BTS BIOANALYSES ET CONTROLES
DEVOIR 09 INI B – 21 mai 2010
6.3. A l’aide de l’extrait de la base de données API 20E fourni ci-dessous, calculer, pour les deux
taxons proposés, la possibilité d’observer le profil numérique 7 144 204 (effectuer le calcul pour
les 12 premiers caractères seulement).
(1) = Plesiomonas shigelloides
(2) = Vibrio vulnificus
6.4. A quoi correspondent les valeurs de l’extrait de la base de données API 20E ci-dessus ?
6.5. Le logiciel d’identification fournit les valeurs de « %ID » et de « T ». Quels sont les
renseignements apportés par ces valeurs ?
7. La recherche de Plesiomonas shigelloides s'effectue sur une gélose IBB (composition pour un litre
ci-dessous), qui favorise la croissance de Plesiomonas shigelloides grâce à la présence d'inositol.
Indiquer le(s) rôle(s) respectif des constituants du milieu IBB.
Constituants du milieu IBB (pour un litre) :
Protéose peptone (Difco) 10,0 g
Extraits de viande (Oxoid) 5,0 g
Sels biliaires n° 3 (Difco) 8,5 g
Vert brillant (Merck) 0,00033 g
Rouge neutre (Merck) 0,025 g
Meso-inositol (Merck) 10,0 g
NaCl 5,0 g
Agar (Difco) 15,0
8. La taxonomie moléculaire (comparaison des GC% et des séquences des ARNr 16S et des ARNr
5S) a permis de rapprocher Plesiomonas shigelloides de la famille des Enterobacteriaceae, et tout
particulièrement du genre Proteus.
8.1. Le document 1 fournit le GC% et la Tm de trois bactéries ainsi que la droite d’étalonnage
GC% = f(Tm) obtenue.
8.1.1. Donner la définition du GC%.
8.1.2. Définir la Tm et expliquer sa détermination expérimentale.
8.1.3. Expliquer la relation entre le GC% et la Tm de l’ADN d’une bactérie.
8.1.4. Calculer le GC% d’une bactérie dont la Tm est de 85,5°C.
8.1.5. La comparaison des GC% n’est pas suffisante pour rapprocher Plesiomonas
shigelloides des Proteus. Expliquer pourquoi et indiquer quelles seraient les conditions
requises pour « rebaptiser » Plesiomonas shigelloides en « Proteus shigelloides ».
8.2. Qu’est ce qu’un ARNr ? Que signifient les valeurs 16 S et 5 S ?
8.3. Le document 2 fournit la structure de l’ARNr 16 S de deux bactéries. Expliquer le
remaniement de la classification des procaryotes à la suite des études de C.P. Woese.