BASSE CALIFORNIE

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DOSSIER DE PRESSE
BASSE CALIFORNIE
La perle du Mexique
“Un lieu d’une grande beauté à la fois magique et irréel”
John Steinbeck
Lorsqu’un matin de l’an 1536, des hommes, envoyés en expédition par le célèbre conquistador Hernán Cortés,
débarquent pour la première fois sur les côtes de “Baja” (Basse Californie), ils sont loin d’imaginer qu’ils viennent
de découvrir l’un des véritables joyaux que compte le Mexique.
Un spectacle étonnant s’offre alors à leurs yeux : déserts immaculés, cactus géants, sierras majestueuses et
nombre de sanctuaires marins abritant cétacés et dauphins… tel un eldorado caressé par les rayons
d’un soleil imperturbable.
Ce paradis de la nature a su préserver jalousement toutes les composantes de ce rêve. Un rêve que l’auteur
de ce livre nous invite à parcourir. Du nord au sud, la péninsule de Basse Californie déroule avec générosité ses
nombreux trésors ; montagnes, volcans, déserts, lagunes et plages vierges semblent ne jamais épuiser la soif
du visiteur avide de découvertes. Une curiosité sans cesse en éveil, y compris devant la richesse exceptionnelle
de la flore et de la faune, dont certaines des espèces n’existent nulle part ailleurs dans le monde.
L'écrivain américain John Steinbeck décrit, dans son ouvrage “La Perle”, toute l'atmosphère et la magie du
Golfe de Californie et de la ville de la Paz au temps où les pêcheurs faisaient fortune dans la pêche et le
commerce des huîtres perlières. Il présente l'endroit comme un lieu d'une grande beauté à la fois magique
et irréel.
Aujourd’hui encore, la plus grande partie de “Baja” (Baja California) reste une toile vierge pour les voyageurs en
quête d’espaces indomptés. Elle est sans doute un des rares lieux de la planète encore privilégié et ainsi propice
à l’écotourisme.
Contact presse : Armand Arbonne • tél. 04 78 37 45 19 • fax. 04 72 40 93 66 • [email protected]
www.bassecalifornie.org
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Entre mer et océan, un long doigt de déserts
qui s’accroche à l’Amérique du Nord
La Basse Californie, ou “Baja California”, est une péninsule longue de 1300 kilomètres (1) située le long de la
côte nord-ouest du Mexique. Accrochée à l’Amérique du nord, elle est bordée à l’ouest par l’océan Pacifique
et à l’est par la mer de Cortés, également connue sous le nom de “Golfe de Californie”. Sa silhouette effilée
s’étire depuis la frontière avec la Californie nord-américaine jusqu’à Cabo San Lucas à l’extrême sud, après
avoir franchi le tropique du Cancer.
Avec une superficie de 143 000 km2, elle ne dépasse guère 230 kilomètres dans sa largeur et n’atteint même
que 45 kilomètres de large en son point le plus étroit. Cette péninsule compte plus de 3000 kilomètres de
côtes entourées par près de 50 îles, la plupart situées dans le Golfe de Californie.
Une configuration géologique unique
L’aspect actuel de la péninsule est dû à la combinaison de deux phénomènes géologiques que sont la
tectonique des plaques et l’activité volcanique. La plaque Pacifique à laquelle sont rattachées la Californie
nord-américaine et la Basse Californie s’éloigne peu à peu de la plaque Amérique sur laquelle repose le
reste de l’Amérique du nord.
Sur le long terme, l’effet de cette tectonique a progressivement détaché la Basse Californie du continent et
formé la plupart des chaînes de montagnes de la péninsule. La tristement célèbre faille de San Andréas, qui
marque la limite entre les deux plaques tectoniques, s’étend de la ville de San Francisco (USA)
jusqu’aux profondeurs de la mer de Cortés.
L’activité volcanique a également laissé des traces indélébiles sur la topographie de “Baja” (Baja California)
que l’on retrouve par exemple près de San Quintin ou de San Ignacio.
