Programme scientifique du congrès Psy Cause d’Ottawa Et inscription IX° congrès international du Mouvement Psy Cause et de la revue Psy Cause « Minorités culturelles et Santé mentale » 4 au 6 octobre 2013 Présidents du Comité d’Organisation : Pr Raymond Tempier, rédacteur de la revue Psy Cause, médecin chef du département de psychiatrie de l’hôpital Montfort (Ottawa), professeur à la faculté de médecine d’Ottawa. Dr Jean Paul Bossuat, directeur de la revue Psy Cause, président de Psy Cause international, psychiatre des hôpitaux au Centre Hospitalier de Montfavet (Avignon). Le Comité Scientifique : Président d’honneur : Pr Jean Roy, vice doyen de la faculté de médecine d’Ottawa, responsable des affaires francophones. Président : Pr François Borgeat, administrateur de la Commission de Santé mentale du Canada, Professeur du département de psychiatrie de la Faculté de médecine de Montréal, coprésident du programme médical des troubles anxieux et de l’humeur de l’Institut universitaire en Santé Mentale de Montréal, rédacteur de la revue Psy Cause, vice président du comité d’organisation du congrès Psy Cause d’Ottawa. Vice Présidents : - Pr Emmanuel Stip, directeur du département de psychiatrie de l’université de Montréal, Professeur de la chaire de schizophrénie de ce département, directeur depuis 2013 de la revue Santé mentale au Québec. - Pr Raymond Tempier, co-président du comité d’organisation du congrès Psy Cause d’Ottawa, Professeur de psychiatrie à la faculté de médecine d’Ottawa, directeur du département de psychiatrie de l’Hôpital Montfort à Ottawa, rédacteur de la revue Psy Cause. - Dr Jean Paul Bossuat, co-président du comité d’organisation du congrès Psy Cause d’Ottawa, directeur de la revue Psy Cause, psychiatre des hôpitaux au Centre Hospitalier de Montfavet (Avignon). Membres : - Pr Yves Lecomte, ancien directeur fondateur de la revue Santé mentale au Québec, Professeur de psychologie (DESS de Santé mentale) à la TÉLUQ (Montréal). - Pr Issack Biyong, Professeur adjoint dans le département de psychiatrie de l’université d’Ottawa, directeur de la Clinique Trauma et Psychiatrie Transculturelle(CTPT), département de psychiatrie, Hôpital Montfort d’Ottawa. - Pr Jean Dominique Leccia, Professeur adjoint au département de psychiatrie de l’université McGill de Montréal, psychiatre à Kahnawake, territoite Mohawk proche de Montréal. - Pr Lewis Mehl Madrona, Professeur assistant à la clinique psychiatrique de l’université d’Arizona et à l’université du Vermont. Amérindien Cherokee-Lakota. - Dr Thierry Lavergne, vice-président du comité d’organisation Psy Cause d’Ottawa, secrétaire de rédaction de la revue Psy Cause à l’Amérique du Nord, psychiatre des hôpitaux au CMP pour adultes à St Maximin la Sainte Baume et pédopsychiatre à la Sauvegarde à Aix en Provence (France). - Dr Samia Attia Galand, psychiatre du département de psychiatrie adulte de l’hôpital Pierre Janet à Gatineau. - Dr Patricia Princet, psychiatre chef de service responsable de pôle de psychiatrie adulte, présidente de la Comission Médicale d’Établissement (hôpital Fain-Veel, Lorraine), rédactrice de la revue Psy Cause. - Dr Sophie Sauzade, pédopsychiatre (Centre Hospitalier de Montfavet, Avignon), anthropologue médicale, rédactrice de la revue Psy Cause. - Mme Marie José Pahin, psychanalyste référente à Marseille de la FEDEPSY, rédactrice en chef de la revue Psy Cause. S’inscrire Le bulletin d’inscription est disponible sur le site du Bureau des affaires francophones de la faculté de médecine d’Ottawa. Ce bureau prend en charge les inscriptions et les règlements. Lien pour accéder au bulletin : https://www.eply.com/PsyCause Attention : la capacité de la salle à l’hôpital Montfort est limitée à 100 participants. Ne tardez donc pas à vous inscrire pour assurer votre présence. NB : le repas de gala n’est pas inclus dans le prix de l’inscription. Nous y fêterons les 18 ans de Psy Cause. Le prix de ce repas est à ce jour de 92 $. Le Pr Raymond Tempier vous contactera dès l’enregistrement de votre inscription, à son sujet. Le programme Les lieux : 1- Le Centre Hospitalier francophone Montfort à Ottawa : les 4 et 5 octobre 2013. L’hôpital Montfort : à droite, le département de psychiatrie. 