3) La rigidité des salaires.
Sur le marché du travail, les entreprises sont des demandeurs de travail et les
salariés sont des offreurs de travail. Comme sur tous les marchés, lorsque l’offre est
supérieure à la demande, les prix ont tendance à baisser pour rétablir l’équilibre.
Dans la réalité, compte tenu du salaire minimum, des cotisations sociales ou
encore des acquis sociaux, il est très difficile de faire baisser le salaire, c’est-à-dire le
prix du travail. C’est pour cette raison que certains économistes pensent que le
chômage ne peut pas diminuer.
NB : d’après une étude du CSERC de 1999, une hausse de 1% du SMIC en France engendrerait une
hausse de 4000 à 20000 chômeurs.
4) Les délocalisations et la concurrence internationale.
Bertrand Lacoste
Livre p. 90 § 15
Bréal
Livre p. 51 doc 7.
Exposez le problème des délocalisations.
>>On retrouve le problème du coût du travail pour les entreprises :
dans un cadre de concurrence internationale, il est très difficile d’être
compétitif au niveau des coûts lorsque, dans certains pays, le coût
horaire d’un salarié est 6 fois, voire 35 fois inférieur au nôtre.
N’étant pas assez compétitives, les entreprises perdent des marchés et
finissent par licencier.
Hachette : rien
Que sont les délocalisations ? Exposez le problème.
Pour profiter de la main d’œuvre étrangère bon marché (Asie, pays de l’Est) et
être plus compétitives, certaines entreprises délocalisent leur production à l’étranger,
ce qui aggrave la situation de l’emploi. Ceci est d’autant plus possible que
l’informatique progresse. Par contre, cette main d’œuvre n’est souvent que peu ou
pas qualifiée, ce qui limite les départs.