(1) 1707 kilomètres par la route transpéninsulaire, de Tijuana à Los Cabos
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Une chaîne de sierras entre mer et désert du nord au sud
Une succession quasi ininterrompue de montagnes forme l’épine dorsale de la péninsule. Alors que vers
l’ouest, ces montagnes descendent en pente douce jusqu’au Pacifique, elles sont extrêmement abruptes
côté est et plongent littéralement vers le désert.
Parmi les différentes chaînes de montagnes, les plus importantes sont la Sierra de Juarez, au nord, abritant le
Parc National Constitución de 1857, variant à des altitudes comprises entre 1000 et 1800 mètres
et la Sierra San Pedro Mártir qui culmine à 3095 mètres au Picacho del Diablo, point le plus élevé de
la Basse Californie. Plus au sud, on trouve la Sierra de la Giganta qui s’étend de Loreto jusqu’au nord de
La Paz et enfin la Sierra de la Laguna dans la région sud, qui atteint 2100 mètres d’altitude.
Une terre baignée de soleil
La Basse Californie fait partie du désert de Sonora qui recouvre à la fois le sud-ouest des Etats-Unis et le
nord-ouest du Mexique. La majeure partie de la péninsule jouit d’un climat sec, ensoleillé et chaud
toute l’année, cependant, on compte une variété surprenante de microclimats due à l’altitude et à
l’exposition. En règle générale, il fait plus chaud dans le sud et l’est de la péninsule et le climat est plus
frais et plus humide au nord et en bordure du Pacifique.
La partie nord-ouest, qui s’étend de Tijuana à El Rosario, possède un climat de type méditerranéen
similaire à celui de la Californie nord-américaine du sud et bénéficie de la brise du Pacifique qui joue le
rôle de climatiseur naturel en apportant fraîcheur et humidité. En revanche, le nord-est et la plaine de
Mexicali subissent les assauts d’un climat désertique à forte amplitude thermique. Les températures
peuvent frôler les 50°C en été et passer sous la barre des 0°C en hiver.
Plus au sud, dans le désert central, le climat reste très sec la majeure partie de l’année.
La Basse Californie du nord reçoit l’essentiel de ses précipitations durant la période de décembre à mars.
La partie sud de la péninsule subit l’influence tropicale en provenance de l’Equateur ce qui explique le fait
qu’elle est parfois touchée par les cyclones en août et en septembre, période la plus humide de l’année.
En altitude, le climat change et se rafraîchit ; certains massifs montagneux du centre se couvrent même
de neige pendant la période hivernale.
Cette cordillère qui sépare l’est et l’ouest agit comme une barrière contre les nuages, c’est pourquoi les
bords de la mer de Cortés sont plus arides que la côte Pacifique.
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Un écosystème rare et varié
Son isolement géographique par rapport au continent et la variété des microclimats ont doté la péninsule
d’une faune et d’une flore d’une incroyable diversité, adaptées aux températures extrêmes et à de faibles
précipitations.
Une flore exubérante
Les cactées et autres plantes grasses ont colonisé plus des trois quarts du territoire, allant même parfois
jusqu’à constituer de véritables barrières naturelles. On rencontre essentiellement des cactus, des agaves,
des yuccas et quelques buissons et petits arbres comme le « palo verde » ou la « manzanita.»
Sur la centaine d’espèces de cactus présents en Basse Californie, 80 sont endémiques c'est-à-dire qu’ils
ne poussent nulle part ailleurs sur la planète.
Le « cardon », plus grand cactus du monde que l’on confond souvent avec le saguaro d’Arizona et de Sonora,
peut atteindre plus de 20 mètres et peser plusieurs tonnes.
On compte également d’autres plantes ou arbres endémiques comme le palmier bleu ou le « cirio », qui
poussent près de Cataviña dans le désert central ainsi que l’étonnant « torote » ou arbre éléphant, sorte de
« baobab miniature ».
Là où l’eau est présente, la végétation devient luxuriante avec palmiers, papyrus, manguiers, papayers et
autres arbres tropicaux.
Lorsque l’altitude augmente, les cactus cèdent la place à des arbres plus gros tels que des chênes et
plusieurs espèces de conifères comme le pin Douglas ou le pin Jeffrey.
De nombreux kilomètres de côte sont bordés d’une mangrove dense abritant une faune très variée.