2- Le château de Montebello : le 6 octobre 2013. Le vendredi 4 octobre à l’Hôpital Montfort (Ottawa) : 8 heures à 8h30 : Accueil des congressistes 8h30 à 9h30 : allocutions d’ouverture. Mot de bienvenue du Pr Jean Roy, vice doyen du Bureau des Affaires Francophones de la faculté de médecine d’Ottawa.. 9h30 à 11heures : Séance N°1 « Minorités et culture au Canada » Président de séance : Pr François Borgeat Modérateur : Dr Thierry Lavergne 1- « La dimension culturelle a-t-elle encore une place dans la classification DSM ? », du Pr Raymond Tempier, rédacteur de la revue Psy Cause, médecin chef du département de psychiatrie de l’hôpital Montfort (Ottawa), professeur à la faculté de médecine d’Ottawa. Le DSM V marque une véritable rupture avec l’approche qui prévalait dans le DSM IV. La place de la culture en est un enjeu. Objectifs d’apprentissage : 1- Se familiariser avec la formulation culturelle en clinique. 2- Reconnaître la dimension culturelle en psychopathologie. 3- Améliorer la précision diagnostique en intégrant le cadre culturel. 2- « Compétence transculturelle des professionnels et prise en charge des minorités en santé mentale dans un contexte de migration. », du Pr Issack Biyong, psychiatre, pédopsychiatre et psychothérapeute (FMH), psychotraumatologue (CTS-ATSS/usa), directeur de la clinique Trauma et Psychiatrie transculturelle (Programme de santé mentale de l’Hôpital Montfort), Professeur Adjoint dans le Département de psychiatrie de l’université d’Ottawa. La clinique Trauma et psychiatrie transculturelle, structure de soins du programme de santé mentale de l’Hôpital Montfort est au cœur des problématiques des minorités culturelles du nord de l’Ontario. Objectif d’apprentissage général : montrer l’importance de la compétence transculturelle des professionnels en santé mentale dans la prise en charge des minorités ethnoculturelles. Objectifs spécifiques : 1- Montrer l’importance de la compréhension de la trajectoire migratoire de ces patients et de leurs histoires pour créer le bon rapport thérapeutique. 2- Montrer l’importance du travail en réseau entre interprètes, médiateurs sociaux culturels dans la prise en charge ethno-clinicienne des groupes minoritaires 3- Montrer la place des éléments traumatogènes ou traumatiques dans la genèse des troubles psychiatrique chez les personnes issus des minorités culturelles migrantes. 4- Montrer l’importance du traitement biopsychosocial et l’accompagnement social dans le rétablissement et l’intégration de ces patients psychiatriques minoritaires. 3- « Traumatismes psychiques, minorités francophones et approche thérapeutique transculturelle : l’expérience interdisciplinaire de l’Hôpital Montfort. », du Pr Jean-Phillipe É. Daoust, M.A.P, Ph.D., docteur en psychologie, directeur clinique et de recherche, qui exerce à l’Hôpital Montfort dans la Clinique Trauma et psychiatrie transculturelle. Contenu : - discussion théorique et pratique ; - présentation des données préliminaires de l'évaluation de programme pour nos groupes Trauma et Rétablissement Transculturel phase 1 (TRT-1) et Trauma et Rétablissement Transculturel phase 2 (TRT-2). Débat avec la salle. 