Construction en bois Argumentaire 2 Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende 2 4 6 8 10 12 14 16 18 Matér iau Pl a n i f i c a ti on Sy s tè me s Durabilité Pl us - v a l ue Sécur ité C on f or t D é ve l oppe me n t dur a bl e L i gn um 3 Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende Legende M até r ia u S’il est un matériau de construction dont l’avenir est prometteur, c’est bien le bois. Le bois se renouvelle en permanence, ce qui fait de lui un matériau disponible à long terme. En même temps, le bois est unique: qu’il s’agisse de bois de feuillus, de résineux ou de matériaux dérivés du bois, chaque pièce est différente. Le bois est le matériau hautes performances tiré directement de la nature. Tout parle en faveur du bois Matériaux dérivés du bois Le bois, ressource renouvelable Le bois est le matériau de tous les superlatifs: d’un faible poids propre pour des performances et une durabilité maximales, ses caractéristiques sont aussi multiples que variées – léger ou lourd, tendre ou dur, clair ou foncé. De plus, le bois repousse continuellement. Il est facile à mettre en oeuvre et peut être façonné avec précision. Il est disponible sous toutes les formes désirées: poutres, planches, lattes ou carrelets sans oublier les panneaux en matériaux dérivés du bois. Le bois est agréable au toucher, il est chaleureux et unique tout en étant un produit de haute technicité, fruit de la nature. Tout – ou presque – peut être construit en bois: jouets, ustensiles de cuisine, mobilier, agencements intérieurs, villas et lotissements entiers, halles immenses, passerelles élégantes ou ponts routiers, le tout marqué par le sceau du développement durable et du respect de l’environnement. Les matériaux dérivés du bois sont le fruit d’un principe simple, qui consiste à découper le bois puis à le recomposer de manière à obtenir des produits aux propriétés qualifiables et quantifiables. Ces produits ont généralement une grande rigidité et une excellente stabilité dimensionnelle. Les matériaux dérivés du bois offrent une liberté de création presque illimitée. Ils participent à l’exploitation durable de la forêt. En tant que produits d’usage quotidien avantageux, les matériaux dérivés du bois font partie intégrante du cycle économique de la forêt et du bois, depuis la production jusqu’à l’utilisation de cette matière première sans cesse renouvelée. Les matériaux dérivés du bois s’adaptent continuellement à l’évolution des besoins du marché, aux exigences de plus en plus pointues de la technique, aux attentes de plus en plus critiques des consommateurs, ainsi qu’aux intérêts de l’environnement et de la société. Près d’un tiers de la superficie de notre pays est recouverte de forêt. Depuis 150 ans cette surface est en constante augmentation. La forêt est protégée: la loi impose de maintenir la surface boisée et sa répartition. La biodiversité est également protégée et la coupe rase prohibée. Les essences se répartissent de manière variée et reflètent ainsi la diversité de la nature. Près de 60 % des 530 millions d’arbres estimés dans la forêt suisse sont des résineux, le reste étant constitué de feuillus. Environ 6,7 millions de mètres cubes de bois économiquement valorisable poussent en moyenne chaque année dans les forêts suisses (3ème inventaire forestier national, WSL, premiers résultats 2007) et la moyenne annuelle de bois récolté ces dernières années est d’environ 5,7 millions de mètres cubes. Depuis quelques années, la quantité de bois récolté augmente pour tous les domaines d’utilisation. Deux tiers du produit de l’abattage sont destinés aux scieries et aux raboteries sous forme de grumes, un bon cinquième devient du bois de chauffage et plus de 10 % de la récolte sert à la production de papier, de cellulose et de panneaux agglomérés. Le bois massif dans tous ses états Tous les bois ne se ressemblent pas. Chaque essence a ses caractéristiques propres convenant mieux à telle application plutôt qu’à telle autre. Exemple: les bois de cœur du châtaignier ou du chêne se prêtent à merveille à des applications extérieures, le hêtre est particulièrement apprécié pour le mobilier et le frêne est souvent utilisé pour la fabrication d’engins de sport. Un bois d’épicéa au grain fin mis en œuvre comme il se doit peut servir à la fabrication de violons de Maître. L’épicéa et le sapin conviennent très bien à la construction de structures en bois et c’est le mélèze qui est le plus approprié pour des façades exposées aux intempéries. Le bois de pin – aux dessins caractéristiques – est très apprécié pour les aménagements intérieurs. Les revêtements de sols résistants à l’usure sont en général réalisés en bois de feuillus tels que chêne, hêtre ou érable. Caractéristiques Chaque arbre est une pièce unique, présentant des caractéristiques de couleur, de texture, de nodosité, d’orientation des fibres et de madrure qui lui sont propres. Lorsque des caractéristiques particulières sont requises, il faut choisir son bois ou avoir recours aux produits dérivés du bois fabriqués avec des troncs de faible diamètre à la croissance moins régulière. Chaque partie d’un tronc d’arbre est utilisée en fonction de ses qualités. Le bois se façonne aisément, avec des outils simples ou mécaniquement, au moyen d’installations très performantes à commande numérique. Capacité portante Les caractéristiques du bois dépendent de l’orientation de ses fibres. C’est dans le sens des fibres que le bois supporte les charges les plus élevées. Dans cette direction, il résiste cent fois mieux à la traction et quatre fois mieux à la compression que lorsqu’il est sollicité perpendiculairement à ses fibres. Comparées à son poids, les performances du bois sont remarquables: il est à la fois léger et résistant. En moyenne sur toute l’année, 12 mètres cubes de bois valorisable poussent chaque minute dans la forêt suisse – soit la quantité nécessaire à la construction d’une petite maison. Sur l’ensemble de la Suisse, près de 10% de la croissance annuelle de bois n’est pas valorisée. Un arbre sur cinq est abattu dans le Jura, un sur quatre dans les Préalpes et un sur dix dans les Alpes. Le Plateau livre 43 % de la récolte de bois, et le Sud des Alpes 2 %. Une forêt saine doit être exploitée de manière ciblée et périodiquement rajeunie. C’est à partir du bois que pousse le bois, disent les forestiers, pour qui le terme d’exploitation durable est une réalité quotidienne; il en est ainsi depuis des générations et il en sera ainsi pour longtemps encore. www.bafu.admin.ch 2|3 1 1 Vous avez dit durable? La croissance annuelle des forêts suisses est supérieure à son exploitation. En effet, l’accroissement annuel de bois potentiellement valorisable est de 6.7 million de m³ alors que le prélèvement n’est que de 5.7 millions de m³. Illustration: série de billes destinées à la scierie. 2 Le microscope électronique à balayage met en évidence la complexité structurelle du bois. Grâce à ses fibres parallèles le bois bénéficie, malgré son faible poids, de bonnes propriétés techniques. La vue illustre un échantillon d’épicéa fortement grossi. 