Une faune abondante
A première vue, “Baja” semble dénuée de toute vie animale étant donné la rudesse de son climat, pourtant, de
nombreuses espèces ont su s’adapter et se contenter de peu pour subsister.
La péninsule compte tout d’abord de nombreuses espèces de reptiles tels que serpents, lézards ou tortues.
Le serpent le plus connu et aussi le plus dangereux est certainement le crotale que l’on trouve dans de
nombreuses zones désertiques et montagneuses et qui sort le plus souvent la nuit. Les lièvres et coyotes
peuplent aussi une grande partie de “Baja” et sont très faciles à observer, contrairement aux pumas et aux
lynx plus réservés. Les parcs nationaux du nord abritent des cerfs et des bouquetins ainsi que de nombreux
lapins, écureuils et quelques ratons laveurs. Les oiseaux sont présents partout sur “Baja”. Les plus répandus
sont le goéland et le pélican près des côtes, ainsi que des grues, des hérons et des cormorans près des zones
de mangrove. Dans les régions désertiques, on trouve de nombreux vautours, faucons et autres rapaces et
bien sûr le fameux « correcamino » (l’oiseau qui fait “bip bip” et se fait sans cesse poursuivre par un coyote !)
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L’océan Pacifique et la mer de Cortés
Les eaux froides et agitées du Pacifique contrastent fortement avec celles du Golfe de Californie, plus chaudes
et souvent calmes. Cette différence se remarque également sous l’eau avec deux écosystèmes totalement
différents.
Le Pacifique abrite une faune de mollusques, crustacés (crabe, langouste) ainsi qu’une grande variété de
poissons, et aussi quelques colonies d’otaries et d’éléphants de mer. Enfin on peut observer de nombreux
dauphins comme le dauphin « nez de bouteille » ou le dauphin de « Risso ». Mais le résident le plus inattendu
est bien sûr la baleine grise qui descend chaque année d’Alaska pour se reproduire, de décembre à mars,
dans les eaux plus chaudes et plus tranquilles des différentes baies situées côté Pacifique (Laguna Ojo de Liebre
ou Bahía Magdalena).
Le Golfe de Californie est, quant à lui, protégé des courants froids et de la houle. On y trouve un nombre
impressionnant d’espèces de poissons tropicaux et subtropicaux très colorés comme le poisson « ange de
Cortés », le poisson « arc-en-ciel », le poisson scorpion, la murène ou la raie tachetée. Les marlins et les
barracudas sont aussi très communs ainsi que les raies mantas et les calamars géants. On peut aussi croiser
les requins baleines qui s’approchent des côtes pendant leur période de reproduction. Quelques mammifères
marins tels que des otaries et des phoques peuplent les îles de la mer de Cortés.
Enfin, plus rare, la baleine bleue, plus gros mammifère marin de la planète avec une longueur moyenne de
33 mètres, reste souvent en profondeur et ne remonte que pour reprendre sa respiration. On trouve quelques récifs
de coraux près de La Paz et à l’est de la partie méridionale de “Baja”. Ils sont un refuge et une garantie de
trouver de la nourriture pour de nombreuses espèces.
Cette diversité et cette richesse ont valu à la mer de Cortés les surnoms d’ « aquarium du monde »
(Jacques-Yves Cousteau) ou bien de « Galápagos de l’hémisphère nord. »
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Un peu d’histoire
Selon les historiens spécialisés dans la région, les premiers habitants de la péninsule arrivent à partir de
10 000 ans avant JC. Les vestiges les plus anciens sont découverts près de San Ignacio et de Bahía de Los
Angeles. Ces peuples préhistoriques venus du nord de l’Asie traversent le détroit de Beiring à pied alors que
ce dernier est recouvert par la banquise. Ils descendent ensuite depuis l’Alaska pour peupler peu à peu
tout le continent américain. Ces peuples, aujourd’hui quasiment disparus, ont laissé un patrimoine culturel
préhistorique constitué de peintures rupestres, de pétroglyphes et d’outils en tous genres découverts dans
de nombreux sites de la péninsule.