11 heures à 11h30 : pause 11h30 à 13 heures : Séance 2 : « Pratiques avec des minorités ethniques canadiennes » Président de séance : Pr Issack Biyiong Modérateur : Dr Patricia Princet 4- « Femmes d'origine maghrébine immigrantes au Canada : Santé mentale, facteurs endogènes et exogènes. », de Mme Hakima Moktary, (MSS, TSI), travailleuse sociale dans les cliniques externes du programme de santé mentale de l’Hôpital Montfort. Les recherches montrent que les femmes immigrantes en général sont plus susceptibles de souffrir des problèmes psychologiques une fois installées dans le pays d'accueil. Objectifs d’apprentissage : 1-Apprendre que l'origine ethnique, les facteurs historiques et la méconnaissance des deux langues officielles influencent négativement la santé mentale des immigrantes maghrébines. 2- Connaitre l’existence d’une liaison entre connaissance sur la santé et capacité des femmes à accéder aux services de santé. 3- Se sensibiliser à la contribution systémique discriminatoire des politiques d'immigration. 5- « Les représentations des maladies mentales dans la culture Inuit . », de la Dr Marie Ève Cotton, psychiatre de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal, qui exerce son métier une partie de l’année au Nunavik. Dans cette région du grand nord du Québec (de la taille de la France) bordée à l’ouest par la baie d’Hudson et au nord par l’océan arctique à quelques encablures de la terre de Baffin où se trouve la capitale du Nunavut (Province Inuit du Canada), l’auteure de la communication avait été profondément frappée par l’ampleur de la détresse qui touche les Inuits : taux de suicide alarmant, mortalité infantile importante, pauvreté endémique… 6- « Particularités du traitement des toxicomanies auprès des autochtones en milieu urbain. », du Dr Mario Douyon de Azeivedo, médecin spécialiste en toxicomanies à Ottawa. Ce médecin intervient auprès des communautés amérindiennes et Inuits présentes à Ottawa. Objectifs d’apprentissage : (à confirmer par l’intervenant) 1- Mieux appréhender les référents culturels en vue de l’adhésion au soin. 2- Comprendre les problématiques spécifiques pathogènes chez les autochtones (Amérindiens et Inuits). 7- « Prises en charge de la communauté haïtienne. ». Elles se déclinent en deux parties : 7a- Présentation par le Pr Emmanuel Stip, directeur du département de psychiatrie de l’université de Montréal, et de Mme Marie Ève Juste Blain, résidente cinéaste. 7b : Présentation des résultats provisoires d’une recherche menée auprès d’un échantillon de la communauté haïtienne de Montréal, intitulée « Réseau intégré de services, communautés de pratique et dispensation des services de santé mentale auprès d’une communauté culturelle », sous la direction du Pr Yves Lecomte, financée par les Instituts de recherche en santé du Canada. Cette présentation est effectuée par le Pr Yves Lecomte, directeur du DESS de santé mentale à la TELUQ, ainsi que par Mme Elena Bessa, sociologue à l’université du Québec Débat avec la salle. 13 heures à 14h30 : déjeuner 14h30 à 16 heures : fonctionnement en deux ateliers. Atelier N°1 « Minorités sociétales » Président de séance : Pr Jean Dominique Leccia Modérateur : Mme Marie José Pahin 8- « Filiation et minorité sexuelle. », du Dr Thierry Lavergne, secrétaire de rédaction à l’Amérique du Nord, de la revue Psy Cause, psychiatre des hôpitaux au CMP pour adultes à St Maximin la Sainte Baume et pédopsychiatre à la Sauvegarde à Aix en Provence. Objectifs d’apprentissage : 1-- En France aujourd'hui, on dénombre 24 à 40 000 enfants de parents homosexuels. Repérer s’ils ont des particularités spécifiques à ce type de filiation. 2 - Aujourd'hui, le test ADN est banalisé et en vente libre dans de nombreux pays. Étudier s’il renforce le poids de la filiation biologique par rapport aux filiations juridiques et psychiques. 