X- Analyse mathématique d’Inokuchi
Elle permet de modéliser le fluide par un modèle de Kelvin-Voigt généralisé
.
Soit Q(t) = asymptote – f(t) =
Soit les temps de retard θi classés par ordre
décroissant.
Pour des temps très grands :
Q(t) ≈ J1
ln (Q(t)) = ln (J1) -
Si ln (Q(t)) réel) = ln (Q(t)) théorique, alors il n’y a qu’un seul temps de retard. Si ce n’est pas le cas, il faut chercher
θ2 et J2 en traçant ln
en fonction du temps. Pour de temps très grands :
ln
= ln (J2) -
, et ainsi de suite tant que la courbe n’est pas une droite.
Si les θi sont trop rapprochés, la détermination est impossible.
XI- Fluides soumis à des contraintes et des déformations oscillantes
A- Généralités et formalisme complexe
τ*(t) = G*(ω) x ε*(t) d’après l’équiation
rhéologique d’un solide élastique parfait.
Soit la rigidité complexe :
G*(ω) = G’(ω) + iG’’(ω)
B- Exemples
1- Solide élastique parfait
La déformation est directement proportionnelle à la contrainte, il n’y a donc pas de déphasage (δ = 0) : G*(ω) =
.
Donc, d’après l’équation de la rigidité complexe : G’(ω) = G =
et G’’(ω) = 0
2- Liquide visqueux newtonien
Par définition,
. D’après la définition de ε* donnée dans le graphique ci-dessus,
.
Donc
Donc, pour un déphasage δ =
et d’après l’équation de la rigidité complexe : G’(ω) = 0 et G’’(ω) = ηω =
.
La déformation débute quand la contrainte est maximale
. Lorsque la contrainte s’arrête la déformation est
maximale, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de retour en arrière lors de l’arrêt de la contrainte.