ELECTRONIQUE Notes de cours Enseignant : BOUYAHYAOUI A. Année universitaire 2015-2016 1 LES MULTIVIBRATEURS Chapitre 1 I- Les comparateurs 1-1. comparateur mono-seuil 1-2. comparateur double seuil (TRIGGER) II- multivibrateur à amplificateur opérationnel 2-1. L’astable 2-2. Le monostable III- multivibrateur à circuit intégré « 555 » 3-1. schéma interne du « 555 » 3-2. L’astable 3-3. Le monostable LES OSCILLATEURS Chapitre 2 I- Principe des oscillateurs électroniques. II- Oscillateurs basses fréquences 2-1 Oscillateurs à réseau déphaseur. 2-1-1- Oscillateur à filtre passe haut 2-1-2- Oscillateur à filtre passe-bas 2-2 Les oscillateurs à pont: Oscillateur à pont de Wien III- Oscillateurs hautes fréquences 3-1 Oscillateur à couplage magnétique (Oscillateur MEISSNER) 3-2 Oscillateur HARTLEY 3-3 Oscillateur COLPITTS 3-4 Oscillateur CLAPP 3-5 Oscillateur PIERCE 3-6 Oscillateur commandé par tension (V.C.O): 2 Chapitre 3 LES AMPLIFICATEURS SELECTIFS 1°) Amplification en tension 2°) Bande passante 3°) Amplificateurs à circuits synchrones. - Cas d'un amplificateur à un étage - Cas d'un amplificateur à plusieurs étages 4°) Réaction interne. Neutrodynage Chapitre 4 LA MODULATION I- La modulation d’amplitude 1. Introduction 2. Définitions. 3. Schéma bloc d’un modulateur. 4. Types de modulation. 5. Représentations d’un signal modulé. 5.1 Représentation temporelle. 5.2 Représentation spectrale. 5.3 Représentation vectorielle. 2. Modulation d’amplitude. 2.1 Représentation temporelle 2.2 Taux de modulation. 2.3 Spectre de fréquence 2.4 Trapèze de modulation. 2.5 Surmodulation. 3. Modulation d’amplitude à porteuse supprimée. 3.1 Représentation temporelle. 3.2 Spectre de fréquence. 3.3 Répartition de l’énergie 4. Modulation à bande latérale unique (BLU). 4.1 Représentation temporelle du signal. 4.2 Spectre de fréquence. 5. Modulation en amplitude par un signal modulant numérique. II- La modulation de fréquence 1. Introduction 2. Schéma bloc d’un modulateur. 3. Représentation temporelle. 4. Modulation de fréquence par un signal modulant numérique. La FM stéréo : Le décodeur FM Stéréo 3 LA BOUCLE A VERROUILLAGE DE PHASE Chapitre 5 Introduction Principe Etude de la pll cd 4046 (pll numérique) Principe de fonctionnement : - l’oscillateur commandé par tension «vco» plage de verrouillage plage de capture Applications des pll: - filtrage - synchronisation - démodulation d’amplitude - synthétiseur de fréquence - modulateur de fréquence - démodulateur de fréquence PLL analogique : VCO Comparateur Multiplieur III- Principe des récepteurs. 4 -LES Chapitre 1 MULTIVIBRATEURS Ce sont des circuits qui génèrent des signaux rectangulaires ou triangulaires. 1°) MULTIVIBRATEUR A AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL COMPARATEUR MONOSEUIL L'amplificateur opérationnel étant supposé idéal, il a un gain A considéré comme infini. Ici, il fonctionnera en régime non linéaire donc sa sortie ne peut prendre que sa valeur maximum ou minimum, suivant le signe de la différence des tensions d'entrée, définie dans cette étude par : Vs=(signe ).Vsat avec =(V+-V-) ) et de l'ordre de 1 mV. En pratique, A est très grand ( Vs +Valim +Vsat V+ Vs =V+-V- 0 V- - Vsat -Valim Figure 1 La figure 2 montre les basculements du comparateur pour une tension d'entrée ve sinusoïdale placée sur V- avec V+=0 (courbe1) ou bien ve placée sur V+ avec V- =0 (courbe2). Les basculements de la sortie ont bien lieu aux changements de signe de la tension d'entrée. Vs, ve courbe1 courbe2 +Vsat temps BOUYAHYAOUI -Vsat Figure 2 5 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours TRIGGER DE SHMITT Comparateur double seuil inverseur : R2 +E R1 Vs Figure 3 + V - Là aussi, on compare V et V =Ve. e -E Il y aura basculement de la sortie à chaque changement de signe de ε=V+ - V-. 𝑅1 𝑉 + = 𝑅1+𝑅2 𝑉𝑠 = 𝑎𝑉𝑠 Les 2 seuils de basculements de l’amplificateur opérationnel sont : 𝑉𝑒1 = −𝑎𝐸 𝑒𝑡 𝑉𝑒2 = +𝑎𝐸 Ve V+ aE .temps -aE Vs E temps -E Figure 4 Vs Cycle d’hystérésis E -aE +aE -E Figure 5 2 Ve BOUYAHYAOUI A. Documents du cours a) Comparateur double seuil non inverseur : L'amplificateur opérationnel étant supposé idéal, il a un gain A considéré comme infini. Ici, il fonctionnera en régime non linéaire donc sa sortie ne peut prendre que la valeur de la saturation. R2 +E R1 V e Vs -E Figure 6 - + On compare V et V =0. 𝑅1 𝑅2 Calcul de V+, théorème de superposition : 𝑉 + = 𝑅1+𝑅2 𝑉𝑠 + 𝑅1+𝑅2 𝑉𝑒 𝑅1 On pose 𝑎 = 𝑅1+𝑅2 𝑅2 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑅1+𝑅2 𝑑′𝑜ù 𝑉 + = 0 𝑠𝑖 𝑎𝑉𝑠 + 𝑏𝑉𝑒 = 0 soit 𝑎 𝑅1 = 𝑅2 𝑏 𝑎 𝑅1 𝑉𝑒 = − 𝑏 𝑉𝑠 = − 𝑅2 𝑉𝑠 Ceci donne les 2 seuils de Ve qui basculeront Vs, soit : 𝑅 𝑅 𝑅 𝑉𝑒1 = − 𝑅1 𝐸 𝑒𝑡 𝑉𝑒2 = 𝑅1 𝐸 ; avec |𝑉𝑒| >= 𝑅1 𝐸 pour le bon fonctionnement. 2 2 Ve 2 V+ Ve2 temps Ve1 Vs +E temps -E Figure 7 3 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Cycle d’hystérésis Vs +E Ve1 Ve2 Ve -E Figure 8 Réponse des 2 comparateurs à un même signal. U1 et U3 sont les 2 niveaux de basculement du comparateur double seuil (Trigger) U2 est le niveau de basculement du comparateur monoseuil U1 U2 U3 t U1 U2 U3 Réponse du comparateur simple seuil t U1 U2 U3 Réponse du comparateur double seuil non inverseur t 2.1 CIRCUIT ASTABLE Pour étudier le trigger ci-dessus, on plaçait une tension variable Ve externe au circuit, ici la tension variable sera créée par différentes charges d’un condensateur C. R2 +E R1 Vs + V =a.Vs avec a= R1 R1 R2 -E V-(t) C 4 R Figure 9 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours V- dépend de la tension de charge du condensateur. Sa valeur va être comparée à aVsat, car La tension de sortie d'un tel circuit ne peut prendre que deux valeurs +Vsat ou + Vsat. Etude du circuit : On suppose qu’au départ, le condensateur est complètement déchargé et que la sortie Vs=+Vsat=+E., d’où V+=+a.Vsat=aE 𝑡−𝑡𝑖 C se charge vers + E à travers R sous forme exponentielle. Vf+(Vi-Vf)exp(− 𝜏 ) V-(t)= Vc(t ) E(1 exp( t )) RC (1) La tension différentielle ε=V+-V- est bien positif. Au temps t1,Vc atteint la valeur a.E,à ce moment, la sortie de l’amplificateur opérationnel bascule de E vers –E et V+ bascule de aE vers –aE. Le condensateur devra se charger maintenant vers la nouvelle valeur qui est –E avec une valeur initiale de aE. La nouvelle équation devient : V (t ) E (aE E) exp( t t1 ) RC (2) à t2, V- devient V- (t2)=-aE et la sortie Vs rebascule de –E vers +E. Le condensateur devra se charger maintenant vers la valeur +E avec une valeur initiale de -aE, La nouvelle équation devient : V - (t ) E (aE E) exp( t t2 ) RC (3) Le basculement de la sortie devient périodique entre deux états instables. Le passage d'un état à un autre se fait sans intervention d'un signal extérieur. La période du signal est calculée à partir des équations de charge de C, en effet : T=(t2-t1)+(t3-t2) 5 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Vs Vc +Vsat +aVsat 0 t1 t2 t3 t4 t5 temps -aVsat -Vsat Figure 10 à t3,V- (t3)=aE,de l’équation (3) on déduit que : t t2 1 a V - (t 3 ) aE E E(1 a) exp( 3 ) t 3 t 2 t H RC.Log ( ) RC 1 a (5) à t2,Vc(t2)=-aE,de l’équation (2) on déduit que V (t 2 ) aE E E(1 a) exp( t 2 t1 1 a ) t 2 t 1 t B RCLog ( ) RC 1 a (6) T 2RCLog(1a) 1a De ces deux dernières équations on déduit la période T : et le rapport cyclique qui est le rapport entre le temps de la sortie à l’état haut sur la période : t t t 1 signal carré 3 2 H T T 2 2.3 CIRCUIT MONOSTABLE Ici, on va forcer V- à prendre une tension qui reste inférieure à V+, on place donc en parallèle sur C une diode supposée idéale avec un seuil Vo. R2 Ve +E1 R1 Vs -E2 D C R Fig 11 MONOSTABLE à amplificateur opérationnel 6 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours au départ, C est déchargé. =R.C, ui=0, uf=+E1, ti = 0 d'où : t t La diode D est bloquée et C se charge V ( t ) Vc ( t ) E 1 (1 exp( )) E 1 (1 exp( )) R.C V+=a.E1 cette valeur sera atteinte à t=t1 et la sortie vs basculera de + E1 à –E2, le condensateur se recharge à nouveau vers –E2 à partir de a.E1 lorsque cette charge atteint la valeur de –Vo, la diode se met à conduire et la tension V – reste égale à –Vo. Cet état reste le même si aucune perturbation ne change le signe (V+-V-). Si on applique une impulsion qui change le signe (V+-V-), la sortie rebasculera vers +E1 et V+ vers aE1. C se charge vers+E1 et dès quelle atteint V+=+aE1 il y aura rebasculement vers l’état stable. Ainsi, ce monostable aura crée une temporisation T’ appellée pseudopériode. Vs, V+, V- T’ +E1 +aE1 0 t1 ti tf temps -V0 -aE2 Fig. 12 -E2 La pseudo période T’ sera : T’=tf-ti ui=-Vo, uf=+E1, V ( t ) Vc ( t ) E 1 (V0 E1) exp( à tf, V (t f ) E1 (V0 E1) exp( d’où =R.C, d'où : t ti ) R.C t f ti ) a.E1 R.C T' t f ti RC.Log 7 E1 Vo (1 a)E1 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Autre montage Monostable : E1 et E2> E0 +E1 Ve Vs R -E2 Eo R C Figure 13 Les équations sont : longtemps après la mise en marche du circuit, on le trouve à l’état stable Vs=- E2, V+=0 et V- =Eo. Le condensateur C étant chargé par la valeur - E2. Si on excite le circuit sur Ve par une impulsion <0 d’amplitude supérieure à Eo, V- devient inférieure à V+ et Vs bascule à +E1, le condensateur se charge de - E2 vers +E1, le basculement de - E2 à +E1 de la tension Vs provoque un décalage de la tension V+ de la même quantité soit E2+E1. Quand C se charge, la tension V+décroit vers 0 et passe par Eo à un certain moment, Vs bascule vers - E2 , la tension subit encore une fois le même décalage et puis repasse vers 0 progressivement. V+ redevient nulle une fois le condensateur est chargé par- E2. Cet état est stable et y reste tant qu’aucune perturbation n’est appliquée sur le circuit. Une autre impulsion négative sur ve rebascule la sortie vers la saturation positive ce qui charge le condensateur et produit une tension variable exponentielle sur V+, l’ampli op rebascule vers la saturation négative -E2, quand V+ passe par Eo. A chaque apparition d’une impulsion sur Ve, une temporisation T’ apparaît, appelée pseudo-période. V-,Vs,V+ Calcul de T’ : E2+E1 +E1 Eo 0 ti T’ 8 T’ -E2 E0-(E2+E1) E0-(E2+E1) Figure 14 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours V (t ) (E1 E 2 ) exp( t ti ) R .C V (t ) (E1 E 2 ) exp( ti T' ti T' ) (E1 E 2 ) exp( ) Eo R .C R .C à ti+T’, V+(t)=Eo d’où T' R .CLog ( D’où E1 E 2 ) Eo 2.2 CIRCUIT BISTABLE Le diviseur de tension conduit à : +E1 V aVs où a Ve R1 R1 R 2 C Vs R -E2 Figure 15 R1 R2 Soit V1+, la valeur de V+ quand la sortie est à l'état haut : Vs=+Vsat, donc V1+ = a.E1>V-=0. Une impulsion >0 sur Ve basculera la sortie Vs de E1 vers -E2 , et V+ basculera de aE1 vers -aE2 . d’autres impulsions positives successives n’auront aucun effet sur Vs, une première impulsion <0 sur Ve basculera la sortie Vs de-E2 vers E1 , et V+ basculera de -aE2 vers aE1 . On a donc 2 états stables. Ainsi, on a les courbes suivantes : Ve Vs +E1 V+ +aE1 temps -aE2 Figure 16 -E2 9 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Pour que le montage fonctionne correctement en comparateur à deux seuils, il faut qu'il n'y ait que deux basculements durant une période du signal d'entrée. Autre circuit Bistable. . Figure 17 Bistable Les impulsions sont appliquées par ve. 3°) Générateur de signal triangulaire Dans ce montage, on utilise un amplificateur opérationnel (A1) qui fonctionne en trigger non inverseur et l’autre (A2) qui fonctionne en intégrateur. A1 est toujours saturé, et la tension constante à sa sortie sera intégrée par A2 puis réinjectée à l’entrée du trigger. 𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅2 A1 : 𝑉 + = 𝑅1+𝑅2 𝑉 + 𝑅1+𝑅2 𝑉𝑠 = 𝑎𝑉 + 𝑏𝑉𝑠 avec 𝑎 = 𝑅1+𝑅2 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑅1+𝑅2 + V sera comparée à V =0 , les 2 seuils de basculement seront déduits des 2 états de VS 𝑎 𝑅1 Pour V+ =0 ; 𝑉𝑠 = − 𝑏 𝑉 = − 𝑅2 𝑉 , les 2 seuils de basculement seront donc : 𝑅1 𝑉𝑠1 = − 𝑅2 𝐸1 ou 𝑅1 𝑉𝑠2 = 𝑅2 𝐸2 . Soit à t=0, V=+E1 , C déchargée d’où Vs(0)=V2+=V2- =0 1 𝑡 𝑡 𝐸 𝐸 𝑉𝑠(𝑡) = − 𝑅𝐶 ∫0 𝑉𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(0) = − 𝑅𝐶1 ∫0 𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(0) = − 𝑅𝐶1 𝑡 ; Vs est une tension linéaire de pente négative qui varie de 0 vers -∞ ; 𝐸 𝑉1+ = 0 𝑠𝑖 𝑎𝐸1 − 𝑏 𝑅𝐶1 𝑡1 = 0 𝑎 𝑅 Soit 𝑡1 = 𝑅𝐶 𝑏 = 𝑅𝐶 𝑅1 2 le moment de basculement de A1. R2 C +E1 R1 R A1 +E1 A2 Figure 18 V -E2 -E2 10 Vs BOUYAHYAOUI A. 