D1-ue5-Jaffar-Bandjee-Sémiologie_chirurgicale_du_genou_Word

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UE 5 Appareil locomoteur
Dr. Jaffar-Bandjee
Date : 20.11.2015 Plage horaire : 8h30 10h30
Promo : DCEM 1
Ronéistes :
HOUCHOIS Emeline
PASSALACQUA Fanny
Sémiologie chirurgicale du genou
I. Rappels anatomiques
II. L’interrogatoire
III. L’examen clinique
1. L’inspection
2. La mobilité
3. La palpation
IV. Radiographie
V. Affections les + fréquentes
1. Gros genoux
2. Lésions méniscales
3. Entorses et instabilité chronique
4. Pathologie de l’appareil extenseur
5. Gonarthrose
6. Fractures de l’extrémité supérieure du fémur et du plateau
tibial
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I. Rappels anatomiques
Contrairement à la hanche qui est une articulation engainante, le genou est une articulation
superficielle, peu congruente, mais très sollicitée.
Elle doit donc avoir une bonne stabilité et mobilité du fait de son incongruence.
Cela est assuré grâce aux ménisques, ligaments (antérieur/postérieur/interne/externe),
muscles…etc
Les contraintes sur cette articulation sont très importantes : elle supporte 4 à 6 fois le poids du
corps. Il faut une stabilité à la marche, en station debout, fléchie ; la stabilité de l’articulation
en elle-même est précaire : il n’y a pas de congruence, ce sont deux surfaces planes l’une
sur l’autre. Sa stabilité est assurée par les ligaments (ligaments latéraux interne et externe,
ligaments croisés antérieur et postérieur) ainsi que par les muscles et les ménisques.
Cette articulation est menacée par :
- La raideur (une moindre mobilité), qui est un problème
- Une instabilité (le genou flanche), pouvant être due à l’amyotrophie.
- Une amyotrophie qui favorise l’instabilité sur un genou traumatisé
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II. L’interrogatoire
- Motif de la consultation (douleur, blocage, gonflement, dérobement)
- Mode de vie (sédentarité), pratique sportive (randonnée, sport de contact, le skate, le
rock)
- Antécédents (entorse, présence de gêne)
- Mode de début (descente de randonnée)
- Histoire de la maladie
- Signes
- Douleur (siège et irradiation)
- Épanchement articulaire (gonflement après l’effort, tous les jours, après un blocage)
- Bruits anormaux (ne sont pas toujours pathologiques, souvent des clapets de cartilage
ou de chondropathie donnent des claquements ; c’est rarement une pathologie
méniscale, on n’opère pas pour un bruit !)
- Instabilité ou dérobements (flanchement, amyotrophie)
- Impression de dérangement interne (gêne fugace ressentie par le patient)
- Blocages :
o Vrais : blocage méniscal limitation de l’extension avec une flexion respectée
(a 20-30°)
o Faux : gros genou douloureux pendant quelques temps, le patient ne peut
étendre activement, mais passivement c’est possible !!! il y a une douleur et
un épanchement qui donne ce blocage, elle est « normale », pas de raison
mécanique, pas de grain de sable dans l’articulation, c’est fonctionnel
o Pseudo-blocages : d’origine rotulienne, ils surviennent après une position
assise prolongée, c’est un blocage fugace survenant au lever puis n’est plus
ressenti le patient peut fléchir
III. Examen clinique
Il doit être comparatif, se fait debout puis couché, et il faut toujours commencer par le côté
sain.
1. L’inspection
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A la recherche d’un épanchement, de cicatrices, de
tuméfactions, d’une amyotrophie (10cm au dessus de la rotule
et vous mesurez le tour de cuisse et comparaison des 2
mesures).
On regarde la position statique : déformation des genoux en valgus (écart inter-malléolaire),
en varus (jambes de cow-boy écart inter-condylien).
Un genu flexum (genou en avant) ou un genu recurvatum (genou en hyper-extension)
2. La mobilité
L’extension d’abord : elle doit être de 0°. Si on ne peut ne pas étendre le genou c’est un
flexum !
La flexion du genou va jusqu’à 150°.
Le genou n’est pas une articulation simple en charnière de porte (ouverture fermeture) : il y
a une rotation automatique retrouvée en flexion et non pas en extension.
3. La palpation
A la recherche d’une douleur provoquée.
- Condyles interne et externe
- Tête du péroné (fibula)
- Biceps
- Tubercule de Gerdy (côté externe du tenseur du fascia lata)
- Tubérosité tibiale antérieure
- Interligne
- Et rotule
- Tendon du biceps, côté interne : tendon de la patte d’oie (ST, SM, droit interne)
- Ligament latéral externe et interne
- Artère poplitée au niveau du creux poplité
- Nerf sciatique poplité externe
En position couchée on regarde 2 signes :
- Signe du glaçon : liquide dans
l’articulation (épanchement articulaire) ?
- Flexum du genou ?
Position ventrale, une jambe est + haute car le genou ne
s’étend pas on a un léger flexum.
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Le système extenseur est également à tester et examiner :
- Quadriceps, tendon quadricipital
- Attaches osseuses
- Rotules, tendons rotulien
Faire extension complète active (contraction du quadriceps)
- Signe du flexum actif (c’est réductible à la mobilisation passive : ce n’est pas un
blocage)
- Signe capital : signe de Smillie amener la rotule en dehors et fléchir le genou, ce qui
entraîne, s’il est positif, une appréhension (peur) du patient, due à l’instabilité
rotulienne. C’est vraiment l’appréhension et pas la douleur, si le patient nous dit « j’ai
mal » le test n’est pas positif.
- Signe de la Baïonnette : l’angle Q, c’est à dire l’angle formé par l’axe du quadriceps et
l’axe du tendon rotulien. Si cet angle est important le signe est positif, on retrouve ce
signe dans les instabilités rotuliennes.
Il faut palper les facettes.
Examen clinique du genou en flexion
On teste les ménisques :
Ménisque méniscal interne :
- Grinding Test (en décubitus ventral) on appuie
sur le ménisque interne, pression axiale sur la
jambe plus mouvements de rotations.
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