Risques microbiologiques
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Projet DIASEA: Détection immunologique et génétique des pathogànes des fruits de
mer
Les fruits de mer agissent comme des filtres de l'eau de mer et concentrent les microorganismes, les
particules et les toxines. De plus, ces aliments sont généralement servis crus ou peu cuits ce qui facilite la
persistance et la transmission de leurs contaminants. Enfin, la consommation de ces denrées alimentaires
ne fait que croître et leur commerce est clairement mondial. Il en résulte que de nombreuses toxi-infections
d'origine alimentaire sont provoquées par l'ingestion de ce type d'aliments et, donc, que des outils
performants et rapides sont nécessaires pour le contrôle. Le nombre important de foyers épidémiques dans
le monde, dus à la consommation de fruits de mer, indique que ceux-ci doivent faire l'objet d'une
surveillance toute particulière.
Les micro-organismes impliqués sont notamment des bactéries (Vibrio spp, Clostridium spp, Campylobacter
spp, ...) et des virus (HAV, norovirus, ...). Les règlements européens CE N°853/2004, 854/2004 et
2073/2005 définissent des critères microbiologiques et toxicologiques pour la mise sur le marché de
mollusques bivalves vivants. Cependant, faute de méthodes de diagnostics fiables, les virus ont été omis
des exigences légales à ce stade.
D'un point de vue technique, la détection des bactéries pathogènes est souvent longue et fastidieuse (pré-
enrichissement, enrichissement, isolement, confirmation biochimique, ...). De plus, la sélectivité des milieux
utilisés n'est pas parfaite et les confirmations biochimiques sont souvent délicates. Il est donc impératif de
disposer de tests plus efficaces pour détecter les microorganismes les plus importants.
C'est dans ce cadre que se pose le projet DIASEA qui vise au développement de nouveaux outils de
diagnostic. Ces outils sont de trois types :
La PCR en temps-réel :
La stratégie est orientée vers un test en deux étapes. La première série de PCR détectera et
quantifiera les microorganismes cibles. Pour chaque agent pathogène, les conditions spécifiques
seront optimisées (amorces, sonde, cycles). La deuxième étape, dans le cas d'une réponse positive
à la première, permettra, par le ciblage de gènes impliqués dans la virulence du micro-organisme, de
déterminer si celui-ci présente un risque.
Les puces à ADN
Le développement d'une puce permettra de détecter, d'identifier et/ou de typer plusieurs organismes
pathogènes en un seul test sensible, en un temps réduit et à moindre coût.
La cytométrie de flux et l'immuno-enrichissement
La cytométrie permettra de détecter, voire de trier les micro-organismes grâce à une réaction
antigène-anticorps. Pour les bactéries, par exemple, la cytométrie autorisera le tri de microsphères
ayant fixé le ou les micro-organismes recherchés. Il sera alors possible d'ensemencer ces billes sur
un milieu sélectif spécifique afin de pouvoir réaliser les tests de confirmation et de détermination du
pathotype.
Promoteur
Prof. Georges Daube (Département des denrées alimentaires, Faculté de Médecine Vétérinaire,
Liège)
Partenaires
Laboratoire de Microbiologie des Denrées Alimentaires - Georges Daube
Laboratoire d'Immunologie et de Vaccinologie - Alain Vanderplasschen
Unité de Recherche en Biologie cellulaire - José Remacle
Financement
Région Walonne, subvention unité de recherche universitaire - Programmme "RESEAUX 2"
Durée
De mars 2005 à février 2008
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