𝑉𝑠(𝑡1 ) = − 𝐸1 𝑡 𝑅𝐶 1 1 =− Documents du cours 𝐸1 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅1 𝑅2 =− 𝑡 𝑅1 𝑅2 𝐸1 Après basculement V passe à –E2 et Vs devient : 𝑡 𝐸 𝐸 𝑅 𝑉𝑠(𝑡) = − 𝑅𝐶 ∫𝑡1 𝑉𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(𝑡1 ) = 𝑅𝐶2 ∫𝑡1 𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(𝑡1 ) = 𝑅𝐶2 (𝑡 − 𝑡1) − 𝑅1 𝐸1 Tension linéaire de 2 𝑅 pente positive qui varie de − 𝑅1 𝐸1 vers +∞ . 2 𝐸 𝑅 𝑉 + = −𝑎𝐸2 + 𝑏 𝑅𝐶2 (𝑡 − 𝑡1) − 𝑏 𝑅1 𝐸1 V+ de vient nulle à t2 temps du deuxième basculement. 2 𝐸 𝑅 𝑅 𝐸 𝑎 Soit : 0= −𝑎𝐸2 + 𝑏 𝑅𝐶2 (𝑡2 − 𝑡1) − 𝑏 𝑅1 𝐸1 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑡2 − 𝑡1) = 𝑅𝐶( 𝑅1 𝐸1 + 𝑏 ) 2 𝑡𝐵 = (𝑡2 − 𝑡1) = 𝑅𝐶 𝑅1 𝐸1+ 𝐸2 𝑅2 et 𝑡2 = 𝑅𝐶 𝐸2 2 𝑅1 𝑅2 (2 + 𝐸1 𝐸2 2 ) Après basculement au moment t2 l’équation devient : 𝑡 1 𝐸 𝑅 𝑉𝑠(𝑡) = − 𝑅𝐶 ∫𝑡2 𝑉𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(𝑡2) = − 𝑅𝐶1 (𝑡 − 𝑡2 ) + 𝑅1 𝐸2 2 à t3 , Vs atteint le second seuil de basculement, soit donc 𝑅 𝐸 𝑅 𝑉𝑠(𝑡3 ) = − 𝑅1 𝐸1 = − 𝑅𝐶1 (𝑡3 − 𝑡2 ) + 𝑅1 𝐸2 2 2 𝑅 d’où 𝑡𝐻 = 𝑡3 − 𝑡2 = 𝑅𝐶 𝑅1 2 𝐸1+ 𝐸2 𝐸1 E1 𝑅1 𝐸 𝑅2 2 0 − t1 t2 t3 𝑅1 𝐸 𝑅2 1 -E2 Figure 19 Le signal est périodique de période T=tH+tB 11 t4 temps BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 𝑇 = 𝑅𝐶 ∝= Son rapport cyclique est de : 𝑅 𝑡𝐻 𝑇 𝑅1 1 1 (𝐸1+ 𝐸2 )( + ) 𝑅2 𝐸1 𝐸2 =𝐸 𝐸2 1+ 𝐸2 1 Si E1=E2 alors 𝑇 = 𝑅𝐶 𝑅1 et ∝= 2 On a un signal carré. 2 2°) MULTIVIBRATEUR à circuit intégré "555" 2-1°) Constitution interne (8) (6) + r C (5) (4) S Q - (3)sortie r BASCULE RS + r (2) C R Q (1) T (7) Figure 20 Schéma interne du « 555 » Boîtier DIP 8 broches et boîtier SOP version CMS. La définition des broches : Broche 1 (Ground): est la Masse, relié au potentiel négatif de l’alimentation. Broche 2 (Trigger) : la Gâchette ou déclenchement, en mode monostable sert à déclencher le départ du signal de sortie ; en mode Astable on la connecte avec la broche 6. Broche 3 (Output) : la Sortie Broche 4 (Reset) : Remise à zéro, si V4=0 la sortie est forcée à 0. En mode astable, V4= « 1 ». Broche 5 (Control voltage) : Contrôle de la tension du pont diviseur interne ou modulation. Cette broche est parfois utilisée pour faire de la modulation impulsionnelle sinon elle n’est pas connectée ou reliée à une capacité de 10nF vers la masse. Broche 6 (Threshold) : Le seuil de déclenchement ou comparateur, en mode monostable on la connecte avec la décharge. Broche 7 (Discharge) : décharge, collecteur du transistor de commutation qui sert à court-circuiter le condensateur externe du timer. Broche 8: Alimentation + du circuit de 3 V à 16 V, la tension d'alimentation n'a que très peu d'influence sur la période du timer ( 0,1 % par volt ) mais cela influence la tension et le courant du signal de sortie. 12 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 20bis Brochage du « 555 » et du « 556 » 2-2°) ASTABLE Vcc Ra 8 7 Rb 4 3 Sortie 2 6 C 1 5(N.C) Figure 22 La charge ou la décharge d'un condensateur suit la loi de variation exponentielle : t ui= tension initiale, uf= tension finale, =constante de temps u (t ) uf (ui uf ) exp( ) éq.(1) au départ, C est déchargé. ui=0, uf=E, =(Ra+Rb)C, d'où : éq.(2) t Vc(t ) E (1 exp( )) E (1 exp( t )) ( Ra Rb )C ̅ ≡ 1Transistor TR bloqué Vc<1/3 E Reset"1" et Set"0" Sortie Q"0" et 𝐐 Le condensateur se charge librement. - à t1, C atteint une charge de 1/3 𝐄+ et Reset devient "0" , Set"0" état mémoire de la bascule, les ̅ ≡ 1 le transistor TR reste bloqué et la charge continue. sorties restent à Q"0" et 𝐐 ̅ ≡ 0 le - à t2, C atteint une charge de 2/3 𝐄+ Reset "0" et Set devient "1" Q"1" et sortie 𝐐 transistor TR devient saturé C se décharge à travers Rb vers 0 volt selon l’équation 3 : ui=2/3 E, uf=0, = Rb.C d'où : Vc(t ) 13 2 t t2 E exp( ).........equation3 3 Rb .C BOUYAHYAOUI A. Documents du cours - juste après t2, le condensateur commence à se décharger et sa tension devient Vc<2/3 E, les nouvelles valeurs deviennent : Reset"0" et Set"0" état mémoire de la bascule Sortie"0" et Q "1"Transistor TR reste saturé et C continue à se décharge à travers Rb. - à t3, Vc =1/3 𝐄− Reset"1" et Set"0" Sortie "1" et Q "0" TR se bloque et le condensateur se charge à travers Ra+Rb vers E selon la loi : ui=1/3E, uf=E, =(Ra+Rb)C, d'où : t t3 t t3 1 2 Vc(t ) E ( E E ) exp( )) E (1 exp( )) 3 ( Ra Rb )C 3 ( Ra Rb )C éq.(4) - à t4, C atteint une charge de 2/3 E Reset "0" et Set devient "1" Sortie "0" et Q "1"Transistor TR saturé C se décharge à travers Rb vers 0 volt selon la loi exp : éq.(5) t t3 2 E exp( ) 3 Rb .C ce phénomène devient périodique et la sortie se présente sous forme d'un signal rectangulaire de période T. Vc(t ) T=(t3-t2)+(t4-t3) (voir graphe) temps état initial t=0 t1 t2 t2+ t3 t3+ t4 Vc(t) Vc 0 1/3 E 2/3 E <2/3 E 1/3 E > 1/3 E 2/3 E Reset 1 0 0 0 1 0 0 Set 0 0 (mém.) 1 0 (mém.) 0 0 (mém.) 1 sortie Q 1 1 0 1 1 1 0 transistor bloqué bloqué saturé saturé bloqué bloqué saturé C charge charge décharge décharge charge charge décharge Vs(t) E 2/3 E 1/3 E 0 t1 t2 t3 t4 t5 t6 t Figure 23 Calcul de la période : Eq.3 : Vc(t 3 ) 14 t t2 1 2 E E exp( 3 ) t B t 3 t 2 R b .C.Log (2) 3 3 R b .C BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Eq.4: Vc(t 4 ) E(1 t4 t3 2 2 exp( )) E t H t 4 t 3 ( R a R b )CLog ( 2) 3 ( R a R b )C 3 d' où T t H t B (Ra Rb)C.Log(2) Rb.C.Log(2) (Ra 2Rb)C.Log(2) La période du signal de sortie est : T (Ra 2Rb)C.Log(2) Rapport cyclique : C'est le rapport entre la durée à l'état haut du signal de sortie sur la période : tH Ra Rb si =1/2 le signal est carré (cas où Ra << Rb). T Ra 2Rb 2-3°) MONOSTABLE C’est un circuit qui sera déclenché de l’extérieur. Ici on utilise un bouton poussoir pour envoyer la commande de début de temporisation. Vcc 8 4 Ra 7 R 3 Sortie Rb 6 C 1 2 5(N.C) Figure 24 Monostable au départ, C est déchargé. ui=0, uf=E, =(Ra+Rb)C, d'où : t Vc(t ) E (1 exp( )) E (1 exp( t )) ( Ra Rb )C éq.(1) ̅ ≡ 1Transistor TR bloqué Vc<1/3 E Reset"1" et Set"0" Sortie Q"0" et 𝐐 Le condensateur se charge librement. - à t1, C atteint une charge de 1/3 𝐄+ et Reset devient "0" et Set"0" état mémoire de la bascule, ̅ ≡ 1 Transistor TR reste bloqué et la charge continue. Sortie Q"0" et 𝐐 15 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours ̅ ≡ 0 le - à t2, C atteint une charge de 2/3 𝐄+ Reset "0" et Set devient "1" Q"1" et sortie 𝐐 transistor TR devient saturé C se décharge à travers Rb vers 0 volt selon l’équation (3). ui=2/3 E, uf=0, = Rb.C d'où : éq.(3) t t2 2 Vc(t ) E exp( ) 3 Rb .C - juste après t2, le condensateur commence à se décharger et sa tension devient Vc<2/3E d’où Reset "0" et Set devient "0"état mémoire. Le condensateur continu sa décharge vers 0. A l’instant t3 on appuie sur le bouton poussoir, le potentiel de 2 chute à 0, la sortie passe à ‘1’ et on a une temporisation T’ appelée « pseudo-période ». T’= t4 - t3 Vc(t) Vs(t) T’ E 2/3 E 1/3 E 0 t1 t2 t3 t4 Figure 24 Graphe temporel de l’astable à « 555 » Vc(t)E(1exp( t t 3 )) (Ra Rb )C à t4 Vc(t 4) 2 EE(1exp( t 4 t3 )) 3 (Ra Rb )C d’où la pseudo période sera : 𝑇′ = (𝑅𝑎 + 𝑅𝑏)𝐶𝐿𝑛3 16 t BOUYAHYAOUI BOUYAHYAOUI A. MLTIVIBRATEURS Documents du cours LES OSCILLATEURS Chapitre 2 I- PRINCIPE DES OSCILLATEURS ÉLECTRONIQUES. Le fonctionnement d'un oscillateur sinusoïdal est basé sur la réinjection d'une fraction du signal de sortie à l'entrée d'un amplificateur, de sorte que la phase du signal injecté soit la même que la phase du signal d'entrée Une fois le système est alimenté, il fournit un signal oscillant à sa sortie. Considérons un amplificateur de gain complexe A.exp(j) et un circuit passif de réaction dont la fonction de transfert complexe est B.exp(j) e + A.exp(j) s u B.exp(j) Fig.1 Chaîne d'amplification en boucle fermée L'amplification du circuit bouclé sera: G=s/e tel que : s= (A.expj). et u=s. B.expj avec =e+u s= (A.expj). =( A.expj).(e+s. B.expj) s.(1- AB.expj(+))=( A.expj).e soit donc Le gain en boucle fermée est donné par le rapport s/e soit : s expj G e 1 -B expj( ) En électronique les amplificateurs sont de 2 types : - inverseur (=) - non inverseur (=0). Le circuit de réaction, à la fréquence de travail, doit être inverseur (=) ou non inverseur (=0) pour compenser le déphasage introduit par l’amplificateur. 17 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours T = AB expj() est le gain en boucle ouverte (ou gain de boucle). * Si 1-AB>1, alors |G| < |A|. C'est le cas de la contre réaction. Elle se produit quand Aexp(j) et Bexp(jß) sont de signes opposés, par exemple lorsque L'amplificateur introduit un déphasage de = et que le circuit de réaction n'introduit pas de déphasage, ou inversement. * Si 0< 1-AB<1 L'amplification |G|, en boucle fermée, est plus grande que |A|, amplification de la Chaîne directe, c'est le cas de la réaction positive. * Un cas particulier se présente lorsque AB=1. Ce qui signifie qu'en sortie, une valeur finie du signal est obtenue quand la valeur du signal d'entrée est nulle. Le système produit une tension sinusoïdale, on dit qu'il "oscille". La condition d'oscillation est que AB expj(+ ß) =1, appelée condition d'oscillation de BARKHAUSEN. En fait, cette condition se présentera sous forme de deux sous conditions, une sur la phase et une sur l’amplitude. Condition sur la phase : Pour que l'oscillation soit possible, il faut que la grandeur de réaction soit en phase avec celle de l’entrée. Si on ouvre la boucle, u étant la valeur du signal à la sortie du circuit de réaction. Si pour une fréquence fo les conditions +ß = 2k et A.B=1 sont remplies, les valeurs de e et u seront en phase et de même module si bien que l'on peut relier la sortie du circuit passif à l'entrée de l'amplificateur sans modifier le fonctionnement du montage. Si l'on supprime la source d'entrée e, le montage reste le siège d'oscillations sinusoïdales à la fréquence fo considérée ci-dessus. On obtient ainsi des oscillations entretenues. Si pour + = 2k, AB<1 les oscillations ne pourront pas s'entretenir par contre si AB>1 (critére d'instabilité de Nyquist), les oscillations vont s'amorcer et augmenter en amplitude. A mesure que l'amplitude de la tension à l'entrée de l'amplificateur augmente, le gain effectif de celuici diminue, à cause de la courbure des caractéristiques, le produit AB tend vers 1 et l'amplitude des oscillations tend vers une limite supérieure: L'oscillateur délivre alors une tension pratiquement sinusoïdale définie en amplitude et en fréquence. 