2 3 Erable Acer pseudoplatanus 4 Hêtre Fagus sylvatica 5 Châtaigner Castanea sativa 3 4 5 6 6 Chêne Quercus 7 8 9 10 7 Frêne Fraxinus excelsior 11 8 Epicéa Picea abies 9 Mélèze Larix decidua 10 Sapin blanc Abies alba 11 L’industrie du bois est l’interface entre la forêt et le produit fini. En scierie, les tronc d’arbres sont soigneusement sciés et classés selon leurs domaines d’applications et leurs qualités. Les poutres, planches et avivés résultant de cette transformations sont principalement destinés à la construction, aux aménagements intérieurs et à l’ameublement. Pl anif ica t io n La construction en bois est rapide: d’un faible poids propre, le bois permet la construction d’éléments faciles à manipuler aux caractéristiques statiques remarquables. Les charpentiers construisent de manière compétente les maisons en bois conçues par les architectes, tandis que les menuisiers se chargent de livrer un intérieur soigné. Une planification concertée entre les différents intervenants permet de tirer le meilleur profit de ces multiples avantages. Planification Coûts Second-œuvre Pour construire en bois, il est nécessaire d’entreprendre la planification suffisamment tôt et de la préciser le plus minutieusement possible jusque dans le moindre détail. La phase de projet requiert donc un effort particulier, qui est largement récompensée par une exécution rapide et précise et la maîtrise des coûts. Construire en bois permet une préfabrication précise des éléments en atelier, indépendamment des conditions météorologiques. Le montage sur place suit, rapide et sans mauvaise surprise. Il faut naturellement aussi définir de manière contractuelle la qualité requise du matériau et de la construction avec l’architecte et le charpentier. Il en est de même avec le concept énergétique. Il existe aujourd’hui des standards énergétiques tels que «Minergie» qui à conduisent à une diminution des coûts d’exploitation. www.minergie.ch Les coûts d’une construction se divisent en coûts d’acquisition (terrain et construction, planification) et coûts d’exploitation (intérêts du capital, entretien et exploitation.) Pour réellement faire des économies, c’est l’ensemble des coûts qui doit être pris en compte. Le terrain doit être utilisé parcimonieusement, autant pour réduire les coûts de réalisation que pour le respect de l’écologie, car au cours des dernières décennies, la surface bâtie en Suisse a considérablement augmenté. Des volumes simples et des successions spatiales bien pensées contribuent également à réaliser des économies. La structure porteuse en bois peut être intégrée à l’épaisseur de la couche d’isolation, ce qui permet d’obtenir un rapport avantageux entre la surface utile et l’épaisseur des murs extérieurs. En ce qui concerne les coûts d’entretien, les constructions en bois présentent l’avantage que les pièces défectueuses peuvent être facilement remplacées. Il est également facile d’y intégrer ou d’y ajouter de nouveaux éléments. De plus, si les mesures visant à une diminution de la consommation d’énergie ont été prises suffisamment tôt, les gains réalisés se cumulent au fil des années pour atteindre des montants considérables. Une construction n’est vraiment terminée et réellement réussie que si elle est réfléchie jusque dans le moindre détail et réalisée par des mains expertes: cuisines et salles de bain, revêtements de sol et habillages des murs, espaces de rangements et placards intégrés, cloisons, portes, fenêtres,… Tous ces éléments sont fabriqués par des menuisiers, que ce soit sous forme de pièce unique confectionnée avec amour ou de produits fabriqués en série. Les menuisiers sont les spécialistes du travail en finesse. Ils maîtrisent toute la gamme des matériaux: du bois massif de toutes les essences les dérivés du bois, les matières plastiques, le verre, … Les menuisiers sont des artisans expérimentés capables de trouver des solutions personnalisées à toutes les questions touchant au second-œuvre. www.frm-bois-romand.ch Dialogue Pour passer d’une idée à un bâtiment de qualité, il faut une planification minutieuse et professionnelle. Le dialogue avec l’architecte permet de définir les idées, les exigences actuelles et futures pour pouvoir les concrétiser en un projet. La construction d’un bâtiment en bois peut se décliner en de multiples formes et systèmes constructifs: en plan libre ou traditionnel, en lotissements entiers, en bâtiments de plusieurs étages ou en programmes spécifiques, tels que salles de sport, écoles, bâtiments industriels ou commerciaux. Définir assez tôt les objectifs et formuler précisément les attentes et les exigences mènent à des solutions de qualité à des coûts avantageux. www.sia.ch Les parquets sont faits pour durer. Ils gagnent en beauté avec l’âge s’ils sont entretenus correctement. Ils sont à la fois écologiques et esthétiques et ils contribuent au confort et au bien-être de l’habitat. De plus, le parquet est hygiénique, pratique et simple d’entretien. Une gamme multicolore d’essences, des motifs variés et des lames de toute dimension permettent des solutions répondant à tous les goûts. Les parquets se marient à tous les styles d’habitat et peuvent être posés partout, même dans la salle de bain et la cuisine. www.parkett-verband.ch 4|5 1 2 1 Le Mycorama, centre international de mycologie à Cernier dans le canton de Neuchâtel. Une construction inhabituelle qui illustre la collaboration étroite entre architectes et maîtres d’ouvrages. 2 3 Le Saldome aux salines de Riburg dans le canton d’Argovie (2005). L’impressionnante coupole en bois protège avec son diamètre de 93 mètres et sa hauteur de 31 mètres, 80 000 tonnes de sel destiné au salage hivernal. 3 Extension de l’hôtel L’Aubier à Montmollin. Par son aspect écologique, le bois offre au client une atmosphère agréable. 4 La clinique du parc des Grangettes à Chêne-Bougeries (2003), est le premier bâtiment Minergie du canton de Genève. Cette construction en bois de conception réfléchie, se marie parfaitement avec le parc dans lequel elle se trouve. 4 Systèmes Quiconque planifie la construction d’une maison en bois doit d’abord définir ses besoins et préciser ses idées. Tandis que sur le chantier le sous-sol est construit, le charpentier fabrique les éléments de parois et de toiture à l’abri dans son atelier, de façon propre et précise. Les travaux de second-œuvre d’une maison en bois peuvent commencer sans délai de séchage. Les systèmes constructifs en bois permettent des solutions individuelles basées sur des concepts éprouvés. Des modes de construction intelligents La construction en bois massif empilé Construction à poteaux-poutres Durant ces dernières années, les systèmes constructifs en bois, comprenant l’enveloppe du bâtiment, les planchers, les cloisons et leurs moyens de liaison ont fait l’objet de nombreuses innovations et développements. Dans un système constructif en bois, les éléments assument des fonctions aussi diverses qu’isolantes et porteuses. Pour les architectes et les maîtres de l’ouvrage, cela signifie qu’une planification rigoureuse dès la phase du projet permet un calcul plus précis des coûts de l’ouvrage ainsi qu’une exécution dont les coûts et les délais sont mieux contrôlés – en bref à une meilleure qualité. Les systèmes les plus répandus aujourd’hui sont la construction à ossature et plus rarement la construction à poteaux-poutre. La construction en madrier vit, dans certaines régions et sous une forme contemporaine, une renaissance. Une nouvelle construction massive en bois avec des géométries audacieuses est née grâce aux nouveaux panneaux de grand format et de forte épaisseur. La construction classique à colombage dont la structure porteuse est apparente à l’extérieur n’est de pratiquement plus utilisée pour de nouveaux bâtiments. La construction en bois massif empilé (madriers ou rondins) est un mode de construction très répandu et de longue tradition. Elle requiert une grande somme de connaissances spécialisées pour que les ouvrages soient érigés dans les règles de l’art. À l’époque, ce type de construction consistait à empiler des troncs d’épicéa ou de sapin. Aujourd’hui, les murs en bois massif empilé sont la plupart du temps composés de plusieurs couches, dont une d’isolation, et