et son impact jusqu`en 1945 - Musée de la Résistance

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Concours National de la Résistance et de la Déportation 2010
et son impact jusqu’en 1945
M
usée
et
Résistance
Déportation
de la
de la
O N T A U B A N
mardi-vendredi 9h-12h / 13H30-17H30
(fermé les 1er et 3e mardis après-midi du mois)
samedi 9h-12h / l’après-midi sur RDV pour les groupes
ENTREE LIBRE
Centre de documentation sur RDV
Visites guidées pour les groupes
et ateliers pédagogiques gratuits sur réservation
33 Grand’Rue Villenouvelle
82000 Montauban
05 63 66 03 11
[email protected]
www.montauban.com
BIBLIOGRAPHIE
Cette bibliographie est consultable au centre de documentation du musée, accessible sur rendez-vous.
OUVRAGES
ALBERTELLI Sébastien : Les services secrets du Général de Gaulle, Perrin, Paris, 2009.
AMOUROUX Henri : Le 18 juin 1940, Fayard, Paris, 1990.
Association des amis de l'ANACR : Programme du Conseil National de la Résistance, ANACR, Paris, 1978.
AUBRAC Lucie : La Résistance expliquée à mes petits-enfants, Seuil, Paris, 2000.
BARRE Jean-Luc : Devenir de Gaulle, 1939-1943, Perrin, Paris, 2003.
BARRE Jean-Luc : La Résistance, Jean Moulin et le CNR, Musée d'histoire vivante, Montreuil, 1983.
BELOT Robert : La Résistance sans de Gaulle, Fayard, Paris.
BRON Ludovic : Le Général de Gaulle. L'homme providentiel, Xavier Mappus - Le Puy, Saint-Etienne, 1945.
COPERNIK Pierre : L'abcdaire de la Résistance, Flammarion, Paris, 2001.
CREMIEUX-BRILHAC Jean-Louis : La France Libre. De l'appel du 18 juin à la Libération, Gallimard, Paris, 1996.
DEBU-BRIDEL Jacques : De Gaulle et le Conseil National de la Résistance, France-Empire, Paris, 1978.
DE GAULLE Charles : Discours et messages 1940-1969, Plon, Paris, 1970.
DE GAULLE Charles : Mémoires de guerre, tomes 1 et 2, Plon, Paris, 1954-1956.
Direction des journaux officiels : Le journal officiel de la France Libre, Paris, 2003.
Fondation Charles de Gaulle : De Gaulle et la Libération, Paris, 1994.
FOOT Michael R.D.: Des Anglais dans la résistance. Le service secret britannique d'action. SOE en France
1940-1944, Tallandier, Paris, 2008.
GALLO Max : L'album De Gaulle, Robert Laffont, Paris, 1998.
KRIVOPISSKO Guy, LEVISSE-TOUZE Christine, TROUPLIN Vladimir : Dans l'honneur et par la victoire. Les
femmes Compagnons de la Libération, Tallandier, Paris, 2008.
LACOUTURE Jean : De Gaulle, tomes 1 à 3, Seuil, Paris, 1984-1986.
LUNEAU Aurélie : Radio Londres 1940-1944. Les voix de la liberté, Perrin, Paris, 2005.
MARCOT François (sous dir.) : Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont, Paris, 2006.
MURACCIOLE Jean-François : Les Français Libres, Tallandier, Paris, 2009.
NOTIN Jean-Christophe : 1061 Compagnons. Histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, Paris, 2002.
PASSY Colonel : Mémoires du chef des services secrets de la France Libre, Odile Jacob, Paris, 2000.
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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PIKETTY Guillaume : Français en Résistance : carnets de guerre, correspondances, journaux personnels,
Robert Laffont, Paris, 2009.
REMY Colonel : Mémoires d'un agent secret de la France libre, Presses Pocket, Paris, 1966.
ROCHEREAU Olivier : Mémoire des Français libres : du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays,
Nouveau Monde, Paris, 2006.
RIVALLAIN Josette (sous dir.) : Eboué, soixante ans après, SFHOM, Paris, 2008.
SCHUMANN Maurice : Un certain 18 juin, Plon, Paris, 1980.
REVUES
Fondation de la France Libre, supplément « spécial concours », septembre 2009.
Le Patriote Résistant, supplément « spécial concours », n°837, décembre 20 09.