3 - Comprendre comment s'installent ces filiations dans des modèles parentaux différents de ceux que présente Freud dans ses travaux. 9- « L’homoparentalité en question. Point de vue psychanalytique. », de Mme Joelle Szymanski, psychologue clinicienne et psychanalyste au pôle universitaire de psychiatrie de l’hôpital Sainte Marguerite à Marseille. Objectifs d’apprentissage : 1- Faire le point sur l’homosexualité au regard de la psychanalyse. 2- Résultats des recherches entreprises sur les enfants issus de couples homosexuels. 3- Extrapolations sur le devenir des enfants de couples homosexuels à partir de Freud et Lacan. 4- Législation ? 5- Discussion : les techniques de procréation assistée, l’adoption et le statut de l’enfant. NB : ces deux communications du Dr Thierry Lavergne et de Mme Joelle Szymanski sont complémentaires. La seconde portera principalement sur le suivi d’enfants élevés par des couples homosexuels Elles abordent toutes les deux un fait de société majeur dans nos sociétés occidentales. 10- « Introduction d’un chien d’accompagnement social auprès de patients atteints de maladie d’Alzheimer.», du Dr Patricia Princet, Psychiatre des Hôpitaux, chef de service responsable de pôle de psychiatrie adulte, présidente de CME, expert auprès du TGI de Nancy, rédactrice de la revue Psy Cause. Cette communication aborde l’autre fait de société majeur de nos sociétés occidentales dans lesquelles l’espérance de vie va croissante alors que les solidarités familiales s’affaiblissent : l’intégration des personnes âgées atteintes de maladie d’Alzheimer. Objectif d’apprentissage général : en considérant qu’au sein d’un établissement hospitalier spécialisé, il existe des populations de patients qui constituent des minorités et qui pourtant ont eux aussi besoins de soins spécifiques, l’utilisation d’un animal dans ce but est un domaine à explorer pour des patients atteints de maladie d’Alzheimer. Objectifs spécifiques : 1- Quel animal pour quel patient ? Pourquoi des chiens et des patients atteints de maladie d’Alzheimer ? 2- Comment positionner l’introduction d’un chien dans un service hospitalier ? Quelles démarches à faire ? 3- Quel travail attend-on du chien ? Débat avec la salle. Atelier N°2 « Minorités et techniques de soins » Président de séance : Pr Yves Lecomte Modérateur : Dr Catherine Lesourd 11- « La télépsychatrie, une pratique minoritaire au service des communautés isolées du Canada. », du Dr Marc Maugin, psychiatre du programme de Santé mentale de l’hôpital Montfort à Ottawa. Le Canada est un pays doté d’immenses espaces très peu peuplés mais où la souffrance mentale est présente. Cette technique y est incontournable. Objectifs d’apprentissage : 1- Aborder les spécificités de la prise en charge à distance. 2- Connaître les particularités des problématiques en jeu dans les communautés isolées. 12- « Danse : modalités d’expression chez les minorités. », du Dr Sinziana Veronica Loiso, Psychiatre des Hôpitaux au CHS de Fains Véel (Meuse), responsable pour Psy Cause du projet de congrès à Iasi (Roumanie) en 2015. Objectifs d’apprentissage : 1- Appréhender la danse en tant qu’expression d’appartenance à une communauté/culture. 2- L’appréhender en tant qu’expression de sa propre identité. 3- L’appréhender en tant que modalité de transmission de ses ressentis. 4- L’appréhender en tant que moyen de libérer ses émotions. 5- Connaître quels en sont les bénéfices et les limites. 