18 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours On obtient un oscillateur sinusoïdal si le réseau de réaction assure une réaction positive à une fréquence unique, et l'oscillation est d'autant plus pure que son amplitude sort moins du domaine de fonctionnement linéaire du système. Suivant la nature des circuits de réaction et la valeur de la fréquence, on distingue les oscillateurs basses fréquences et les oscillateurs hautes fréquences. La limite en fréquence entre ces deux types d'oscillateurs est male définie. 2-OSCILLATEURS BASSES FREQUENCES 2-1 Principe Ils sont formés essentiellement d'un étage amplificateur et d'un réseau passif, constitué de résistances et condensateurs, qui introduisent un déphasage en contre-réaction de 0 ou pour compenser celui introduit par l'amplificateur. 2-2 Oscillateurs à réseau déphaseur. 2-2-1- Principe: La Chaîne de contre réaction est constituée d'un filtre passe haut ou passe-bas destiné à introduire un déphasage de pour compenser celui introduit par l'amplificateur. 2-2-2-Oscillateur à filtre passe bas: Le réseau passif de contre réaction est constitué de 3 cellules RC (fig.2). R1 Ve C1 R2 C2 R3 C3 Figure 2 Circuit de réaction 19 Vs BOUYAHYAOUI A. Documents du cours (B) |B|dB 0dB 0 log -3/2 log Fig.3 Phase et module de la fonction de transfert B Pour la simplicité du calcul, on fixe R1=R,R2=nR,R3=n2R et C1=C,C2=C/n et C3=C/n2. La fréquence des oscillations sera calculée à partir de la fonction de transfert B=Vs/Ve du circuit On pose x=RC=/0 soit B = Vs Ve = 1 2 2 1 1−(3+ )𝑥 2 +j(3+ + 2 )𝑥−𝑥 3 n n n Pour la pulsation particulière =os,, le déphasage est de , le terme imaginaire est donc nul soit : (3 + 2 1 + ) 𝑥 − 𝑥3 = 0 n n2 Ici, la charge est supposée infinie. ω 2 1 = √3 + + 2 ωos n n si n = 1 alors ωos = ωo √6 soit fos = 1 2πRC√6 pour =os, Vs (ω os ) = Ve soit pour n=1, 𝑉𝑠 𝑉𝑒 =− 1 29 1 2 1 1 − (3 + n)(3 + 2 n + n2 ) 𝑉𝑠 𝑒𝑡 𝜑 ( ) = 𝜋 𝑉𝑒 le réseau déphaseur introduit un déphasage de à la fréquence d'oscillation, il admet alors une atténuation de 29. L'amplificateur doit compenser cette atténuation par un gain supérieur ou égal à 29 et doit ramener la phase totale à 2 donc il doit être inverseur aussi. Si la sortie du réseau déphaseur est reliée à l'entrée de l'étage amplificateur, l'ensemble sera le siège d'oscillations à la fréquence fos calculée. 20 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Rb R1 R2 C1 C2 R3 Ra C3 Fig.4 Amplificateur en réaction par un filtre passe bas Ici, on suppose que l'impédance d'entrée de l'amplificateur est très supérieur à l'impédance de sortie du réseau déphaseur. Le gain de la chaîne directe est A= - Rb/Ra = R2/R1 /. A la fréquence d’oscillation, le gain en boucle ouverte est : R 1 Pour =os AB(os ) b Ra (3 2 )(3 2 1 ) 1 2 n n n pour qu'il y est oscillation, il faut que la condition sur le gain soit appliquée c'est à dire que AB > 1 d'où : Rb 2 2 1 (3 )(3 2 ) 1 Ra n n n cas particulier, si n=1 alors (Rb/Ra) ≥ 29 remarque : l'amplitude sera limitée par la tension de saturation, Rb/Ra doit être fixé en conséquence Dans le circuit de la figure 6, on utilise un amplificateur à transistor bipolaire. +E R1 Rc CL R2 R3 CL C1 R2 C2 C3 RE CE Fig.5 Oscillateur à transistor bipolaire (émetteur commun) Le schéma dynamique équivalent permet le calcul du gain en boucle ouverte. La chaîne de réaction est alimentée par le générateur de THEVENIN équivalent à la sortie de l'amplificateur. 21 BOUYAHYAOUI A. ic h21ib 1/h22 Documents du cours R2 Rc C1 R3 C2 ib C3 Rth= R1 h11 Eth C1 R2 C2 R3 C3 ib h11 Fig.6 Schéma équivalent dynamique de l'oscillateur Rc est supposé très faible devant 1/h22 ici, on doit tenir compte des impédances d'entrée de l'amplificateur (h11) et de sortie (Rc) qui affectent le calcul de la condition d'oscillation. Eth = -h21.Rc.ib et Rth = Rc =R (calcul en annexe) h2129 h11 4 R 23 R h11 2-2-3 - Oscillateur à filtre passe haut: Le réseau passif de contre réaction est constitué de 3 cellules CR (fig.6) Fig.7 Filtre passe haut (B) |B|dB 3/2 0dB 22 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 60dB/dec 0 log log fig.8 Réponse du filtre passe haut à 3 cellules Dans les mêmes conditions qu’auparavant et pour n=1 1 B Vs Ve 15y2 jy(6y2) avec y 1 RC si le terme imaginaire est nul pour, alors : 6-y2 0 donc os 1 et B(os)- 1 29 RC 6 L’atténuation correspondante est de 29 avec une inversion de phase ; l’amplificateur doit être inverseur avec un gain minimal de 29. fig.9 oscillateur à amplificateur opérationnel E R1 Rc C C/n R R2 23 RE R’ CE 2 C/n nR BOUYAHYAOUI A. Documents du cours fig.10 oscillateur à transistor bipolaire R’ est fixée de telle façon que R’+h11R 2-2-4 Les oscillateurs à pont: Les ponts constituant un réseau sélectif, la réaction n'est positive qu'à une seule fréquence et les oscillateurs à pont, de part leur principe, sont particulièrement stables. Les plus stables sont ceux dont la sélectivité est la plus grande et, à cet égard, le T ponté est celui qui donne la plus grande stabilité de fréquence. Les réseaux à pont résultent de la recherche d'une valeur élevée du coefficient de stabilité. Pour ce faire on utilise deux boucles de réaction: - une boucle de réaction positive formée à l'aide du pont. - une boucle de réaction négative (ou contre réaction) dans l’amplification. Oscillateur à pont de Wien: Il est composé d'un amplificateur et d'un réseau de réaction formé de deux résistances et deux condensateurs (fig. 11) Ra Rb C1 R1 Vs Ve C2 R2 Vs R1 R2 (a) Pont de réaction de WIEN C1 C2 (b)Oscillateur de WIEN Fig11.oscillateur à pont de WIEN La fonction de transfert du réseau de réaction est celle d'un diviseur de tension où e1 est son entrée et e2 sa sortie. 24 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours R2 B R 2 (1 jR 2C2)( R1 1 ) jC 1 R2 R 2 R1 R 2 C2 1 j( R1R 2C2 ) C1 C1 le déphasage introduit par le réseau de réaction est nul (B)0R1R 2C2os 1 0R1R 2C1C2os1 C1os d’où on tire que : os 1 R1R 2C1C2 donc B devient B(os) R 2C1 R1C1R 2(C1C2) si R1=R2=R et C1=C2=C alors os 1 et B1 RC 3 Le gain de l'amplificateur A multiplié par le taux de contre réaction B doit donner un gain de boucle > 1. Comme le gain de ce dernier est A=(Ra+Rb)/Ra 1 alors Rb)/Ra doit être supérieur à 2. Ce type d'oscillateur est très souvent retenu pour construire des générateurs basses fréquences, la variation de la fréquence étant obtenue en utilisant un potentiomètre double de façon à modifier R, ou un condensateur double. 3- LES OSCILLATEURS HAUTES FREQUENCES 3-1 Principe Les oscillateurs H.F comportent toujours un circuit oscillant accordé sur la fréquence d’oscillation. Si ce circuit possède un facteur de qualité suffisamment grand, le signal de sortie est une sinusoïde pure. 3-2 Oscillateur à couplage magnétique (Oscillateur MEISSNER) Le montage de la figure 14 représente le schéma d'un oscillateur à transistor bipolaire en émetteur commun. A partir du circuit primaire L2 on recueille sur le secondaire L1, une fraction de tension de sortie qu'on réinjecte à l’entrée, le sens des enroulements sera tel que la tension au secondaire sera déphasée de par rapport au primaire. Equations du circuit On considère deux bobines d’inductance L1 et L2 couplés par induction mutuelle. Le circuit de gauche est excité par une tension V1(t) sinusoïdale et parcouru par un courant I1. 25 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Le circuit de droite est fermé sur une charge parcourue par un courant I2 et développe à ses bornes une tension V2(t). A chaque instant, on a les équations : I1 M I2 V1 L1 L2 V2 V1(t)=L1 (dI1/dt)+M(dI2/dt) V1()=jL1 I1 + jM I2 V2(t)=L2 (dI2/dt)+M(dI1/dt) V2()=jL2 I2 + jM I1 E B.C L1 RB L2 C Vs Gs CL Tr C ie i1 B ib L2 h11 h21ib 1/h22 R C L1 VCE VBE Schéma dynamique équivalent Figure 14 : Schéma de l’oscillateur à couplage magnétique (Oscillateur MEISSNER) .La bobine d'arrêt ‘‘BC’’(self de choc) admet une grande impédance à la fréquence de travail et par conséquent RB n’intervient pas dans le calcul. R représente la résistance parallèle équivalente à la résistance série de L1. La condition d'amplitude sera réalisée en choisissant convenablement la valeur de l'induction mutuelle M des circuits primaire et secondaire. La fonction de transfert du réseau de réaction sera sous forme de rapport de courants. La loi de maille appliquée à l'entrée: VBE h11.ib jL2.ib jM.i1 ib (h11 jL2 ) jM.i1 La loi de maille appliquée à la sortie donne : VCE jL.i1 jM.ib ( R // C )(ie i1 ) h11 jL' ib jM..ib R ie , d’où : (jL R ) 1 jRC jM 1 jRC La fonction de transfert du circuit de réaction est donnée par : 26 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours jRM B ib ie Rh11(1LC2)LL'2 M22 j(M2RC 22 h11LRL'RLL 'C2) Imag(B)0 Rh11(1 LCos2 ) LL'os2 M 2os2 0 d’où : Rh11 os LL' Rh11LC M 2 et B(os ) Condition sur le gain : β M ib 1 RCh11 ( M LL' ) h L .ib L' 11 2 2 'LL' RLCh M) R 11 RCh11 (MLL h11L L' 2 R RLCh11 LL' M 2 M si R est très grande (bobine sans résistance) et si h22=0 alors 1 - L -1 M ω et B(ω ) β os os LC M β L et B(os ) Condition sur le gain : M ib 1 RCh 11(M LL ' ) h L .ib L' 11 2 RLCh 11 LL 'M R 2 RCh 11 (M 2 LL' ) h L L' 11 2 RLCh 11 LL' M R β M si R est très grande (bobine sans résistance) et si h22=0 alors ωos 1 et B(ωos) L 1 β M LC M β L 3-3 Oscillateur Hartley Le circuit de réaction est formé d'inductances et de condensateurs. Selon la disposition de ces dipôles, on pourra obtenir une inversion de phase ou pas. E B.Choc R1 Rc ie CL CL 27 Tr R2 CE R L1 L1 C C BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Fig.15 Réseau de réaction et Oscillateur de HARTLEY (transistor émetteur commun) Fréquence d’oscillation en considérant qu’il existe une mutuelle induction entre les deux bobines. M(M 2L2)L22 1 fos et β (voir annexe) L1L2 M(M L1L2) 2π (L1L2 2M)C Sans induction mutuelle M=0 d’où : L 1 fos et β 2 L 2π (L L )C 1 1 2 Dans le montage qui suit, le transistor est monté en base commune donc non inverseur. Le couplage consiste en une prise de tension sur la self du circuit accordé. La condition d'amplitude dépendra du point de prise sur L. La fréquence d'oscillation sera obtenue pour l'accord du circuit de charge. E BC R1 Rc ie CL L1 Tr L1 CL R2 C CL RE fos 28 1 2π (L1L2)C L2 is C L2 Fig.16 oscillateur à transistor en base commune. L et β 2 L1 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 3-4 Oscillateur COLPITTS Dans l'oscillateur de Hartley, les bobines L1 et L2 et le condensateur C seront remplacées, respectivement, par deux condensateurs C1 et C2 et une bobine L. Le circuit de réaction est un filtre dont la fonction de transfert complexe devient réelle à la pulsation ωos correspondant à la fréquence d’oscillation. 29 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours E choc RC R1 ie CL CL C1 Tr C1 R2 L L CL RE C2 CL C2 is Fig.17 oscillateur COLPITTS à transistor en émetteur commun et circuit de réaction. fos 1 2π LC et β C1 C2 avec 1 1 1 C C1 C2 E R1 Rc ie CL C1 Tr C1 CL R2 L CL RE is L C2 C2 Oscillateur COLPITTS à transistor en base commune 30 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 3-5 Oscillateur CLAPP E R1 Rc ie CL Tr C1 L R2 CL RE C2 C is Fig.18 Réseau de réaction et Oscillateur de CLAPP(transistor émetteur commun) fos 1 2π LC avec 1 1 1 1 C C1 C2 C3 et β C1 C2 Oscillateur CLAPP à transistor en base commune 3-6 Oscillateur PIERCE Les oscillateurs sinusoïdaux qui ont été décrits jusqu'ici ne permettent pas d'avoir une bonne stabilité L’oscillateur PIERCE est un circuit qui améliore fortement la stabilité. C’est un oscillateur de type COLPITTS dans lequel, un quartz remplace l’inductance. 