seule la face intérieure ou extérieure est en madriers ou rondins apparents. De plus en plus de bâtiments abritant de grands espaces de types halles sont construits en bois, et ce grâce au développement du mode de construction moderne à poteaux-poutres. Les poteaux disposés en trames très espacées et les principes de construction clairs offrent une grande liberté d’aménagement, surtout en terme de division spatiale. C’est pourquoi le mode de construction à poteaux-poutres en bois se prête particulièrement bien à des bâtiments nécessitant de grandes portées, comme les bâtiments scolaires, de bureaux et administratifs ainsi que les halles industrielles ou commerciales. Bien entendu, des immeubles de logement peuvent également bénéficier des avantages de ce système. Constructions en bois massif empilé Construction à ossature Le mode de construction à ossature s’est imposé en Europe comme le mode de construction en bois le plus important ces 30 dernières années. Il consiste en l’assemblage de pièces de petites sections habillées de panneaux assurant le contreventement pour former des cloisons et des planchers. Ce système offre une grande liberté d’aménagement et peut être utilisé pour la construction de bâtiments de plusieurs étages. Grâce la standardisation des éléments en bois, des trames, des assemblages et des détails d’exécution, la construction à ossature est devenue un mode de construction simple et sûr bénéficiant de temps de fabrication très courts en atelier. Construction à ossature Construction à poteaux-poutres Construction massive en bois Le développement de panneaux en bois de grande surface et de forte épaisseur ont conduit à la création de nouveaux systèmes constructifs, qui se caractérisent par des éléments de murs, de planchers et de plafonds jouant à la fois un rôle structurel et de cloisonnement spatial. La plupart du temps, il s’agit de panneaux pleins. Mais il peut s’agir également d’éléments préfabriqués optimisés de type caissons ou alvéolaires. Ce mode de construction offre l’avantage technique de réduire le nombre de couches constructives, car les panneaux massifs de bois assurent à eux seuls les fonctions de structure porteuse, d’étanchéité et de définition spatiale. La construction massive en bois se prête aussi bien à des constructions d’un niveau que sur plusieurs étages. www.lignum.ch Construction massive en bois 6|7 1 1 Qui se douterait que l’extension Flickflauder de l’hôtel Weissbad (Appenzell) est une construction en bois? Une telle réalisation individuelle conçue de manière méthodique peut être érigée en six semaines environ. 2 La nouvelle cabane du Mont Rose: un projet à l’architecture singulière combiné à une technologie innovante (construction 2008/2009). L’édifice est situé au pied de la pointe Dufour à une altitude de 2795 m. Les éléments préfabriqués sont acheminés par voie aérienne et assemblés sur place. 3 Cette construction à la Wehrenbachhalde, Zurich-Witikon, montre un lotissement en bois séduisant et réfléchi qui s’intègre dans le milieu urbain (2002). 2 3 D u r a b i l i té Le bois est durable. En effet, sa durée de vie est pratiquement illimitée lorsque qu’il est dûment séché et maintenu au sec. Il est avantageux en termes de coûts d’entretien et se combine parfaitement à d’autres matériaux. Mais surtout, construire en bois, c’est agir en faveur de l’environnement, car le bois ne produit pas de déchets. Biologie En tant que matériau fruit de la nature, le bois ne produit pas de déchets. Les restes de l’exploitation forestière retournent dans le cycle naturel. Le bois mis en œuvre correctement peut durer des siècles. Des objets funéraires égyptiens en bois ont survécu pendant 3500 ans, et les maisons en bois de plus d’un siècle ne sont pas rares en Suisse. Protection du bois En principe, il est possible d’utiliser du bois partout dans la maison, même dans les locaux comme la cuisine et la salle de bain. Une protection adéquate du bois commence par une conception irréprochable de la construction. En premier lieu, il faut tenir compte des influences climatiques. Ensuite, la conception des détails, le choix de l’essence appropriée ainsi que le degré de séchage du bois sont autant d’aspects importants dont il faut tenir compte. Les éléments de construction exposés peuvent être protégés en recourant à des traitements de surface ou d’imprégnation en profondeur: les zones protégées et les espaces intérieurs où l’humidité du bois est faible n’ont pas besoin de traitements préventifs. Le bois en façade Un revêtement de façade protège les éléments porteurs. Selon sa situation et son exposition, il peut être fortement exposé aux intempéries: pluie, vent, soleil. Construit dans les règles de l’art, le revêtement de façade protège efficacement la sous-construction de l’humidité, permet à l’eau de s’écouler et garantit ainsi le séchage rapide des éléments en bois. Avec les façades ventilées, une bonne circulation de l’air est garantie dans la construction. Si une façade est souvent mouillée, le bois doit être choisi en conséquence. De par leur composition, des essences telles que le mélèze ou le douglas sont plus résistantes aux attaques de champignons. Mais une façade en sapin peut aussi protéger une maison pendant des décennies. Si les conditions sont favorables, l’exposition aux intempéries donne aux façades en bois une couleur argentée. Cette mince couche grise n’est qu’une patine qui recouvre la substance saine du bois. Quiconque préfère une autre couleur peut peindre sa façade. Pour durer longtemps, la peinture est posée en couches suffisamment épaisses sur la surface rabotée ou brute du bois. Cela se fait de préférence industriellement en atelier. Il est en outre préférable que la façade en bois soit protégée constructivement. Selon les conditions climatiques, il est recommandé de prévoir un avant-toit. Des socles correctement conçus garantissant une distance suffisante entre le bois et l’humidité du sol sont aussi recommandables. Les détails de fenêtres, d’éléments en saillie et de balcons doivent eux aussi être conçus et exécutés dans les règles de l’art. Entretien Suivant leur degré de salissures et de sollicitations, les façades en bois peintes doivent être entretenues périodiquement – ce constat vaut naturellement aussi pour d’autres matériaux. Les éléments endommagés de constructions en bois peuvent facilement être remplacés. Cependant, le remplacement d’éléments de façades en bois non traitées devenues grises avec le temps peut avoir pour résultat un patchwork de couleurs pas toujours très réjouissant. Soit les propriétaires s’essaient à la patience, car avec le temps les nouveaux éléments recevront eux aussi leur patine, soit ils commandent dès le début du bois pré-grisaillé, disponible depuis quelques années sur le marché. Les éléments de construction extérieurs, tels que fenêtres, portes, barrières, etc. nécessitent quel que soit leur mode de construction un entretien périodique. Variété de matériaux en façade Aujourd’hui, il n’est pas toujours possible de savoir si un bâtiment est en bois ou non. Les architectes et maîtres de l’ouvrage veulent en premier lieu une architecture de qualité qui réponde à leurs goûts et à leurs besoins et pas forcément un manifeste en faveur d’un matériau. Les façades peuvent tout aussi bien être revêtues de verre, de plaques fibro-ciment ou de revêtements métalliques. Dans ces cas de figure, le bois joue souvent le rôle d’élément porteur et de couche d’isolation. Tout cela répond à des intentions formelles, constructives et architecturales. Les combinaisons de matériaux peuvent être de très bel effet sur des constructions en bois et s’avérer très avantageuses en terme de durabilité et de frais d’entretien. 