Journée transfert ISVV « Porte-greffes » du 17 avril 2013 3/4
Il faudrait mettre en place des stations d’observations dans des situations extrêmes où on
testerait des combinaisons porte-greffe / greffon les plus tardives. Les aspects tolérance à la
sécheresse et à l’humidité sont à prendre en compte. Il est important d’utiliser les
informations des régions et pays dont le climat correspond déjà au climat à venir. Un projet
IFV/INRA/différentes chambres a été déposé auprès du CASDAR pour étudier le potentiel
adaptatif de porte-greffes étrangers vis-à-vis de la question du changement climatique.
Attente de réponse.
Il faut aussi être conscient que des porte-greffes comme le 140Ru, 1103P sont résistants à la
sécheresse et sont utilisés dans le monde entier. Ce n’est peut-être pas la peine d’aller
chercher ailleurs. Le 420A va peut-être reprendre du service en raison de sa tardiveté
induite. Ces interrogations montrent qu’on sait peu de choses sur le système racinaire des
porte-greffes et la physiologie des racines : couplage absorption minérale/eau.
A retenir :
Le changement climatique questionne et il faut anticiper. Les caractères à prendre en compte sont
la tardiveté induite et la gestion de l’eau (sécheresse et humidité). Un potentiel existe dans le
matériel connu, mais des projets visent à étudier le matériel étranger. Il faudrait développer les
recherches sur le système racinaire (développement/architecture/physiologie).
- Qualité du greffage / Incompatibilité / Type de greffage : De nombreuses questions sont
posées : que se passe t-il au niveau de la zone de greffage ? Rôle des réserves ? Rôle de l’état
hydrique et de la conservation des bois ?
Omega/greffe anglaise : certains assemblages posent effectivement des problèmes, mais
c’est plutôt la qualité du greffage qui est en mettre en cause, plutôt que le mode de greffage.
La greffe anglaise est une pratique plus couteuse, plus technique et les compétences en la
matière se font plus rares.
A retenir :
La qualité de la soudure pose de vraies questions : que se passe t-il au moment du greffage ? Quels
sont les facteurs les plus importants pour la réussite au greffage ? Il semblerait nécessaire de
travailler sur ces questions.
- L’état sanitaire des plants et problème sanitaire associé : il est souligné l’intérêt du matériel
végétal français pour sa qualité sanitaire. Il faut garder une vigilance toute particulière en ce
qui concerne les virus, au niveau porte-greffes, afin de maintenir l’excellence. Il faudra
toujours être au maximum de la vigilance. Il faut continuer à développer des méthodes de
dépistage. Par rapport aux maladies virales, même si il n’est pas le seul, le court-noué doit
rester/devenir une préoccupation majeure de la profession.
Pour les maladies du bois, la pépinière est certes une étape où les champignons peuvent
coloniser le bois, notamment au cours de la stratification. Mais les recherches ont montré
que ce n’était pas forcément l’étape clef pour la recolonisation. A ce sujet, il faudrait
vraiment conduire des recherches pluridisciplinaires avec une stratégie globale, car