31 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours E E R1 R1 Rc Rc CL Tr C1 Tr C1 R2 R2 QZ QZ CL RE CL RE C2 C2 Oscillateur PIERCE Transistor à base commune Transistor en émetteur commun Fig.19 Oscillateur PIERCE. Le quartz est un cristal de silice Sio2 cristallisée dans le système trigonal. - Propriétés du quartz : Le quartz a des propriétés piézo-électriques. En effet, si l'on exerce une compression suivant la direction de l'axe électrique, des charges électriques égales et de signes contraires apparaîtra sur les faces perpendiculaires à cet axe. Les phénomènes sont réversibles. Si le quartz est placé dans un champ électrique alternatif, il va se dilater et se rétrécir au rythme des variations. On dit que le quartz vibre comme vibre un diapason. La vibration du quartz correspond à une fréquence propre au cristal qui dépend de ses dimensions et de la coupe selon les axes déterminés. Plus le quartz est mince et plus sa fréquence propre de vibration est élevée. Il est donc analogue à un circuit oscillant On montre qu'un Quartz, au voisinage de sa fréquence de résonance, se comporte comme un dipôle (Fig. ) composé de deux branches en parallèle : - la branche Cp est la capacité formée matériellement par les électrodes entre lesquelles se trouve la lame de quartz. Cette lame joue le rôle de diélectrique. Cp est la capacité statique. la branche Ls, Cs, Rs n'a pas d'existence matérielle. Elle représente l'équivalence dynamique de la lame vibrante : Ls est l'équivalent de la masse vibrante, Cs représente son élasticité, et Rs les frottements internes. 32 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Schéma électrique équivalent d'un quartz : Voici le schéma équivalent. On remarque immédiatement qu'il s'agit d'un circuit série shunté par une capacité, cette capacité est la capacité due aux connexions. Les valeurs de L, R et C1 sont dictées par la nature et les caractéristiques du quartz . L'impédance Z du quartz s'écrit : 1 (Rs jLs 1 ) jCp jCs Z Rs jLs 1 ( 1 1 ) j Cs Cp Rs j Ls ( 2 1 ) LsCs 1 Z jCp Rs j Ls ( 2 1 ) LsC Fig. 20.-Schéma équivalent d'un quartz avec 1/C=1/Cs+1/Cp. Z est maximale pour p 1 pulsation de résonance parallèle(=0) LsC Z est minimale pour s 1 pulsation de résonance série(=0) LsCs Ces deux fréquences sont très proches l’une de l’autre. fp fs 1 Cs . Cp Le quartz a un comportement inductif entre s et p. et capacitif au delà. (Z) |Z| /2 0 0 33 fs fp f - /2 fs fp f BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Fig.21 module et phase de l’impédance du quartz 3-7 OSCILLATEUR COMMANDE PAR TENSION (V.C.O): C'est un oscillateur dont la fréquence est contrôlée par une tension extérieure. Ainsi, cette tension doit agir sur une grandeur dont la fréquence d'oscillation y est dépendante. En haute fréquence, on utilise très souvent une diode VARICAP pour cette commande. Fig 20 Schéma d’un VCO La diode VARICAP est une jonction PN dont la capacité est dépendante de la tension inverse appliquée à la diode. C k 1 0 n (VV ) n est un nombre compris entre 2 et 3 selon la technologie utilisée. V0 tension inverse appliquée (polarisation) et V une tension de commande ajoutée à V0. C0 est la capacité de la varicap à V0 d’où : C k C0 ,V<< V0 . 1 1 (V0) (1V ) n (1V ) n V0 V0 1 n Si cette VARICAP est placée en parallèle sur une bobine d’inductance L sa fréquence de résonance sera : 1 V 1 1 2 f (1 ) n f0(1 1 V ) V0 2n V0 2. L.C 2. L.C0 Cette fréquence sera celle de l’oscillateur. 1V C V C0 1 n V0 C(pF) C Co V(volt) 34 Vo V BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 21 si on place cette VARICAP en parallèle à une inductance L d’un oscillateur HARTLEY, la fréquence d’oscillation sera : E BC R1 Rc CL CL CL Tr L1 CL R2 C0 Cv CL RE L2 Figure 22: Circuit d’un oscillateur HARTLEY en VCO fos fos 35 1 avec C=Co+Cv (Varicap) 2 '(L1 L2)C 1 1 1 1 fo 1 2 '(L1 L2)C 2 (L1 L2)(CoCv) 2 (L1 L2)Co 1 Cv 1 Cv Co Co BOUYAHYAOUI A. Documents du cours -LES Chapitre 3 AMPLIFICATEURS SELECTIFS Les amplificateurs sélectifs sont utilisés dans des montages où on a besoin de sélectionner une bande de fréquences B très réduite autour d’une fréquence centrale fo. L'amplificateur sélectif idéal présente une courbe de réponse rectangulaire où le gain est élevé et constant dans la bande de fréquences à sélectionner (Fig.1) Amplitude BOUYAHYAOUI B Ao…………… 0 fb fo fh fréquences Fig.1 Le rapport B/fo est très grand (100 ) Le but de cette étude est d'essayer de dégager les différentes méthodes possibles pour s'approcher au mieux de la courbe de réponse idéale 1°) Amplificateur à circuit accordé L'étage le plus simple utilise les propriétés du circuit bouchon ( ou circuit oscillant). Ce circuit, association parallèle d'une inductance L et d'une capacité C, admet une fréquence de résonance fo et, constitue la charge d'un amplificateur (fig.2) Une tension d’excitation est appliquée à l’entrée de l’amplificateur à travers le condensateur de liaison Cl. La sortie est prise aux bornes d’une charge 36 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours externe Zu qui peut être l’impédance d’entrée d’un deuxième étage. Fig.2 amplificateur sélectif. à un seul étage 37 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours a) Amplification en tension Le circuit de la figure 3 est celui du schéma équivalent dynamique de l’amplificateur considéré. Les condensateurs de liaison et de découplage sont considérés comme des courts circuits aux fréquences de travail. Fig.3 Schéma dynamique équivalent Rs et Cs représentent l’impédance de sortie du transistor. Ro la résistance équivalente des fuites du diélectrique et du fil de L. Cp la capacité parasite dûe au câblage et autres. Ru et Cu l’impédance de charge. Désignons par R la résistance équivalente à l'association parallèle de toutes les autres résistances et C le condensateur équivalent de tout les condensateurs. Le schéma se réduit à celui de la figure 4 Fig.4 Le schéma équivalent réduit La valeur complexe du gain en tension A s'écrit : A vs ve V'BE gmV 'BE ve rB'E ve rBB' rB'E avec Z=R//L//C d’ou vs gm 1 A vs g'm.R. ve 1 jR(C 1 ) L 38 rB'E Z.ve rBB' rB'E avec g'm gm.rB'E rBB' rB'E BOUYAHYAOUI BOUYAHYAOUI A. Documents du cours avec 1 1 1 1 R Rs Ro Ru et C=Cs+Co+Cu+Cp posons : o 1 pulsation propre du circuit oscillant LC Qo R RCo coefficient de qualité Lo La valeur complexe du gain devient : g'm.R Ao A vs Avec Ao=-g’m.R ve 1 jQo( o) 1 jQo( o) o o et Ao est le gain maximal à la résonance. b) Courbes de réponse de l'amplificateur : Ces courbes représentent le module et l'argument du gain complexe. Ici on va présenter l'amplification relative Ar en fonction de la fréquence : 1 Ar A son module sera Ao 1 jQo( o) o Ar 1 1 o 1 jQo( ) 1 jQ 02( o)2 o o et son argument est : (Ar)Arg(Ar)ArctgQo ( o) o Le tracé du module de l'amplification relative sera : Ar 1 1 1/2 Q1 BOUYAHYAOUI Q2>Q1 fB fo fH B 5.a Module du gain relatif 39 f BOUYAHYAOUI A. Documents du cours la phase est donnée parle tracé suivant: Ar +/2 ++/4 f Q1 -/4 Q2>Q1 -/2 5.b phase du gain relatif Fig.5 Module et phase d’un amplificateur sélectif 2°) Bande passante et facteur de mérite. a) Bande passante : La bande passante d'un amplificateur est l'intervalle de fréquences dans lequel le module de l'amplification en tension est compris entre sa valeur maximale Ao et la valeur Ao . Pour déterminer les limites de la bande passante, il suffit d'écrire 2 que A Ao soit Ar 1 2 2 d'ou on déduit que : Ar 1 soit 2 o 1 ( o) 1 02 0 o Qo Qo o 2 1 jQ 02( )2 o Il en résulte l'expression de la bande passante : 02 H o 1 402 2.Qo 2 Q02 et BOUYAHYAOUI 02 B o 1 402 2.Qo 2 Q02 o B(Hz) fo o o 1 d’où B(rd / s)H B Qo ou Qo 2Qo 2RC o 2RC La bande passante est inversement proportionnelle au coefficient de qualité. b) Facteur de mérite d'un amplificateur : C'est le produit de la bande passante par l'amplification en tension maximale : M = B. Ao 40 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours soit dans notre cas, le facteur de mérite s'écrit : g'm g'm M(rd / s) o Ao o g'mR et M(Hz) Qo RC o C 2.C Le facteur de mérite d'un amplificateur sélectif donné est constant. En particulier, il est indépendant de la résistance de charge. Ce résultat est général pour tout les amplificateurs. Il dépend, pour l'amplificateur donné, que de la capacité. Pour augmenter le facteur de mérite il faut donc choisir la capacité C aussi faible que possible. A la limite étant donné que C contient les capacités parasites de sortie, on peut utiliser uniquement ces dernières comme condensateur du circuit oscillant. Le facteur de mérite sera ainsi limité par les capacités parasites. 3°) Amplificateurs à circuits synchrones. Amplificateur à circuits oscillants à l'entrée et à la sortie:. L'amplificateur vu précédemment présente une courbe de réponse dont les flancs sont trop inclinés. On peut espérer obtenir une courbe plus raide en utilisant deux circuits oscillants. Le schéma équivalent à un tel amplificateur est alors le suivant (Fig.6): Fig.6 Le gain de L'étage sera : gm .Z2 avec Z2=R2//C2//L2 et Z1=R1//C1//L1 Z1 Z1 Rg jRL Z ) R(1LC2) jL A vs ve A vs ve gm .Z2 Rg jR 2L2 Rg gm .Z2(1 )gm (1 ) Z1 Z1 R 2(1L2C22) jL 2 jR 1L1 Z1 Rg R1(1L1C12) jL1 vs gm R2 R1 x ve 1 1 jR 2(C2 ) Rg R1 jRgR 1(C1 1 ) L 2 L1 41 (ZR//L//C= BOUYAHYAOUI A. Documents du cours On pose : Q2 R 2 R 2C22 L22 De même Q1 R eq1 R eq1C11 , L11 et 2 1 1 L 2C 2 1 L1C1 avec Req1≡R1//Rg 1 1 A vs gm R 2R1 x ve Rg R1 1 jQ 2( 2 ) 1 jQ1( 1 ) 2 1 BOUYAHYAOUI Il en résultera donc une chute plus rapide de la courbe de réponse du gain. 4°) Amplificateurs à n circuits oscillants et n-1 étages : En plus d'une bande passante donnée et d'une courbe de réponse à fronts raides on peut avoir besoin d'amplificateurs présentant un gain suffisant. On utilisera alors plusieurs étages, chacun possédant un circuit oscillant dans son circuit d'entrée et dans son circuit de sortie. a) Cas d'un amplificateur à deux étages : Soit l'amplificateur dont le schéma équivalent est le suivant (fig.7): Fig.7 En plus d’un grand gain, nous obtiendrons une courbe de réponse à flancs raides fig.8. Ar BOUYAHYAOUI 2 circuits oscillants (un à l’entrée et l’autre en sortie) 1 circuit oscillant f Fig.8 42 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours b) Cas d'un amplificateur à n-1 étages et n circuits oscillants : Les circuits étant supposés synchrones fig.9. Fig.9 5°) Réaction interne. Neutrodynage a) Réaction interne Le plus souvent, la charge d'un amplificateur sélectif est un circuit oscillant (Ru,Lu,Cu) en parallèle dont l'impédance est Zu (fig.10) Fig.10 1 1 1 Zu R u jX u avec Xu Lu 2 1Lu Cu à la résonance du circuit bouchon, Zu devient résistive : Zu=Ru Le gain est A = vs /ve, on pose Req≡R//Ru CB’C est la capacité interne entre collecteur et base qui apparaît en hautes fréquences. jRuXu Ru jXu jXu vs g'mVe (R // Zu)g'mVe g'mVe Re q jRuXu Re q jXu R Ru jXu 2 jXu (Re q jXu ) R Xu A vs g'm.Re q g'm.Re q 2X u 2 j.g'm.Re q 2eq 2 Ar jAi 2 2 ve R eq X u R eq X u R eq X u R 43 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours A =Ar+jAi où Ar représente le gain réel et Ai le gain imaginaire. Par effet Miller, la capacité de réaction interne fait apparaître une capacité fictive C1 et une résistance R1 à l'entrée de valeurs : 1 C1 = CB’C(1-Ar) et R1 . Ai.CB'C. soit R1 2 X2 u 1 . R eq CB'C. g'm.R eq.Xu avec Xu Lu 2 1LuCu * R1 > 0 si Xu est une capacité pure ou l'effet capacitif de la charge est dominant ( cas où la fréquence de travail est supérieure à celle de la résonance du circuit oscillant ) * R1 < 0 si Xu est selfique, dans ce dernier cas R1//rBE < 0. cette résistance peut compenser les pertes d'un circuit oscillant qui précède l'amplificateur. Dans de tels cas, on observe des oscillations spontanées. Pour éviter cette réaction, on procède à un Neutrodynage (ou unilatéralisation). b) Principe d'unilatéralisation Les capacités de réaction internes CB’C (cas du bipolaire ) et CGD (cas du FET ) créent une interaction entre l'entrée et la sortie de l'amplificateur, ce qui entraîne parfois l'amplificateur à l'oscillation. On remarque qu'il y a interaction entrée-sortie lorsque le courant (ou la tension) d'entrée est fonction du courant ( ou de la tension ) de sortie . L'unilatéralisation ou neutrodynage consiste à supprimer cette interaction, cela consiste à ramener à l'entrée, de l'amplificateur, une fraction de tension ou de courant de sortie pour annuler celui due à CB’C le circuit de la figure 11 représente un amplificateur neutrodyné par l'impédance Zn Zn iB ic ZB’C VB’E ZB’E gmVB’E Vs Fig.11 Le courant d'entrée iB dépend de la tension de sortie vs, en effet : iB VBE( 1 1 1 )Vs( 1 1 ) ZB'E ZB'c Zn ZB'c Zn 44 ZCE BOUYAHYAOUI A. Documents du cours iB VBE( 1 1 1 )Vs( Zn ZB'c ) ZB'E ZB'c Zn Zn.ZB'c Pour neutraliser l’interaction entre Vs et Ve, le terme Zn+ZB’C doit être nul. Soit Donc Zn + ZB’C = 0. Si cette condition est vérifiée, le transistor est neutrodyné. 