Chapitre 2 - 1 - 2nde D4
Emilie Bouchez 2007-2008
Chapitre II : Bases de géométrie plane.
I) Propriété, équivalence.
1) Propriété et réciproque
Définition 1: Une propriété mathématique est une affirmation qui est toujours vraie.
Elle ne comporte aucune exception.
Une propriété se présente souvent sous la forme :
Si « hypothèse de la propriété ( p )», alors « conclusion de la propriété ( q ) ».
Ou
« hypothèse de la propriété » implique « conclusion de la propriété ».
On dit que l’on a une implication. (
)
Exemple :
Propriété 1 : Si « M est un point de la médiatrice du segment [AB] », alors «
».
Définition 2 : L’énoncé réciproque d’une propriété s’obtient en inversant conclusion et
hypothèse.
Exemples :
L’énoncé réciproque de la propriété 1 est :
Si «
», alors « M appartient à la médiatrice du segment [AB] ». (
)
Cet énoncé est vrai, c’est donc une propriété appelée propriété réciproque de la propriété 1.
Autre exemple :
Si « un quadrilatère est un losange », alors « ses diagonales sont perpendiculaires » est un
énoncé vrai, c’est donc une propriété.
L’énoncé réciproque est faux, en effet, un quadrilatère peut avoir des diagonales
perpendiculaires sans être pour autant un losange. (il faudrait de plus que les diagonales se
coupent en leurs milieux.)
2) Equivalence.
Définition 3 : Quand l’énoncé réciproque d’une propriété est vrai, on peut regrouper propriété
et propriété réciproque en un seul énoncé utilisant l’expression si et seulement si.
On dit alors que l’on a une équivalence.
Exemple :
« Un point appartient à la médiatrice d’un segment » si et seulement si « il est équidistant des
deux extrémités de ce segment ».
Remarques :
« Un point appartient à la médiatrice d’un segment » équivaut à (ou est équivalent à) « ce
point est équidistant des deux extrémités du segment ». (
)
ou