Corrigé de la FICHE TP 11 / AT Page 1
CORRECTION FICHE TP 11
DISTINGUER LES DIFFERENTES SUBORDONNEES CONJONCTIVES
EXERCICE 1 :
• La proposition subordonnée « quand la mère Barbeau […] s’avisa de lui en donner deux à la fois » a pour
fonction : complément circonstanciel de temps du verbe de la principale « avait ».
• Les conjonctions de subordination « parce que » et « comme » introduisent des subordonnées
circonstancielles de cause.
EXERCICE 2
- Quand l’hiver s’installe, la cigale est démunie : circonstancielle de temps
- La vérité est que vous n’avez pas respecté les délais : complétive, attribut du sujet « vérité »
- Je demande où je dois aller : complétive, COD de « demande »
- Si j’ai un peu de temps, j’y arriverai : circonstancielle de condition (hypothèse)
- La peur que la maladie s’empare d’elle la hante : complétive, complément du nom « peur »
EXERCICE 3
- Subordonnées circonstancielles
- Subordonnée complétive
- Conjonctions de subordination
Je n’avais pas huit ans, lorsque je suis descendu, tenez ! juste dans le Voreux, et j’en ai cinquante-
huit, à cette heure. Calculez un peu… J’ai tout fait là-dedans, galibot d’abord, puis herscheur, quand
j’ai eu la force de rouler, puis haveur pendant dix-huit ans. Ensuite, à cause de mes sacrées jambes,
ils m’ont mis de la coupe à terre, remblayeur, raccommodeur, jusqu’au moment où il leur a fallu me
sortir du fond, parce que le médecin disait que j’allais y rester.
Emile Zola, Germinal (1885)
- Les circonstancielles de temps dominent ici, comme le prouve l’emploi des conjonctions « lorsque »,
« quand », « jusqu’au moment où » : le personnage résume son existence de mineur en détaillant cette
expérience acquise depuis l’âge de « huit » ans.
- Autres indices du texte : les repères temporels : « cinquante-huit », « pendant dix-huit ans », « ensuite ».
AVANCER VERS LE BAC
Subordonnées circonstancielles
Subordonnée complétive
Conjonctions de subordination
Lorsque deux personnes échangent leur point de vue, il s’agit d’un débat.
Si l’un de ces individus prend soigneusement en compte les arguments de l’autre, on dit qu’il utilise la concession.
Ce que l’on peut juger habile, c’est cette façon de retourner ainsi l’avis opposé au lieu d’exprimer violemment ses
arguments.