8|9 1 1 2 Cette maison nomé Saffahaus de Lux Guyer est un symbole marquant des constructions durables en bois. Réalisée en 1928 pour la première exposition du travail des femmes à Berne (Saffa), elle a été pendant plusieurs décennies une maison d’habitation dans le canton d’Argovie. Déplacée en 2006 à Stäfa dans le canton de Zurich, elle a été réaffectée comme maison pour mères et enfants. 2 Le bâtiment administratif Green Offices à Givisiez près de Fribourg, satisfait les exigences standard de Minergie-P qui préconisent des constructions saines et écologiques. Une attention toute particulière a été apportée aux choix et à la mise en œuvre des matériaux afin de minimiser l’apport d’énergie grise. Une des singularités de ce bâtiment est sa consommation d’énergie pratiquement nulle pour le chauffage. 3 Le cinéma Xenix à Zurich bénéficie d’une histoire mouvementée qui a débuté dans les années soixante. Ce lieu empreint de culture cinématographique avantgardiste, a été de 2006 à 2007 entièrement transformé et rénové. Le statut provisoire de ce lieu est ainsi devenu définitif à la grande satisfaction de la scène culturelle zurichoise. 3 Plus-value Nombreux sont les bâtiments qui durant les années de haute conjoncture ont été construits sans égards particuliers à l’efficience énergétique ou à la durabilité. Entre-temps ils se révèlent être de vrais gloutons en énergie et ne répondent plus aux exigences de confort, de répartition spatiale et d’esthétique. Le bois peut y remédier. Les travaux de rénovation, d’agrandissement et de transformation de bâtiments peuvent être efficacement réalisés en bois et en matériaux dérivés du bois tout en donnant une plus-value au bâtiment. Le mode de construction à sec appliqué au bois est particulièrement convaincant dans ces cas de figure. La substance bâtie existante se doit d’être entretenue et continuellement adaptée aux nouvelles exigences. Cela concerne autant les propriétaires que les locataires. Le bois, les matériaux dérivés du bois et les systèmes spécialement conçus pour la construction et la transformation avec du bois permettent d’effectuer ces travaux de rénovation rapidement et avec précision, mais surtout aussi à sec et avec l’avantage de la légèreté. Les gains sont immédiats: davantage d’espace et de qualité spatiale, meilleure efficience énergétique, façade de belle apparence et bien isolées contre le bruit et les pertes de chaleurs. Les rénovations réalisées en bois offrent des solutions pertinentes et durables dans les plus brefs délais. Nouveaux revêtements de façade Les façades remplissent des fonctions élémentaires de physique du bâtiment et sont des éléments très complexes de la construction. Elles ont une incidence considérable sur le budget, autant en terme de coûts de réalisation que de coûts d’entretien. Les façades comprenant des matériaux dérivés du bois ou d’isolation en bois sont des systèmes multicouches. Une rénovation induit souvent une nouvelle enveloppe extérieure, plus isolante. Le bois peut y être apparent ou caché: il est apparent quand il est utilisé comme revêtement, sous sa forme naturelle ou peint; il est caché quant il est utilisé comme isolant, revêtu d’un autre matériau, tel que du métal, des plaques de fibro-ciment, du verre ou encore du crépi. De telles enveloppes changent complètement l’apparence et le caractère de la maison: il en résulte une nouvelle lecture du bâtiment. Des systèmes récemment développés à base de matériaux de fibres de bois permettent désormais d’isoler depuis l’intérieur sans qu’il n’en résulte pour autant des problèmes de physique du bâtiment. Aménagements intérieurs Une rénovation implique souvent une nouvelle répartition spatiale qui répond mieux aux besoins du moment. Cela sous-entend la construction de nouvelles cloisons, de nouveaux locaux humides (cuisine et salle de bain/WC), de nouveaux sols et revêtements de sol, de locaux de rangement supplémentaires, etc. À ces fins, le bois massif et les dérivés du bois offrent une gamme presque illimitée de possibilités techniques et formelles. C’est dans ce type de transformations que le bois peut faire valoir ses atouts: les éléments sont légers et maniables, leur montage est rapide, à sec et extrêmement adaptable, et finalement, le résultat est aussi résistant à l’usure que durable. Le bois et ses dérivés confèrent un nouveau visage aux espaces intérieurs et permettent de résoudre les problèmes d’organisation spatiale à moindre effort. Agrandissements: terrasses et jardins d’hiver Maisons et appartements ne se composent pas uniquement d’une suite d’espaces fermés sur l’extérieur. Les espaces de séjour dans des immeubles de plusieurs étages ne deviennent réellement attrayants que lorsqu’ils disposent de prolongements extérieurs généreux: balcons, terrasses, loggias ou jardins d’hiver. Dans le cadre d’assainissements de façade couplés à des rénovations intérieures, il est possible de prolonger l’espace intérieur de manière très réussie: il suffit pour cela de quelques réaménagements habiles du plan et d’une construction en bois légère et adaptable. Une planification et une exécution dans les règles de l’art où toutes les précautions ont été prises garantit un gain spatial durable et esthétique. Aménagements de combles et surélévations Davantage d’espace pour une même surface en plan peut souvent s’avérer judicieux. Le bois est idéal pour les surélévations et les aménagements de combles. Grâce à son faible poids propre, de tels ajouts à la construction ne génèrent pas de problème statique. D’autres avantages sont encore la mise en œuvre rationnelle, la courte durée de construction comparée à une construction massive et les valeurs avantageuses du bois en terme d’efficience énergétique. Le système de construction à ossature est particulièrement adapté pour de telles interventions. Le rapport entre l’espace gagné et la surface utile obtenue y est avantageux, car le système porteur et l’isolation thermique se trouvent dans un seul et même plan. 10|11 1 1 Surélévation d’une habitation de la place St. Johann à Bâle (2003). Une extension audacieuse qui ajoute une valeur substantielle au bâtiment tant au point de vue utilitaire qu’esthétique. 2 Terrasse couverte en ville de Lucerne. Construite en sipo et pin douglas, cette couverture forme une petite oasis au cœur du monde urbain. Malgré sa modeste surface de 50 m², cette terrasse parvient, lorsque l’on s’y prélasse, à nous émouvoir. 3 2 Chaque pièce peut acquérir son identité par un revêtement de sol approprié. Le bois s’y prête particulièrement bien. En effet, il peut franchir les générations et se marie parfaitement avec des aménagements aux designs variés. 4 Université de Zurich, bibliothèque de la faculté de droit (2004). La construction de six étages est située sous une coupole de verre ovale à l’emplacement de l’ancienne cour intérieur d’un complexe du début du XXe siècle. 