II) Croissance externe
En permettant le regroupement de moyens stratégiques et financiers, la croissance externe ouvre
l’entreprise sur de nouveaux métiers et de nouvelles compétences. Elle peut être l’occasion d’opérer
une reconversion progressive vers des activités porteuses. Elle peut également offrir de belles
opportunités de développement dans les marchés émergents, Inde, Chine, Pays de l’Est.
a) les types de croissance externes
La croissance externe horizontale concerne des structures évoluant sur un même
marché. Elle permet à l’entreprise de s’agrandir en conservant son activité principale
(Fortis et BNP Paribas)
La croissance externe verticale porte sur des entreprises aux activités complémentaires.
L’entreprise s’agrandit en développant son activité en amont (fournisseurs) ou en aval
(clients) de la chaîne de production.
La croissance externe conglomérale ou diagonale s’opère entre des sociétés dont les
activités n’ont pas de lien direct. L’entreprise s’agrandit en diversifiant son activité.
Exemple de Général Electric : s’agrandit avec des activités dans le BTP, la finance et
l’électricité.
Coopération d’entreprise pour développement de nouveau produit et création de
certaines filliales : comme Renault et chrysler ou bien encore SG et CA pour
Amundi (société de gestion d’actif)
b) les atouts :
Profité des effets de synérgies (fortis et BNP, 900 millions d’euros d’économie avant 2014).
Mieux maîtriser la chaîne de production et d’approvisionnement
Réaliser des économies d’échelles
Accroître les parts de marché
=> La croissance externe a besoin également de financement, cela passe par de l’autofinancement
comme IBM qui annonce 20 milliard de cash pour acquérir de nouvelles filiales ou bien encore du
fiancement externe : la dette structurel, et émission de titres (obligation ou action).
Conclusion : l’entreprise peut donc soutenir sa croissance et se développer de plusieurs façon,
soit en privilégiant une croissance interne ou bien une croissance externe.
Il conviendra de souligner qu’il est parfois difficile pour des entreprise de petite taille de choisir une
stratégie de croissance externe. Toutefois, ces cinq dernières années, près de la moitié des PME
françaises ont réalisé une opération de croissance externe. Et dans 91 % des cas, avec
succès ! Les dirigeants de petites et moyennes entreprises ne s’y trompent pas : 67 % d’entre eux
considèrent la croissance externe comme un axe prioritaire de développement.
Quels choix adaptés,, y’a til un choix juste, comment le définir, quels sont les tendances (croissance
externe horizontale sur un marché concurrentiel, les banques !) ?