13- « Familles migrantes, déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme : Enjeux de l’intervention interculturelle et soutien clinique aux professionnels. », de Mme Geneviève Saulnier, responsable de la recherche au Pavillon du Parc, un Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble envahissant du développement de Gatineau (Québec), détentrice d’un diplôme spécialisé en psychiatrie transculturelle et étudiante au doctorat en service social à l’Université d’Ottawa. Objectifs d’apprentissage : 1- Comprendre les différents enjeux de l’intervention interculturelle en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme. 2- Identifier les composantes essentielles pour la mise en œuvre d’activités de soutien clinique en intervention interculturelle. 3- Présenter un modèle novateur de soutien clinique interculturel et exposer ses retombées du point de vue des professionnels. 16 heures à 16h30 : pause 16h30 à 17h30 : Séance 3 « Deux déclinaisons de la question des minorités » Président de séance : Pr Emmanuel Stip Modérateur : Dr Jean Paul Bossuat 14- « Les minorités cliniques. », du Pr François Borgeat, Professeur de psychiatrie à l’université de Montréal et administrateur de la commission canadienne de santé mentale. L’auteur précise que sa communication a pour objectif de « parler des patients entre deux chaises dans nos programmes spécialisés par catégories diagnostiques. » 15- « Quatre impacts de dialogue qui concernent les différences entre les humains. », de Mme Marie José Pahin, rédactrice en chef de la revue Psy Cause, psychanalyste et psychologue clinicienne à Marseille. Objectifs d’apprentissage : 1- Connaître les structures de discours qui peuvent faciliter la communication et à travailler l’expression des conflits. 2- Accueillir et écouter les conflits qui peuvent être induits par les différences culturelles dans les groupes minoritaires. 17h30 à 18 heures : présentation de la revue Psy Cause et des projets de congrès internationaux (Martinique, Tunisie et Roumanie). En soirée : dîner de gala avec célébration des 18 ans de Psy Cause. Le samedi 5 octobre à l’Hôpital Montfort (Ottawa) : 10 heures à 12 heures : Séance 4 « Rencontre avec la culture et les problématiques Amérindiennes des Mohawks » Président de séance : Pr Raymond Tempier Modérateur : Dr Samia Attia Galand La série d’interventions est coordonnée par le Pr Jean Dominique Leccia Traduction Anglais/Français 16- « Une psychiatrie pas à pas. », du Pr Jean Dominique Leccia, Professeur adjoint au département de psychiatrie de l’université McGill de Montréal, psychiatre à Kahnawake territoire Mohawk proche de Montréal. Objectifs d’apprentissage : 1- Comment s’inscrire dans une communauté minoritaire a travers une charge thérapeutique. 2- Comment respecter sa géographie et sa culture, dans l’écoute des patients et des s équipes. 3- Comment cette expérience souligne l’omniprésence de l’environnement dans toutes les psychiatries. Le Pr Jean Dominique Leccia informe qu’il y aura un bloc de quatre interventions avec éventuellement une animation. Ces quatre interventions, présentées par des intervenants Mohawks évoqueront diverses facettes de la pratique psychiatrique dans cette réserve amérindienne. 12 heures à 13 heures : Séance 5 « Problématiques transculturelles » Président de séance : Dr Thierry Lavergne Modérateur : Pr Issack Biyong 17- « Impact de la culture en santé mentale : intervenir autrement. », de Mr Daniel Riberdy, psycho-éducateur, Mr Raynald Caron, infirmier clinicien, Mme Jocelyne Alary, ergothérapeute, Dr Samia Attia Galand, psychiatre, Hôpital Pierre Janet à Gatineau (Québec). L’Hôpital Pierre Janet, situé en face de l’Hôpital Montfort, au nord de la « rivière des Outaouais » au Québec, est, comme son voisin du sud, confronté à une forte intrication des communautés. 