Les sociétés utilisent le terme de cohorte pour désigner des groupes d’individus d’âge
équivalent ayant connu les mêmes expériences au même moment de leur vie. Ce n’est pas
commun à tous les individus d’une société car elle évolue.
Ex.: Les ados des années 30 forment une cohorte de gens autonomes, ayant un grand sens
des responsabilité ,alors que les ados de la crise économique de 1929 l’ont subit plus
fortement, ils sont peu affectifs, aléatoire dans le travail.
C’est un effet très intéressant en psychologie du développement.
1.3. CHANGEMENT RESULTANT DES EXPERIENCES UNIQUES DE CHAQUE INDIVIDU
Bien que les trajectoires puissent être relativement communes, chaque individu est façonné
par une combinaison unique d’événement. Il est impossible d’étudier chaque cas individuel
mais on peut dégager des processus fondamentaux(réaction face au deuil, réaction de
l’enfant face au divorce des parents en fonction de l’âge, l’âge des parents, des relations
familiales, …)
Les expériences et le moment sont liés au concept de période critique. Ce sont des périodes
très précises pendant lesquelles l’individu est particulièrement sensible à la présence ou
absence de certaines expériences(en étho ;, suivi du premier objet mobile). Pendant certaines
périodes de l’enfance, il est sensible à la chaleur, au mouvement, c'est la période critique de
l’attachement(travaux de Spitz sur l’hospitalisme).
On parlera de période sensible quand elle s’étend sur plusieurs mois ou années. Dans le cas
des enfants sauvages, si le langage n’est pas appris dans une période donnée, le langage est
irrécupérable.
Chez l’adulte, on parle plus facilement d’élément opportun ou inopportun. On suppose que
toute expérience qui se produit à un moment normal et prévisible dans une culture ou
cohorte entraîne des différences d’adaptation moins grande qu’une expérience
inopportune(à un moment peu prévisible). Un veuvage à 75 ans est normal mais inopportun
à 25 ans. Il y a plus de chance que les troubles psychologiques soient plus importants à un
moment inopportun.
2. CONTINUITE DES CONDUITES AU COURS DE LA VIE
ELLE PEUT ETRE DUE A DES INFLUENCES BIOLOGIQUES
Par exemple, les différences fille-garçon sur certains aspects du développement(stratégies
spatiales cognitives, hémisphères cérébraux).
La schizophrénie induit des changements des constantes biologiques quand un cas
apparaît dans la famille.
ELLE PEUT ETRE DUE A DES INFLUENCES ENVIRONNEMENTALES
Dans l’enfance, on se crée une place dans la fratrie. Cette façon d’apprendre à réagir à
l’environnement se maintient à l’âge adulte si elle est efficace.
L’environnement, ni la génétique ne détermine tout. Il y a systématiquement des
interactions complexes entre les deux.
3. NATURE-NURTURE
Le débat pourrit la psychologie depuis le début, pendant près d’un siècle. On sait qu’un
certain nombre d’élément sont présent à la naissance, sur lesquels vont s’étayer les relations
qu’on aura avec nos parents. C’est parce que les bébés sont sensibles à la fréquence de la
voie humaine qu’il va s’attacher plus fortement. Le besoin de chaleur prime sur la nourriture,
privilégiant l’attachement au premier donneur de soins.