre.
Sous la direction de :
Auteurs :
Docteur NIYONDIKO Dominique
NIYUNGEKO Benson
Ingénieur Statisticien
NIMPAGARITSE Herménégilde
Université du Burundi
Faculté des sciences économiques et administratives
Département de statistique appliquée à l’économie
Année académique 2007–2008
Le résumé du mémoire intitulé : « Etude des Déterminants du Taux de Change, cas du
Burundi, (1993 -2007) », a pour objectif de mettre en évidence les principales variables
fondamentales explicatives du taux de change effectif réel et de mesurer le degré de
mésalignement par rapport à son niveau d’équilibre. Dans cette perspective, la méthode
vectorielle à correction d’erreurs de Johansen a été appliquée pour trouver la relation entre
la variable à expliquer et les variables explicatives. La méthode du filtre de Hodrick-Prescott
a été utilisée pour déterminer le taux moyen de mésalignement. Par voie de conséquence,
les résultats ont révélé que le taux de change effectif réel est mieux expliqué par le taux de
croissance du PIB et le degré d’ouverture au commerce international. Le degré de
mésalignement est de 3.7 en moyenne. La vitesse d’ajustement
du court terme vers
l’équilibre de long terme est de -0.11. Elle implique que le taux de change d’équilibre réel est
contraint de s’apprécier en s’approchant du taux de change d’équilibre permanent. Cet
indicateur montre qu’il faut, au minimum 25 ans pour éliminer, à 95%, le choc survenu à
partir de la période de référence. Enfin, Il a été recommandé au Gouvernement du Burundi
de fournir plus d’effort pour accroître le PIB, affecter les dépenses gouvernementales dans
des secteurs dont la finalité est de produire des biens échangeables, encourager les
investissements publics et privés, favoriser l’industrialisation de l’économie et adopter une
politique macroéconomique plus crédible accompagnée de stratégies concertées.
Sous la direction de :
Dr Cyriaque NZIRORERA
Auteurs :
Damas BAKURANIMANA,
Ingénieur Statisticien
E-mail : [email protected]
Idi Sosthène MANIRAKIZA,
Ingénieur Statisticien
E-mail : [email protected]
Université du Burundi
Faculté des Sciences Economiques et Administratives
Département de Statistique Appliquée à l’Economie
Année Académique : 2007/2008
Résumé du mémoire intitulé « Prévision des recettes fiscales au
Burundi » présenté et défendu publiquement le 20 avril 2009.
L’objectif de ce travail était de réaliser des prévisions des recettes fiscales du Burundi à partir
des données sur les valeurs passées des recettes fiscales mensuelles durant la période de 1998
à 2008. La disponibilité d’un modèle de prévision fiable permettrait l’adéquation « recettes
internes/dépenses publiques courantes » lors de l’élaboration des budgets. Le solde budgétaire
déficitaire pourrait ainsi être atténué. En outre, en ne maîtrisant pas ses prévisions des recettes
fiscales, l’Etat s’adonne à fixer des taux d’impôts excessifs pour seulement assurer son
fonctionnement. La statistique descriptive a permis de décrire la structure de la fiscalité
burundaise et la modélisation ARIMA d’établir les prévisions. Les résultats ont montré que
les recettes fiscales ne financent pas la totalité des dépenses publiques courantes ; les taxes de
transaction, les impôts professionnels sur le revenu et les impôts sur les revenus des sociétés
contribuent à plus de 80% aux recettes fiscales totales ; le modèle MA (12) est le meilleur
modèle économétrique de prévision des recettes fiscales du Burundi. En 2009, les recettes
fiscales atteindront plus de cent soixante neuf milliards, soit une augmentation de 17% par
rapport à l’année précédente. Il serait souhaitable de procéder à une prévision des recettes
fiscales prenant en compte les déterminants structurels, d’adopter le présent modèle de
prévision par le service des recettes et de l’actualiser régulièrement.
Sous la direction de :
Les auteurs :
Dr. Cyriaque NZIRORERA
Olivier GAHUNGERE
Jean - Pacifique KEZAMUTIMA
UNIVERSITE DU BURUNDI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES
Département de Statistique appliquée à l’Economie
Résumé du mémoire intitulé :
« Impact de l’évolution des prix des produits pétroliers sur l’indice des prix à la
consommation des ménages de Bujumbura de 1991 à 2008 ».
Présenté le 21 Avril 2009
L’objectif de notre travail de recherche était d’effectuer une analyse sur les prix des produits
pétroliers comme sources de fluctuation de l’indice des prix à la consommation ; autrement
dit, de voir l’influence de ces produits sur cet indice. Au Burundi, le secteur pétrolier
représente la source d’énergie utilisée par la population tant au milieu rural qu’au milieu
urbain. Ainsi, une augmentation des prix des produits pétroliers engendre une augmentation
générale des prix des autres produits qui est appréhendée par l’indice des prix à la
consommation. Cet indice fournit une estimation de l’évolution d’ensemble des prix de biens
et services figurant dans le panier de consommation des ménages. La méthodologie utilisée a
consisté à tester la stationnarité des séries et la cointégration avant d’utiliser le modèle
autorégressif à retards échelonnés. Les résultats trouvés nous ont permis de tirer la conclusion
suivante : ‘L’indice des prix à la consommation est influencé par son taux de croissance
retardé d’un trimestre, du taux de croissance du prix de l’essence, du taux de croissance du
prix du gasoil retardé de six trimestres et du taux de croissance du prix du pétrole retardé de
dix trimestres’.
Sous la Direction de :
Dr Gilbert NIYONGABO
Auteurs
André BIZOZA
Nolasque NDIKUMANA
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