Janvier 2009 ARTHROSCOPIE DE CHEVILLE 15 01 2009 G INSTALLATION / TABLES décubitus dorsal strict - registre noir patient bras à 80° (2 appuis bras) - dossier anesthésique colonne arthro avec arthropompe (voir remarque) - feuille de liaison service bloc 1 aspiration - feuille en T ou CROSSWAY 1 table instrumentale - Etiquettes patient 1 garrot pneumatique + brassard + jersey - feuille de stérilisation 2 sièges draps au sol x 3 (eau ++) shaver (pédale), camera et lum froide sur la colonne écran tele de la salle + câble vert a brancher entre la colonne et le bras articulé de la salle attention !! patient descendu sur la table !! Apres le champage, on monte la table au maximum, et on baisse la rallonge inférieure de la table cote opéré, à fond, avec la commande électrique(appuyer sur la touche et en même temps) . Vérifier que la hanche ce positionne bien par rapport a la cassure per op CONTAINERS STERILES : boite arthro (contient le shaver) prévoir boite VAPR (en attente) 1 pointe carrée fine s/sachet moteur colibri si perce le cartilage (mèche 2) recharge colibri en charge en salle CONSOMMABLES : Eléments Nécessaires : 1 champ de table renforcé 1 trousse arthroscopie (extrémité si défaut) 3 casaques stériles 1 champ 150x240 (champ arthro court) 1 housse caméra sterile u/u 1 ligne arthropompe storz (pharmacie cote cadre) 3-4 poches de NACL 2 litres 1 jersey moyen stérile 1 Velpeau stérile moyenne 7cm 1 lame de 11 1 jersey non stérile pour le garrot préchamp : frisées / nacl / antiseptiques béta alcoolique / brosse chir beta 1 protection sous jambe 1 tuyau d’aspiration (pour le shaver) compresses 10x20 compresses 10x10 (nettoyage fin itv) SCHEMA OPERATOIRE : Janvier 2009 1 crayon dermographique gants stériles n°8 poudrés x 2 gants normaux 1 aiguille verte (pour repérage deuxième incision) pansements : Velpeau + sparadrap drainage : 1 – 2 flacons Redon, drain U/U CH 10, soie 1, +/- alène u/u +/- housse d’ampli stérile fermeture : filapeau 3/0 couteau - fraise dans armoire (entrée réserve A) : o 1 fraise sphérique Diam 3,0 (vert) o 1 couteau fullraduis resector diam 4,5 (violet) o 1 couteau VAPR 90° 3,5x160mm REMARQUES : o o o o o o préchamp cutané : frisée + nacl + beta rouge + beta alcoolique + brosse chir + gants garrot pneumatique : en A1 reste en place, sinon 3 autre possible dans le parking limite du temps de garrot en place = 90’ si ouverture : 1. poignée scialytique 2. BE s/s + plaque BE 3. 1 champ stérile 150 x 240 4. 1 boite main 5. 1 pointe de BE 6. lame de 23 7. seringue 20 cc 8. compresses stériles 10x20 si arthroscopie cheville droite, la colonne sera a droite, et il sera alors difficile de relier le câble vert au bras articule de la salle car il est court ….. pour l’arthropompe ==) allumer l’appareil avant de faire le montage de la tubulure sinon il ne purgera pas. Le tuyau du bas passe sur le galet ! INTERVENTION : installation du patient en bout de table attention position de la hanche préchamp par panseur préchamp chirurgical bétadine alcoolique crayon dermographique --) repérage champage –gonflage garrot installation aspiration du shaver, tubulure arthropompe, lumière froide, caméra allumer la lumière froide, balance des blancs purge de l’arthropompe monter la table au maximum, et faire baisser la jambe à opérer a fond (touche L ou R + touche leg DN de la commande enlever les scialytiques (gêne la vision a la tele) incision donner la recharge du colibri qui est en salle catheterisation / irrigation de l’articulation arthroscopie de la cheville /- couteau Gestes associés (assurer le réapprovisionnement en NACL !) Pointe carrée --) moteur colibri + mèche diam 2 --) forage dans le cartilage (repousse attendue) Janvier 2009 Nettoyage (pince arthro droite ou courbe) Fermeture au filapeau 3/0 Pansement a la Velpeau + sparadrap Enlever le garrot INFORMATIONS (http://www.soo.com.fr/soo_site/p_protec/aoo27/art32.htm) lésion ostéochondrale du dôme astragalien = LODA Pour bien définir une lésion ostéochondrale du dôme astragalien (L.O.D.A.), nous avons exclu : les fractures du col astragalien, les lésions astragaliennes associées à une fracture malléolaire, les arthrites et les lésions entrant dans une pathologie générale. Nous avons gardé les lésions atteignant isolément ou en association : soit le cartilage, soit l'os sous-chondral, soit l'os spongieux dense du corps. Devant de telles lésions, les techniques arthroscopiques nous poussent à aller voir la lésion et à facilement cureter. L'arthroscopie de la cheville obéit aux règles