45 BOUYAHYAOUI A. Chapitre 4 Documents du cours LA MODULATION I- La modulation d’amplitude 1. Introduction 2. Définitions. 3. Schéma bloc d’un modulateur. 4. Types de modulation. 5. Représentations d’un signal modulé. 5.1 Représentation temporelle. 5.2 Représentation spectrale. 5.3 Représentation vectorielle. 2. Modulation d’amplitude. 2.1 Représentation temporelle 2.2 Taux de modulation. 2.3 Spectre de fréquence 2.4 Trapèze de modulation. 2.5 Surmodulation. 3. Modulation d’amplitude à porteuse supprimée. 3.1 Représentation temporelle. 3.2 Spectre de fréquence. 3.3 Répartition de l’énergie 4. Modulation à bande latérale unique (BLU). 4.1 Représentation temporelle du signal. 4.2 Spectre de fréquence. 5. Modulation en amplitude par un signal modulant numérique. II- La modulation de fréquence 1. Introduction 2. Schéma bloc d’un modulateur. 3. Représentation temporelle. 4. Modulation de fréquence par un signal modulant numérique. 46 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 1. Introduction La modulation est un procédé qui permet la transmission d'un message basse fréquence d'un point à un autre. Le plus souvent, le message sous forme de signal électrique ne peut être transmis sous sa forme d'origine et il faut avoir recours à une onde porteuse dont une des caractéristiques dépend du signal. Cette porteuse sera modulée par le signal. La radio, la télévision, le téléphone portatif, le G.S.M et bien d'autres systèmes utilisent la modulation pour transmettre l'information. Ici, on s'intéresse à la modulation analogique où l'un des paramètres de l'onde porteuse (Amplitude, Fréquence ou Phase) varie proportionnellement au message modulant. 2. Définitions. L'expression générale d'une oscillation sinusoïdale, s'écrit : Y(t) = A.cos(t) A étant l'amplitude maximale du signal et (t) est sa phase instantanée. (t) = pt + o pt pulsation du signal o phase par rapport à l'origine Y(t) est modulée, lorsque l'une des grandeurs A ou est une fonction du signal modulant s(t), qui représente le message. Si A ou varient linéairement en fonction du signal s(t), la modulation est linéaire. On dit qu'on a une modulation d'amplitude si A varie au rythme du message (Amplitude Modulation AM). On dit qu'on a une modulation de fréquence si p varie au rythme du message (Fréquency Modulation FM). On dit qu'on a une modulation de phase si varie au rythme du message (Phase Modulation PM). 2. Modulation d’amplitude. 2.1 Equation du signal modulé. Ici, l'amplitude d'un signal haute fréquence sera limitée par une enveloppe de même allure que le signal basse fréquence. Le premier représente la porteuse et le second le message. soit Y(t) = Acos(pt + o) et s(t) = S cos(mt + ) avec <<p. p est la pulsation du signal HF(porteuse) et m est la pulsation du signal BF(message). Après modulation, le signal résultant sera de la forme : Y(t) = [A+ S cos(mt + )].cos(pt + o) Un choix convenable de l'origine des temps permet de prendre o et nuls, Y(t) devient: Y(t) = A[1+ m.cos(mt)].cos(pt) Le coefficient m = S/A est appelé taux (ou indice) de modulation. L'expression A[1+ m.cos(m t)] représente l'amplitude instantanée de Y, elle est limitée par la valeur crête A[ 1 + m] et la valeur en creux A[ 1- m].Cette dernière est nulle pour m= 1 soit pour un taux de modulation m de 100%. 47 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours MODULATEUR Porteuse A.cos(pt) A.cos(pt) A[1+ m.cos(mt)].cos(pt) AM Message S.cos(mt) Fig.1 Schéma bloc d'un modulateur 2.1 Représentation temporelle. Signal de la porteuse Signal HF Signal Basse Fréquence Amplitude Ao(1+m) Ao temps Ao(1-m) -Ao(1-m) -Ao -Ao(1+m) Signal Haute Fréquence modulé AM Fig.2 Porteuse modulée par un signal sinusoïdal. 48 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 2.2 Spectre de fréquence. Il est souvent plus pratique de décrire un signal par ses composantes spectrales que par sa variation dans le temps. L'expression mathématique d'un signal modulé nous permet de décomposer le signal en plusieurs fréquences, en effet : Y(t) = A[1+ m.cos(mt)].cos(pt) = = A.cos(pt) + (mA/2).cos(p -m)t + (mA/2).cos(p + m)t On constate ainsi que l'onde Y dont l'amplitude était variable et de fréquence fixe, est en fait une somme de trois ondes d'amplitudes constantes et de fréquences différentes. A.cos(pt) onde de la porteuse de fréquence: fo= p/2 (mA/2).cos(p - m)t onde latérale inférieure de fréquence: fo - F = (p - m)/2 (mA/2).cos(p + m)t onde latérale supérieure de fréquence: fo+F = (p + m)/2 L'amplitude maximale des deux raies latérales est égale à la moitié de celle de la Porteuse. Le spectre sera le suivant : Amplitude A .mA/2 Fig.4 Spectre du signal fp- fm fp fp + fm Fréquence Fig.3 Spectre du signal modulé en amplitude. La bande de fréquence occupée par le signal modulé est : B= (fp + fm)-( fp - fm)=2 fm Supposons maintenant que le signal modulant soit composé de deux fréquences sinusoïdales fm1 = m1/2 et fm2 =m2/2 tel que m1 < m2. Y(t) = A.[l + ml cos(m1.t) + m2 cos(m2t)].cos(pt) (12) la somme ml + m2 est inférieure à 1, ( voir cas particulier si m1 =m2). Le spectre de Y(t) sera obtenu en décomposant l'expression (12) soit : Y(t) = A cos(pt)+ ml A/2.cos(p -m1)t+ml A/2.cos(p +m1)t + m2A/2.cos(p -m2)t +m2.A/2.cos(p +m2)t Ainsi, le, spectre de Y(t) sera composé de cinq fréquences : la fréquence de la porteuse, deux fréquences latérales inférieures et deux fréquences latérales supérieures. 49 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours A .m2A/2 .m1A/2 p-m2 .m1A/2 p-m1 p .m2A/2 p+m1 p+m2 figure 5 : Spectre d’un signal modulé par deux fréquences Dans le cas général, le signal modulant est un signal complexe correspondant à une bande de fréquences. Soit fb et fh les deux fréquences limitant cette bande. Le spectre comportera : -une bande latérale inférieure de fo -fh à fo -fb -la porteuse fo -une bande latérale supérieure de fo + fb à fo + fh. fo-fh fo-fb fo fo+fb fo+fh fréquences Fig.6 Spectre du signal résultant. Le signal modulant occupe une bande [ fh -fb]. La bande de fréquences occupée par le signal modulé est : B = (fo + fh) -(fo -fh ) = 2 fh elle est égale au double de la fréquence maximale du signal modulant. On convient de représenter le spectre d'un signal modulé en amplitude comme sur la figure 6. fo Fig.7 Représentation conventionnelle du spectre d'un signal modulé en amplitude 2.3. Taux de modulation. 1ere méthode : mesure à partir de ym(t) La valeur maximale de Y pour m=100% est deux fois l'amplitude de la porteuse. Le taux de modulation est déterminé directement du graphe de l'onde modulée par mesure des valeurs a et b de la figure 3. 50 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours a= Ao(l-m) -(-Ao(l-m)) = 2Ao(1-m) b = Ao(l+m) -(-Ao(l+m)) = 2Ao(1+m) a/b = (l-m) / (l+m) d'où : m= (b -a ) /(b + a) b a Figure 7 : mesure du taux de modulation 2eme méthode : méthode du trapèze une deuxième méthode de mesure du taux de modulation utilise la fonction XY d'un oscilloscope. Le graphe observé aura l'une des formes suivantes : b m = 100 % a m < 100 % en injectant sur les deux voies le signal modulant et le signal modulé on obtient un trapèze qui nous permet de calculer m=(b-a)/(b+a) 2.4 Surmodulation. La démodulation du signal AM est simple, il suffit de procéder à un redressement puis à un filtrage basse fréquence. 51 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Dans le cas où m >100 %, on a surmodulation, la démodulation n’est plus facile par redressement-filtrage, sinon le signal obtenu est inversé par moments. 3. Modulation d’amplitude à porteuse supprimée. 3.1) Répartition énergétique Considérons un générateur “ e ” fournissant une tension modulée en amplitude à une charge résistive R (antenne). Signal modulant e(t) R Fig.8 Schéma d'un émetteur et une antenne e(t) = E[l + m.cos()t]cos(ot) e(t) = E cos(pt) + m E/2.cos(p- )t+ m E/2.cos(p+ )t] En l'absence de modulation (m=0), la puissance dissipée dans R par la porteuse est : Pp= (E2) / 2R Si la modulation existe, alors la puissance du signal modulé est la somme de trois puissances : e2(t) T T Pt 1 e(t).i(t)dt 1 . dt T0 T0 R Pt= (E2) / 2R + (m E/2)2 / 2R + (m E/2)2 / 2R= Pp(1+m2/2) ainsi quand on passe du régime porteur au régime modulé, la puissance moyenne mise en jeu est multipliée par 1,5 pour un taux de modulation de 100%. La puissance moyenne du signal modulé est de Pp.(1 + m2/2 ).Cette puissance renferme celle de la porteuse Pp et celle des deux fréquences latérales, Pp(m2/2) soit Pp(m2/4) pour chacune. L’information m figure seulement sur les bandes latérales, on peut donc supprimer la porteuse tout en gardant le signal HF portant encore l’information. 3.2 Représentation temporelle. La modulation en double bande latérale (DSB) est une modulation d'amplitude pour laquelle on a supprimé la porteuse : Y(t) = A(m.cos(mt)).cos(pt) = = (mA/2).cos(p -m)t + (mA/2).cos(p + m)t 52 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Signal de la porteuse Signal modulant Signal modulé DBL Fig.9 Modulation en bandes latérales (DBL) La modulation en bandes latérales nous fait gagner en énergie transmise puisque toute la puissance de l’émetteur sera utilisée pou transmettre le signal contenant l'information. On fait recours à la modulation en amplitude dans le cas ou on veut utiliser des récepteurs très simples donc à bas prix,ceci dans le soucis d'augmenter le nombre d'auditeurs (stations- radio). Par contre la modulation en bandes latérales se fait pour des émissions particulières dirigée vers un public restreint (radioamateurs, militaires...) 3.3 Spectre de fréquence. le spectre du signal modulé DBL ne comprend que les deux bandes latérales. ωp - ωm ωp ωp+ ωm Fig.l0 Spectre de la modulation en double bande latérale avec suppression de la porteuse 4. Modulation à bande latérale unique (BLU). La BLU est une technique très répandue sur les émetteurs mobiles qui doivent, avec peu d'énergie, disposer d'une longue portée. 