PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS A L’UNIVERSITE DU BURUNDI RAPPORT DE CLOTURE DU PROGRAMME BUJUMBURA, MAI 2009 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS A L’UNIVERSITE DU BURUNDI Ces dernières années, le système statistique burundais connaît des problèmes multiples dont le principal est celui des ressources humaines. Dans son rapport de mission effectuée en 2001,M. BALEPA indique que : « la situation des ressources humaines mérite une attention particulière. En six ans, le Burundi aura formé seulement deux cadres supérieurs statisticiens (Ingénieurs des travaux statistiques) et après septembre 2001, il n’y en aura plus en formation. Si aucune action appropriée n’est menée dès cette année, à partir de l’horizon 2005, la situation sera encore plus dramatique pour les administrations publiques qui manquent cruellement de cadres statisticiens burundais de haut niveau »1.Trois ans après la publication de ce rapport, rien n’a été fait en matière de formation des statisticiens burundais. D’où la carence des statisticiens au Burundi. C’est dans ce sens qu’un programme de formation des statisticiens d’une durée de trois ans a été instauré à l’Université du Burundi avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à la Gestion Economique (PAGE). Soulignons que la Coopération française a financé les missions d’enseignement du cours de comptabilité nationale à travers le projet PARAFE. II. ORGANISATION DE LA FORMATION II.1 Niveaux de formation, missions et principaux modules de formation Le programme de formation des statisticiens à l’Université du Burundi avait deux niveaux de formation à savoir : le niveau Ingénieur Statisticien (1promotion) d’un cursus de formation de trois ans après les candidatures et le niveau Adjoint Technique de la Statistique (2 promotions) d’une formation de deux ans après les Humanités. Les Ingénieurs statisticiens sont formés aux métiers de collecte, d’analyse et de diffusion de l’information statistique. Ils seront appelés à servir dans le système statistique national (ISTEEBU et unités statistiques sectorielles) ou de planification, dans d’autres services administratifs, dans des organismes publics, para – publics ou privés. Ils peuvent également fournir leurs prestations dans les services statistiques et économiques des organismes internationaux. La formation des Ingénieurs statisticiens portait essentiellement sur les Mathématiques, la Statistique, l’Economie, la Démographie, la Comptabilité nationale, la modélisation, l’Econométrie et l’Informatique. La principale mission des Adjoints Techniques de la Statistique est la production des statistiques ainsi que le suivi du travail des Agents Techniques de la Statistique et l’encadrement des enquêteurs sur terrain. A la fin de leur formation, ils vont travailler dans le système statistique burundais. Les modules de formation des Adjoints Techniques de la Statistique portait principalement sur les Mathématiques, la Statistique, l’Economie, la Comptabilité nationale, la Démographie et l’Informatique. II.2 Recrutement des étudiants Les étudiants inscrits au programme de formation des Ingénieurs statisticiens doivent remplir les conditions ci – après : avoir un diplôme de candidature ou d’Adjoint Technique de la Statistique et M. BALEPA, Rapport d’évaluation du système statistique du Burundi et proposition d’un mécanisme d’élaboration d’un programme de développement statistique, Bujumbura, août 2001, p.16 1 réussir le concours d’entrée. Quant aux Adjoints Techniques de la Statistique, ils doivent avoir un diplôme des Humanités ( diplôme d’Etat) et réussir au concours d’entrée.2 II.3 Encadrement académique Les enseignements sont dispensés par les professeurs provenant essentiellement de l’Université du Burundi, de l’Institut National de Statistique de Yaoundé et de l’Ecole Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan. Les missions d’enseignement des professeurs de l’Ecole Nationale de Statistique et d’Economie appliquée d’Abidjan sont réalisées dans le cadre d’une convention de coopération signée entre l’Université du Burundi et la dite Ecole. III. INDICATEURS DE PERFORMANCE DU PROGRAMME DE FORMATION DES STATISTICIENS Lors de la conception du programme de formation des statisticiens, les indicateurs de performance ci – après avaient été formulés : Au moins 80% des effectifs des candidats Ingénieurs statisticiens recrutés seront formés ; Au moins 80% des effectifs des candidats Adjoints Techniques de la Statistique recrutés seront formés. Le tableau ci – après indique les performances du Programme de formation des statisticiens. N° 1 2 Niveau de formation Nombre de Nombre de Nombre de lauréats candidats recrutés lauréats ( cible) effectivement formés (réalisation) Ingénieurs statisticiens 50 40 46 Adjoints Technique de la 60 48 53 Statistique Taux de réalisation 92% 80,8% Le tableau ci – dessus montre que l’efficacité du programme a dépassé les prévisions. Les lauréats de ce programme de formation ont reçu une très bonne formation ( voir la liste des professeurs en annexe 1). Les travaux de mémoires des Ingénieurs Statisticiens ont porté sur des sujets pertinents et sont d’une façon générale de très bonne qualité ( voir la liste des thèmes et le résumé de chaque mémoire en annexe 2 et 3). IV. IMPACT DE LA FORMATION SUR LE SYSTEME STATISTIQUE DU BURUNDI Le programme de formation des statisticiens de l’Université du Burundi a formé 46 Ingénieurs Statisticiens (1 promotion) et 53 Adjoints Technique de la Statistique (2 promotions). Ces lauréats permettront : D’alimenter le système statistique en ressources humaines bien formées ; De développer le système statistique burundais par le renforcement des capacités des unités statistiques existantes et la création de nouvelles unités statistiques : les 28 lauréats de la 1ière promotion des Adjoints Technique de la Statistique ont permis à l’ISTEEBU d’ouvrir des unités statistique au niveau régional et provincial ; D’améliorer la collecte, le traitement et l’analyse des données statistique ; De produire des données statistiques fiables et de façon régulière ; D’adapter la production des données statistiques aux besoins de différents utilisateurs. 2 Signalons que 60 candidats Adjoints Techniques de la Statistique ont été recrutés sur les 2 promotions et 50 candidats Ingénieurs Statisticiens ont été recrutés sur une promotion. Sur 30 candidats de la première promotion, 28 ont terminé leur formation et ont été recrutés par l’ISTEEBU. Sur 30 candidats de la deuxième promotion, 25 sont en dernière année. Quant aux candidats Ingénieurs statisticiens, 46 sur 50 sont en dernière année. V. Mesures d’accompagnement Elaboration d’un plan d’embauche des lauréats ; Pérennisation de la formation des statisticiens : l’Université du Burundi devrait mettre en valeur la convention de coopération avec l’Ecole Nationale de Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan qui offre un cadre adéquat de pérennisation de la formation des statisticiens à l’Université du Burundi. CONCLUSION Le Programme de Formation des statisticiens à l’Université du Burundi a atteint ses objectifs en permettant au pays à avoir des statisticiens bien formés. Il faut cependant, que le Gouvernement prenne des mesures d’urgence pour embaucher ces lauréats pour avoir un impact sur le système statistique burundais qui doit produire des statistiques fiables et régulières nécessaires à une prise de décisions efficaces et efficiente dans tous les domaines de la vie nationale. La