3 4 Sé c u r i té Construire en bois, c’est construire en toute sécurité. Il est vrai que le bois peut brûler, mais il serait faux et hâtif d’en déduire que les maisons en bois sont peu sûres. Ce sont les fumées toxiques dégagées par les meubles et les aménagements intérieurs qui sont dangereuses. Le principal problème et la première cause de décès dans les incendies de bâtiments, c’est la fumée épaisse et nocive dégagées par les meubles et les aménagements intérieurs. En comparaison, la fumée générée par du bois ne pose pas de problèmes. Des essais scientifiques le prouvent: les bâtiments en bois sont sûrs. Car ce qui est déterminant, c’est l’évolution de la capacité portante de la construction en cas d’incendie. La combustion du bois est lente, son évolution est prévisible et la section résiduelle conserve sa résistance même à hautes températures. A cela s’ajoute l’effet isolant de la couche carbonisée, la faible conductibilité thermique du bois et la vapeur d’eau qui se dégage lorsqu’il brûle. Il est possible de construire sans restriction des structures porteuses en bois pour des maisons individuelles, pour les attiques d’immeubles de plusieurs étages et pour des bâtiments d’un seul étage. Si des dispositions correspondantes ont été adoptées et les exigences légales en matière de protection incendie sont remplies, il est aujourd’hui possible de réaliser des bâtiments jusqu’à six étages avec une structure porteuse en bois. Le nombre d’étages et le type d’affectation ne sont pas les uniques facteurs qui ont une incidence sur les exigences en matière de protection incendie. Incendie Le bois contient de l’eau. Avant qu’une surface en bois ne puisse s’enflammer, il faut que cette eau se soit évaporée. Pendant tout ce temps, la température à l’intérieur du bois ne dépasse pas 100 °C. Le bois ne s’enflamme qu’à 270 °C. La vitesse de combustion du bois de résineux habituellement utilisé dans la construction est d’environ un millimètre par minute; pour le bois de feuillus, la progression est deux fois plus lente. Le bois brûle donc lentement, notamment en raison de sa faible conductibilité thermique. Dans la couche carbonisée résultant de la combustion, le flux thermique est encore réduit de moitié. Qu’un incendie évolue à 500 ou à 1200 °C, le bois reste intact déjà un centimètre seulement sous sa couche carbonisée, et la résistance de la section résiduelle est préservée. En comparaison, l’acier perd sa capacité portante à 450 °C déjà, et la résistance à la compression du béton diminue de deux tiers à 650 °C. Lorsqu’une structure porteuse ne remplit plus son rôle statique lors d’un incendie, elle met en danger les personnes qui se trouvent encore dans le bâtiment et ce même si elle n’est pas en feu. Dans de tels cas de figure, les avantages du bois sont évidents et décisifs. Protection incendie En ce qui concerne la classification des éléments de construction, la classification européenne s’applique depuis 2005 selon les critères de résistance (R), d’étanchéité (E) et d’isolation thermique (I). La combustibilité du matériau n’est plus un critère de classification. Il en résulte que le matériau lui-même n’est plus pris en compte, car c’est rarement la substance du bâtiment qui est la cause d’un incendie. Ce qui est déterminant en matière de prescriptions de protection incendie, ce sont les dimensions du bâtiment et les charges calorifiques mobiles, c’est-à-dire l’affectation et les biens stockés dans le bâtiment. En Suisse, ce sont les classes REI 30 et REI 60 qui sont les plus intéressantes pour une utilisation du bois. Elles correspondent à une durée de résistance au feu de 30, respectivement 60 minutes, ce qui signifie que les fonctions structurelles et de séparation de la construction doivent être assurées pendant toute cette durée en cas d’incendie. La réglementation en matière de protection incendie a trois objectifs: 1. La protection des personnes doit être garantie en tout temps (possibilité de s’enfuir) 2. La capacité portante de la construction doit être préservée suffisamment longtemps (lutte contre l’incendie et sauvetage) 3. L’incendie ne doit pas s’étendre (pour limiter les dégâts) En Suisse, ce sont les cantons qui sont compétents en matière de police du feu. Comme tous les cantons ont adopté les nouvelles prescriptions incendie de l’AEAI (Association des établissements cantonaux d’assurance incendie), ce sont ces dernières qui s’appliquent dans tout le pays. Prescriptions Les prescriptions en matière de protection incendie dépendent de la taille, du nombre d’étages et de l’affectation du bâtiment, mais elles tiennent également compte des traditions constructives locales. Entre deux maisons d’habitation individuelles, seule une paroi de séparation mitoyenne REI 90 en panneaux incombustibles est requise. Là où le bois n’est pas (encore) autorisé, il est combiné à d’autres matériaux. La norme de protection incendie définit un «concept de protection incendie normalisé» pour chaque fonction du bâtiment. Comme toute réglementation moderne, elle tolère les cas particuliers et les mesures alternatives (sprinklers, détecteur d’incendie, voies d’évacuation supplémentaires, etc.) Ce qui importe, c’est de s’adresser suffisamment tôt aux instances compétentes afin d’intégrer les aspects de la protection incendie dès l’avant-projet. Mesures La compartimentation coupe-feu empêche la propagation du feu et de la fumée dans les compartiments voisins durant un certain temps. Les corridors sont très souvent subdivisés en compartiments coupe-feu. Les étages les uns par rapport aux autres jouent également ce rôle. Dans les voies d’évacuation et de sauvetage, les surfaces des éléments de construction ainsi que les revêtements des murs et des plafonds doivent être exécutés avec des matériaux incombustibles et aucune charge thermique telle que mobilier, papier, textile ne peut y être entreposée. Selon l’affectation, les revêtements de sol peuvent faire l’objet d’exceptions. Les cages d’escalier qui servent de voie d’évacuation doivent former compartiment coupefeu avec une résistance au feu au minimum de REI 60. Pour les constructions et installation de moins de trois étages, une construction en bois avec une résistance au feu REI 60 peut être autorisée. Les murs coupe-feu sont des éléments de construction stables qui servent à séparer les bâtiments entre eux et dont la résistance au feu est de REI 180 (icb). Pour les immeubles de logement de trois étages au maximum et entre les maisons individuelles, les exigences posées à la résistance au feu sont réduites. 12|13 1 1 La sensation de sécurité au sein d’une construction dépend beaucoup de l’atmosphère du lieu. L’habillage en bois du stade du Letzigrund à Zurich – 240 km de lattes en robinier – souligne l’élégance de la construction faite de métal et de béton, et lui confère ainsi une ambiance agréable. 2 L’habillage des façades en bois est admis dans les constructions à plusieurs étages. Pour preuve, le complexe d’habitation Le Pommier au Grand-Saconnex à Genève (2001 – 2004) compte jusqu’à huit étages. 2 3 La Casa Montarina de Lugano a été érigée en 2008. Elle est le premier bâtiment de six étages entièrement en bois de Suisse méridionale. Elle a été construite selon le standard de Minergie ECO ce qui la rend particulièrement efficace en terme énergétique. Une des particularités de cette réalisation est l’absence de cage d’escalier massive généralement requise dans les constructions en bois à plusieurs étages. La situation à flanc de coteau de l’immeuble permet en effet un accès direct à chacun des triplex qui constitue un compartiment coupe feu. 3 Co nfo r t Le confort qu’offre une habitation détermine en grande partie le sentiment de bien-être éprouvé entre ses quatre murs. L’équipement des locaux contribue à ce sentiment, mais le confort dépend aussi grandement de la construction et des aménagements. La sensation de confort éprouvée dans une maison ou dans une pièce varie selon les individus. Mais une isolation suffisante pour se protéger des températures extrêmes, des bruits extérieurs et intérieurs au bâtiment ainsi que des surfaces agréables au toucher sont assurément des caractéristiques déterminantes. Construire avec du bois répond aujourd’hui à toutes les exigences en matière de confort. Isolation En été, la chaleur doit rester dehors – alors qu’en hiver, une température agréable devrait