53 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 4.1 Représentation temporelle du signal. Signal modulant signaux en duplex. porteuse L’information ωm se trouve sur les deux bandes latérales. On peut donc ne transmettre qu'une seule bande, on dit qu’on a une modulation en bande latérale unique 'BLU'. Dans ce cas, la bande occupée par le signal est réduite à la moitié. L'énergie nécessaire à l'émission est plus faible. La bande latérale supprimée pourra être utilisée pour transmettre d'autres messages: Signal modulé BLU Fig.11 modulation bande latérale unique 4.2 Spectre de fréquence. la bande occupée est la moitié de celle occupée par le signal en modulation AM. ωp ωp+ ωm Fig.12 bande latérale unique (ex BLS) 5. Modulation en amplitude par un signal modulant numérique. Modulation par tout ou rien Un exemple de modulation d'amplitude est la modulation (binaire) par tout ou rien encore appelée par son abréviation anglaise : OOK pour "On Off Keying". Dans ce cas, un seul bit est transmis par période T. On observe donc sur un chronogramme d’extinctions de porteuse quand le bit est à 0. T Donnée 1 0 1 0 1 1 1 0 Figure 13 : Modulation d'amplitude par tout ou rien (OOK) 54 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 6. Modulateurs d’amplitude 6.1. Modulateur quadratique. Soit un élément non linéaire, par exemple une diode dont la caractéristique I(V) peut se mettre sous la forme : i =a.v + b.v2 en faisant agir sur la diode une tension composée v(t)= Ep.cos(pt) + Em.cos(m.t), on obtient un courant : i= a.Ep.cos(pt) + a.Em.cos(m.t) +b[Ep.cos(pt) + Em.cos(m.t)]2 = a.Ep.cos(pt) + a.Em.cos(m.t) + bEp2cos2(pt) + bEm2cos2(m.t) + (b/2) Ep.Em [cos(p m)t + cos(p + m)t] = a.Ep.cos(pt) + a.Em.cos(m.t) + (bEp2/2)[1+cos2pt] + (bEm2/2)[1+cos2m.t] + (b/2) Ep. Em [cos(p - m)t + cos(p + m)t] m 2m p - m p p + m 2p Figure 14 : Spectre du signal modulé par 2 fréquences. à l'aide d'un filtre sélectif on ne conserve que les composantes (p - m), p, p + m la bande passante du filtre doit être B = 2m Tous les éléments non linéaires peuvent assurer une modulation d'amplitude. Cas de la diode : la caractéristique I(V) d’une diode peut se mettre sous la forme : i =a.v + b.v2, en effet, le courant d’une diode s’écrit : I I s[exp( V )1] UT on rappelle que le développement limité de exp(x) est : exp( x)1 x x2 x2 x3 x4 ... on se limite à exp( x)1 x quand 0<x<1 2 2 3! 4! d’où : I I s[exp( V )1] I s[1 V 1 ( V )2 1]I s[ V 1 ( V )2]aV bV 2 UT UT 2 UT UT 2 UT Le signal de la porteuse Vp et celui modulant Vm sont d'abord sommés puis appliqués à la diode. Le filtre sélectif LC sélectionne le signal modulé. 55 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 15 : Modulateur AM à diode. 6-2) Modulation du paramètre h11 du transistor bipolaire. Le circuit suivant est un amplificateur pour le signal HF. Sa polarisation sera modifiée par le signal BF, ceci provoquera un changement de polarisation qui changera le paramètre h11, et comme le gain de l’amplificateur en dépend alors on obtient un gain modulable. Figure 16 : amplificateur à gain modulé et schéma dynamique équivalent si on néglige les termes h12 et h22, la tension de sortie sera : h21.Re q vs=- h21.Req.iB et vp= h11.iB d’où A vs vp h11 Le paramètre h11 est donnée par l’expression : h11 VBE UT d’où I B I B h21.Re q h21.Re q h21.Re q A I B (I0.exp(VBE 1) h11 UT UT UT 56 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours dans le cas où VBE 1 alors le gain devient : UT h21.Re q VBE A .I0. k.VBE UT UT Le signal modulant produit une tension base-émetteur sinusoïdale. Soit VBE(t)= VBE0+Vcos(mt) Le gain devient : Ak.VBE k.(VBE0 V.cos(t)k.VBE0(1 V .cos(t) ) VBE0 C’est un gain modulé de la forme A=Ao(1+m.cos(t)) donc le signal de sortie sera modulé en amplitude. 6.3.Modulateur par transistor à effet de champ a) élément non linéaire Filtre Filtre Figure 17 modulateur à transistor TEC Le courant drain-source IDS est donné par : Vgs 2 I DSS I DS I DSS(1 ) 2 (VgsVp )2 Vp Vp Où Vp est la tension de pincement et Vgs tension grille source. Cette expression reste valable si Vp<Vgs<0.5V On applique sur les deux entrées une porteuse et un signal modulant: Porteuse : AoCos(pt) ; signal modulant : BoCos(mt) En appliquant le théorème de MILLMAN, La tension grille sera : AoCos( pt) BoCos( mt) AoCos( pt) BoCos(mt) R R Vgs 11 2 R R Le courant drain-source devient : AoCos( pt) BoCos( mt) I I I DS DSS (VgsVp )2 DSS ( Vp )2 2 2 2 Vp Vp 57 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours A2Cos2( t) B2Cos2( t)2A B cos( t)cos( t) p 0 m 0 0 p m I DSS 0 I DS V A cos( t) B cos( t) V 2 p 0 p 0 p p 4 V p2 I DS K [A02(1Cos(2 pt)) B02(1Cos(2mt)) 2AoBoCos( p m)t 2AoBoCos( p m)t] 4 I DS K(A02 B02) 4 [1 22AoBo2 (Cos( p m)t Cos( p m)t)] K [A02Cos(2 pt) B02Cos(2 mt))] 4 (A0 B0 ) En ajoutant un filtre à la sortie du circuit on obtient un signal modulé en amplitude. I DS K(A02 B02) 4 [1 22AoBo2 (Cos( p m)t Cos( p m)t)] (A0 B0 ) I DS Io[1 m (Cos( p m)t m Cos( p m)t)] 2 2 b) Modulation de la résistance Drain-source du TEC. On réalise un amplificateur à partir d'un AO dont le gain est fixé par la résistance entre drain et source R DS d'un TEC. Pour moduler le gain il suffit de faire fonctionner le transistor dans son domaine de résistance variable et d'attaquer sa grille par le signal BF à transmettre. 58 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 18 : amplificateur à gain modulé par RDS La tension Vs s'exprime: Vs(t)(1 Rb )VP(t) où RDS f Vm (il est nécessaire Ra RDS que V DS soit suffisamment petit pour rester dans la zone à résistance variable. RDS=Ro(1-Vgs/Vth)………. On choisira donc R telle que ??? RDS r RDS . modulation AM par un multiplieur. Soit un multiplieur à deux entrées x et y. Afin de faire apparaître le terme 1+ m.cos(mt), on connecte en série avec la source du signal BF une source E de tension continue réglable. x=E+Vm et y=Vp, la sortie de ce circuit est le produit Vs =x.y =(E+Vm)Vp Si vm(t)=Vmcos(mt) et vp(t)=Vpcos(pt) Le signal de sortie sera : Vs(t)=[E+ Vmcos(mt)].Vpcos(pt) = E Vp [1+ Vm cos(mt)] cos(pt) E 59 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 19 Modulation par multiplieur 6.4. Multiplieur analogique. :MULTIPLIEUR DE GILBERT E R R IC1 Vb T1 T3 T2 T4 VBE3 VBE2 VBE1 IC4 IC3 IC2 VBE4 IC5 IC6 Va T5 T6 VBE6 VBE5 I Figure 20 : Multiplieur de GILBERT Le courant collecteur s’écrit : V I C I S [exp( BE ) 1] , pour un grand gain IB est faible donc ICIE UT Les transistors sont identiques et le courant de saturation IS est le même. I= IC5+ IC6 en direct les courants collecteurs sont approchés par : 60 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours I C 5 I S . exp( D’où : VBE5 ) UT I C6 I S . exp( et VBE6 ) UT I C5 V VBE6 Va Va et exp( BE5 ) exp I I C5 I C6 I C6 I C6 exp UT I C6 UT UT Va Donc I I C 6 [1 exp ] courant I en fonction de IC6 UT Va 1 exp I C5 UT De même : I I C5 I C5 ) courant I en fonction de IC5 Va Va exp exp UT UT Par analogie, on détermine les courants des paires de transistors T1 et T2 puis T4 et T3. paire T5 - T6 I IC5 IC6 Va Vb Vb UT I C 2 [1 exp ] Vb UT exp UT paire T1 - T2 IC5 IC1 IC2 Vb paire T4 - T3 IC6 IC4 IC3 Vb 1 exp I C5 I C1 et I C6 I C4 Va Va 1 exp Vb UT UT et I C 2 I C 2 [1 exp ] Va Va U T exp exp UT UT 1 exp D’où I I C5 Vb Vb UT I C 3 [1 exp ] Vb UT exp UT 1 exp I Va 1 exp Vb UT [1 exp ] U T exp Va U T De même : I I C6 [exp I I C6 [exp 61 Va Vb Va 1] I C 3 [1 exp ][1 exp ] UT UT UT Va 1] I C4 UT Vb Va UT [1 exp ] Vb UT exp UT d’où IC3 I [1 exp 1 exp d’où I C4 Vb Va ][1 exp ] UT UT I Vb ] Va UT [1 exp ] Vb UT exp UT [1 exp BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Va Vb 1 exp 1 exp UT UT I I C1 exp Va exp Vb U T U T d’où I C1 I Va Vb 1 exp U 1 exp U T T Va Vb exp exp U T U T VS2- VS1 = -R(IC4 + IC2 - IC1 - IC3) RI 1 1 1 Vb Va Va Vb 1 exp 1 exp 1 exp 1 exp U UT UT UT Va Vb T 1 exp 1 exp Va Va Vb UT UT exp Vb exp U exp U exp U U T T T T exp x 1 x VS 2 Vs1 pour x faible d' où : RI Vb Va ) 1 exp 1 exp( U T UT VS 2 Vs1 RI RI Va Vb ) 1 exp( ) 1 exp( UT UT RI Va Vb 1 exp( ) 1 exp( ) UT UT RI Vb Va 1 exp 1 exp U U T T 1 1 1 1 Vb Va Va Vb Va Vb Vb Va 2 2 2 2 2 2 2 2 U U U U U U U U T T T T T T T T RI 1 1 1 1 VS 2 Vs1 4 Vb Va Va Vb Va Vb Vb Va 1 1 1 1 1 1 1 1 2U 2U 2U 2U 2U 2U 2U 2U T T T T T T T T VS 2 Vs1 RI Vb Va Va Vb Va Vb Vb Va 1 1 1 1 1 1 1 1 4 2U T 2U T 2U T 2U T 2U T 2U T 2U T 2U T VS 2 Vs1 RI VaVb VaVb VaVb VaVb 1 1 1 1 4 4U T 4U T 4U T 4U T VS 2 Vs1 62 RI (Va.Vb) k .Va.Vb 4U T BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Modulation en double bande latérale par multiplieur. Le circuit multiplieur est réutilisé ici. On place le signal modulant sur une entrée et le signal de la porteuse sur l’autre entrée. Vm=Vcos(mt) et Vp=V’cos(pt) Le signal de sortie sera : Vs(t)= Vcos(mt).V’cos(pt) = V.V’cos(mt).cos(pt) Figure 21 En ajoutant un filtre passe-bande autour d’une bande latérale on aura la modulation BLU. Modulateur en anneau (DBL OU SSB). Figure 22 Voici le schéma, celui-ci est simplifié, les découplages n'apparaissent pas. Le condensateur variable ainsi que le potentiomètre servent à régler au mieux l'équilibre du mélangeur. Le moindre déséquilibre se traduit par de la HF en sortie e l'absence de modulation. Si vous écoutez attentivement les stations SSB, vous pourrez remarquer qu'en vous décalant légèrement vous entendez un sifflement du à cela. 7. Démodulateur d’amplitude Le rôle d’un démodulateur est d’extraire le signal modulant BF du signal modulé. Détection. On se propose ici d'extraire du signal reçu ym(t) le signal Vm contenant l'information. 63 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours a Détecteur de crête. Le signal reçu est d'abord redressé puis débarrassé de ses harmoniques élevées à travers un filtre R-C. Diode de signal V,VM2 B 1N4148 V M2 A V C R t 0 V M2 V Figure 23 Notons que la restitution correcte de l'enveloppe impose la condition suivante sur les fréquences porteuse fp et modulante fm : fm 1 fp , RC celle-ci n'est bien réalisée que pour : fp 100 fmmax Remarque: la tension V doit être suffisante pour que la diode soit passante ( V Vseuil ). b) Démodulateur synchrone. Là aussi on utilise un multiplieur mais pour démoduler le signal AM ou DBL. En effet, On effectue le produit du signal à démoduler par un signal S S0 cos pt , de même fréquence que la porteuse pour obtenir le signal suivant : AS0 1mcosmt cos pt m cos p m t m cos p m t 2 Ce produit est ensuite filtré avec un filtre passe-bas afin d'en extraire le signal modulant (basse fréquence). Pour le filtre passe-bas choisir une pulsation de coupure c 1 (RF CF ) p . Le signal modulant est en principe récupéré en sortie de ce filtre passe-bas (tension VS ). Le même principe s’applique pou démoduler un signal en double bande latérale. Signal AM ou DBL Porteuse Filtre passe-bas Figure 24 64 Sortie : Signal BF BOUYAHYAOUI A. Documents du cours II. La Modulation de fréquence 2.1. Introduction L'objectif de la modulation de fréquence a été initialement d'obtenir une meilleure qualité des transmissions vocales. L'amplitude de la porteuse reste constante et c'est sa fréquence qui est modulée. Ce qui présente un énorme avantage. En effet les divers bruits parasites qui perturbent une onde électromagnétique ont le plus souvent comme conséquence d'en perturber l'amplitude. La modulation de fréquence consiste à faire varier la fréquence d'un signal au rythme du message. Soit Y(t) un signal haute fréquence et s(t) le signal basse fréquence représentant l'information à transmettre. Posons Y(t) = Acos(t)=Acos(pt + o) et s(t) = S cos((mt + ) avec m<<p. Le signal sera modulé quand sa pulsation devient dépendante d'une façon linéaire de s(t) soit donc (t)= p+.cos(m t) =p[1+m.cos(m t)] = p +m. p.cos(mt) avec (/2) = (m.p)/2 : excursion de fréquence(Swing)=2* déviation de fréquence m=/ p =f/f p : indice de modulation (t) pulsation instantanée. On sait que : d(t) (t)(t) (t)dt p(1mcos(mt)dt dt et sera (t) pt m p sin( mt)dt 0 m Le spectre de l'onde modulée est obtenue en utilisant les fonctions de BESSEL et NEUMAN de l'expression de Ym(t) =Ao cos[pt + m.sin(mt )] on constate que l'onde modulée comprend beaucoup de composantes. 