pérennisation de la formation des statisticiens au Burundi permettra de répondre constamment aux besoins de statisticiens bien formés. ANNEXES ANNXE 1 PROFESSEURS AYANT INTERVENU DANS LA FORMATION DES STATISTICIENS 1ère Année IS /2005-2006 Matière Nom du professeur 1. Mathématiques 2. Calcul des probabilités Jean NDIMUBANDI Ménus NKURUNZIZA Dominique NIYONDIKO (reporté) 3. Statistique descriptive I 4. Préparation + Opération de terrain de l’enquête annuelle 5. Introduction à l’économie 6. Exposé d’économie 7. Jeu économique 8. Initiation à la comptabilité d’entreprise 9. Initiation à la comptabilité nationale 10. Technique d’expression 11. Anglais 12. Informatique Grade statutaire P.A M.A Institution d’origine UB UB C.C UB Cyriaque NIZORORERA Cyriaque NIZORORERA Etoundi C.C UB C.C UB C.C Dieudonné GAHUNGU Etoundi M .A Institut de Cameroun UB MAZUNYA Ildephonse HORICUBONYE GIRIGI Déo C.C C .C Institut de Cameroun UB UB M.A UB C.C 2ème Année IS/ 2006-2007 Matière Nom du professeur 1. Calcul des probabilités Ménus NKURUNZIZA KOKONENJI Céléstin Ménus NKURUNZIZA Vénérand NIZIGIYIMANA YAYA KEHO 2. Statistique mathématique 3. Statistique descriptive II 4. Pratique statistique 5. Théorie et pratique des sondages 6. Opération de terrain de l’enquête annuelle + Saisie 7. Recherche opérationnelle 8. Analyse économique 9. Histoire de la pensée économique 10. Relations économiques internationales 11. Economie du développement 12. Théorie et analyse monétaire 13. Finances publiques 14. Analyse et gestion financière 15. Anglais 16. Sociologie 17. Démographie 18. Informatique Grade Institution statutaire d’origine M.A UB P.O. M.A U de Pau UB M.A ISTEEBU C.C ENSEA Vénérand NIZIGIYIMANA Edouard CISHAHAYO Cyriaque NZIRORERA Tharcisse YAMUREMYE Richard NDEREYAHAGA Ferdinand BARARUZUNZA Gilbert NIYONGABO M.A ISTEEBU M.A ISCAM C.C UB C.C. UB M .A UB C.C UB C.C UB Cyriaque NZIRORERA Hercule YAMUREMYE Ildephonse HORICUBONYE Nicodème BUGWABARI Jeannette GASONI Darès C.C UB C.C UB C.C UB C.C UB M.A C.C UB ENSEA 3ème année IS/2007-2008 Nom et prénom Cours dispensés Analyse des Projets NSABIMANA Salomon NIYONGABO Gilbert NIYONGABO Gilbert ESSO Loesse Jacques Econométrie Analyse monétaire Analyse des séries temporelles Analyse Conjoncturelle Comptabilité Nationale Applofondie Analyse des Données Multidimensionnelle Informatique Modélisation Macroéconomique Organisation d’un service statistique et Administrative Statistiques des Transports et Communications Histoire des Théories Economiques Planification Grade académique Institution d’origine M. A UB C.C C.C C.C UB UB ENSEA ESSO Loesse Jacques LIGBETT Magloire C.C Ingénieur ENSEA KEHO Yaya C.C ENSEA KOUAME K.Darès Statisticien Informaticien C.C ENSEA M.A ISTEEBU M.A ISTEEBU C.C UB C.C UB SIMBA Edouard NIZIGIYIMANA Vénérand NIZIGIYIMANA Vénérand YAMUREMYE Tharcisse NGARAMBE Jean NU AD1 /2005-2006 Matière Nom du professeur Grade statutaire P.A C.C Institution d’origine UB UB 1. Mathématiques 2. Anglais Jean NDIMUBANDI Ildephonse HORICUBONYE KAREGEYA Alexandre Dominique NIYONDIKO CISHAHAYO A UB C.C UB C.C UB NIYONDIKO Dominique Jeannette GASONI NIYONDIKO Dominique Cyriaque NZIRORERA Freddy NTIRANYIBAGIRA GIRIGI Déogratias Darès C.C UB M.A C.C UB UB C.C UB M.A UB C.C C .C UB ENSEA Matière Nom du professeur 1. Mathématiques 2. Théorie et Méthodes statistiques 3. Statistiques appliquées NDIRAHISHA Janvière Vénérand NIZIGIYIMANA Semplice et Ambroise Grade Institution statutaire d’origine C.C UB 4. Comptabilité nationale SHE ETOUNDI C.C 5. Economie Cyriaque NZIRORERA Ildephonse HORICUBONYE Darès NIYONDIKO Dominique 3. Géographie économique 4. Statistique descriptive I 5. Elément de calcul des probabilités 6. Statistique appliquée 7. Démographie 8. Pratique statistique 9. Economie 10. Comptabilité d’entreprise 11. Informatique 12. Pratique des enquêtes AD2 /2006-2007 6. Anglais 7. Informatique 8. Stages M.A ISTEEBU Ir.Stat C.C Institut de Cameroun Institut de Cameroun UB C.C UB C.C. C.C ENSEA UB AD1 /2006-2007 Cours Enseignant Grade 1. Mathématiques NDIMUBANDI Jean NDIRAHISHA Janvière HORICUBONYE Ildephonse KAREGEYA Alexandre NIYONDIKO Dominique CISHAHAYO Edouard NIYONDIKO Dominique Jeannette GASONI NIYONDIKO Dominique Richard NDEREYAHAGA Freddy NTIRANYIBAGIRA GIRIGI Déogratias Darès C.C C.C. C.C. 2. Anglais 3. Géographie économique 4. Statistique descriptive 5. Elément de calcul des probabilités 6. Statistique appliquée 7. Démographie 8. Pratique statistique 9. Economie 10. Comptabilité d’entreprise 11. Informatique 12. Pratique des enquêtes Institution d’origine UB UB UB A C.C. C.C. C.C. M.a C.C. M.A M.A. Présidence UB ISCAM UB C.C. C.C. UB ENSEA UB UB UB AD /2007-2008 Cours Enseignant Grade 1. Mathématiques 2. Théories et méthodes statistiques 3. Statistique appliquée NDIRAHISHA Janvière Vénérand NIZIGIYIMANA Semplice et Ambroise C.C M.A Ir.Stat 4. Comptabilité nationale SHE ETOUNDI C.C. 5. Economie 6. Anglais 7. Informatique 8. Stages 9. Pratique statistique NZIRORERA Cyriaque HORICUBONYE Ildephonse Darès NIYONDIKO Dominique NIYONDIKO Dominique C.C. C.C. C.C C.C. C.C. N.B C.C : Chargé de Cours M.A : Maître Assistant UB : Université du Burundi ISTEEBU : Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi ENSEA : Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée Institution d’origine UB ISTEEBU Institut de Cameroun Institut de Cameroun UB UB ENSEA UB UB ANNEXE 2 Sujets de mémoire des étudiants en formation à l’Université du Burundi ; Candidats Ingénieurs Statisticiens Binôme KEZAMUTIMA J.Pacifique GAHUNGERE Olivier MANIRAKIZA Idi-Sosthène BAKURANIMANA Damas Sujet de mémoire Prévision des recettes fiscales au BURUNDI Ministère des Finances Etude statistique des Facteurs du taux de change au Burundi (1980-2008) NIMBONA Spès KWIZERA Christian Etude diagnostique de l’efficacité interne du système d’enseignement universitaire : Cas de l’Université du Burundi NIYUNGEKO Benson NIMPAGARITSE Herménegilde NDAYISENGA Modeste NIBOGORA Placide Problématique de la sécurité routière dans la ville de Bujumbura BIZABITYO Déogratias NZAMBIMANA Emmanuel Analyse des déterminants du prix réel payés aux producteurs cotonniers du Burundi (1985-2007) BIZOZA André NDIKUMANA Nolasque Impact de l’évolution des prix des produits pétroliers sur l’indice des prix à la consommation des ménages de Bujumbura :1991 à 2008 NTSINZI Jules César NDABARUSHIMANA Ladislas Etude de l’évolution et des et des déterminants des importations des produits pétroliers (cas du Burundi) MPABWANAYO Thérence NDAYIHEREJE Désiré NTAGAHORAHO Thierry SINDAYIKENGERA Onésime NIKOYANDEMYE Benoît BAREGENSABE Sylvère Construction d’un modèle de prévision des recettes générées par la compagnie des Assurances BICOR Modélisation de l’IPC des ménages de Bujumbura (1991-2007). IRANYIBUTSE Fidèle NDAGIJIMANA Fidèle Les facteurs déterminants l’accès aux soins de santé des ménages au BURUNDI Les déterminants de la croissance économique pour les pays membres de l’EAC= analyse économétrique. Prévision de la consommation du carburant au Burundi DUNIA Prudence NIBIGIRA Mélance MANIRAMBONA Richard NDAGIJIMANA Pascal Etude des déterminants de la production agricole au Burundi NIKWIBITANGA Ambroise SEMYOTSO Pascal Analyse conjoncturelle et modélisation de l’Indice de Production Industrielle (IPI) du Burundi (période janvier 2002-juillet 2008) NDARUSANZE Alain Didier NDIKUMANA Alain Analyse de la Fracture numérique au Burundi : Application d’une approche multidimensionnelle aux données de l’enquête sur les TIC au Burundi GACIYUBWENGE Egide