Université Kaïnar
Faculté des relations internationales
Chaire des relations internationales et de la politique extérieure de
la République Kazakhstan
Tsvetkov Alexandre Alekseevich
Le Vatican et lintégration européenne
(Mémoire de maîtrise)
Directeur de recherches :
Directeur de la chaire
Docteur en science historique
Professeur Ibrachev J.O.
Est admis à la soutenance
Le «____»__________» 2001
Directeur de la chaire
Docteur en science historique
Professeur Ibrachev J.O.
Almaty, 2001
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Table des matières
I Introduction……………………………………………………….………….………………………………………………..……………4 - 8
II Chapitre 1: Le Saint-Siège et les relations internationales……………………….…….……………9 - 48
1.1 LÉtat de la cité du Vatican……………………………………………………….……….………9 - 17
1.2 Le Vatican dans le système des relations internationales………………...17 - 23
1.3 Lorganisation de l'activité diplomatique du Saint-Siège……...…………24 - 27
1.4 Biographie de Jean-Paul II……………………………..………………………………...………28 - 36
1.5 LÉtiquette et lAudience du Pape Romain...…………………..……...……………37 - 40
1.6 Jean-Paul II et Ses Messages au monde………………………………….……………40 - 48
Chapitre 2: Le Catholicisme et lEurope...………………………………………………………...……………49 - 72
2.1 Où est la frontière de lEurope ? …………………...……………………..……...…………49 - 51
2.2 Europe et la culture chrétienne……………………………..…………………………………51 - 57
2.3 La communauté spirituelle et historique de l'Église et lEurope……58 - 66
2.4 Une Europe nouvelle……………………………..………………………………………..…………66 - 68
2.5 La France et l'Église catholique…………………...………..………………………..………68 - 72
III Conclusion…………………………………………………………………………………………………………..…..……………73 - 76
IV Bibliographie…………...…………………………………………………………..………………………..……..……………77 - 79
V Appendice……………………………..………………………………………………………………………………………………80-120
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Introduction
Animant les esprits avancés de l'humanité progressive l'idée de progès de
lintégration européen, réalisée dans la pratique pratiquement tout de suite après la fin de
la deuxième guerre mondiale, quand les peuples européens se sont rendus compte de la
force de l'unité dans la lutte contre l'ennemi total, et, sur le plan économique, de l’effet
positif de la mise en сommun des efforts en vue de la réalisation des tâches et buts
globaux, serait peu ou pas possible, sans cet ensemble historique et culturel, qui, à partir
du médiéval précoce, distinguait plus au moins visiblement lEurope du reste du monde.
Les Européens se sont toujours considérés comme les habitants de lEurope, les
habitants de l'autre partie du monde unique. On trouvait au début du Moyen-Age, que
lEspagne se trouvait presque à l'extrémité du monde, et si ailleurs il y avait la vie, elle
était présentée comme se distinguant rudement des mondes de erè européens connus,
c'est-à-dire monstrueuse.
Mais quétait cette limite, cette frontière invisible, qui séparait Europe, faisant de
celle-ci, dans l’imagination des Européens mêmes précoces, presque un seul îlôt de la
civilisation ? Aussi étrange que cela, soit la réponse est génialement simple - la religion,
le christianisme représenté par le catholicisme était ce lien, ce facteur et ce sol, sur quoi
lon construisait toute la civilisation Européenne, dont la réalisation n’aurait pas été
possible sans cette spiritualité, sans cette abnégotion pieuse et ce dévouement au Dieu,
que portait le catholicisme.
L'échelle de valeur chrétienne inculquée à la conscience de lEuropéen, aidait à
créer cette culture, que maintenant nous nommons courageusement européenne, cette
culture, qui est non seulement la fierté des Européens, mais encore du monde entier,
faisant elle-même une contribution importante à la culture mondiale.
Jusqu'à l'époque de la Renaissance la culture européenne , se concentrait autour de
la sujet religion: chaque bâtiment, chaque oeuvre de la peinture, bref tout, ce que créait
la main du maître européen, - tout était enspiré par la reigion.
L'église et l'âme de lEuropéen allaient côte à côte sinon pendant deux
millénaires, du moins pendant une grande partie de cette période. On ne peut pas nier
même maintenant le le du christianisme dans le processes de intégration européen,
tellement important pour nous à l'époque de la mondialisation, même ici, au Kazakhstan
- dont une partie se trouve en Europe et lautre en Asie, en créant de ce fait presque la
passerelle entre la culture de lAsie et la culture de lEurope.
En parlant de la mondialisation, il faut remarquer, que l'église, même catholique
se mondialise, en élargissant les liaisons diplomatiques et en augmentant la quantité de
représentations diplomatiques de par le monde, en comptant déjà 174 pays, avec qui sont
établies des relations diplomatiques officielles du Vatican représentant dans l'arène
mondiale les intérêts de l'église catholique.
L’existence de relations diplomatiques avec une si grande quantité d'états, montre
impossiblement mieux la position de l'église catholique dans le monde moderne
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comptant dans ses rangs 1/6 de la population de la planète - plus dun milliard (1.038
milliards de personnes) (80).
En argumentant le vif intérêt de l'église catholique vis à vis du processus
dintegration en Europe, il faut remarquer, que cela est dicté par la situation même du
Centre du monde catholique - dans la capitale de lItalie, à Rome, au berceau de la
civilisation européenne et mondiale. La phrase "Tous les chemins mènent à Rome",
malgré son existence millénaire, reste vraie aujourd’hui, au moins pour Europe. Cette
phrase souligne certainement l'intégration unipolaire, il y a seulement un centre
digne, qui est tel même dans le sens propre - telle place, conduira n'importe quel
chemin. D'ici, du Vatican, à Rome, au cours de deux millénaires se basait cette politique,
qui contribuait à l'union de lEurope à partir du début de l’erè chrétienne.
