I. Le modèle holiste ou déterminisme social se résume ainsi :
l’homme est un être passif
l’homme est façonné par la société
primauté de la société sur l’individu
la société impose des valeurs, des normes, des rôles qui exercent une contrainte sur les
individus.
L’action de l’individu est conditionné (agent de socialisation) par la famille, l’école
II. Le modèle atomique ou l’individualisme : l’auteur représentatif de ce modèle est Max
Weber 1864 – 1920. Son point de vue est différent car pour lui et pour Georg Simmel
chaque individu est un atome social
La société est façonnée par l’homme.
Primauté de l’individu sur la société
Normes, valeurs et rôles ne sont que des possibilités offertes à l’individu qui
conservent toujours une marge de liberté dans l’exercice de ses rôles.
Les actions agissent en fonction des motifs, d’émotion propre et sont liées aux autres atomes.
Un système d’interactions constantes entre les atomes produit et reproduit la société. Selon ce
point de vue l’objet des recherches sociologiques est l’action sociale. Les acteurs n’agissent
pas de façon mécanique. L’action est portée sur la cause des actions sociales et le sens donné
par les individus aux actions ainsi :
La sociologie est présentée à travers l’affrontement théorique de grands types d’approches
rattachées à des pères fondateurs de la discipline : l’holisme issu d’Emile Durkheim et parfois
aussi de Karl Marx et l’individualisme méthodologique rattaché à Max Weber et parfois à
Georg Simmel. Ces deux sociologies se déclinaient généralement en courant
(Fonctionnalisme ; Marxisme ; Structuralisme ; Interactionnisme).
Considéré comme antagonistes, du moins complémentaire séparés les uns des autres.
Depuis les années 1980 cette présentation est marquée par la coexistence de multiples
tentatives de dépassement des anciens clivages et notamment de celui qui opposait la
conception du social comme « totalité » déterminant les conduites individuelles (Holisme) et
une définition du social comme « agrégation des conduites individuelles » allant du
laboratoire et des données soumises au contrôle des faits, à l’histoire de la discipline et de ses
contextes. Dés lors son champ épistémologique n’est pas normé par un paradigme unique et
ce n’est pas seulement la validité interne d’une théorie qui doit être mise à l’épreuve mais la
valeur différentielle des grandes approches des grands programmes des grands points de vue.
III. Théories sociologiques :
Les théories sociologiques sont des cadres théoriques complexes. Les sociologues les
emploient pour expliquer et pour analyser différemment comment l’action social, les
processus sociaux et les structures sociales fonctionnement. On les appelle aussi théorie
sociale ou approches sociologiques.
1) Des conceptions différentes : les courants, approches, écoles ou mouvement
sociologiques forment autant de pratiques différentes et d’opinions divergentes sur la
nature de la sociologie ou de certaines de ses aspects ; ce qui empêche de donner une
définition unique acceptable par tous. S’il y’a aujourd’hui des traditions sociologiques
aucune ne peut résumer l’activité sociologique à elle seule ni la décrire de façon
consensuelle.