18- « Le culturel dans la psychopathologie des minorités ethniques et l’universalité des maladies médicales. », du Pr Christo Todorov, Professeur agrégé de psychiatrie à l’université de Montréal, médecin chef dans le programme des troubles anxieux et de l’humeur à l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal. Cette communication reprend la question déjà ancienne de l’universalité de l’humain au delà des expressions culturelles. C’était déjà le thème du fameux débat Freud – Malinowski. C’était également un objet de confrontation entre l’anthropologie psychanalytique qui se positionnait du côté de l’universalisme tandis que l’ethnopsychiatrie a pu parfois se positionner du côté du culturalisme. L’universalité des maladies mentales au delà des expressions culturelles fait de nos jours consensus. NB : devant l’arrivée de nouvelles communications de haut niveau, nous nous réservons la possibilité de reporter cette séance 5 en début d’après midi. Le dimanche 6 octobre au Château de Montebello : Le grand salon du Château de Montebello. 9h30 à 11 heures : Séance de Mindfullness Therapy. Cet atelier s’inscrit dans la continuité de notre congrès de Siem Reap (Cambodge) de novembre 2012 intitulé « Le bouddhisme en psychiatrie et dans les psychothérapies ». La thérapeute spécialisée du département de psychiatrie de l’hôpital Montfort (Ottawa), Mme Myriam Fay, organisera une séance d’initiation de groupe. 11 heures à 11h15 : pause 11h15 à 12h30 : Séance 6 « Culture et santé mentale » Président de séance : Pr François Borgeat Modérateur : Pr Jean Dominique Leccia 19- « Pratique autochtone et médecine narrative. », du Pr Lewis Mehl Madrona, Professeur assistant à la clinique psychiatrique de l’Université d’Arizona, et à l’université du Vermont où il réside, qui est un Amérindien Cherokee-Lakota. Objectifs d’apprentissage : 1- Initiation à une perception du soin amérindienne. 2- Obtenir une meilleure implication du patient autochtone dans le soin. 20- « Pratique psychiatrique dans le contexte culturel martiniquais. », du Dr Jean Paul Bossuat, directeur de la revue Psy Cause, Psychiatre des Hôpitaux au Centre Hospitalier de Montfavet (Avignon). Cette communication s’inspire d’une thèse de médecine sur la magie antillaise écrite à l’issue d’un volontariat à l’aide technique (service national militaire). Objectifs d’apprentissage : 1- Initiation aux spécificités du contexte antillais. 2- Appréhender l’attitude thérapeutique adaptée lorsque l’on est un praticien formé en métropole confronté à une culture française minoritaire. 12h30 à 13 heures : Clôture du congrès par le Pr François Borgeat. Séance de posters Ce congrès intègre le cadre de la revue francophone internationale Psy Cause. Les intervenants qui le souhaitent pourront donc être publiés. Le Comité de lecture pourra retenir également des communications présentées sous la forme de posters. Une exposition en sera effectuée à l’Hôpital Montfort. Une communication poster est déjà retenue : 21- « Les particularités du langage dans la recherche de communication avec les enfants autistes. », du Dr Sophie Sauzade, rédactrice de la revue Psy Cause et administratrice de l’association Psy Cause International, pédopsychiatre des Hôpitaux, anthropologue médicale. Contenu: 1- La mise en place du langage chez les enfants autistes en respectant les stades de développement, à savoir la permanence de l’objet (jeux de cache cache et psychomotricité), le Non et le Je selon Spitz, ainsi que la chronologie du développement du langage. 2- Entrer en communication avec les autistes par le langage en temps qu’espace transitionnel. 3- Connaitre les particularités du langage pour atteindre ce but. 4- Meilleure connaissance de l’autisme et des troubles de la relation par l’usage du langage. Le site web de Psy Cause : http://www.psycause.info