Résistance, supplément « spécial concours » de la revue du musée de la Résistance nationale, janvier 2010.
PLAQUETTES
Charles Delestraint (1879-1945), « Mémoire et citoyenneté » n°33.
Les Français Libres, musée de la Résistance nationale, concours de la Résistance 2003/2004.
Les Ralliements de l’Empire à la France Libre, « Mémoire et citoyenneté » n°8.
Le Ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France Libre, 24 décembre 1941, « Mémoire et citoyenneté » n°21.
RESSOURCES MULTIMEDIAS
CD-rom
Les Français libres, Musée de la Résistance nationale, 2003.
Images de guerre 1940-1945, de WIEVIORKA Olivier (sous dir.), Nouveau Monde, 2007.
La Résistance en France, de DOUZOU Laurent (sous dir.), AERI, 2008.
Filmographie documentaire
1940 et 1944 , Journaux de l’année Pathé, 25 min.
Le Conseil National de la Résistance, de VARIN Jacques et DELAUNAY Bernard, Jarrige, 60 min.
Histoire de la Résistance française extérieure et intérieure 1940-1945, LCJ, 90 min.
Des hommes Libres. Une histoire de la France Libre par ceux qui l’ont faite, de ROGER Stéphane, 240 min.
Résistance et maquis en Tarn-et-Garonne, CDIHP, Montauban, 27 min.
La Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, de MOISY Jack, ANACR, 24 min.
Sites Internet
Fondation de la France Libre : www.france-libre.net
Fondation de la Résistance : www.fondationresistance.org
Fondation Charles de Gaulle : www.charles-de-gaulle.org
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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EXPOSITION TEMPORAIRE AU MUSEE DE LA RESISTANCE
Du 2 au 27 mars 2010, exposition « L’espérance doit-elle disparaître » - Général de Gaulle, appel du 18
juin 1940.
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A l'occasion du 120 anniversaire de la naissance du général de Gaulle et du 70 anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940, et dans
le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2010, le musée de la Résistance et de la Déportation de
Montauban présente cette exposition conçue par le musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne.
L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, qui reste un symbole fort pour l’histoire de la Résistance, est surtout
l’acte fondateur de la France Libre. Rétablir les institutions démocratiques et la paix a été l’œuvre de milliers
d’hommes et de femmes qui, au sein du pays ou à l’extérieur, ont agi contre l’idéologie barbare et raciste des nazis.
Ainsi, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, se construit une mémoire autour de l’ « Appel du 18 juin » et de
Charles de Gaulle, figure de la victoire et de la Libération.
Autour de lui, une foule d’anonymes s’était engagée. Au péril de leur vie, résistants armés ou civils, luttaient à travers
la France, en Tarn-et-Garonne, à Montauban…
ENTREE LIBRE
Visites guidées pour les classes et les groupes sur réservation
Visites guidées gratuites tous publics les samedi 6 et 20 mars à 10h30 et les mercredis 10 et 24 mars à 15h30
(RDV à l'accueil du musée; renseignements et réservations au 05.63.66.03.11)
SOURCES LOCALES ET PARCOURS DE RESISTANTS EN TARN-ET-GARONNE
Publications
NORMAND Michel : Le lieutenant-Colonel Normand au service de la France de Verdun à Buchenwald, Société
archéologique du Tarn-et-Garonne, Montauban, 1988.
PIQUEMAL Bernard : Telle a été notre aventure 1939-1945, Montauban, 1996.
