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- Blocages :
o Vrais : blocage méniscal – limitation de l’extension avec une flexion respectée (a 20-30°)
o Faux : gros genou douloureux pendant quelques temps, le patient ne peut étendre activement, mais
passivement c’est possible !!! – il y a une douleur et un épanchement qui donne ce blocage, elle
est « normale », pas de raison mécanique, pas de grain de sable dans l’articulation, c’est fonctionnel
o Pseudo-blocages : d’origine rotulienne, ils surviennent après une position assise prolongée, c’est
un blocage fugace survenant au lever puis n’est plus ressenti – le patient peut fléchir
III. Examen clinique
Il doit être comparatif, se fait debout puis couché, et il faut toujours commencer par le côté sain.
1. L’inspection
A la recherche d’un épanchement, de cicatrices, de tuméfactions, d’une amyotrophie
(10cm au-dessus de la rotule et vous mesurez le tour de cuisse et comparaison des 2
mesures).
On regarde la position statique : déformation des
genoux en :
- valgus (écart inter-malléolaire),
- varus (jambes de cow-boy – écart inter-condylien).
- un genu flexum (genou en avant) ou
- un genu recurvatum (genou en hyper-extension)
2. La mobilité
L’extension d’abord : elle doit être de 0°. Si on ne peut ne pas étendre le genou c’est un flexum !
La flexion du genou va jusqu’à 150°.
Le genou n’est pas une articulation simple en charnière de porte (ouverture – fermeture) : il y a une rotation
automatique retrouvée en flexion et non pas en extension.
3. La palpation
A la recherche d’une douleur provoquée.
- Condyles interne et externe
- Tête du péroné (fibula)
- Biceps
- Tubercule de Gerdy (côté externe du tenseur du fascia lata)
- Tubérosité tibiale antérieure
- Interligne
- Et rotule
- Tendon du biceps, côté interne : tendon de la patte d’oie (ST, SM, droit interne)
- Ligament latéral externe et interne
- Artère poplitée au niveau du creux poplité
- Nerf sciatique poplité externe