Jean-Paul II souligne que cest la religion chrétienne qui a fait des peuples
européens des nations comme telles, et a donné à ces peuples les formes civilisées. En
effet, qui n’étaient pas évangélisé, n'ont pas accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur,
ces peuples étaient reconnus comme des peuples barbares aux moeurs sauvages.
Longtemps c'était la raison de l'intégration à la famille européenne des peuples et le
prétexte pour la reconnaissance et le droit d'existence souveraine du point de vue
médiéval européen.
Le processus d'acceptation du christianisme passait par l'acceptation des valeurs
chrétiennes, le copiage, l'appropriation et la création de la particularité nationale dons
toutes les formes de l'art, nourri par le christianisme, et en premier lieu, par le
catholicisme. En cela consiste le sens du secteur complexe de la coopération des nations
européennes et la définition de l'appartenance de n'importe quel peuple à lEurope.
Découle d'ici l'explication de la présence du catholicisme comme la forme de la
religion en Europe et les intérêts liés à cela. Il faut remarquer qu'en Europe sont
concentrés 1/3 de tous les catholiques du monde (30, с.194), et qu’y travaillent au moins
52 % de tous les serviteurs de l'église catholique dans le monde (2).
Le but de mon travail de diplôme est l'étude des procssus de coopération de
Saint-Siège avec les peuples de lEurope, précésément avec les peuples, puisque les
liaisons diplomatiques de Saint-Siège portent " le caractère international, et non
intergouvernemental". Cela explique le fait que le sujet de ces relations est le Siège
Apostolique, et non l'État de la Cité du Vatican, parlant en qualité de réalisateur de cette
politique (22, с.156).
Dans mon travail de diplôme j’ai l’intention dexaminer la place et le rôle du
Vatican dans la communauté mondiale, dans le système complexe des relations des états
laïcs et la mise en relief des particularités spécifiques de la diplomatie du Vatican.
En abordant la procédure de la formation de la politique extérieure du Vatican,
j'entends examiner le rôle important, qui joue le chef de l'église catholique le Pape Jean-
Paul II dans ce processus selon le droit fixé dans la nouvelle constitution de Vatican
(77), selon laquelle il est le responsable pour la tenue des relations internationales
réalisées par le Secrétariat D'Etat.
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En examinant le rôle de l'église catholique dans la formation de l'unité
européenne, je me fixe en premier lieu, pour but l'éclaircissement des cadres
géographiques de l'espace européen et létude des processus de formation de ces
frontières, en accordant l'attention à la place du christianisme dans l'évolution des
peuples européens comme les liens, ainsi que la montre de l'unité historique de l'église
catholique et de lEurope.
Dans mon travail de diplôme j'entends donner la place aux perspectives de la
"coopération" du catholicisme et les nations européennes, en montrant l'importance
incontestable de l'unité spirituelle dans l'intégration européenne. Dans ce travail
l'attention est accordée aux processus d'intégration spirituelle et d'unité comme l'un des
plus importants moments dans la consolidation, consolidant à la façon du ciment les
blocs principaux de la maison commune européenne.
Aussi, dans mon travail je me propose de prêter attention de la coopération de
l'église catholique avec un pays européen - à l'exemple de la France. Le choix de la
France, avant tout, sexpliqué par le fait que le Pape Jean-Paul II a fait à ce pays
européen beaucoup de visites officielles. Dans ce pays européen le nombre de la
population catholique excède 82 % du total de la population. L'église catholique lie cela
non seulement avec le plus haut paramètre en Europe, mais avec les grands espoirs sur le
plan de la croissance spirituelle de la France.
L'étude de lune des plus vieilles diplomaties du monde existant invariablement au
cours de deux millénaires, semble un moment très important dans l'étude de la
diplomatie mondiale et la source de leçons précieuses, particulièrement pour un état
jeune comme lest le Kazakhstan, dont lindépendance aura cette année dix ans. La
diplomatie du Vatican, de plus, est lune diplomatie des plus pacifiques du monde, basée
sur les principes du christianisme inspiré par Dieu et réalisant la politique par les
méthodes exceptionnelles de paix et de diplomatie préventive.
Sur l'arène internationale Jean-Paul II, avant tout, lutte pour les droits de
lhomme, pour l'unité entre les nations et la réconciliation des religions en vue de la
création de la maison commune globale, pour la création de la paix réelle et l'unité pour
la paix, le bien et la justice.
Les mécanismes de la réalisation de ces buts doivent présenter une importance
spéciale pour la République souveraine du Kazakhstan nayant pas l'histoire de la
diplomatie si profonde mais, dont les mécanismes non polis de la réalisation de la
politique extérieure sont tellement proches des idées principales de la politique
extérieure du Vaican: le premier point du premier paragraphe de la constitution de la
République du Kazakhstan énonce, que "les valeurs supérieures sont la personne, sa vie,
ses droits et ses libertés" (10). Mais la consolidation dans la société du rôle de la religon,
dont parle tellement Jean-Paul II, est posée dans le document fondamental du pays, le
message du Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbaev "Kazakstan
en lan 2030" : "Affermir le respect mutuel, la tolérance et les relations de confiance
entre les confessions divers" (11, p 126); surtout, le Kazakhstan a affirmé le caractère
pacifique de sa politique extérieure et a déclaré que le Kazakhstan est un État qui souhait
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