. Une demande du tiers manuscrite (parents, conjoint, amis, voisins, AS, administrateur)
. Deux certificats médicaux de deux praticiens différents n’exerçants pas dans l’hôpital ou le
patient va être transféré (péril imminent : 1 seul certificat)
. Certificat de 24h par le praticien qui va suivre le patient
. Saisine du procureur de la république dans les 3 jours qui suivent l’hospitalisation
. Certificat de quinzaine puis mensuel
3- L’hospitalisation d’office :
C’est une mesure dites administrative, prononcée par arrêté préfectoral au vu d’un certificat
médical circonstancié, lorsque les troubles mentaux de la personne compromettent l’ordre
public ou la sureté de la population.
Cet arrêté préfectoral doit être motivé et énoncer avec précision les circonstances rendant
l’hospitalisation nécessaire.
. Certificat médical de 24h00 d’un psychiatre de l’établissement à la commission
départementale des hospitalisations psychiatriques
. Inscription sur un registre spécifique
. Certificat de quinzaine
. Certificat mensuel
. Toute sortie ou permission doit faire l’objet d’une demande circonstanciée par le psychiatre
au préfet et sera notifiée par un arrêté validant ou non la demande.
. Un accompagnement de deux soignants est nécessaire lors d’une sortie du patient (Cs,
VAD, démarches administratives)
Les patients hospitalisés sous contraintes sont informés par courrier de cette décision dans les
72h qui suivent leur hospitalisation.
Ce courrier doit être remis au patient et signé de celui-ci. En cas de refus ou d’impossibilité de
signature, deux soignants contre signe ce document qui est retourné à la direction.
Chaque mois un représentant du procureur reçoit les patients qui désirent contester leur
placement au sein de l’hôpital. Les cadres de santé sont prévenus 10 jours à l’ avance de ce
passage et sont chargés de recueillir les demandes auprès des services.
V- Mesures de protection des biens
Chaque citoyen peut un jour se trouver concerné par l’instauration d’une mesure de protection
à l’égard d’une des membres de la famille frappé par la maladie, l’âge ou le handicap.
On estime aujourd’hui le nombre de majeurs protégés par la loi à 600 000.
Dans tous les cas, la capacité des personnes majeures à accomplir les actes de la vie civile et à
gérer leurs biens peut être réduite voire supprimée.
1- Placement sous sauvegarde de justice :
C’est une mesure de protection d’urgence, temporaire qui laisse au majeur sa capacité
juridique et la libre gestion de ses intérêts. Elle est prise en général en attendant la mise en
place d’un régime plus protecteur (curatelle ou tutelle) ou lorsque les facultés mentales du
majeur protégé sont passagèrement altérées. Elle est entérinée par le juge des tutelles à la
demande de l’intéressé ou par tout autre proche, membre de la famille ou autre. La demande
est faite auprès du tribunal de grande instance; le majeur conserve le droit d’accomplir tous
les actes de la vie civile, même vendre ou donner des biens. Le contrôle des actes s’effectue a
postériori et peuvent être annulés pendant 5 ans si la preuve peut être apportée que les contrats