KAMARO Pierre BIGIRIMANA Godefroid NIMUBONA Eric Optimalité du COMESA comme espace régional NSABIMANA Jean Claude BUGINGOBWIMANA Viator KANYUGU Frédéric NKURUNZIZA J.Pierre NSABIMANA Léonard NZUKOBARI Charles NSHIMIRIMANA Gérard NSABERUGIRA Vénuste NTAHONTUYE Nestor NIKOYAGIZE Nicolas Détermination d’une échelle d’équivalence pour l’évaluation du niveau de vie au BURUNDI : Une analyse à partir de l’enquête QUIBB. La pauvreté et l’accès au logement Etude des déterminants de l’accès à l’Education au BURUNDI Pauvreté, Croissance Economique et Inégalités au Burundi : Une analyse dynamique micro et macro dimensionnelle entre 1998-2006 Les déterminants de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de 5 ans Etude de l’évolution et prévision de la production du thé au Burundi Etude prévisionnelle de la production du café au BURUNDI ANNEXE 3 : RESUMES DES MEMOIRES DES IS Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année académique 2007 – 2008 Résumé du mémoire intitulé : Prévision de l’indice de la production industrielle au Burundi Présenté le 23 avril 2009 A l’instar de la plupart des économies en voie de développement, le secteur industriel burundais occupe la troisième place derrière le secteur agricole et celui des services. En effet, ce secteur contribue à hauteur de 16% du PIB pour l’année 2007 contre 46% pour les secteurs agricoles et 38% pour le secteur tertiaire. Dans le secteur industriel, la branche alimentaire crée la quasi-totalité de la production industrielle, de l’emploi industriel et des exportations manufacturées. L’objectif de cette étude est d’utiliser les méthodes d’analyse des séries temporelles pour modéliser et estimer l’indice de la production industrielle du Burundi sur un horizon de court terme (12mois). La méthodologie utilisée consiste à désaisonnaliser la série brute par CENSUS X 11 et à la rendre stationnaire, avant d’utiliser la démarche de Box et Jenkins pour effectuer la prévision. Les résultats de ce travail ont abouti aux conclusions suivantes : (1) le modèle Auto Régressif d’ordre 1 utilisé à partir de la démarche de Box et Jenkins s’est avéré pour prévoir l’évolution de l’indice de la production industrielle. (2) sur la base de ce modèle, la production industrielle du Burundi prévue pour l’année 2009 augmenterait de 2,28 % par rapport à l’année précédente (2008). En conséquence, le modèle choisi est le meilleur modèle. Sous la direction de : Dr NIYONGABO Gilbert Auteurs : SEMYOTSO Pascal Ingénieur Statisticien & NIKWIBITANGA Ambroise Ingénieur Statisticien Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année Académique 2007 – 2008 Résumé du mémoire intitulé : Croissance Economique, Inégalité et Pauvreté : une analyse micro et macro dimensionnelle au Burundi entre 1998 et 2006 Présenté le 24 avril 2009 L’étude vise à établir un profil dynamique de pauvreté pour le Burundi et à appréhender le lien entre croissance économique, pauvreté et inégalité dans ce pays qui sort de la crise sociopolitique dans laquelle il était plongé depuis 1993. L’analyse des déterminants de la pauvreté est étudiée à l’aide des modèles logit utilisés en introduisant pas à pas des variables de contrôle. Les résultats montrent que la pauvreté au Burundi entre 1998 et 2006 apparaît comme un phénomène important qui touche plus sévèrement le milieu rural que l'urbain et les ménages de grande taille. Ces résultats suggèrent que les zones rurales, qui rassemblent la majorité des pauvres, devraient être les premières bénéficiaires des efforts de lutte contre la pauvreté et une sensibilisation sur le planning familial devrait accompagner tous le processus. Par ailleurs, l'analyse statique suivant la méthodologie de Kakwani (1993) montre bien qu’au Burundi, la croissance entraîne une baisse de la pauvreté plus que la redistribution d’autant plus que le paramètre d’aversion augmente. Les résultats de la décomposition dynamique par les méthodes de Datt et Ravallion (1992) et de Kakwani (1997) confirment que la dynamique de la redistribution des revenus entre 1998 et 2006 a contribué à réduire l’incidence, la profondeur et la sévérité de la pauvreté. Le fonctionnement de l’économie et des agents économiques a eu pour effet des transferts favorables à la réduction de la pauvreté i.e. des plus pauvres vers les moins pauvres. Les politiques économiques devraient promouvoir une croissance forte mais aussi réduire les inégalités pour avoir un impact positif sur la réduction de la pauvreté. Sous la direction de : Dr Ferdinand BARARUZUNZA Auteurs : Godefroid BIGIRIMANA Ingénieur Statisticien Eric NIMUBONA Ingénieur Statisticien Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007–2008 Résumé du mémoire intitulé : DETERMINATION D’UNE ECHELLE D’EQUIVALENCE POUR L’EVALUATION DU NIVEAU DE VIE DES MENAGES AU BURUNDI A PARTIR DE L’ENQUETE QUIBB 2006. Présenté le 25 avril 2009 La pauvreté est un phénomène complexe qui, au cours des dernières décennies, a fait l’objet de nombreux débats théoriques très souvent complémentaires les uns aux autres. La lutte contre la pauvreté nécessite d’utiliser des mesures permettant de bien cibler les groupes touchés par celle-ci afin de mettre en place des politiques efficaces d’éradication de ce phénomène. Notre travail avait pour objectifs de construire une échelle d’équivalence sur base des données burundaises, de simuler alternativement différentes échelles afin d’apprécier l’incidence du choix d’une échelle empirique sur le profil de pauvreté au Burundi et de construire un modèle des déterminants de la pauvreté au Burundi en vue de répondre principalement à deux questions : « Parmi les échelles d’équivalence classiques, y en-a-t-il une qui soit adaptée à la situation socio-économique des ménages au Burundi ? » ; « Le lien entre les caractéristiques socio-démographiques et le profil de pauvreté des ménages burundais est-il sensible au choix d’une échelle d’équivalence particulière ? ». Notre approche a consisté à partir des modèles d’Engel (1895), de Prais-Houthakker (1955), d’Ödön Eltetö et Havavi (2002) et d’estimer, par la méthode des moindres carrés ordinaires, l’échelle d’équivalence la mieux adaptée à la situation économique des ménages au Burundi. Les résultats obtenus nous ont montré que les tranches d’âge significatives pour le cas du Burundi sont 0 à 4 ans, 5 à 9 ans, 10 à 14 ans et 15 à 19 ans en adoptant l’approche d’Engel (1895) et 0 à 4 ans, 5 à 10 ans, 11 à 14 ans et les plus de 15 ans si on utilise l’approche d’Ödön Eltetö et Havavi (2002). Ces tranches d’âge diffèrent de celles des échelles traditionnelles d’où la confirmation de notre première hypothèse de départ selon laquelle aucune des échelles traditionnellement utilisées n’est adaptée à la situation socio-économique des ménages au Burundi. En outre, l’utilisation de différentes échelles (Oxford, OCDE, RDA, échelle empirique 1, échelle empirique 2) nous a conduits à des mesures de pauvreté différentes, ce qui confirme notre deuxième hypothèse selon laquelle le choix d’une échelle d’équivalence particulière modifie le lien entre les caractéristiques socio-démographiques et le profil de pauvreté des ménages au Burundi. Le modèle empirique explicatif de la pauvreté au Burundi qui a découlé des mesures de pauvreté retenue de l’échelle empirique 1 montre que l’analphabétisme est un facteur discriminant dans l’accession à un niveau de vie décent. Ce résultat nous a conduits à émettre une recommandation en faveur du renforcement de la politique de gratuité de l’éducation prônée par