
Propriétés linguistiques des conjonctions de coordination :
1. Les conjonctions de coordination et, ou, ni et mais peuvent unir des groupes
fonctionnels pareils (GN, GAdj, GAdv) ou des phrases (Vincent est envoyé chez
la directrice, car il dort pendant ses cours.)
N.B. Les conjonctions de coordination _________et _________ ne peuvent unir
que des phrases.
2. Les conjonctions de coordination ne peuvent se combiner entre elles. Cela permet
de les distinguer des adverbes coordonnants. [*Cette chèvre est très docile et mais
(conj.) très têtue. (Cette phrase ne se dit pas.) – Elle est revenue de vacances et
puis (adv.) elle a recommencé à travailler. (On voit que puis est un adverbe.)]
On peut aussi retenir qu’une conjonction ne se déplace jamais dans la phrase alors
que l’adverbe coordonnant le peut.
3. Une conjonction de coordination peut avoir plusieurs sens, ou valeurs
sémantiques, selon le contexte : addition (et, ni, ni… ni); cause (car); alternative,
choix (ou, ou bien, soit… soit); opposition, restriction, exclusion (mais, ou, et);
transition (mais, or); explication, hypothèse (car, soit).
Les conjonctions de subordination
La conjonction de subordination unit toujours des phrases, en subordonnant la phrase
qu’elle introduit (P2) à la première phrase (P1). La phrase P2 possède donc une fonction
syntaxique par rapport à la phrase P1.
Les principales conjonctions de subordination sont : comme, lorsque, puisque, quand,
que, quoique, si, à condition que, à moins que, afin que, ainsi que, alors que, après que,
attendu que, aussitôt que, avant que, bien que, de crainte que, de façon que, de manière