
De même, si on sollicite trop les capacités de production, cela va générer des conflits tels que
l'inflation. Mais si on ne sollicite pas assez ces capacités de production, cela va surtout influer sur le
chômage et la désinflation.
Les pays émergents ont une croissance extensive qui dépend du capital, travail tandis que les pays
développés ont une croissance intensive reposant sur le progrès technique.
Si la croissance effective est supérieure à la croissance potentielle alors on est dans l'inflation et la
pénurie de travailleurs.
Si la croissance effective est inférieure à la croissance potentille alors on a du chômage et un
ralentissement de l'inflation donc on parle de désinflation soit la baisse des prix.
Document 4: Écart entre le PIB réel et le PIB potentiel de la France
Un écart de production (output gap) positif peut se traduire par des pressions inflationnistes sur le
marché du travail et sur le marché des biens et services. Ces pressions peuvent ainsi se traduire par
une demande des entreprises beaucoup plus élevé que l'offre des travailleurs donc il faut augmenter
les prix et les salaires. De plus, si on sollicite trop les capacités de production, cela peut générer des
tensions.
Les écarts de production s'expliquent par le travail, le capital et la productivité globale des facteurs.
Si un des facteurs est absent alors on ne peut pas réaliser la croissance potentielle.
Ainsi, ces écarts de production durable sont importants notamment par le fait que la croissance
démographique est assez faible, de même on ne consacre pas assez de ressources dans l'innovation,
il existerait un niveau trop élevé des prélèvements obligatoires ce qui dissuaderaient
l'investissement comme par exemple les impôts trop élevé pour les entreprises..
L'effet de la crise des Subprimes sur l'écart de production entraîne un écart de production de 5%
donc la croissance effective est inférieure de 5% à la croissance potentielle. L'effet de cette crise
repose notamment sur le manque d'utilisation de toutes les capacités de production donc on
n'utilise pas tous les travailleurs disponible dans l'économie ce qui provoque du chômage.
Document 5: Progrès technique et croissance potentielle.
Les années 1980 marquent le début de l'utilisation à grande échelle des nouvelles technologies de
l'information et des télécommunications (NTIC), ce que l'on a appelé l'économie numérique. Selon
l'économiste américain Robert Solow, il semblait paradoxal que le progrès technique se diffuse dans
une économie sans que cela ne fasse augmenter la croissance. Le « paradoxe de Solow » désigne
ainsi le fait qu'on posséderait une innovation majeure mais qu'elle n'aurait aucun effet sur la
croissance, et parfois même elle serait génératrice d'effets contre-productifs. De plus, un certain
nombres d'éléments freinent l'innovation et diffuse du progrès technique.
Ces éléments qui limitent la croissance potentielle sont la rigidité présente sur le marché du travail
avec le licenciement et l'embauche où les employeurs hésitent à embaucher ce qui provoquent du
chômage, il n'y a pas assez d'investissements dans la recherche et le développement, il n'y a pas
assez de capital humain avec la formation des individus et de capital technologique avec la
recherche et le développement.