le gouvernement depuis la rentrée scolaire 2005. Sous la direction de : Auteurs : Monsieur BEKO Serges Aurélien Jean Claude NSABIMANA, Ingénieur Statisticien Viator BUGINGOBWIMANA, Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Résumé du mémoire intitulé : « Etude de l’évolution et prévision de la production du thé au Burundi ». Cas de la feuille verte. Présenté le 25 Avril 2009. L’objectif de notre étude était de construire un modèle de prévision de la production du thé au Burundi à partir de la production des années antérieures en vue d’améliorer la qualité des prévisions faites par l’OTB. Le thé étant la deuxième culture d’exportation au Burundi, une bonne prévision est donc indispensable pour l’entreprise productrice surtout pour sa bonne gestion et pour les acheteurs car elle révèle l’existence de la stabilité de la production ce qui leur rassure de la permanence de l’offre. La méthodologie utilisée a été d’abord d’étudier la saisonnalité et la stationnarité de la série de la production du thé avant de passer à la modélisation et enfin la prévision en suivant le processus de Box et Jenkins. Les résultats obtenus nous ont permis de conclure que la production du thé peut être estimée à partir de celle des années antérieures et que globalement le modèle retenu donne de bonnes prévisions par rapport à celles faites par l’OTB. Pour l’année 2008 qui nous a servi de comparaison des résultats des deux méthodes de prévision, les écarts entre les prévisions et les réalisations ont été de 11,15% pour notre modèle contre 22,58% pour les prévisions faites par l’OTB. Cela montre que le modèle a amélioré la qualité des prévisions de la production du thé au Burundi. Sous la direction de: Auteurs : Dr Ir Patrice NDIMANYA Ir Gérard NSHIMIRIMANA Ir Vénuste NSABERUGIRA UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADIMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé : ''MODELISATION ET PREVISION DE L’INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION DES MENAGES DE BUJUMBURA : PERIODE (1991-2008)''. Présenté le 22 Avril 2009 La variation prononcée des prix des biens et services de consommation inquiète tous les agents économiques dans la mesure où elle influence les décisions de consommation et d'investissement. Dans le contexte du Burundi, c’est l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) des ménages de Bujumbura qui est utilisé pour évaluer le niveau général des prix. Alors que la stabilité des prix constitue l’objectif prioritaire de tout pays en matière de politique économique, il paraît, en effet, essentiel pour les autorités monétaires d’avoir une excellente connaissance de cette dynamique de court terme dans la mesure où elle permet de mieux apprécier la trajectoire de la cible fixée. Le but de ce travail qui s’inscrit dans le cadre du mémoire de fin d’études d’étudiant ingénieur statisticien, est d’utiliser les méthodes d’analyse des séries temporelles pour modéliser et prévoir l’inflation sur un horizon de court terme. La méthodologie utilisée consiste à désaisonnaliser la série brute des IPC suivant le schéma multiplicatif avant d’utiliser la démarche de Box et Jenkins pour effectuer la prévision.Les résultats auxquels nous avons abouti sont les suivants: Le modèle autorégressif tronqué AR(36) avec tendance identifié à partir de la méthode de Box et Jenkins est approprié pour prévoir l’IPC des ménages de Bujumbura. Sur base de ce modèle, l’IPC des ménages de Bujumbura au titre de l’année 2009 augmenterait de 15,58% en juin et de 8,50% en décembre par rapport à l’année précédente. Sous la direction de : Dr Tharcisse YAMUREMYE Auteurs: Thierry NTAGAHORAHO Ingénieur Statisticien Onésime SINDAYIKENGERA Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Option : Statistique Appliquée à l’économie. A/A : 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé : « CONSTRUCTION D’UN MODELE DE PREVISION DES RECETTES GENEREES PAR BICOR » défendu publiquement le 22 Avril 2009. Le présent travail avait pour objet de contribuer à la connaissance de l’évolution future de la situation financière de la compagnie des assurances BICOR sur base d’un modèle de prévision que nous avons mis en place. La statistique descriptive nous a permis de constater que la branche d’assurances « automobile » rapporte beaucoup par rapport aux autres branches ; plus de 50% des recettes totales. Ce qui fait que la compagnie doit réserver une attention particulière à ladite branche. L’analyse économétrique effectuée à l’aide du modèle ARMA nous a permis de construire un modèle de prévision. La comparaison des prévisions issues de notre modèle et celles données par la méthode appliquée par BICOR a montré que le modèle construit donne des meilleures prévisions par rapport à la méthode appliquée par BICOR. En effet, la moyenne des écarts absolus entre les recettes réalisées pendant les six mois qui suivent la période d’étude et celles prévues par notre modèle ( 51,048 millions de FBU) est loin inférieure à celle donnée par la méthode appliquée par BICOR ( 158,195 millions de FBU). Le modèle construit nous a révélé que les recettes totales au titre de l’année 2009 connaîtront une diminution de 7% par rapport à celles encaissées en 2008. Nos suggestions ont été que BICOR se mette en contact avec ISTEEBU pour le suivi de la chronique et l’introduction des modifications éventuelles au modèle tous les six mois. Sous la Direction de : Dr Tharcisse YAMUREMYE & Dr Yaya KEHO Auteurs : Ir MPABWANAYO Thérence & Ir NDAYIHEREJE Désiré Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année académique 2007 – 2008 Résumé du mémoire intitulé : ETUDE DES DETERMINANTS DE L’ACCES A L’EDUCATION AU BURUNDI Présenté le 23 avril 2009 Malgré l’importance accordée au secteur éducatif, l’accès à l’éducation dans les pays en développement en général et au Burundi en particulier reste encore faible. Cette étude se propose donc d’identifier pour le Burundi, les contraintes d’accès à l’éducation au niveau de l’enseignement primaire en distinguant les facteurs liés à la demande de ceux liés à l’offre d’éducation. A partir des données de l’enquête QUIBB2006 complétées par celles collectées au niveau du Ministère de l’éducation nationale, cette étude fait une analyse des déterminants de l’accès à l’éducation chez les enfants de 6 à 14 ans. Les résultats de la régression logistique nous ont montré que les facteurs les plus influents dans l’explication des inégalités observées dans l’accès à l’éducation sont, en les classant par ordre d’importance décroissant au seuil de 1 %, l’âge des enfants, le niveau de vie du ménage, le statut familial des enfants et le nombre d’années d’études du père. La variable branche d’activité de la mère est quant à elle significative au seuil de 5%. De plus, les variables comme milieu de résidence, sexe de l’enfant, nombre d’années d’étude de la mère, taille du ménage et province ne sont pas statistiquement significatives. Sous la direction de : Dr Janvière NDIRAHISHA Auteurs : Richard MANIRAMBONA, Ingénieur Statisticien Pascal NDAGIJIMANA, Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADIMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Résumé du mémoire intitulé : « ETUDE PREVISIONNELLE DE LA PRODUCTION DU CAFE AU BURUNDI (1960-2005) » Présenté le 25Avril 2009 Le café est l’une des principales cultures industrielles pratiquées au Burundi, il occupe la première place dans la culture d’exportation et rapporte beaucoup de devises au pays, une meilleure prévision de sa production est une