Juste avant l’arrivée des européens au XVIème siècle, on dénombrait environ 50 000 habitants appartenant à
3 grandes tribus établies du nord au sud comme les Yumanos, les Cochimis et les Guaycuras, chaque tribu
étant divisée en sous tribus telles que les Tipais, les Kumiais, les Paipais ou les Cucupahs, dans la partie nord,
et les Huchitis et les Pericus dans le sud.
On ne compte aujourd’hui plus qu’un millier d’individus vivant dans l’extrême nord de la péninsule.
Ils subsistent grâce à l’agriculture mais surtout à l’artisanat tel le tissage de paniers en feuilles de palmier
ou la poterie.
Les premiers explorateurs espagnols
A l’aube du XVIème siècle, les caravelles espagnoles atteignent le Mexique, débute alors la « conquista » de
ce nouvel eldorado… Une fois le continent apprivoisé, elles s’intéressent aux frontières de leur nouvel empire.
Quand le navigateur Hernan Cortés débarque près de la baie de La Paz en 1536, il croit d’abord arriver sur
une île du Pacifique décrite comme une île « d’or » au large du Mexique. Il y fait si chaud qu’on utilise les
mots « Calida Fornax » (four brûlant) pour la décrire. Voici la première origine supposée du mot Californie…
L’autre provient d’un roman espagnol du début du XVIème siècle intitulé : « Las sergas de Esplandian »
dans lequel cette fameuse « île d’or » était gouvernée par une reine : Barbara Calafia et sa bande de femmes
guerrières. Calafia aurait ainsi donné son nom aux actuelles Californies.
La Basse Californie demeurera représentée comme une île sur les cartes jusqu’au XVIIème siècle.
Commence ensuite une lutte sans merci du peuple indigène pour empêcher l’intrusion espagnole. Les
maladies apportées par les européens ont raison d’une grande partie d’entre eux, mais la sècheresse et la
chaleur finissent par renvoyer les européens chez eux.
La péninsule demeure ainsi vierge de colonisateurs jusqu’en 1683, date à laquelle les premiers missionnaires
débarquent, envoyés par le royaume espagnol.
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La période des missions
Les premiers missionnaires Jésuites, encadrés par le père Eusebio Kino, ont commencé à s’installer sur les terres
de Basse Californie, avec pour mission, l’évangélisation des peuples autochtones. Débarqués à La Paz, ils ne
peuvent guère rester car ils ne sont pas les bienvenus parmi la population locale.
Ils s’installent alors au nord de l’actuel Loreto mais la partie n’est pas gagnée d’avance : malgré leurs efforts
pour inculquer la religion, il faut plus de quatorze ans pour réussir enfin à établir la première mission Nuestra
Señora de Loreto.
Celle-ci est construite en 1697 et constitue le point de départ d’une longue évangélisation de la péninsule,
marquée par la construction de vingt-trois missions sur une durée de soixante-dix ans.
Durant cette période, les populations indigènes souffrent beaucoup des maladies apportées par les européens,
contre lesquelles leurs défenses naturelles ne peuvent lutter. Ils sont d’ailleurs près de 40 000 à succomber.
Devant la multiplication des épidémies, les missions deviennent plus difficiles à gérer et c’est pourquoi les
Jésuites sont rappelés en Espagne en 1767.
Afin d’assurer la perénité de toutes ces constructions religieuses et de continuer à inculquer la « parole de
Dieu », on envoie alors l’ordre des Franciscains dirigé par le père Junipero Serra. Ces derniers ferment
certaines missions, en restaurent d’autres et fondent une nouvelle mission, celle de San Fernando.
Leurs efforts se portent ensuite sur la construction de vingt et une nouvelles missions dans ce qui constitue
l’actuelle Californie nord-américaine.
En 1773, les prêtres Dominicains prennent le relais en Basse Californie et fondent neuf dernières missions
dans le nord de la péninsule, toutes construites en adobe, sorte de torchis local. Plus fragiles de part cette
technique de construction, il ne reste aujourd’hui de ces derniers édifices que des ruines.