régner à l’intérieur. Les maisons en bois modernes le permettent sans problème. Des murs et des toitures bien isolés et correctement ventilés maintiennent la chaleur du chauffage à l’intérieur et empêchent la chaleur extérieure de pénétrer dans la maison en ralentissant le flux thermique, tout comme les jours d’été, l’ombre qu’offrent des stores, des volets ou des brise-soleil. Parce que les cloisons en bois n’emmagasinent que très peu la chaleur, une ventilation adéquate est requise. Les fibres de cellulose, couramment utilisées dans les constructions en bois sont capables de stocker trois à quatre fois mieux la chaleur que les autres matériaux isolants. La chaleur accumulée durant la journée est alors maintenue dans l’isolation pour être restituée durant la nuit. Ce déphasage peut aller jusqu’à dix heures. Un peu de théorie: le coefficient U Le coefficient U indique la quantité de chaleur s’écoulant à travers un élément de construction, du côté chaud vers le côté froid. Il décrit la quantité de watts (l’unité d’énergie, ici il s’agit de chaleur) traversant un élément de construction par mètre carré de surface et par différence de température de 1°C Kelvin. C’est pourquoi plus le coefficient U est petit, plus faibles seront les déperditions de chaleur. Prenons l’exemple d’une paroi: une construction en bois bien isolée atteint avec une épaisseur de 20 cm déjà un coefficient U de 0,3 W/m²K. Pour parvenir à une telle valeur, un mur-double en maçonnerie devra mesurer 37 cm. Avec des valeurs de 0,15 à 0,2 W/m²K, une paroi en ossature bois de 30 cm satisfait déjà les normes d’une maison à faible consommation d’énergie. La bonne isolation d’une maison en bois construite selon les standards modernes assure des températures agréables à l’intérieur. Pour assurer les mêmes performances, les cloisons plus minces augmentent d’autant la surface utile de plancher à l’intérieur d’un bâtiment. Des cloisons plus épaisses et donc plus isolante permettent quant à elles de réaliser des économies de chauffage. De plus il faut préciser que ce n’est pas à la température que les être humains sont les plus sensibles, mais plutôt à la circulation d’air. Ces flux dépendent de la conductibilité du matériau avec lequel nous entrons en contact. La pierre et le métal conduisent bien la chaleur (et sont en conséquence de mauvais isolants), ce qui fait qu’à leur contact, notre corps se refroidit rapidement. Le bois quant à lui est un excellent isolant, il est donc plus chaud au toucher. Personne ne frisonne au contact du bois, et c’est précisément ce qui détermine le confort de l’habitat. Les coefficients thermiques des matériaux sont importants pour la planification d’un ouvrage. Mais dans l’ensemble, c’est tout le bâtiment (forme, orientation et climat, technique du bâtiment, comportement d’utilisation et mode d’exploitation) qui exerce une influence déterminante sur le confort de l’habitat. Climat intérieur Aujourd’hui, les murs multicouches en bois sont naturellement étanches à l’air. Le label énergétique Minergie-P exige même qu’un test d’étanchéité à l’air soit réalisé sur les maisons finies. Pour ce faire, on met la maison en surpression en maintenant les fenêtres et les portes fermées, ce qui permet de déceler les éventuelles fuites. L’hu- midité de l’air a également une grande incidence sur le climat ambiant. Le bois a la capacité d’absorber et de restituer l’humidité, ce qui fait que les murs construits en bois contribuent en grande partie au confort du climat intérieur. On dit même qu’une maison en bois respire. Isolation phonique La physique du bâtiment distingue deux sources de bruit: le bruit aérien et le bruit solidien. Le bruit aérien est perçu directement par l’ouïe. Le bruit solidien quant à lui ébranle la structure du bâtiment et se transforme finalement en bruit aérien. Par exemple les bruits de pas sur une dalle peuvent être perçus comme un véritable roulement de tambour. Pour le bruit aérien, on distingue en outre le bruit intérieur du bruit extérieur. Selon l’affectation des locaux et l’activité qui y est exercée, le bruit est perçu différemment (classes de sensibilité au bruit). Les locaux sont cependant également sources d’émissions sonores (degré de nuisance). De telles indications permettent de définir les exigences posées aux parois. Certains locaux d’habitation sont considérés comme moyennement ou faiblement sensibles au bruit (cuisine, couloir). Leur potentiel de nuisance est également taxé de modéré. De manière analogue, les bruits extérieurs sont eux aussi définis selon quatre degrés de nuisance. Dans tous les types de construction, les fenêtres jouent un rôle décisif dans la protection contre le bruit. Il en est de même pour les portes intérieures, dans du logement ou sur les lieux de travail. Les caractéristiques phoniques des cloisons et des plafonds jouent aussi un rôle prépondérant. Contre le bruit aérien, deux mesures sont particulièrement efficaces: la construction lourde en une couche au moyen de parois et de dalles massives ou la construction légère en plusieurs couches. La construction en bois recourt principalement à des parois multicouches en panneaux légers et relativement mous, qui en terme d’isolation phonique n’ont rien à envier à des parois beaucoup plus massives. 14|15 1 1+5 Rénovation et réaffectation d’un chalet situé au dessus de Troistorrens dans le canton du Valais (2003). La nouvelle construction en bois a été introduite dans l’ancienne structure ce qui assure le confort des occupants tout en maintenant l’aspect rustique du bâtiment. 2+4 La maison multi familiale dans le quartier Liebefeld près de Berne, répond avec son architecture moderne – plan modulable, caractéristiques écologiques et énergétiques exemplaires – aux préjugés liés à la construction en bois. Il s’agit ici de la première construction satisfaisant aux standards Minergie P Eco. 3 Un espace exclusif alliant à merveille le confort, l’eau et le bois. Des sensations de bains étonnantes agrémentées d’un séduisant coup d’œil. 2 3 4 5 Développement durable Dans son rapport sur les limites de la croissance (1972) le Club de Rome exigeait ‹un état d’équilibre global›. La commission mondiale pour l’environnement et le développement formulait quant à elle en 1983 qu’ ‹un développement n’est viable à long terme que si la génération actuelle parvient à satisfaire ses besoins sans que cela ne mette en danger la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.› Historique En 1713, l’Allemand Hans Carl von Carlowitz rédigeait un ouvrage fondateur sur l’économie forestière dans lequel le terme de développement durable était utilisé pour la première fois. À la fin du 18ème siècle, le spécialiste en économie forestière Ernst Ludwig Hartig posait comme condition à l’exploitation forestière de ne couper que la même quantité de bois qu’il n’en repousse. Dans ce sens, le bois de nos forêts reste un modèle à suivre. Bois Le bois est une matière première importante. La récolte annuelle de bois à l’échelle mondiale frôle les 3,6 milliards de mètres cubes, dont près de la moitié sert à la production d’énergie. Un cinquième est utilisé pour la fabrication de papier et de carton, un quart est destiné aux industries de la construction, de la fabrication de mobilier et de l’emballage. Comparé au ciment, à l’acier, aux matières plastiques et à l’aluminium, le bois se distingue parce qu’il est disponible en quantité. Le bois est la seule matière première renouvelable que l’on peut utiliser avec bonne conscience pour la production de matériaux de construction. substance organique, et l’oxygène (O²) retourne à l’environnement. Un hêtre de 25 mètres libère chaque jour la