nécessité pour l’entreprise gestionnaire. L’objectif de notre travail de recherche était de modéliser et d’établir la prévision de la production totale du café du Burundi par les techniques économétriques à partir de la production du café des années antérieures, par rapport à la période considérée comme période d’étude. L’horizon de prévision est de 4 ans qui est une période acceptable par les méthodes des séries temporelles. La méthodologie utilisée a consisté à stationnariser la série par différentiation première avant de passer à la modélisation et enfin faire la prévision par la méthode de Box et Jenkins. Les résultats obtenus ont permis de tirer la conclusion : La production du café peut être estimée à partir de celle des années antérieures et que finalement le modèle ARMA (2,2) retenu donne de bonnes prévisions par rapport à celles faites par l’OCIBU. Les années 2006 et 2007 ont servi de comparaison de notre méthode et de la méthode faite par l’OCIBU. Les prévisions de notre modèle s’écartent de la production réelle de 0,116 alors que celles de l’OCIBU s’écartent de la production réelle de 3,1675. Cela nous a amenés à confirmer que le modèle trouvé est le meilleur pour la prévision de la production du café. Sous la Direction de : Auteurs : Dr Ir NDIMANYA Patrice NIKOYAGIZE Nicolas NTAHONTUYE Nestor Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007–2008 Résumé du mémoire intitulé : « DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE POUR LES PAYS MEMBRES DE L’EAST AFRICAN COMMUNITY » Présenté le 21 avril 2009 L’objectif de cette étude était de cibler les déterminants de la croissance économique pour les pays membres de l’East African Community pour la période de 1978 à 2007. Dans cette perspective, cette étude s’est basée sur certaines théories des déterminants de la croissance économique. Ainsi nous avons considéré un certain nombre de variables susceptibles de déterminer la croissance économique dans l’East African Community, à savoir le taux de scolarisation, le taux de change, le taux d’ouverture, l’indice des prix à la consommation, la population et l’investissement. La méthodologie utilisée consistait à étudier la stationnarité et la cointégration des différentes séries afin de savoir quel type de modèle il fallait estimer. L’issue de cette étude est que le taux d’ouverture et la population sont stationnaires en niveau, les autres le sont en différence première avec une relation de cointégration ; d’où l’estimation d’un modèle à correction d’erreur. Ainsi les résultats obtenus à partir du modèle définitif nous montrent qu’environ 7,6% des déséquilibres de la croissance par rapport à son niveau de long terme sont corrigés l’année suivante, un choc constaté au cours d’une année est entièrement résorbé au bout de treize ans. Une augmentation d’une unité de l’investissement entraîne une augmentation de 0.338 unités du produit intérieur brut. Le taux d’ouverture quant à lui figure parmi les déterminants de la croissance économique. Sous la direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA Auteurs : Modeste NDAYISENGA, Ingénieur Statisticien Placide NIBOGORA, Ingénieur Statisticien Université du Burundi Faculté des sciences économiques et administratives Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007–2008 Résumé du mémoire intitulé : ETUDE DES DETERMINANTS DE LA PRODUCTION AGRICOLE AU BURUNDI. Présenté le 23 avril 2009 Dans la présente étude, nous avons été guidés par l’immense conviction que le besoin de se nourrir sainement et suffisamment est l’un des plus essentiels besoins de la personne humaine et que tout doit être mis en œuvre pour y répondre pleinement. L’objectif de notre étude était donc de trouver les facteurs socio-économiques et démographiques qui permettent aux exploitants d’atteindre les niveaux de production élevés. Pour y arriver, nous avons opté pour l’utilisation du modèle Tobit (modèle de régression censurée), lequel nous a permis d’identifier un certain nombre de facteurs clefs de la dynamisation du secteur agricole burundais. Ces facteurs apparaissent comme des repères utiles pour la réflexion et l’action. La base de données utilisée est celle du QUIBB (Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base du Bien-être), enquête réalisée en 2006. Ainsi, il ressort de cette étude que les ménages de certaines régions naturelles produisent mieux que d’autres. Les exploitants agricoles riches, possédant une grande exploitation, bénéficiant des conseils des encadreurs agricoles et qui intensifient de plus en plus leur agriculture affichent de meilleurs résultats tant dans l’élevage que dans l’agriculture vivrière. L’âge de l’exploitant semble discriminant dans l’élevage que dans l’agriculture. Paradoxalement, le niveau d’éducation de l’exploitant et la taille du ménage semblent n’avoir aucune influence sur la production tant végétale qu’animale. Sous la direction de : Dr Tharcisse YAMUREMYE Auteurs : Mélance NIBIGIRA, Ingénieur Statisticien Prudence DUNIA, Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES OPTION : STATISTIQUE APPLIQUEE A L’ECONOMIE A/A : 2007-2008. RESUME DU MEMOIRE SUR LE THEME : « Etude de l’évolution et des déterminants des importations des produits pétroliers au Burundi, 1975-2007 ». Partant sur l’importance incontestable de pétrole , comme principale source d’énergie utilisée dans tous les secteurs économiques ; le présent travail de recherche avait pour objectif de trouver les variables clés sur lesquelles les pouvoirs publics peuvent jouer pour stimuler les importations des produits pétroliers au Burundi. La statistique descriptive des données sur les variables que nous avons considérées dans notre étude nous témoigne l’évolution au cours de la période d’étude de ces variables et nous montre a priori les liaisons existantes entre elles. Dans notre analyse empirique, nous étions en présence d’un cas multivarié où la méthode appropriée était d’utiliser un modèle à correction d’erreur (MCE) pour trouver une référence par excellence et arriver ainsi à l’objectif poursuivi. En effet, cette étude nous a mené à conclure que les importations des produits pétroliers au Burundi sont influencées à long terme par le niveau d’activité économique et le taux de change nominal avec une part d’explication de 41% (R2 ajusté). Concrètement, les résultats de notre analyse nous ont prouvé qu’un accroissement de 1% du niveau d’activité économique entraîne plus que proportionnellement un accroissement de 1,54 du volume des importations des produits pétroliers tandis que la dépréciation de 1% du taux de change de franc burundais par rapport au dollar américain, réduit à long terme le volume des importations des produits pétroliers à 0,134%. Sous la direction de : Auteurs : Dr NIYONGABO Gilbert. NDABARUSHIMANA Ladislas NTSINZI Jules – César Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé : OPTIMALITE DU COMESA COMME ESPACE ECONOMIQUE REGIONAL Présenté le 24 avril 2009 Le contexte mondial actuel ne laisse pas beaucoup de choix aux pays africains. Ils doivent s’engager nécessairement dans le commerce mondial. Toute la question est de savoir par quel moyen ? Au cours de notre travail qui couvre la période de 1975-2006, un accent particulier a été mis sur la zone COMESA avec comme objectif principal d’évaluer son optimalité comme espace régional. Ainsi, la réussite d’un processus d’intégration est liée au respect des critères de convergence, notre travail de recherche analyse l’évolution de certaines variables macroéconomiques