La guerre Etats-Unis - Mexique
Après une indépendance acquise non sans mal en 1821, le Mexique doit ensuite lutter contre l’invasion des
« nord-américains » en 1832 au Texas. Une guerre dans laquelle le Mexique se voit perdre une grande partie de
son territoire, devant ainsi se séparer de la Californie, de l’Arizona, du Texas et de la Floride pour les revendre
à son voisin nord-américain.
La fièvre de l’or et les mines
La Basse Californie est ensuite convoitée par les compagnies minières qui se succèdent, attirées par les réserves
naturelles de la péninsule en métaux précieux tels que l’or, l’argent ou le cuivre. Parmi ces prétendants, la
compagnie minière du Boleo, venue de France, s’installe à Santa Rosalía, amenant sur place de la main-d’oeuvre
ainsi que du matériel minier. La compagnie fonctionne jusqu’au début des années 1950, puis regagne la
France en abandonnant les lieux. Témoin de cet épisode historique, Santa Rosalía possède encore aujourd’hui
une architecture unique qui contraste fortement avec toutes les villes que l’on peut trouver au Mexique.
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Une identité culturelle
Hormis quelques descendants de tribus locales qui subsistent dans les montagnes de l’extrême nord (on
estime leur nombre à 1500 individus) comme les Paipais, les Kumiais et les Cochimis, la population de “Baja”
est issue de nombreux états mexicains, d’où une extrême diversité culturelle. On compte aujourd’hui près de
3,5 millions d’habitants dans l’Etat de Baja California (partie nord), la plupart regroupés dans les villes
frontières du nord (Tijuana : 2 000 000 h, Mexicali : 950 000 h, Ensenada : 500 000 h) tandis que la population
de Baja California Sur (partie sud) dépasse tout juste les 500 000 habitants, dont près de 280 000 à La Paz.
Beaucoup considèrent la péninsule comme une porte d’entrée vers les Etats-Unis. L’influence américaine y est
par conséquent palpable sous certains aspects et plus évidente en certains lieux. Pour des raisons logistiques et
de proximité, la majorité des importations de “Baja” proviennent non pas du Mexique mais de Californie. Ainsi,
la Basse Californie affiche une propre identité forte. Isolée du reste du Mexique, elle apparaît comme une terre
colorée d’un mélange hétéroclite, entre culture latine et anglo-saxonne.
Cet aspect est surtout visible dans les villes frontières du nord où les larges avenues rectilignes et le
règne de la voiture font échos aux configurations et aux schémas des grandes métropoles américaines.
C’est également au nord que l’économie est dopée par le système américain et où le niveau de vie est par
conséquent plus élevé que dans le reste du Mexique.
En dehors de cet aspect extérieur, la péninsule reste fortement empreinte de ses racines mexicaines, ce qui
confère au lieu une atmosphère chaleureuse et vivante. Plus on descend vers le sud, plus les stigmates de la
culture américaine se font rares, laissant la nature et l’identité culturelle reprendre leurs droits. Les villes et
villages sont alors imprégnés d’une culture mexicaine plus marquée, que l’on retrouve notamment lors des
fêtes locales et nationales comme le carnaval de La Paz ou le jour des morts célébré dans tout le pays.
Comme leurs concitoyens du continent, les habitants sont très ouverts et accueillants, prônant
l’hédonisme des bons vivants. Leurs activités sont essentiellement basées sur la pêche et le tourisme
dans la partie sud et sur l’industrie maquiladora (délocalisation) et le commerce dans les villes frontières
du nord.
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Une cuisine du soleil authentique
La gastronomie de “Baja” possède les mêmes bases que celle du continent, mais s’enrichit aussi d’une
grande ouverture vers la cuisine internationale.
Avec la proximité de la mer, il est fréquent de trouver comme plats de base les poissons et les crustacés.
La côte Pacifique est très riche en homards, langoustes et poissons tels que le thon, l’espadon ou le
mérou, tandis que la mer de Cortés regorge de calamars de Humboldt et de crevettes, pour ne citer que
les plus communs.
Ces produits de la mer fraîchement pêchés se déclinent dans les fameux tacos (galette de blé ou de maïs),
burritos ou autres enchiladas locaux, et s’assaisonnent avec les autres ingrédients rois : la coriandre fraîche, le
citron vert et le piment. (il existe des dizaines de variétés de piments au Mexique).
