D'après le théorème des valeurs intermédiaires et son corolaire l'équation g (x) = 0 admet une solution unique dans
l'intervalle ] – ; – 3 ]
Dans l'intervalle [ – 3 ; 3 ]
• g est dérivable donc continue
• g est strictement croissante
• g (– 3) < 0 < g ( 3)
D'après le théorème des valeurs intermédiaires et son corolaire l'équation g (x) = 0 admet une solution unique dans
l'intervalle [ – 3 ; 3 ] de plus g (0) = 0 donc 0 est la solution de l'intervalle [ – 3 ; 3 ]
b) Prouver que : – 2,4 < < – 2,3:
g (– 2,4) 0,56 et g (– 2,3) – 2,09 donc g (– 2,3) 0 g (– 2,4) donc – 2,4 – 2,3.
4° Déduire des questions précédentes le signe de g (x) suivant les valeurs de x.
D'après les variations de la fonction g on a : g (x) 0 si, et seulement si, x 0
Partie B Etude de la fonction f. On considère la fonction f définie sur IR par : f (x) = x – (x2 + 4 x + 3) e– x: On désigne par C f sa
courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O;
i;
j ) 1° a) Montrer que, pour tout x réel, on a f '(x) = g (x)
f '(x) = 1 – ( (2 x + 4) e– x + (x2 + 4 x + 3) (– e– x) )= 1 + e– x (– 2 x – 4 + x2 + 4 x + 3) = 1 + e– x (x2 + 2 x – 1) = g (x)
b) Dresser le tableau de variation de la fonction f (l'étude des limites n’est pas demandée).
2° Déterminer une équation de T, la tangente C f au point d’abscisse 0.
f (0) = – 3 et f '(0) = 0 donc l'équation de T est : y = 3
3° On note D la droite d'équation y = x. a) Montrer que la droite D et la courbe C f se coupent en deux points A et B dont on
donnera les coordonnées.
Les abscisses des points d'intersection de D et de C f sont les solutions de l'équation f (x) = x
f (x) = x – (x2 + 4 x + 3 )e– x = 0 x2 + 4 x + 3 = 0 (x + 1) (x + 3) = 0 x = – 1 ou x = – 3.
Donc A (– 1 ; – 1) et B (3 ; 3)
b) Etudier les positions relatives de la droite D et de la courbe C f ,
On doit étudier le signe de f (x) – x = – (x2 + 4 x + 3) e– x = – (x + 1) (x + 3)
4° Construire T et D ainsi que la courbe C f .
4 Pour k 0 , on pose, pour tout x réel fk (x) = (k x – 1) e– x . Les
courbes représentatives C k de fk sont dessinées ci-dessous, pour certaines
valeurs du réel k. 1° Etudier, suivant les valeurs de k, les limites de fk aux
bornes de son ensemble de définition
lim
x – e– x = +
Si k < 0 alors lim
x – (k x – 1) = + et donc lim
x – fk (x) = +
Si k > 0 alors lim
x – (k x – 1) = – et donc lim
x – fk (x) = –
fk (x) = k x e– x – e– x
lim
x + e– x = 0 et lim
x + – x e– x = lim
X – X ex = 0 donc lim
x + fk (x) = 0.
2° Démontrer que les courbes C k passent toutes par un même point.
On peut voir graphiquement qu'il semble que le point de
coordonnée I(0 ; – 1) est commun à toutes les courbes. Il reste à
vérifier que c'est le cas. fk (0) = (k × 0) e– 0 = 1 donc I C k.
3° a) Etudier le sens de variation de fk et dresser le tableau de variations
en distinguant les cas k > 0 et k < 0.
fk est dérivable sur IR et pour tout réel x,
fk '(x) = k e– x + (k x – 1) (– e– x) = (– k x + k + 1)