65 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 2.2. Représentation temporelle : Signal de la porteuse Signal modulant Signal modulé FM Figure 25 MODULATEURS FM Le principe de modulation le plus simple consiste à insérer dans un oscillateur une capacité variable du type diode varicap. On emploie un oscillateur qui utilise un circuit LC sur lequel on remplace l'un des condensateurs par une diode varicap. Polarisée en inverse une telle diode voit alors sa capacité varier avec la tension fluctuante qui lui est appliquée. Cette dépendance est sensiblement du type : K CVm , 1 Vm V0 n où V 0 est la tension de polarisation inverse ( V0 0 ), Vm la composante variable et n un nombre tel que 0.5<n<2. Dans ces conditions, il devient possible de piloter la fréquence de l'oscillateur à partir de la tension modulante. 66 BOUYAHYAOUI A. CVm avec Documents du cours K 1 Vm V0 n K 1 1 1 C0 1 V n ( V0 ) ) 1 m V0 V 1 m V0 n n C(pF) avec C0 = K 1 (−V0 )n Figure 26 Cm Co Si Vm<<V0 alors La capacité de la diode V(volt) VARICAP en fonction de la tension Vo Vm inverse appliquée devient : C(Vm ) = C0 (1 + Vm ) nV0 Si on place cette VARICAP en parallèle à une inductance L d’un oscillateur, la fréquence d’oscillation sera : f 1 1 1 fo (1 1 Vm ) fo f 2n V0 2 LC 2 LC0 1 1 Vm n V0 On remarque que pour une petite variation Vm de la tension appliquée autour de Vo, C varie linéairement autour de Co, et la fréquence de l’oscillateur varie aussi linéairement par f autour de la valeur fo. Pour avoir une fréquence de la porteuse stable on utilisera un oscillateur à quartz et on lui associe une varicap pour l'excursion en fréquence autour de f. Figure 27. Oscillateur HARTLEY monté en VCO. 67 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Pour reconstituer le signal modulant, on cherche à obtenir une tension proportionnelle à la fréquence instantanée du signal Vm. Modulation numérique La modulation numérique est une modulation de fréquence car on associe un niveau de tension logique à une fréquence. Ce principe est utilisé dans les modems. Signal modulant(numérique) Données 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 Signal modulé FM(analogique) Données 1 0 1 1 Figure 28 68 0 1 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours DEMODULATION DE FREQUENCE - par transposition de fréquence en amplitude. . tension .fr fréqen Figure 29 La fréquence de résonance du circuit LC est choisie à droite ou à gauche de la fréquence de la porteuse du signal FM. Le flanc montant ou descendant permet la transformation d’une variation de fréquence en variation d’amplitude. Amplitudes Signal modulant BF Temps Fréquences . ωr ωp Signal modulé en fréquence Temps Figure 30 La plage d’utilisation de ce circuit est relativement réduite. Pour augmenter cette plage et améliorer la linéarité on fait recours à deux circuits LC, l’un fonctionnant pour des fréquences supérieurs à celle de la porteuse et l’autre pour les fréquences inférieurs. 69 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Amplitude Temps ωr1 ωp ωr2 2π.fréquence Temps Figure 31 Le signal Vp de pulsation moyenne o attaque un résonateur RLC accordé sur la pulsation r légèrement différente de o. Une fluctuation de p(t) autour de o se traduira ainsi par une variation d'amplitude que l'on détectera comme pour la modulation d’amplitude. Pour assurer une linéarité aussi bonne que possible de la détection, faire en sorte que o corresponde à un point d'inflexion de la courbe de résonance. Pour éviter un doublement de fréquence, on doit imposer o +m< r ou o +m > r . V' M2 10k C V L R 0 V'M2 t 70 t BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure 31 On améliore l'excursion en fréquence et la linéarité en associant deux résonateurs accordés sur les pulsations r1 et r2 situées de part et d'autre de o. Ce dispositif constitue le discriminateur de TRAVIS. Détection 10k V' M2 D V modulé par V M1 C1 L C 1 R R 1 V' M2 V R 2 M2 R 2 C L2 02 01 C D Figure 32 Intérêt d’une modulation de fréquence L’excursion de fréquence est, pour un émetteur FM, de 2x75Khz=150Khz. On prévoit aussi deux zones de garde de part et d’autre de 25Khz chacune. La bande nécessaire pour un émetteur sera donc de 200Khz entre 88MHz et 108MHz. Entre ces deux valeurs limites on peut placer plus de 100 émetteurs. 25Khz 75Khz 75Khz 25Khz Zone de Garde fp Figure 32 La FM stéréo : La transmission de signaux stéréophoniques en modulation de fréquence fait appel au principe de la sous-porteuse, il faut véhiculer deux informations distinctes : les signaux audio gauche et les signaux audio droite. Mais, il faut que les récepteurs monophoniques puissent recevoir sans difficulté et sans aucun artifice le signal monophonique c'est à dire en pratique les signaux gauche et droite additionnés. Le système suivant a donc été adopté. Le signal monophonique, c'est à dire G+D, module directement en FM la porteuse de l'émission. Il est donc tout naturellement reçu sur tout récepteur "normal" monophonique. Un deuxième signal réalisé par soustraction des voies gauche et droite et appel de ce fait G-D module quant à lui une sous porteuse à 38kHz. Le procédé de modulation utilisé est de la double bande latérale à porteuse supprimée. Pour que le récepteur puisse démoduler ce signal sans difficulté, il faut donc lui fournir une information qui lui permette de se verrouiller sur cette porteuse. C'est fait au moyen d'un signal, appelé signal pilote, à 19kHz. Afin que tout cela rentre dans l'espace disponible, la fréquence basse maximum transmise est limitée à 15kHz et une transmission stéréophonique a donc l'allure spectrale de la figure suivante. 71 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Amplitude Spectre d’un canal FM Voie M Voie S (G-D) G+D 15 19 23 38 53 57 f(KHz) Figure 33Figure 32 On y trouve tout d'abord le signal G+D qui occupe de 0 (en fait 20Hz) à 15kHz puis le signal pilote à 19kHz dont l'amplitude est maintenue très faible pour éviter tout risque d'interférence. Ensuite nous avons la première bande latérale de modulation du signal G-D, qui s'étend de 23 à 38kHz, puis la seconde qui va de 38 à 53kHz. Le décodeur FM Stéréo : La réception ou décodage d'un tel signal est relativement simple, principalement en raison de la présence du signal pilote de 19kHz. Le synoptique d'un tel décodeur, toujours réalisé de nos jours en un seul circuit intégré spécialisé, est visible figure 5. Le signal issu de l'émetteur est démodulé normalement et l'on dispose donc d'un signal "basse fréquence" appelé signal composite ou signal multiplex qui s'étend de 0 à 53kHz. Un filtrage passe bas énergique permet de récupérer facilement le signal monophonique G+D. Par ailleurs, le signal à 19 KHz est extrait et sert à verrouiller une boucle à verrouillage de phase destinée à produire la sus porteuse à 38kHz. On est sûr, en procédant de la sorte, de disposer ainsi d'une sous-porteuse d à la même fréquence que celle de l'émetteur et en phase avec elle. Le verrouillage de cette boucle, qui prouve la présence d'une bonne extraction du signal pilote à 19 KHz, est indiqué par l'allumage d'une LED qui n'est autre que le voyant d'indication de stéréo du récepteur. La démodulation du signal G-D peut alors avoir lieu dans des conditions parfaites. Cette démodulation permet à son tour de récupérer le signal G-D. Il ne reste plus alors qu'à réaliser une addition et une soustraction de G+D et de G-D pour récupérer les signaux G et D individuels. 72 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Synoptique d’un décodeur FM stéréo. Mono Démodulation FM Filtre passe-bas 23-53KHz Signal mono G+D 0-15KHz Démodulateur Sous-porteuse 38KHz Extraction du 19KHz Multiplieur X2 Figure 34 73 G-D + Signal G - Signal D BOUYAHYAOUI A. Chapitre 5 Documents du cours LA BOUCLE A VERROUILLAGE DE PHASE Introduction La fonction d'un circuit à boucle de réaction à verrouillage de phase (PHASELOCKED LOOP «PLL») est de comparer, en fréquence et en phase, la sortie d'un oscillateur interne (VCO), à fréquence accordée par une tension, à celle d'un oscillateur de référence, à fréquence fixe. PRINCIPE la PLL est composé de : - Un oscillateur commandé en tension (VCO : voltage controlled oscillator). - Un comparateur de phase. - Un filtre passe-bas. Le VCO est un oscillateur qui délivre une fréquence Fs dont la valeur dépend de la tension appliquée Uc sur son entrée de commande. Cette fréquence est comparée à la fréquence de e Le comparateur de phase donne en temps réel l'écart (ou l'erreur) de phase entre la source de référence et le VCO. Cette information est filtrée puis appliquée à l'entrée Uc de commande du VCO. Ainsi, la fréquence Fs est en permanence corrigée pour rester égale à celle de la source. Ce circuit compare la phase de deux signaux, et fournit une tension d’erreur u (t) dont la valeur moyenne est proportionnelle au déphasage (ou « erreur de phase ») entre ve et vs : ve (t) = ve sin (e t + e) vs (t) = vs sin (s t + s) = (e t + e) - (s t + s) = (e - s) t + (e - s) Signal de référence Acos(ωet+e) Filtre passe-bas Comparateur de phase Signal du VCO Vcos(ωst+s) V.C.O Figure 1 74 Uc BOUYAHYAOUI A. Documents du cours On dit que la PLL est verrouillée lorsque on a : e =s et e - s=cste. Parmi les applications de la boucle de réaction à verrouillage de phase, on retrouve la démodulation des signaux AM et FM, la multiplication de fréquence, le décodage de tonalité la synchronisation d'impulsions , la régénération de signaux… Il existe différents types de circuit à boucle de réaction à verrouillage de phase (PLL). Cependant, tous fonctionnent selon les mêmes principes de base. Etude de la PLL CD 4046 (PLL numérique) Constitution : C’est une boucle a verrouillage de phase numérique constituée des éléments suivants : - 3 comparateurs CP1 à porte ou exclusif et CP2 ,CP3 plus complexes. 1 VCO numérique 1 suiveur de tension pour l’adaptation du signal issu du filtre. 