Il y a une augmentation du PIB mais la croissance diminue. La richesse continue à augmenter mais
plus l’emploie. La croissance connaît des fluctuations, elle varie à court terme de façon plus ou moins
cyclique.
Depuis 1950 la France n’a connu que 3 années de récession 1974, 1993 et 2009.
Trend : tendance longue de croissance
Fluctuations : Ensemble des mouvements d’accélération ou de ralentissement de la croissance par
rapport à sa tendance de long terme. Pour les calculer on utilise des séries statistiques sur le niveau
de la production, de stock, des prix, d’emplois, carnet d’adresse des entreprises... (Enquête de
conjoncture menée par l’INSEE).
Récession : 1- Deux trimestres consécutifs de recul du PIB (fr)
2- Diminution importante du PIB par rapport à sa croissance de long terme.
Croissance potentielle : La croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses
facteurs de production (capital, travail, progrès technique). Elle est basée sur :
- La croissance de la population active (solde migratoire, naturel, taux d’emploi, taux d’activité,
politiques structurelles)
- Evolution du rythme de capital (investissements, durée d’usure des investissements, FBCF,
Amortissements)
- Progrès techniques (mesuré par la PGF, dépend du rythme des innovations)
La croissance potentielle est la croissance maximale si elle mobilise tous ses facteurs de production,
sans qu’il y ai de tensions dans l’économie.
Pour transformer la société les PME cherchent à alimenter la population active, alors que les
pays développés rythment les innovations avec d’importants budgets destinés à la R&D et la
recherche fondamentale. (Croissance potentielle de la France 1,5%, des Etats-Unis 3%). Il
faut voir la Cpot comme comme les capacités d’offre de l’économie.
Croissance effective : La croissance réelle d’un pays obtenue par son PIB. Elle est déterminée
par tous les éléments de la demande globale (investissements, consommation,
exportations...).
- Si la croissance effective est inférieure à la croissance potentielle : pas de plein emploi,
baisse des prix, hausse du chômage (tendance déflationniste).
- Si la croissance effective est supérieure à la croissance effective : la Demande est supérieure
à l’Offre donc hausse des prix ; Toutes les capacités de production sont employés donc les
salariés sont en position de force sur le marché du travail ce qui mène à la hausse des
salaires donc des coûts de production et des prix (tendances inflationnistes).
Il faut voir la Ceff comme le résultat de la demande globale.
Output gap : Est l’écart entre la Ceff et la Cpot.