Les viandes (volaille, bœuf) et les poissons sont presque toujours servis avec du riz et des haricots et
s’accompagnent de “chips” de maïs ou de tortillas (galettes) de blé faisant office de pain.
D’autres plats typiquement mexicains contiennent des ingrédients plus inattendus comme le cacao qui sert de
base pour préparer le “mole poblano” (poulet à la sauce au chocolat) ou certaines variétés de cactus
comme le “nopal” (Opuntia) ou les fruits du cardon et du pytahaya.
Pour arroser ces festins, la bière reste la boisson la plus populaire même si depuis quelques années le vin
commence à rencontrer de plus en plus d’adeptes. La vigne est principalement cultivée dans la vallée de
Guadalupe, dans le nord de “Baja”, où est produit 70% du vignoble de tout le Mexique.
Le climat méditerranéen et les terres fertiles font de ce lieu un terrain propice pour ce type d’activité. Le vin local
n’a d’ailleurs rien à envier aux vins européens. Les cépages français, espagnols et italiens que l’on utilise
pour la production semblent convenir parfaitement à cette région du Mexique.
Un fort potentiel touristique
Après la seconde guerre mondiale, la péninsule commence peu à peu à recevoir quelques touristes
américains fortunés, attirés principalement par les villes frontières. Ils peuvent s’y rendre en bateau ou
en avion privé, étant donné l’absence de route à cette époque. Ce n’est qu’en 1973, lorsque la route
transpéninsulaire est achevée, que la péninsule commence réellement à se développer, particulièrement
à l’extrême nord avec les villes frontières (Tijuana, Mexicali) et à l’extrême sud (Los Cabos et La Paz).
Aujourd’hui encore, seules ces deux régions connaissent un développement réel, laissant le reste de la
péninsule encore relativement vierge et sauvage…
Ainsi, de nombreux points de la péninsule constituent encore aujourd’hui un véritable petit paradis voué à
l’écotourisme, ce qui ravira tous les amoureux de grands espaces et de nature, et aussi les amateurs de
plages désertes baignées de soleil.
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Informations pratiques
Comment se rendre en Basse Californie ?
Monnaie
• Par Avion :
- Depuis Paris CDG Via Mexico city avec les Cies Mexicaines.
- Depuis Paris CDG via Dallas / Houston / Los Angeles
San Diego / Phoenix avec les Cies américaines. Arrivées
dans les aéroports de Los Cabos / La Paz / Loreto / Tijuana
Le peso mexicain est la monnaie officielle. Le dollar
americain est toutefois accepté quasiment partout.
• Par la mer : depuis le Mexique continental
Depuis Mazatlañ / Topolobampo / Guaymas. Arrivée dans
les ports de La Paz (Pichilingue) / Santa Rosalía
• Par la route :
Depuis les Etats-Unis et les villes de San Ysidro
(sud de San Diego), Tecate, Calexico
Meilleure période pour voyager
En Basse Californie du Nord : de mars à novembre
En Basse Californie du Sud : d’octobre à juillet
Comment se déplacer dans la péninsule ?
• En avion :
- AéroCalifornia : relie les principales villes de Basse
Californie ainsi que les villes du sud ouest des EtatsUnis. Tél. (310) 322 26 44
- Aérolitoral : relie La Basse Californie au reste du
Mexique. www.aerolitoral.com.mx
• En bus :
Autotransportes de Baja California. Relie les principales
villes et villages le long de la route transpéninsulaire.
• En voiture :
Location de voitures dans toutes les principales villes et
aéroports. Hertz / Budget / National / Thrifty / Alamo.
Religion
La religion catholique est omniprésente en
Basse Californie comme dans le reste du Mexique.
Langue
L’espagnol est la langue officielle. L’anglais est compris et
parlé par la majeure partie de la population.
Mises en garde
• Sur la route :
Les troupeaux sont souvent en liberté le long des routes.
Il faut être extrêmement vigilant lorsque la nuit tombe.
Par ailleurs, les routes ne sont pas toujours en bon état
(nids de poules, ornières…).
