Pratiqué dès les années 30 par des danseurs ivres de swing, inspiré
par des musiques au rythme binaire allant du Jazz au Rock'n'Roll, le Rock
Acrobatique est né de l'évolution de plusieurs danses : lindy hop, be bop,
rock'n'roll... Il a été lancé par les Lyonnais en 1972, puis consacré sport à
part entière en 1984.
A l'origine simples démonstrations rapides et spectaculaires, ces
figures acrobatiques pouvaient atteindre un certain danger : on voyait ainsi
la danseuse s'élever dans les airs et ce, de plus en plus haut jusqu'à 5
mètres du sol dans des saltos simples, puis doubles, des vrilles, des
plongeons en piqué.
Même s'il mêle toujours spectacle et compétition, le Rock Acrobatique
est aujourd'hui très codifié et les acrobaties, bien qu'impressionnantes,
sont réalisées aujourd'hui avec toutes les mesures de sécurité qui leur sont
dues.
À l'heure actuelle, la France compte plus d'un millier de compétiteurs,
et un nombre de pratiquants que l'on ne peut plus compter.
La pratique du Rock Acrobatique comme discipline sportive s'est
structurée autour de nombreuses fédérations de danse nationales, puis
une fédération de danse européenne, enfin une fédération de danse
mondiale, la WRRC.
Les compétitions sont organisées sous l'égide du FFD-CNRA.
Le Comité National de Rock Acrobatique (CNRA) est l'unique