Dossiers d’archives musée de la Résistance
AMIOT Bernard [parachuté de Londres en 1943, instructeur avec Philippe LAUZIER pour l’emploi des explosifs au
corps franc Pommiès ; décédé en 1944 à Boudou lors du sabotage d’une voie ferrée]
DELESTRAINT Charles [général qui prononce, dans le sillage de de Gaulle, un discours le 8 juillet 1940 au camp
militaire de Caylus ; en 1942, devient le chef national de l’Armée secrète sous les directives de Jean Moulin et de de
Gaulle ; mort au camp de Dachau en 1945]
Evadés de France par l’Espagne [fiches d’identification et parcours de Tarn-et-Garonnais qui ont tenté de passer par
l’Espagne pour rejoindre la France Libre]
GINESTE Marie-Rose [résistante de Montauban dont l’engagement a été conforté par l’appel du 18 juin 1940 ; parmi
ses nombreuses actions en faveur de la Résistance, elle héberge des opérateurs radio établissant des liaisons avec
Londres et des aviateurs alliés]
NORMAND Auguste [commandant du camp de Caylus depuis septembre 1939, se rallie au général de Gaulle dès
l’appel du 18 juin 1940 et participe au Camouflage du Matériel de l’armée dans le but de résister aux troupes
allemandes ; mort au camp de Buchenwald en 1943]
Plaques et stèles de Tarn-et-Garonne [plaques ou rues en hommage à des résistants en lien avec la France Libre]
SICRE Louis [militaire de Castelsarrasin engagé dans la marine en 1937, affecté à la base de Toulon sur
le « Narval », premier sous-marin français à se rallier à la France Libre. Il rejoint ensuite le réseau de renseignements
Alliance où il est opérateur radio ; mort au camp du Struthof en 1944]
Réseaux alliés en Tarn-et-Garonne [liens et actions de la France Libre et de la Résistance intérieure pour
renseignements et filières d’évasion à travers les réseaux Alibi, Alliance, Buckmaster, Gallia et Sabot]
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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À partir des circonstances et du contenu de l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle,
les candidats en étudieront la portée, ainsi que les engagements qu’il a suscités, en France,
dans l’Empire français et à l’étranger jusqu’en 1945.
« Autour du 18 juin 1940 »
d’après la conférence de Jean-Louis Matharan,
professeur agrégé, docteur en Histoire, ancien Directeur des Etudes et Recherches à l'Institut Charles de Gaulle,
du 13 janvier 2010 au lycée Michelet de Montauban
J.L Matharan choisit d’aborder ce texte sous l’angle de la méthode : contexte, auteur, nature et
interprétation sont donc analysés successivement.
1. Le contexte
Le premier ministre Winston Churchill et le général de
Gaulle, symboles de l’alliance franco-britannique de 1940
(coll. Fondation Charles de Gaulle, Paris)
L’appel du 18 juin 1940 du général Charles
de Gaulle est l’acte fondateur de la Résistance.
Mais rares sont ceux qui ont entendu cette
allocution radiodiffusée. En effet, le contexte est
celui du début de la Seconde Guerre mondiale
dont le rythme subit une accélération du fait de
l’offensive allemande à partir du 10 mai 1940. En
quelques jours, la France est plongée dans le
désastre et le désarroi. La débâcle de l’armée
française, la défaite du printemps 1940, les
bombardements dans le nord du pays et l’exode
qui jette sur les routes des millions de personnes
sont peu propices à l’écoute de l’appel lancé à la
radio de Londres par un général encore inconnu
de la majorité des Français.
Le contexte est aussi celui des relations franco-britanniques. Le 28 mars 1940 a eu lieu le
premier conseil suprême interallié entre la France et la Grande-Bretagne qui avait engagé les
signataires à n’accepter aucun accord séparé. Cet accord, bafoué par le gouvernement de Philippe
Pétain, - puisque la décision de l’armistice est prise au Conseil des Ministres du 15 juin 1940 – est
déterminant dans l’engagement de Charles de Gaulle qui, d’une certaine façon, situe à partir du 18
juin son action qui contribue à le légitimer.
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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2. L’ auteur
Le terme d’auteur est à comprendre
dans les deux sens : celui qui écrit et celui
qui est à l’origine d’une action, qui incarne
une autorité. Quels sont les fondements de
l’autorité du général de Gaulle, qui lui
permettent d’avoir accès à la radio anglaise
le 18 juin 1940 ? A cette date, Charles de
Gaulle, alors âgé de 49 ans, est reconnu dans
les mondes militaire et intellectuel :
-
c’est un soldat qui a combattu lors de
la Première Guerre mondiale et en
1939-1940. Vu comme un modèle, il
Charles de Gaulle au micro de la BBC, la radio anglaise
est cité à l’Ordre de l’armée en mai
Pas plus qu’il n’existe d’enregistrement de l’Appel, aucune
photo du général n’a été prise dans ces circonstances. Toutes
sont postérieures à juin 1940, comme l’indiquent les insignes
militaires de la France Libre sur son uniforme.
1940 ;
(coll. Fondation Charles de Gaulle, Paris)
-
c’est
un homme de culture, un
historien et
un théoricien militaire
qui publie des écrits dès 1924.