de toute arthroscopie : bien voir la lésion, bien accéder à la lésion d'où la nécessité de pratiquer deux voies d'abord au minimum pour travailler en triangulation. La difficulté de l'arthroscopie tibio-tarsienne tient au caractère serré de cette articulation et à son anatomie. Le toit de la mortaise cache les deux tiers du dôme astragalien même si le pied est placé en équin maximum. L'abord d'une lésion postérieure par voie antérieure nécessitera une distraction articulaire. Technique Installation. Cf fiche Instrumentation. L'instrumentation utilisée est identique à celle utilisée dans les arthroscopies du genou : arthroscope grand angle 4,5 mm 20 à 30°, palpateur, matériel motorisé non indispensable mais utile, petites curettes, arthropompe inutile. Voies d'abord. Injection de 10 à 15 ml de sérum physiologique pour distendre la capsule et la synoviale, afin de faciliter les voies d'abord. a) Voies antérieures. Ce sont les plus pratiquées: la voie antéro-externe, est située au niveau de l'interligne articulaire en avant de la malléole externe et en dehors de l'extenseur commun des orteils, la voie antéro-interne, est située en avant de la malléole interne et en-dedans du jambier antérieur, la voie antérieure, située en dedans de l'extenseur commun, est dangereuse du fait de l'existence d'éléments vasculo-nerveux. Néanmoins, elle peut être utilisée si nécessaire. Une pince à hémostase dissèque le tissu sous-cutané pour ne pas prendre le risque de blesser un nerf sensitif sous-cutané voire l'artère pédieuse. b) Voies postérieures Peu pratiquées car elles n'exposent qu'une petite surface astragalienne, elles sont plus dangereuses et de réalisation technique plus difficile : la voie postéroexterne, en dehors du tendon d'Achille, est la plus utilisée car la moins dangereuse Janvier 2009 mais elle n'accède pas aux lésions internes qui sont les plus fréquentes des lésions postérieures de l'astragale, la voie postéro-interne, en dedans du tendon d'Achille, est plus dangereuse car proche du paquet vasculo-nerveux tibial postérieur, la voie transtendineuse a été décrite sur cadavres mais ne semble pas avoir été utilisée dans la littérature. La distraction : Elle est indispensable pour accéder par voie antérieure à une lésion débordant sur la partie postérieure du dôme astragalien. On peut utiliser pour la réaliser : une table orthopédique avec une broche transcalcanéenne, une traction manuelle à l'aide d'un étrier fixé sur une broche transcalcanéenne, un fixateur externe.. Traitement des lésions du dôme astragalien l') Les fractures ostéochondrales L'excision du fragment libre est le traitement habituel car ces fractures libèrent, le plus souvent, un fragment de petite taille antéro-externe. Elle se fera avec une pince à disque sans distraction. Le vissage s'adresse aux gros fragments et se pratique à l'aide d'une petite vis à spongieux perforée (2,8 mm) introduite le long d'une broche transfixiant le fragment. Cette broche, préalablement mise en place, aura été contrôlée radiologiquement. 2°) Les ostéonécroses localisées ; déroulement de l’arthroscopie - un temps exploratoire, optique par voie antérointerne, crochet par voie antéro-externe, cherche à délimiter la zone lésionnelle marquée par un sillon le plus souvent parfaitement visible sur le toit de la poulie ; le crochet palpateur introduit dans le sillon peut soulever et détacher progressivement le séquestre de l'os nécrotique sous-jacent. Si le cartilage est continu et d'aspect sain, il paraît dangereux de créer une lésion cartilagineuse en voulant l'exciser pour aborder une lésion sousjacente présumée responsable de la symptomatologie. Mieux vaut une arthroscopie blanche peu agressive qu'un traumatisme articulaire chez un sujet le plus souvent très jeune. Tout au plus, il est proposé de simples perforations type Pridie, - le temps thérapeutique proprement dit consiste, après l'ablation du séquestre avec une pince à disque ou une pince à ménisque, à cureter l'os nécrotique jusqu'en os sain saignant. Pour cela, des petites curettes tranchantes ou du matériel motorisé (fraises ou mèches) ; cet avivement doit être efficace mais économique pour ne pas laisser une cuvette osseuse trop importante dont la réhabitation serait difficile. La levée du garrot permet d'apprécier la vitalité de l'os avivé. En fonction des gestes à pratiquer et de l'accessibilité des instruments à la lésion, il ne faudra pas hésiter à interchanger optique et instruments à travers les deux voies d'abord antérieures,