- Marks, 1987 :
L’anxiété est une sensation éprouvée par tous les humains, c’est un sentiment désagréable
d’appréhension avec des symptômes neurorovégétatifs (maux de tête, palpitations, douleurs ou
gênes dans l’estomac, boule dans la gorge, tremblements, incapacité à rester en place, envie
d’uriner...)
L’anxiété est caractérisée par une composante psychologique et somatique.
Attention : anxiété et crainte sont deux notions différentes.
L’anxiété est une sensation normale devenant pathologique lorsqu’elle devient permanente. On
parle d’état d’hypervigilance accentuée.
Anxiété normale : elle permet d’être plus performant, de “booster les gens”. C’est un signal d’alerte
contre un dommage corporel, la douleur, le sentiment d’impuissance.
Anxiété pathologique : quand l’anxiété perd son rôle adaptatif.
4- Angoisse psychotique et anxiété névrotique
L’angoisse psychotique est une angoisse moyenne que ressent quelqu’un. Elle est plus visible sur la
personne que descriptible par la personne elle même. (vidéo de Gisèle)
- intense et massive perçu par l’observateur comme intolérable.
- hermétique, non verbalisée.
- traduction psychique prédominante avec peu de somatisation.
- retentissement psychomoteur : agitation / sidération.
III - Dimension psycho-pathologique de l’anxiété
On entre dans la pathologie lorsque l’anxiété cesse de jouer son rôle adaptatif, quand la
personne ne s’adapte plus à son environnement.
1- Trouble anxieux généralisé : GAD (General Anxiety
Disorder)
- Vulnérabilité biologique et psychologique aux événements de la vie négatifs. La personne est
programmée pour être plus sensible aux événements négatifs que positifs.
- Capacité de focalisation sur les dangers potentiels.
- Incapable de contrôler cet état.
- Développement de schémas cognitifs des dangers perçus stockés dans la mémoire à long terme
(hippocampe). Ces schémas étant renforcés par des facteurs sociaux.
2- Trouble panique avec agoraphobie.
Le diagnostic se pose lorsqu’il y a plus de 4 crises par an.
Crise de type épileptique.