à la lumière des critères de convergence arrêtés par le COMESA. Dans le souci de porter le taux d’inflation à un chiffre et le taux de croissance de la masse monétaire inférieur à 10% et afin d’atteindre un taux de croissance du produit intérieur brut de 5%, l’analyse a révélé que de telles prévisions sont loin d’être atteignables. Nous avons considéré le PIB nominal comme variable dépendante, l’IPC, M2 et TC comme variables explicatives. Notre modèle est un modèle à effets aléatoires avec la méthode des moindres carrés ordinaires retenu à partir d’un test de Hausmann. L’estimation du modèle s’écrit comme suit : LnPIBit = 6,237369+0,851014LnIPCit+0,557642DlnM2it+0,000130TCit+ it. Ainsi donc, à l’intérieur de la zone COMESA, si l’indice de prix à la consommation augmente de 10%, le PIB augmente de 8,51014%, si la différentielle du logarithme de la masse monétaire augmente de 10% le logarithme du PIB augmente de 5,57642% et enfin si le taux de change augmente de 10% le logarithme du PIB augmente de 0,00130%. En définitive, l’appartenance des pays sous développés à des espaces régionaux multiples fait que ces pays n’atteignent pas les objectifs qu’ils se sont fixés parce qu’ils tentent là où ils pourront tirer plus davantage. Sous la direction : Les auteurs : Dr BARARUZUNZA Ferdinand KAMARO Pierre Ingénieur Statisticien GACIYUBWENGE Egide Ingénieur Statisticien Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année académique 2007 – 2008 Résumé du mémoire intitulé : ETUDE DES CONDITIONS DE LOGEMENT ET DES DETERMINANTS DE LA QUALITE DES LOGEMENTS AU BURUNDI Présenté le 25 avril 2009 La crise politicoéthnique qu’a traversé le Burundi a considérablement dégradé les conditions de logement des ménages. En effet, durant toute la période crise, tous les services, que ce soit ceux du secteur public ou privé, fonctionnaient mal. Ce dysfonctionnement a sérieusement touché le secteur du logement. Cela se remarque notamment par des destructions des logements et par des constructions anarchiques, ce qui aboutit à des logements non viables. Cette étude se propose donc d’identifier les déterminants de la qualité des logements des ménages en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Grâce aux données de deux enquêtes ENECEF 2005 et QUIBB 2006, nous avons identifié les facteurs déterminants la qualité des logements. Pour y arriver, nous avons utilisé les modèles probit pour identifier les déterminants de la qualité de structure et d’infrastructure et enfin probit bivarié pour faire une estimation simultanée de la qualité de structure et d’infrastructure. Les résultats de la régression logistique nous ont montré que les facteurs déterminants la qualité de logements sont de deux ordres : il y en a qui influencent négativement et d’autres qui influencent positivement. Parmi les facteurs qui influencent négativement la qualité de logement, il y a le niveau de pauvreté, le fait de résider dans le milieu rural ainsi que dans certaines régions du pays. Quant aux facteurs qui influencent positivement, il y a notamment le niveau d’éducation du chef de ménage, la part des dépenses consacrées au logement ainsi que le sexe du chef de ménage. Sous la direction de : Auteurs : Dr Dominique NIYONDIKO Frédéric KANYUGU Ingénieur Statisticien Pierre NKURUNZIZA Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé : « Etude des déterminants de la santé : cas de la morbidité et de l’accès aux soins de santé des ménages (1990-2006). » Présenté le 22 Avril 2009 Fondé sur les déterminants de la morbidité et de l’accès aux soins de santé des ménages au Burundi, le présent travail montre que certaines variables sont indispensables pour la réduction de la morbidité et pour faciliter l’accès aux soins de santé des ménages. Nos hypothèses de base stipulent que ces variables sont liées à l’individu ou aux ménages ; et présentent un intérêt capital dans la réduction de la pauvreté et dans l’atteinte des objectifs du millénaire de développement. Ces hypothèses ont été analysées à partir de l’enquête QUIBB 2006 et à partir des données du Ministère de la Santé Publique au niveau de la morbidité dans les hôpitaux en 2006. L’utilisation de la méthode d’analyse factorielle des correspondances et du modèle logistique confirme que l’âge et la région sont des éléments déterminants de la morbidité où les individus de 15 ans et plus sont les plus contaminés du SIDA confirmé ou suspect et qu’une politique sociale est nécessaire car les enfants de moins d’un an et de 1à 4ans sont les plus morbides de la paralysie flasque aigue. Ainsi le modèle logistique en deux étapes prouve que le revenu est un élément central qui caractérise l’accès aux soins de santé des ménages car les ménages les plus pauvres avec leur revenu le plus bas sont les plus morbides mais pourtant qui n’ont pas d’accès aux soins de santé. Sous la direction de : Auteurs Docteur NIYONDIKO Dominique IRANYIBUTSE Fidèle NDAGIJIMANA Fidèle UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé : « ETUDE DES DETERMINANTS DU PRIX REEL PAYE AUX PRODUCTEURS DU COTON AU BURUNDI (1985-2007). » Présenté le 21 Avril 2009 Le prix réel perçu par le producteur du coton au Burundi dépend de l’ensemble des facteurs qui agissent à la fois sur le prix nominal et sur le prix des biens achetés par le producteur. L’objet de notre étude était de mettre en évidence et de mesurer l’influence respective de l’indice des prix à la consommation, du taux de change, du prix international et de la production dans l’évolution du prix réel payé aux producteurs de coton au Burundi. Les résultats trouvés ont mis en exergue une influence-significative-négative du taux d’inflation sur le prix réel payé aux producteurs du coton alors que le taux de change et la production exercent une influence positive sur la rémunération réelle des producteurs du coton burundais. Quant au prix international, son évolution n’a pas d’effets sur le prix réel perçu par les producteurs du coton au Burundi. Sous la: Auteurs : Direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA Déogratias BIZABITYO Ingénieur Statisticien Emmanuel NZAMBIMANA Ingénieur Statisticien Résumé du mémoire intitulé « Analyse empirique de la fracture numérique au Burundi : Application de l’approche multidimensionnelle aux données de l’enquête sur les indicateurs TIC au Burundi » Présenté le 24 Avril 2009 A partir des données collectées lors de l’enquête sur les indicateurs TIC réalisée par l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications auprès des ménages burundais des milieux électrifiés, ce travail présente dans un premier temps les résultats empiriques relatifs aux indicateurs fondamentaux liés à l’accès et aux usages des TIC aussi bien par les ménages que par les individus. On constate à ce niveau une forte dépendance entre les variables d’accès et d’usages des TIC et les variables sociodémographiques et économiques. Dans le second temps, cette contribution permet de mettre en évidence l’existence au Burundi, des taux d’accès et d’utilisations différents selon les caractéristiques des individus. Il apparaît donc qu’une fracture numérique subsiste selon l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, le niveau de revenu. En effet, comme le montre cette communication, trois classes ont été dégagées selon les variables d’accès et d’usages des trois technologies à savoir le téléphone mobile, l’ordinateur et l’internet. La première classe est celle regroupant les personnes ayant un niveau faible d’accès et utilisation du téléphone