L2S3 Psychologie Semaine 9
F3.5 Influence sociale
La théorie de la distinctivité optimale (Brewer, 94)
L’identité sociale la plus satisfaisante passe par un compromis entre 2 nécessités :
- ressembler à autrui (identification et partage social)
- se distinguer d’autrui (personnalisation et différentiation entre soi et les autres)
Tout est toujours choisi pour ressembler à l’autre et en même temps se différencier de l’autre (ex : les adolescents ont tous
« besoin » de ressembler à d’autres ados (ex : choix vestimentaires) mais disent qu’ils en sont différents (ex : personnalisation
de téléphones, etc.))
Schéma 2
Exemple de la Twingo – toutes pareils (aucune option) mais différentes dans leurs couleurs. La Twingo est la seule voiture
ayant été acheté par tout le monde, sans aucune distinction de groupe.
Désindividuation : le soi est assimilé à des rôles sociaux.
Les sectes ont ce fonctionnement de désindividuer les individus : par un comportement strict commun à tous (langage –
habillement – etc.) on entre dans un mécanisme de mimétisme qui fait que l’individu est prêt à faire tout pour le groupe (argent
– passage à l’acte, etc.)
Marginalisation : le soi est déconnecté de l’environnement social.
Si je n’ai de point commun avec personne je n’ai plus d’identité sociale – certaines pathologie provoquent cette marginalisation.
Je ne reconnais pas les autres comme pouvant appartenir à quelque chose qui me convient et personne ne me reconnaît
comme quelqu’un qui pourrait faire partie de leur groupe.
L’influence sociale est nécessaire car il nous est important de partager quelque chose avec quelqu’un – il y a cependant un seuil
à partir duquel elle devient handicapante, elle devient une contrainte car elle nous oblige à faire quelque chose pour paraître
aux autres. Partager quelque chose est rassurant (ex : anniversaire qui rassure la personne qui l’a – l’autre pense à moi – et qui
le souhaite – je pense à l’autre cela veux dire que je l’aime). L’imitation cherche a être « différente ».
III L’influence sociale dans les attitudes
La personnalité autoritaire (Adorno & al., 1950)
Contexte : juifs marxistes allemands, philosophes et psychologues, exilés dès 1933 aux Etats-Unis.
Hypothèse : il existe un syndrome de personnalité, l’autoritarisme, qui prend son origine dans le cadre familial et affectif et qui
s’exprime par une pensée rigide et discriminatoire.
On peut voir ici deux hypothèses : Cet autoritarisme se transmet à l’enfant (prend son origine dans le cadre familial)
Ce syndrome peut se constater (s’exprime par une pensée rigide et discriminatoire)
Objets : antisémitisme, ethnocentrisme et fascisme – la méthode va tourner autour de ces trois traits de caractère.
Méthode : échelles de personnalité, entretiens et tests projectifs anonymes
Calcul de corrélation : r, l’indice de corrélation, dit selon sa valeur que 2 séries de valeurs évoluent conjointement. r est toujours
compris entre -1 et +1. Si r est environ égal à 0 alors on parle de corrélation nulle. Si r est inférieur à 0 alors on parle de
corrélation négative (les 2 séries de valeurs évoluent dans 2 sens différents : une baisse tandis que l’autre monte). Si r est
supérieur à 0 alors on parle de corrélation positive (les 2 séries de valeurs évoluent dans le même sens). Attention avoir une
corrélation forte ne signifie pas forcément trouver un rapport de cause à effet : il faut bien choisir les deux phénomènes que
l’on étudie.