• 078 : Hotline d’assistance touristique 24h/24
• Stations service :
Veillez à faire le plein assez souvent car les stations
service sont rares en Basse Californie.
• Attention serpents !!!
Les serpents sont plus nombreux en été au lever ou au
coucher du soleil. Si vous campez, veillez à fermer votre
tente et vérifiez vos chaussures avant de les mettre.
• Chaleur :
Avec la chaleur et l’air très sec dans les zones
désertiques, il est important de boire beaucoup. Veillez
à avoir une réserve suffisante d’eau en cas de besoin.
Fêtes et jours fériés
Formalités
Pas de formalités particulières pour les ressortissants de
l’Union Européenne, de la Suisse ou du Canada.
Seul un passeport en cours de validité est demandé
(valide 6 mois après la date de retour).
Visa requis pour une période supérieure à trois mois.
En cas de transit via les USA, un passeport à lecture
optique est nécéssaire.
Vaccins / Santé
• 5 février - Dia de la Constitución
• 24 février - Dia de la Bandera (jour du drapeau)
• Fin février ou fin mars - Carnaval
• 19 mars - Dia del señor San José (San Jose del Cabo)
• 5 mai - Cinco de Mayo (Célèbre la victoire contre les
Français à Puebla en 1862)
• 8 septembre - Dia de Nuestra Señora de Loreto
• 15 & 16 septembre - Dia de la Independencia
• 1er novembre - Dia de Todos los Santos (Toussaint)
• 2 novembre - Dia de los Muertos (jour des morts)
• 20 novembre - Dia de la Revolucion
• 12 décembre - Dia de Nuestra senora de Guadalupe
(Tecate, Mexicali)
Bibliographie
• AAA Baja California
David J. Brackney - ISBN : 1-56413-506-3
• Los Cabos et La Paz - Un guide de voyage (Ulysse)
• Lonely Planet Baja California
Andrea Schulte-Peevers, David Peevers, Michele Matter,
Sarah Long. Lonely Planet Publications
ISBN : 1-86450-198-7
• Book of answers - David Wentworth Lazaroff
Arizona-Sonora Desert Museum. ISBN : 1-886679-09-6
• Historia de Baja California - Jesus Ortiz Figueroa
Ediciones Castillo. ISBN : 970-20-0142-0
• Baja California Plant Field Guide
Norman C. Roberts. Natural History Publishing company.
ISBN : 0-9603144
• Cacti of the Desert Southwest - Meg Quinn. Rio
Nuevo Publishers. ISBN : 1-887896-28-7
• La Perle - John Steinbeck - Gallimard / Folio...
• Baja California Almanac (atlas routier)
Baja Almanac Publishers. ISBN : 0-9658663-2-7
Sites internet
• www.bajacalifornia.gob.mx
Etat de Basse Californie (nord) (espagnol, anglais)
• www.gbcs.gob.mx
Etat de Basse Californie du sud (espagnol, anglais)
• www.turismobc.gob.mx
• www.baja.gob.mx
Secrétariat au Tourisme de l’Etat de
Basse Californie (espagnol, anglais)
• www.mexonline.com/baja.html
Guide de la péninsule (anglais)
• www.bajalife.com
Guide de la péninsule (anglais)
Pas de vaccin requis pour cette région du Mexique.
Il est recommandé de ne pas boire l’eau du robinet.
Poste et télécommunications
• Téléphone :
- Pour appeler le Mexique depuis la France :
00 52 + code région 3 chiffres + N° à 7 chiffres
- Pour appeler la France depuis le Mexique :
00 33 + code région 1 chiffre
(ex 01 pour Paris devient 1) + N° à 8 chiffres
• Poste : la poste Mexicaine a la réputation d’être plutôt
lente. On trouve des timbres uniquement dans les
bureaux de poste.
Pourboires
En règle générale, il est d’usage de laisser un pourboire
équivalent à 15% de l’addition dans les restaurants.
Electricité
Les prises sont les mêmes qu’aux Etats-Unis
(deux fiches plates). Voltage : 110/140 volts
Décalage horaire avec la France
- 9h en Baja California (nord)
- 8h en Baja California Sur (sud)
Table des distances kilométriques
entre les principales villes
de Basse Californie
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