mobile, de l’ordinateur et de l’internet majoritairement de niveau primaire, composée en grande partie des jeunes de 15 à 24 ans et de sexe féminin. La seconde classe constituée en majeure partie de ceux du niveau secondaire, de sexe masculin et d’une franche de la population de 25 à 34 ans est celle d’une population ayant un accès moyen aux trois technologies prise en compte et des connaissances moyennes sur des pratiques relatives à l’utilisation des trois technologies. Quant à la dernière classe, celle à fort accès et utilisation du téléphone mobile, de l’ordinateur et de l’internet est composée principalement des individus de niveau universitaire, d’un âge compris entre 30 ans et 44 ans majoritairement de genre masculin. En dernier lieu, concernant les déterminants de la fracture numérique au Burundi, le constat est que les variables comme le milieu de résidence rural, l’âge élevé et le genre féminin ont des effets positifs sur la probabilité d’être fracturé numérique comparativement à ceux du milieu urbain, d’un âge compris entre 15 à 19 ans et ceux du genre masculin respectivement. Le lien de parenté le plus proche du chef de ménage, le niveau d’éducation et le niveau de revenu les plus élevés influencent négativement la probabilité d’être fracturé numérique par rapport à ceux du niveau d’éducation primaire et du niveau de revenu le plus bas. De ce fait, la conclusion est que les variables sociodémographiques et économiques, toutes choses égales par ailleurs, à savoir le milieu de résidence, le niveau d’éducation de l’individu, l’âge, le genre, le lien de parenté avec le chef du ménage et le niveau de revenu influencent la probabilité d’être fracturé numérique. Sous la direction : Dr YAMUREMYE Tharcisse Auteurs : NDARUSANZE Alain Didier NDIKUMANA Alain Résumé du mémoire intitulé : ETUDE DIAGNOSTIQUE DE L’EFFICACITE INTERNE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT DE L’UNIVERSITE DU BURUNDI. Présenté le 23 avril 2009 Fondé sur l’étude diagnostique de l’efficacité interne du système d’enseignement de l’U.B, le présent travail est basé sur l’analyse de la déperdition académique et ses conséquences sur les coûts de l’enseignement afin d’évaluer cette efficacité. Nos hypothèses de base qui stipulent que tous les étudiants qui commencent l’ U.B terminent leurs études dans les années théoriquement prévues et qu’il n’y a aucun gaspillage de ressources à l’U.B suite à la déperdition et/ou perte de temps. Ces hypothèses sont testées à partir des données du service statistique de l’U.B. Les analyses préliminaires avec la méthode de la cohorte reconstituée conduisent à l’infirmation de ces deux hypothèses. Par contre, on observe des disparités au niveau de l’efficacité interne entre les facultés/instituts ainsi que dans les deux cycles universitaires. L’analyse approfondie sur base de l’analyse en composantes principales aboutit à la classification des facultés/instituts en quatre groupes : meilleurs, moyens, médiocres, plus médiocres. Sous la: Auteurs : Direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA Christian KWIZERA Ingénieur Statistien Spès NIMBONA Ingénieur Statisticien Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année académique 2007 – 2008 Résumé du mémoire intitulé : Les déterminants de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de 5 ans au Burundi Présenté le 25 avril 2009 L’objectif du travail était d’identifier les facteurs qui influencent la diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans au Burundi. Dans cette perspective, l’analyse des déterminants de la morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de cinq ans est étudiée à l’aide de modèle logit utilisé en introduisant pas à pas les variables de contrôle. Les résultats obtenus montrent que le milieu de résidence de l’enfant, l’âge de l’enfant, l’âge de la mère et les conditions hygiéniques telle que l’approvisionnement en Eau du ménage sont les éléments à prendre en compte dans l’explication de l’occurrence de la diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans.Par voie de conséquence, une action dirigée vers la réduction de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de cinq ans doit s’appuyer sur un plan bien élaboré au regard des résultats obtenus au terme de cette étude. En effet, pour se garantir une réussite au niveau de la réduction de cette morbidité des enfants de moins de cinq ans, d’une part, un suivi sera accentué au niveau de l’âge relativement bas parce que la vulnérabilité augmente avec l’âge de l’enfant ; et d’autre part, une bonne politique en faveur de la réduction de cette maladie sera focalisée au niveau des enfants dont les mères sont relativement plus âgées. Et en plus Une politique destinée à réduire l’occurrence de cette maladie doit être orientée vers une urbanisation généralisée car l’étude a révélé la plus grande vulnérabilité des enfants vivant en milieu rural que ceux vivant en milieu urbain. Enfin, les ressources qui sont allouées à la réduction de la morbidité diarrhéique des enfants de moins de cinq ans doivent prioriser la multiplication des infrastructures en eau potable, car l’étude a montré que les enfants s’approvisionnant en eau de robinet sont relativement moins exposés à contracter les maladies diarrhéiques. Sous la direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA Auteurs : Léonard NSABIMANA Ingénieur Statisticien Charles NZUKOBARI Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES DEPARTEMENT DE STATISTIQUE APPLIQUEE A L’ECONOMIE Résumé du mémoire défendu le 22 Avril 2009 intitulé : « PREVISION DE LA CONSOMMATION DU CARBURANT AU BURUNDI » Au Burundi comme dans la plus part des pays, le secteur pétrolier est la principale source d’énergie utilisée tant dans le domaine économique que social. Son importance lui confère le titre de « moteur économique et social ». Du prix du pétrole dépendent les prix des autres biens et services. L’objectif de notre travail a été de trouver des modèles susceptibles de fournir les meilleures estimations de la consommation de l’Essence Super, du Gasoil, du Pétrole et du Kérosène ; lesquels modèles nous ont servi à l’établissement des prévisions de ces quatre produits pétroliers sur un horizon de deux ans et un trimestre. La méthodologie utilisée consistait à tester la saisonnalité et la stationnarité des chroniques, à bâtir des modèles suivant la procédure de modélisation de Box & Jenkins et enfin, à faire de la prévision par la méthode de Box&Jenkins d’une part, et à faire de la prévision suivant la version additive de Holt Winters d’autre part. L’usage simultané de ces deux méthodes de prévision nous ont permis de comparer leur efficacité. Les résultats de ce travail nous ont permis de conclure qu’à l’exception du Gasoil, la consommation burundaise du carburant est affectée d’une saisonnalité. De plus, à travers cette étude, nous avons constaté que la méthode de prévision de Box&Jenkins est plus efficace pour la prévision de la chronique Essence Super tandis que celle de Holt Winters est efficace pour la prévision du Gasoil. Cette étude nous a en outre permis de conclure que la prévision du Pétrole et la prévision du Kérosène sont indifférentes du choix de l’une ou l’autre méthode de prévision utilisée. Sous la direction de : Auteurs : Dr Dominique NIYONDIKO Benoît NIKOYANDEMYE Ingénieur Statisticien Tél.79 987 119 & 77 74 69 88 & Sylvère BAREGENSABE Ingénieur Statisticien UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007-2008 Résumé du mémoire intitulé: « PROBLEMATIQUE DE LA SECURITE ROUTIERE DANS LA VILLE DE BUJUMBURA : UNE APPROCHE STATISTIQUE (2000-2008) » Présenté le 20 Avril 2009 L'insécurité routière est devenue un problème de santé publique en raison du nombre toujours plus élevé des victimes des accidents de la circulation. Les statistiques fournies par l’OMS font état de plus de 1,2 million de personnes tuées chaque année à la suite d'accidents sur les routes. Dans le même temps, on précise que 85% de l’ensemble des décès sont enregistrés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le cadre du présent travail, il est question de savoir comment faire face au problème d’insécurité routière dont l’ampleur va croissante dans la ville de Bujumbura ? L’objectif est ici de décrire l’accidentalité du réseau routier de la ville de Bujumbura en vue de contribuer à permettre l’évaluation des priorités stratégiques en fonction de la localisation et de la typologie des accidents constatés pour ainsi contribuer à la recherche des propositions concrètes susceptibles d’améliorer la sécurité routière en Mairie de Bujumbura. Ce travail a été réalisé après un stage de trois mois à la police de roulage et de sécurité routière opérant à Bujumbura. Les résultats de cette étude font état de 6 à 8 le nombre d’accidents enregistrés chaque jour et un nombre atteignant 8 décès et 45 blessés en moyenne par mois. Par ailleurs ces chiffres ne tiennent pas compte des victimes gravement blessés et hospitalisés qui décèdent dans les jours suivant l’accident. Cela est dû au fait que certaines données pertinentes pour la connaissance plus ou moins parfaite de l’ampleur de l'insécurité routière ne font l'objet d'aucun recueil actuellement. Nous proposons en annexe un modèle de questionnaire qui contribuerait à résoudre ce problème. Cette étude montre également une accidentalité élevée et croissante localisée différemment avec comme routes modales la chaussée du peuple murundais et le boulevard du 28 novembre. Sous la direction de : Auteurs : Docteur NIYONDIKO Dominique NIYUNGEKO Benson Ingénieur Statisticien NIMPAGARITSE Herménégilde Université du Burundi Faculté des sciences économiques et administratives Département de statistique appliquée à l’économie Année académique 2007–2008 Le résumé du mémoire intitulé : « Etude des Déterminants du Taux de Change, cas du Burundi, (1993 -2007) », a pour objectif de mettre en évidence les principales variables fondamentales explicatives du taux de change effectif réel et de mesurer le degré de mésalignement par rapport à son niveau d’équilibre. Dans cette perspective, la méthode vectorielle à correction d’erreurs de Johansen a été appliquée pour trouver la relation entre la variable à expliquer et les variables explicatives. La méthode du filtre de Hodrick-Prescott a été utilisée pour déterminer le taux moyen de mésalignement. Par voie de conséquence, les résultats ont révélé que le taux de change effectif réel est mieux expliqué par le taux de croissance du PIB et le degré d’ouverture au commerce international. Le degré de mésalignement est de 3.7 en moyenne. La vitesse d’ajustement du court terme vers l’équilibre de long terme est de -0.11. Elle implique que le taux de change d’équilibre réel est contraint de s’apprécier en s’approchant du taux de change d’équilibre permanent. Cet indicateur montre qu’il faut, au minimum 25 ans pour éliminer, à 95%, le choc survenu à partir de la période de référence. Enfin, Il a été recommandé au Gouvernement du Burundi de fournir plus d’effort pour accroître le PIB, affecter les dépenses gouvernementales dans des secteurs dont la finalité est de produire des biens échangeables, encourager les investissements publics et privés, favoriser l’industrialisation de l’économie et adopter une politique macroéconomique plus crédible accompagnée de stratégies concertées. Sous la direction de : Dr Cyriaque NZIRORERA Auteurs : Damas BAKURANIMANA, Ingénieur Statisticien E-mail : [email protected] Idi Sosthène MANIRAKIZA, Ingénieur Statisticien E-mail : [email protected] Université du Burundi Faculté des Sciences Economiques et Administratives Département de Statistique Appliquée à l’Economie Année Académique : 2007/2008 Résumé du mémoire intitulé « Prévision des recettes fiscales au Burundi » présenté et défendu publiquement le 20 avril 2009. L’objectif de ce travail était de réaliser des prévisions des recettes fiscales du Burundi à partir des données sur les valeurs passées des recettes fiscales mensuelles durant la période de 1998 à 2008. La disponibilité d’un modèle de prévision fiable permettrait l’adéquation « recettes internes/dépenses publiques courantes » lors de l’élaboration des budgets. Le solde budgétaire déficitaire pourrait ainsi être atténué. En outre, en ne maîtrisant pas ses prévisions des recettes fiscales, l’Etat s’adonne à fixer des taux d’impôts excessifs pour seulement assurer son fonctionnement. La statistique descriptive a permis de décrire la structure de la fiscalité burundaise et la modélisation ARIMA d’établir les prévisions. Les résultats ont montré que les recettes fiscales ne financent pas la totalité des dépenses publiques courantes ; les taxes de transaction, les impôts professionnels sur le revenu et les impôts sur les revenus des sociétés contribuent à plus de 80% aux recettes fiscales totales ; le modèle MA (12) est le meilleur modèle économétrique de prévision des recettes fiscales du Burundi. En 2009, les recettes fiscales atteindront plus de cent soixante neuf milliards, soit une augmentation de 17% par rapport à l’année précédente. Il serait souhaitable de procéder à une prévision des recettes fiscales prenant en compte les déterminants structurels, d’adopter le présent modèle de prévision par le service des recettes et de l’actualiser régulièrement. Sous la direction de : Les auteurs : Dr. Cyriaque NZIRORERA Olivier GAHUNGERE Jean - Pacifique KEZAMUTIMA UNIVERSITE DU BURUNDI FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES Département de Statistique appliquée à l’Economie Résumé du mémoire intitulé : « Impact de l’évolution des prix des produits pétroliers sur l’indice des prix à la consommation des ménages de Bujumbura de 1991 à 2008 ». Présenté le 21 Avril 2009 L’objectif de notre travail de recherche était d’effectuer une analyse sur les prix des produits pétroliers comme sources de fluctuation de l’indice des prix à la consommation ; autrement dit, de voir l’influence de ces produits sur cet indice. Au Burundi, le secteur pétrolier représente la source d’énergie utilisée par la population tant au milieu rural qu’au milieu urbain. Ainsi, une augmentation des prix des produits pétroliers engendre une augmentation générale des prix des autres produits qui est appréhendée par l’indice des prix à la consommation. Cet indice fournit une estimation de l’évolution d’ensemble des prix de biens et services figurant dans le panier de consommation des ménages. La méthodologie utilisée a consisté à tester la stationnarité des séries et la cointégration avant d’utiliser le modèle autorégressif à retards échelonnés. Les résultats trouvés nous ont permis de tirer la conclusion suivante : ‘L’indice des prix à la consommation est influencé par son taux de croissance retardé d’un trimestre, du taux de croissance du prix de l’essence, du taux de croissance du prix du gasoil retardé de six trimestres et du taux de croissance du prix du pétrole retardé de dix trimestres’. Sous la Direction de : Dr Gilbert NIYONGABO Auteurs André BIZOZA Nolasque NDIKUMANA