1 circuit de stabilisation de la polarisation non représenté ici. 6 7 C1A 4 C1B 3 VCO OUT in 14 in COMP CP1 12 R1 R1 R2 11 VCO CP2 CP3 R2 suiveur INH Figure 9 75 OUT 5 10 VCO in 9 2 13 1 15 Filtre P-B BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Principe de fonctionnement : Le VCO génère un signal carré qui dépend de R1, R2, C et de la tension de commande VCOin. Cette dernière est issue du filtre passe-bas qui récupère la valeur moyenne du signal de comparaison de Vref et VVCO. Comparateur OU exclusif. Vref A Vsortie AB+AB VVCO B Déphasage de 2 signaux et valeur moyenne. Vref 0<</2 Vco 2>>3/2 Ou Vsor Valeur moyenne faible Vref =/2 Vco Valeur moyenne médiane Vsor Valeur moyenne Vref Vco Ou >>/2 <<3/2 Valeur moyenne grande Vsor 76 Figure 3 valeur moyenne grande BOUYAHYAOUI A. Documents du cours La valeur moyenne de la comparaison de phase dépend du déphasage entre les 2 signaux d’entrée du comparateur. Plus le déphasage s’approche de π, plus la valeur moyenne s’approche de VDD. La pente de variation est >0, alors qu’elle devient négative si le déphasage est dans l’intervalle [π - 2π]. La boucle devient instable dans ce cas. .tension d’erreur .pente Kc= VDD/ π [V/rd] VDD VDD/2 0 0 π/2 0 π 2π déphasage Figure Kc sensibilité du comparateur L’oscillateur commandé par tension «VCO» C’est un astable qui fournit un signal carré de fréquence fonction linéaire de la tension de commande VCOIN. : fs=k. V(t)+f0 Tension de commande sans offset Tension de commande avec offset .fréquence VCO .fréquence VCO .fmax . .fmax . fo 2fL fo .fmin 0 VDD/2 VDD Vcoin s=kv V(t)+ 0 2fL .fmin 0 VDD/2 VDD Vcoin kv sensibilité du VCO [rad/SV] Les fréquences limites de la PLL 4046 (CMOS) sont données par les relations suivantes : 77 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 𝑓𝑚𝑖𝑛 = 1 𝑅2 𝐶 𝑒𝑡 fréquence pour différentes valeurs de R2 .fréquence VCO 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓𝑚𝑖𝑛 + 1 𝑅1 𝐶 fréquence pour différentes valeurs de R1 .R2 .fréquence VCO R’2> R2 R’’2> R’2 0 C=cste , R1=cste R’1> R1 R’’1> R’1 0 Vcoin C=cste , R2=cste Figure Plage de verrouillage - plage de capture : 78 .R1 Vcoin BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Appliquons un signal d’entrée de fréquence fe << fmin du VCO. Le VCO oscille à la fréquence centrale fo. Si on augmente la fréquence fe , à un certain moment fe = fVCO=fCL valeur appelée fréquence de capture minimale. Si fe continue à augmenter, le verrouillage reste (fe = fVCO ) jusqu’a la fréquence fe = fVH , à partir de fVH (fréquence de verrouillage maximale ) le verrouillage s’interrompe et le VCO oscille à fO . Si fe croit encore, rien ne change. Si maintenant on fait décroître la fréquence fe >> fmax du VCO. Le VCO oscille toujours à la fréquence centrale fo. Si on diminue la fréquence fe, à un certain moment fe = fVCO=fCH valeur appelée fréquence de capture maximale. Si fe continue à diminuer, le verrouillage reste (fe = fVCO ) jusqu’a la fréquence fe = fVL , à partir de fVL (fréquence de verrouillage minimale ) le verrouillage s’interrompe et le VCO oscille à fO . Si fe diminue encore, rien ne change. .fs fvmax fcmax fo .fvmin fcmin fo fcmax . ffvmax fe fcmin .PPc fvmin .PPm Pc : plage de capture Pm : plage de verrouillage ou de maintien Plages comparées de maintien et de capture Figure APPLICATIONS des PLL: - FILTRAGE : Si le signal d’entrée contient un bruit, en appliquant ce signal à une PLL on pourra donc régénérer la fréquence sans bruit. (Attention l’amplitude n’est pas toujours respectée) PLL 79 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Figure - SYNCHRONISATION: La PLL synchronise le signal du VCO à celui d’entrée. Lorsque on transmet des données numériques (cas des télécoms) souvent l’horloge n’est pas envoyée et donc la PLL la régénère à partir des données numériques pour permettre au récepteur de manipuler les données reçues. PLL Figure - DEMODULATION D’AMPLITUDE (DETECTEUR SYNCHRONE): Ici, on régénere le signal de la porteuse, celui-ci est synchrone avec la porteuse de l’émetteur. On applique le signale modulé AM (ou DBL ) et la porteuse régénerée à un multiplieur puis on filtre les signaux pour ne garder que le signal modulant. Signal AM ou DBL .fp ; fpfm Filtre passe-bas Sortie : Signal BF fm .fp porteuse Filtre PasseBas CP .fp VCO PLL Figure - SYNTHETISEUR DE FREQUENCE: 80 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Le VCO oscille à une fréquence plus grande que celle d’entrée ( fs=N.fe) , cette fréquence est ensuite divisé par le terme N pour être comparée à fe. La sotie du VCO est : fs=k. fQ , en modifiant k on change la fréquence fs puisque fQ reste la même. Signal de référence oscillateur Quartz fQ .f1 Filtre passe-bas Comparateur de phase ÷M Vcoin .f2 Diviseur programmable ÷N fs V.C.O (N/M)f Q Figure Si la PLL est verrouillée, alors.f1= f2 , or f1=fQ/M et f2 =fs/N d’où : fs=(N/Q). fQ, - MODULATEUR DE FREQUENCE: Le signal modulant est ajouté à la tension de commande du VCO, les variations du signal modulant sont grandes par rapport au temps de réponse de la PLL ce qui fait que celle-ci ne peut pas corriger ces variations de fréquence. Oscillateur quartz fQ .m(t) Signal modulant .fQ/R 𝟏 𝐑 CP Filtre passe-bas .fs/N Figure - DEMODULATEUR DE FREQUENCE: 81 𝟏 𝐍 Signal modulé FM : fs V.C.O BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Le signal modulé FM est appliqué à l’entrée de la PLL. Ce signal varie en fréquence, le VCO génère une fréquence fs=fe . Les fréquences de coupures des filtres sont choisies de telle façon que : Le filtre 1 élimine les composantes HF et ne garde que fm , fréquence modulante. Le filtre 2 élimine les composantes variables et ne garde que la valeur moyenne qui sera appliquée sur le VCO. Filtre 1 passe-bas fc>fm (fe+fm)fe Signal modulé FM (fe+fm) .fm Filtre 2 passe-bas fc<fm X V.C.O Figure PLL analogique : VCO L’oscillateur peut être un oscillateur haute fréquence auquel on ajoute une VARICAP. Comparateur : Multiplieur V1 (t) = A Sin (e t + e) V2 (t) = B Cos (s t + s) X Vs=k[Sin((e +s)t + e+ s) +Sin(s -e)] A l’aide d’un filtre passe-bas, on elimine la composante e +s . Pour des valeurs faibles de (s -e) , Sin(s -e) s -e La sortie finale sera une tension proportionnelle au déphasage. ANNEXE Oscillateur de WIEN 82 BOUYAHYAOUI A. B e2 Z2 e1 Z 2 Z 1 Documents du cours R2 jC 2 1 R2 jC 2 R2 jC 2 1 R1 1 jC 1 R2 jC 2 R2 B R2 (1 jR2C 2 )( R1 1 ) jC 1 R2 1 jR2C 2 R2 1 R1 1 jR2C 2 jC 1 R2 R2 R1 R2 C2 1 j ( R1 R2C 2 ) C1 C 1 le dé phasage int roduit par le ré seau de ré action doit etre nul ( B ) 0 R1 R2C 2 d 'où on tire que donc B devient 1 C 1 0 R1 R2C 1C 2 2 1 os B ( os ) 1 R1 R2C 1C 2 R2 C 1 R1C 1 R2 (C 1 C 2 ) si R1 R2 R et C 1 C 2 C alors os 1 1 et B RC 3 l ' amplificateur doit etre non inverseur et de gain 3 83 BOUYAHYAOUI A. s A exp( j ). Documents du cours avec eu u s . B exp( j ) s ( A exp j ). ( A exp j ).( e s . B exp j ) s .(1 AB exp j ( ) ( A exp j ). e G s ( A exp j ) ( A exp j ) e 1 AB exp j ( ) 1T B Vs Ve 1 2 2 2 1 3 1 ( 3 )( ) j ( 3 2 )( )( ) a 0 a a 0 0 Si le terme imaginaire est nul pour os , alors (3 2 1 3 2 )( )( ) 0 a a 0 0 avec 0 1 RC La ch arg e est sup posé e inf inie 2 1 3 2 0 a a Pour os , si a 1 os 0 6 Vs ( os ) Ve soit pour a 1 , 84 soit 1 2 2 1 1 ( 3 )( 3 2 ) a a a Vs 1 ( os ) Ve 29 et ( Vs ) Ve f os 1 RC 6 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Z1 Ve N1 X1 Z2 N2 X2 Z3 Vs X3 MILLMAN : Nœud N1 Ve V2 Z2 Ve + Z1 V2 Z1 + Z2 𝑉1 = = Z1 Z2 1 1 1 Z1 +Z2 + X Z1 + Z2 + X1 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 = 𝑍1 𝑋1 ;𝐵= 𝑍2 𝑍3 ;𝐶= 𝑋2 𝑋3 (1) Nœud N2 V2 = V1 Vs + Z2 Z3 1 1 1 + + Z2 Z3 X2 = Z3 V1 +Z2 Vs Z Z Z2 +Z3 + 2 3 X2 Vs = X X3 3 +Z3 V2 = 1 Z V2 1+ 3 X3 (2) D’où 𝑉1 + 𝑉𝑠 = (2 + 𝑋)2 𝑉1 − (2 + 𝑋)𝑉𝑒 𝑑′ 𝑜ù ((2 + 𝑋)2 − 1)𝑉1 = 𝑉𝑠 + (2 + 𝑋)𝑉𝑒 Soit 𝑉1 = 𝑉𝑠 + (2 + 𝑋)𝑉𝑒 ((2 + 𝑋)2 − 1) Sortie diviseur de tension : 𝑉𝑠 = 85 𝑍2 𝑍1 + 𝑍2 𝑉2 = 1 1 𝑉2 = ((2 + 𝑋)𝑉1 − 𝑉𝑒 ) 1+𝑋 1+𝑋 (3) BOUYAHYAOUI A. Documents du cours 1 𝑉𝑠 + (2 + 𝑋)𝑉𝑒 ((2 + 𝑋) − 𝑉𝑒 ) ((2 + 𝑋)2 − 1) 1+𝑋 (2 + 𝑋) 𝑉𝑠 + (2 + 𝑋)𝑉𝑒 𝑉𝑒 𝑉𝑠 = ) + − ( ) 1 + 𝑋 ((2 + 𝑋)2 − 1) 1 + 𝑋𝑒 𝑉𝑠 = (2) et (3) 𝑉2 = 𝑉1 + 𝑉𝑠 = (1 + 𝑋) 𝑉𝑠 2+𝑋 (4) (1) et (2) 𝑉1 = 𝑉𝑒 + (1 + 𝑋)𝑉𝑠 𝑉𝑒 1+𝑋 = + 𝑉 = 2+𝑋 2+𝑋 2+𝑋 𝑠 (2) (1 + 𝑋)𝑉𝑠 = 86 𝑉𝑠 𝑉𝑠 2+ 𝑋2+ 𝑋 (5) BOUYAHYAOUI A. 87 Documents du cours BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Cas d' un Réseaupasse bas Z 1 Z 1 R et Z 2 = 1 jRCw jx avec x = RCw jCw Z2 2 1 2 a (1 jx) 3 ( 2 )jx (jx) 2 n n n b R(1 njx) nR(1 jx) n 2 R(1 jx) 2 c 1 1 jCw(1 njx) jCw(1 jx) jCw(1 jx) 2 2 n n d 1 + 2njx n 2 jx + n 2 (jx) 2 Cas d' un Réseaupasse haut Z 1 1 1 Z1 et Z 2 = R 1 jy avec y = jCw Z 2 jRCw RCw 2 2 1 a 1 (3 )y 2 jy(3 2 y 2 ) n n n b c 1 1 y(2n 2n 2 ) j (1 n n 2 n 2 y 2 ) Cw Cw 1 1 1 j 2 (1 2 y 2 ) y(2 ) R n n R n d 1 n 2 y 2 jy(2n n 2 ) si n est prise égale à 1 alors : Passe bas a 1 5x 2 jx(6 x 2 ) b R(3 x 2 ) j4xR c 4Cw x jCw(3 x 2 ) d 1 x 2 j3x 88 Passe haut a 1 5y 2 jy(6 y 2 ) 4 1 b yj (3 y 2 ) Cw Cw 1 j c (3 y 2 ) 4y R R 2 d 1 y j3y BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Zh21 ib jLi L i L rL C Zh21 ib jL avec Z r / / L / /C r L 1 LC 2 1 jr ( L ) 1 jr ( ) C C L ( h21 ib ) r r iL ( h21 ib ) 2 jL LC 1 jL r (1 LC 2 ) 1 jr ( ) L Z or v b h11 ib iL donc h21 r ( vb ) jL r (1 LC 2 ) h11 la tension ramené e au sec ondaire dans L' par l 'int é rmé diaire du coefficient d ' induction mutuelle M sera en opposition de phase avec la tension aux bornes de L cette tension est : soit jM jMi L qui doit etre v b h r ( 21 v b ) v b 2 jL r (1 LC ) h11 la condition 1 LC 2 0 donnera la fré quence d ' oscillation soit f 0 min imale de l ' induction mutuelle pour l ' entretien des oscillations . soit 89 M Lh11 (1 h22 ) Rh21 2 LC h21 h11 Lh 1 la valeur M 11 donnera la valeur L rh21 Mr a cette condition, nous avons 1 BOUYAHYAOUI A. v v Z i 2 1 1 1 v i 1 2 i 2 Z2 Documents du cours v2 Z1 v 1 v 2 Z 1 ( Z i 2 ) v 2 (1 Z ) Z 1i 2 2 2 v i 1 2 i 2 Z2 On repré sente notre ré seau sous forme d' une matrice de chaine Z 1 1 Z2 v1 1 i 1 Z 2 Z1 v 2 i 1 2 Z' 1 1 Z' 2 v' 1 1 i' 1 Z' 2 Z' 1 v' v 2 2 i' i 1 2 2 Z' ' 1 1 Z' ' 2 v' ' 1 1 i' ' 1 Z' ' 2 Z' ' 1 v' ' v' 2 2 i' ' i' 1 2 2 Z 1 j 1 Z2 v1 1 i 1 Z 2 90 Z' Z 1 1 j 1 Z' 2 1 1 Z' 2 Z" Z' 1 1 j 1 Z" 2 1 1 Z' ' 2 Z' ' 1 v' ' 2 i' ' 1 2 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Si le réseau est chargé par une impédance Zu , alors : v" v" Zu.i" donc v av" bi" av" b 2 2 2 1 2 2 2 Zu v" v 1 2 a+ 1 b Fonction de transfert en tension Zu i" 1 2 Fonction de transfert en courant i d + c.Zu 1 2 2 Z' ' nZ' n Z et Z' ' nZ' n Z 1 1 1 2 2 2 or Z' ' Z' Z 1 1 1 Z' ' Z' Z 2 2 2 et v a 1 i1 c a (1 b v' '2 d i' ' 2 matrice de chaine , d' où : Z Z Z Z 1 )3 2 1 1 1 2 ( 1 )2 2 Z Z nZ n Z 2 2 n 2 2 Z Z Z 2 2 b Z (1 n 1 ) nZ (1 1 ) n Z (1 1 ) 1 1 1 Z Z Z 2 2 2 c Z Z Z 1 1 2 (1 n 1 ) (1 1 ) (1 1 ) 2 Z nZ Z Z Z n Z 2 2 2 2 2 2 1 Z Z Z 2 1 2 2 d 1 2n 1 n n ( 1) Z Z Z 2 2 2 91 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Cas d' un oscillateur CLAPP : 1 1 1 Z1 , Z2 , Z jL jC 1 jC 2 jC 1 B() = 1 C1 CC (1 LC 2 ) jh 11 C1 C 2 1 2 (1 LC 2 ) C C Imag(B) = 0 C1 C 2 os 1 LC ' avec C1 C 2 2 (1 LC os )0 C 1 1 1 1 C' C1 C 2 C C 1 2 C1 C1 2 1 (1 LC os ) C C d' où 2 condition sur le gain C1 B( os ) 92 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours ANNEXE Modulateur AM par diode : Cette somme, réduite à ses arches positives par la diode, attaque ensuite un circuit résonant accordé sur la fréquence de la porteuse. Aux bornes de ce circuit on recueille la tension modulée V . k A k E D C k B Diode de signal 1N4148 L BF V k HF C V V M P L'amplitude du signal de sortie V peut être modulée par les variations de E . Ceci est réalisé très simplement en superposant une fluctuation à E par l'intermédiaire d'un transformateur. Le circuit RLC doit être accordé sur la fréquence porteuse E (un facteur de qualité de 10 s'avère suffisant). Le condensateur C2 assure le court-circuit du secondaire du transformateur pour les HF. Le résonateur est excité au rythme des impulsions (synchrones de la fréquence de résonance de ce dernier) envoyées sur la base du transistor par l'intermédiaire du détecteur R1C1. Afin d'éliminer les harmoniques résiduels on pourra observer V à la sortie du filtre LCR3C3. E R C L C C VM 3 R 3 2 V C 1 C L V' T BF HF VP R1 1 100 kHz T 2 prendre R1 C1 = 2 T, R1 100 kΩ, R 1 kΩ, L 0,16 mH et C 1,59 nF. R Vérifier la condition d'accord avec Q 10 . L Pour F 93 BOUYAHYAOUI A. Documents du cours Sorties Entrée porteuse Entrée Signal modulant Générateur De courant 94 BOUYAHYAOUI A. 95 Documents du cours