quantité d’oxygène nécessaire à trois personnes pour respirer. Plus l’arbre est vieux, plus il pousse lentement et moins il absorbe de CO². Un bois qui n’est pas abattu meurt avec le temps et pourrit, libérant le CO² absorbé. Le cycle naturel du bois est ainsi bouclé. Par contre, lorsqu’un arbre est utilisé à la production de bois, son carbone reste lié pendant des décennies voire des siècles. La plus grande partie du carbone ainsi stocké se retrouve dans les constructions. Le montant net – c’est-à-dire après déduction de toutes les émissions générées par le processus de production – de la quantité de CO² lié dans le parc immobilier suisse est de 45 millions de tonnes. Cela correspond à peu près aux émissions annuelles du pays. Cette quantité pourrait être nettement augmentée, car la proportion de 15% de constructions en bois que l’on compte en Suisse pourrait aisément être doublée. Les produits en bois qui sont retirés du cycle d’utilisation peuvent être débités en produits de base ou utilisés comme bois de chauffage, ce qui libérera la même quantité de CO² que l’arbre a extrait à l’air environnant pour sa croissance. Production annuelle mondiale Milliards de tonnes Bois 2,2 Milliards de mètres cubes 3,6 Ciment 2 1,8 Acier 1 0,125 Matières plastiques 0,25 0,22 Aluminium 0,01 0,03 Cycle du CO² Les émissions en grandes quantités de dioxyde de carbone (CO²) constituent un des problèmes environnementaux les plus urgents. La forte concentration de CO² dans l’atmosphère terrestre est l’une des principales causes de l’augmentation de l’effet de serre, qui à long terme génère un réchauffement général de l’atmosphère et des changements climatiques. De ce point de vue, le bois est très avantageux, car pour sa croissance, il absorbe le CO² qu’il trouve dans l’air. Le carbone sert à la croissance de sa Efficience énergétique Il est essentiel d’avoir recours à du bois en alternative à d’autres matériaux dont la production requiert davantage d’énergie (et qui en conséquence émet davantage de gaz à effet de serre). La fabrication de la plupart des produits en bois nécessite nettement moins d’énergie que celle d’autres produits. Cette efficience énergétique permet de diminuer considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Si les restes de bois générés lors de la mise en oeuvre étaient récupérés de manière conséquente à des fins thermiques, une utilisation supplémentaire d’un million de mètre cubes de bois dans la construction permettrait d’économiser l’équivalent de près d’un million de tonnes de dioxyde de carbone en Suisse. Si la construction suisse avait davantage recours au bois, cela assurerait 25% des prestations suisses de réduction des émissions pour atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto (près de 4,5 millions de tonnes). En d’autres termes: intensifier l’usage du bois contribuerait à compenser de manière judicieuse les écarts prévisibles aux objectifs de réductions. Durant la première période d’engagement de 2008 à 2012, la contribution de la forêt au stockage du CO² peut être prise en compte, mais le bois de construction n’est pas encore considéré comme un puits de CO². Durant la deuxième période d’engagement qui commence en 2012, le bois utilisé dans des constructions pourra lui aussi être compté comme un puits de CO². La Suisse travaille à ce que le bois construit soit pris en compte dans le calcul du bilan de CO². Bilan écologique Une maison en bois n’est pas faite uniquement de bois; les fondations, les installations, les moyens d’assemblage, le béton, le métal, le plâtre ou les surfaces vitrées font aussi partie intégrante d’une construction en bois. Les bilans écologiques comparent la consommation en biens environnementaux nécessaire à l’utilisation de différents matériaux et produits dans un même but. Les résultats livrent de précieuses informations au consommateur averti. Les données essentielles concernent l’énergie nécessaire à la fabrication du matériau (énergie grise). Diverses études démontrent que les résultats pour le bois sont excellents. Recyclage Lorsqu’une maison en bois est transformée ou modifiée ou qu’elle doit être démontée, le travail nécessaire est aisé. La plupart des assemblages peuvent être facilement défaits: que ce soit cloué, vissé ou emboîté. Le bois et ses dérivés ont plusieurs vies. Les éléments de constructions ainsi récupérés peuvent directement être réutilisés, car les caractéristiques physiques du bois ne s’altèrent pas. Cela est synonyme de véritable recyclage. D’autres éléments peuvent après préparation être réintégrés à la construction sous une autre forme (Downcycling). Si le bois ne peut plus être utilisé comme matériau de construction, il peut toujours fournir de l’énergie pour la production de chaleur ou d’électricité dans une installation appropriée. Le cycle naturel est ainsi bouclé. 16|17 1 1 En 2001, une passerelle piétonne longue de 841 m a été construite là même où se trouvait il y a 3000 an un passage sur l’eau (Rapperswil – Hurden dans le haut lac de Zurich). Une construction de qualité s’accordant parfaitement avec son environnement naturel. 2 L’étable à stabulation libre de Lignère dans le canton de Neuchâtel, est le fruit d’un rapprochement entre deux agriculteurs. Construite en 2004, cette halle uniquement garnie d’un textile pare vent, est entièrement construite en bois provenant des forêts environnantes. 2 3 Ces claires-voies en sapin/ épicéa permettent, lors de manifestations temporaires, la création de passages au travers de terrains herbeux. Cette technique permet de préserver le sol du passage des voitures par exemple. Très simple et facilement démontable, ce procédé a été développé pour l’Expo 02, en collaboration avec la haute école spécialisée bernoise architecture, bois et génie civil de Bienne. 4 3 4 Ces anciens murs combinés avec une construction en bois rappellent que ces matériaux font partie intégrant du patrimoine bâti de l’Engadine. Cette petite réalisation dans le village de Ftan-Pitschen symbolise la durabilité et la beauté du bois. L i g num Lignum informe, motive, sensibilise, publie et conseille. Informations pour les professionnels et les intéressés sous www.lignum.ch Lignum est l’organisation faîtière de l’économie suisse de la forêt et du bois. Elle coordonne la collaboration entre les différentes associations. Grâce à un réseau interdisciplinaire, Lignum assure la promotion et l’utilisation judicieuse du bois. Elle représente de manière compétente les intérêts de la branche et elle est l’interlocutrice privilégiée des: ÝÛ GdYfax[Yl]mjkÛafn]klakk]mjkÛ]lÛ]flj]hjak]k ÝÛ D#\aYkÛ]lÛ\mÛhmZda[ ÝÛ @fklalmlagfkÛ\]Ûj][`]j[`]Û]lÛ\]Û^gjeYlagf ÝÛ Fj_YfakYlagfkÛ#[gfgeaim]k ÝÛ Dada]mpÛhgdalaim]kÛ]lÛYmlgjal#k Lignum informe Pour que les idées puissent se matérialiser de façon convaincante, une base de connaissances est nécessaire, autant dans les domaines de la planification, de la mise en oeuvre et de la technique que de la gestion d’entreprise. Les écoles professionnelles, cours de maîtrise, écoles techniques et hautes écoles transmettent un savoir aussi vaste qu’approfondi. La recherche et le développement livrent continuellement de nouveaux résultats, produits et procédés prometteurs dans les domaines des systèmes de construction en bois, technologie des matériaux, protection du bois, isolation thermique et phonique, protection incendie, etc. Lignum se charge de rassembler ces nouvelles connaissances pour les retransmettre sous une forme aisément utilisable dans la pratique. Lignum motive Le bois est un matériau qui sans cesse inspire de nouvelles solutions créatives. La nouveauté, qui souvent est abordée avec méfiance, est souvent