des diables de Loudun (1732) où dans le couvent des Urselines de Loudun (41)
des religieuses étaient possédés par le démon, elles furent possédés par le prêtre,
dit on car elles mimaient des choses sexuelles, qui étaient le seul homme à venir
au couvant, le seul moyen jugé pour ramener l’ordre (et comme manœuvre
politique pour éliminer un détracteur du pouvoir) était d’exorciser le prêtre qui
finit brûler ce qui résolut les soucis au bout de quelques mois.
A la fin du 19ème siècle, un patient amené à Janet qui présentait des signes de
possessions tenta de découvrir les idées subconscientes sous-jacentes qui
l’amenait à s’exprimer par la voix d’un autre.
Globalement le changement de conception de la maladie entraîne un
changement du traitement à apporter ainsi qu’une modification dans
l’expression même du symptôme.
L’expression du symptôme est très intriquée à la culture, aux connaissances et
aux valeurs de cette culture (l’hystérie de conversion à disparu en Europe de part
la propagation de la connaissance de l’anatomie, ce qui entrave le côté
imaginatif de l’anatomie que se fait l’hystérique de son corps, la souffrance va
chercher d’autres voies d’expression comme de la dépression ou des plaintes
somatiques).
Au niveau de la guérison on a un autre modèle explicatif possible d’origine
religieuse, la guérison par la confession.
Dans ce cadre là, la maladie, la mort subite, vont être considérés comme étant
l’effet de la violation d’un tabou. On obtient un succès thérapeutique rapide de
par l’expression du pêché qui peut être la violation volontaire ou non d’un tabou,
un accouchement pénible, une faute morale (notamment sexuelle), la stérilité,…
En cas de maladie, une des possibilités des moyens de guérison est la confession
qui va avoir une valeur thérapeutique. La confession est généralement publique
dans les thérapies primitives en + de procédés complémentaires comme des rites
de lavage, des saignés, des vomissements,…
L’idée est que les maladies y compris mentales sont la conséquence du péché et
sont donc une punition de la violation d’un ordre morale.
L’idée sous-jacente est de réparer sa faute.
Aujourd’hui dans notre société où le spiritisme n’a quasiment plu sa place, la
notion de péché avec son régulateur naturel qu’était le prêtre est remplacé par le
sentiment de culpabilité (vu qu’il n’y a plu de recadrage) qui peut être un des
facteurs particulièrement pathogène sur lequel se fonde la dépression.
Une autre forme de thérapie est la guérison par l’assouvissement des frustrations
c’est-à-dire que le principe de base est que le cœur de l’humain est un puit
d’insatisfaction d’où son fondement et son angoisse. Les troubles psychiques
sont considérées comme étant liés à des désirs frustrés. L’idée est que certains
désirs insatisfaits même si ils sont oubliés continue d’être actifs et cherchent à
être assouvis et vont avoir un impact sur l’âme même si elles se manifestent