plébiscitée lorsqu’elle est en bois. Ce phénomène repose probablement sur la longue tradition du bois, mais sûrement aussi sur l’image positive du matériau, qui est naturel, chaud et agréable au toucher. Lignum met le bois et ses dérivés en lumière: lors de foires et d’expositions, dans le cadre de cours spéciaux destinés aux planificateurs et entrepreneurs, dans la presse, à la radio, à la télévision et sur Internet ainsi que par le biais de ses propres publications, que les membres reçoivent régulièrement et gratuitement. Lignum sensibilise Le bois est lié à la notion de qualité de vie. Les forêts marquent notre paysage, elles sont un lieu de détente, ce qui est un facteur environnemental positif très important. Dans les forêts suisses, il pousse beaucoup plus de bois qu’il n’en est utilisé, ce qui est synonyme de développement durable. Cependant, le succès du travail avec le bois est intimement lié à des connaissances spécialisées. Des informations actuelles et fiables sur le sujet sont donc constamment requises. Lignum informe sur la recherche, la production et la mise en oeuvre du bois et de ses dérivés, de manière neutre, claire, compétente et dans une perspective pratique. Vous pouvez recevoir des informations et des conseils personnalisés directement par téléphone ou par écrit. Les membres de Lignum ont une longueur d’avance Les près de 4000 membres de Lignum apprécient depuis de nombreuses années les avantages que représente le fait de recevoir régulièrement des informations complètes et fiables sur le bois. Ils bénéficient en outre de rabais importants sur les publications et les manifestations, d’abonnements gratuits au bulletin bois et à la Newsletter Lignum du journal Lignum ainsi que de la distribution périodique du cahier technique de la série Lignatec. Lignum conseille En appelant Lignum Office romand vous serez en contact avec différents spécialistes de la construction en bois. Vous pourrez être ainsi guidés dans vos recherches ou conseillés pour trouver les solutions adéquates. Le numéro de téléphone pour les conseils techniques (Lignum, Office romand): 021 652 62 22 Lignum publie Le bulletin Bois publié par Lignum paraît quatre fois par année. Chaque numéro se réfère à un thème et présente des constructions novatrices en bois. Lignatec paraît de manière périodique. Chaque numéro traite de manière approfondie d’aspects techniques actuels du bois, de ses dérivés et des procédés de fabrication et de mise en oeuvre. Tous les trimestres, les membres et les personnes de la branche reçoivent des informations par le biais de la Newsletter Lignum. De plus, Lignum s’exprime régulièrement sur tous les domaines d’activités dans des communiqués de presse à l’attention des médias et elle gère un journal d’actualité quotidienne en ligne sur tout ce qui a trait au bois en Suisse. Autres services ÝÛ ;akljaZmlagfÛ\]ÛeYl#ja]dÛhjgeglagff]dÛÛ l’intention de maîtres d’ouvrages potentiels ÝÛ :gfk]adkÛl][`faim]kÛÛd¿afl]flagfÛ\]kÛeY)lj]kÛ d’ouvrages, des architectes et des bureaux d’études ÝÛ <ph]jlak]kÛ8nakÛl][`faim]k ÝÛ =a[`a]jÛ\¿Y\j]kk]kÛ\¿]flj]hjak]k 18|19 Impressum Crédit images La brochure d’informations «Construction en bois – Argumentaire» est parue pour la première fois en 1997. La première édition reposait sur deux travaux de diplôme, l’un de Tiziano Verga, ingénieur en construction en bois ETS/ESIB et l’autre de Hans Ulrich Sennhauser, architecte EPF. La présente édition a été entièrement revue et complétée des dernières connaissances sur le sujet en 2008. Couverture: Chashitsu – Nouvelle interprétation d’une maison de thé à La Tour-de-Peilz. Architectes: Yoshiaki Amino et Miyuki Inoue (Vienne|Lausanne). Construction bois: Atout Bois Charpente SA, Aigle, Collaborateurs: Jean-Pierre Arnold et Pierre-André Echenard. Construction: de novembre 2003 à avril 2004. Image Corinne Cuendet, Clarens. Éditeur Lignum, Économie suisse du bois Christoph Starck, directeur Conseil et suivi technique Christoph Affentranger, architecte, Zoug Mélanie Pittet-Baschung, architecte, Cedotec, Le Mont-sur-Lausanne Hanspeter Fäh, ingénieur civil ETS/UTS, Lignum Markus Mooser, architecte/ingénieur civil, Cedotec, Le Mont-sur-Lausanne Evelyn Pöhler, économiste du bois, Lignum Concept et rédaction Charles von Büren, Berne Traduction Nathalie Fragnière, Genève Coordination et réalisation Evelyn Pöhler, Lignum Graphisme BN Graphics, Zurich Impression Imprimerie Kalt-Zehnder, Zoug 1ère édition 2008 © Lignum, Économie suisse du bois, Zurich Diese Broschüre ist auch in Deutsch erhältlich und kann unter www.lignum.ch bestellt werden. P 2|3 1|11 Michael Meuter, Lignum; 2 Empa, division bois, Dubendorf; 3–10 Archives Lignum. P 4|5 1 Mycorama. Bureau d’architecture P. Studer SA et O. Gagnebin, Neuchâtel. Image Corinne Cuendet, Clarens. 2 Saldome. Maître d’ouvrage: Société des salines suisses du Rhin réunies, Schweizerhalle. Planification et conception: Häring & Co. AG, Pratteln. Image Häring, Pratteln. 3 L’Aubier. Atelier d’architecture K. Hofmann sàrl, Lausanne, 2000. Image Corinne Cuendet, Clarens. 4 Clinique. Atelier d’architectes Eric Dunant sàrl, ChêneBougeries, Collaborateur: David Rodriguez. Ingénieur bois: Charpente Concept SA, Perly. Construction bois: C.I.B. SA, Chêne-Bougeries. Image Corinne Cuendet, Clarens. P 6|7 Dessins des systèmes de construction: Holzbau mit System, Josef Kolb, Edition Birkhäuser, Bâle|Boston. 1 Flickflauder. agps architecture, Zurich. Image Reinhard Zimmermann, Adliswil. 2 Nouvelle Cabane Mont Rose. Architecte: Studio Monte Rosa, prof. Andrea Deplazes, D-ARCH, ETH Zurich. Image Studio Monte Rosa. 3 Wehrenbachhalde. Marianne Burkhalter et Christian Sumi, Architekten, Zurich. Image Heinrich Helfenstein, Zurich. P 8|9 1 Saffahaus. Architecte Lux Guyer, Zurich. Rénovation Beate Schnitter, architecte, Zurich. Image Association proSAFFAhaus (Hannes Henz, Zurich). 2 Green Offices. Architecte Conrad Lutz, Givisiez. Image Michael Meuter, Lignum. 3 Cinéma Xenix. Frei + Saarinen Architekten, Zurich. Image Hannes Henz, Zurich. P 10|11 1 Surélévation. Architecture Anarchitekton Wenger, Bâle. Image Anarchitekton, Bâle. 2 Terrasse couverte. Architecture et images Lütolf|Scheuner, Lucerne. 3 Image DeltaLight|Lignum. 4 Université de Zurich. Architecte Santiago Calatrava. Image Michael Meuter, Lignum. P 12|13 1 Letzigrund. Architectes Marie-Claude Bétrix et Eraldo Consolascio, Erlenbach ZH. Image service des constructions, Ville de Zurich (Yves André). 2 Le Pommier. Architectes Metron, Brugg et Collectif d’architectes BBBM, Carouge. Image Corinne Cuendet, Clarens. 3 Casa Montarina. Architecte Lorenzo Felder, Lugano. Image Zimmermann Fotografie, Zurich. P 14|15 1|5 Troistorrents. Bonnard Woeffray Architectes, Monthey. Image Hannes Henz, Zurich. 2|4 Liebefeld. Halle 58 Architekten Peter Schürch, Berne. Image Christine Blaser, Berne. 3 Laguna pearl de Bagno Sasso (2007), Landquart. P 16|17 1 Passerelle Rapperswil–Hurden. Walter Bieler AG bureau d’ingénieur bois, Bonaduz; Reto Zindel architecte, Coire; Huber&Partner AG, ingénieurs civil et planification, Rapperswil. Image Ralph Feiner, Malans. 2 Lignières. Local Architecture, Lausanne. Image Milo Keller, Lausanne. 3 Claires-voies en bois. Passareco, Bienne. Image Markus Wohler, Bienne. 4 Ftan-Pitschen. Image Michael Meuter, Lignum. Cette brochure a vu le jour avec le soutien du programme d’encouragement ‹bois 21› de l’Office fédéral de l'environnement OFEV. Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Lead Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno En Budron H6 | CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél. 021 652 62 22 | Fax 021 652 93 41 [email protected] | www.cedotec.ch