Cette autorité, reconnue par le Président du Conseil Paul Reynaud, lui ouvre la porte du
sous-secrétariat d’Etat à la Défense nationale et à la guerre le 5 juin 1940. Chargé de la
coordination avec Londres, qui représente à ses yeux le point déterminant de la résistance, il
rencontre Winston Churchill à plusieurs reprises. Le 28 juin 1940, le gouvernement britannique
reconnaît le général de Gaulle comme chef de la France Libre.
3. La nature de l’Appel
Le discours du 18 juin 1940 prononcé à la radio de Londres par le général de Gaulle est une
allocution, c’est-à-dire un bref discours. Le texte, connu sous le nom d’ « appel du 18 juin », est
enregistré et rediffusé quatre fois le 19 juin, avant d’être imprimé et affiché dans de nombreuses
villes d’Angleterre. Il a pu être entendu dans tout le nord et l’ouest du pays, régions bien
couvertes par les ondes de la BBC, puis il est relayé par des journaux français dès le lendemain (La
Petite Gironde, Le Petit provençal, Le Petit Marseillais, Le Courrier de Lyon…).
L’appel du 18 juin est surtout une invitation à se rassembler pour lutter. C’est aussi un
refus de renoncer, sous les signes de l’espérance et de la résistance destinées à regagner la liberté
du peuple français.
Il est difficile de dissocier les discours du 18 et du 22 juin 1940 car c’est entre ces deux dates
que s’opère un changement définitif dans le parcours et les choix du général de Gaulle. A la fois
indigné par sa hiérarchie et rejeté par elle, il comprend qu’il faudra agir sans elle voire contre elle.
« C’était à moi d’assumer la France » écrira-t-il dans ses Mémoires de guerre.
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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Fac-similé de l’affiche « A tous les Français » placardée dans les rues de Londres à l’été 1940 :
le texte reprend l’esprit de l’Appel mais dans une version différente et plus courte
(coll. musée Résistance et Déportation, Montauban)
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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4. Interprétations
A partir du 18 juin 1940, le général de Gaulle devient le « médiateur » de la France.
S’adressant à René Cassin, il lui dit d’ailleurs : « Nous sommes la France ».
Les réponses à l’Appel, adressé d’abord à l’armée française, sont rares au départ. De même,
les ralliements des territoires étrangers à la France Libre sont peu nombreux. L’acte des 130
pêcheurs de l’île de Sein qui quittent la Bretagne le 26 juin 1940 pour rejoindre l’Angleterre en
bateaux est un acte isolé. En juillet 1940, la France Libre du général de Gaulle compte à peine 7000
hommes. Si les ralliements sont progressifs, l’un des plus importants est celui de Winston
Churchill qui reconnaît en lui le représentant de la France, même s’il constate son isolement :
« Vous êtes tout seul ! Eh bien, je vous reconnais tout seul ! » Cet acte est décisif car il permet à Charles
de Gaulle d’être reconnu par le Royaume-Uni comme le chef de la France Libre dès le 28 juin,
aboutissant à un accord essentiel entre eux le 7 août 1940.
Après le 18 juin, le général de Gaulle prolonge son allocution initiale par une série de
discours tout au long de la guerre : le 14 juillet et le 11 novembre 1940, mais aussi à chaque date
anniversaire de l’Appel à partir de 1941, sans oublier l’hommage que lui rend la motion du
Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943.
Que retenir de l’appel du 18 juin 1940 ?
L’appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle est avant tout un cri d’honneur, de
courage, de fraternité et d’espoir. Fruit d’une volonté d’engagement et d’une haute conscience
du devoir, il exprime sa confiance en l’homme et sa foi dans les actes.
L’ Appel s’inscrit véritablement dans une démarche humaniste.
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© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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Rappel chronologique des événements clés précédant le 18 juin 1940
1938 : l’Allemagne annexe l’Autriche qui fait désormais partie des territoires dirigés par Adolph Hitler
1er septembre 1939 : l’armée allemande envahit la Pologne
3 septembre 1939 : le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne, c’est le début de la
Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
5 septembre 1939 : les Etats-Unis se déclarent officiellement neutres
28 mars 1940 : premier conseil interallié entre le Royaume-Uni et la France
10 mai 1940 : les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg sont envahis par l’armée allemande
18 mai 1940 : en France, Philippe Pétain devient vice-président du Conseil
5 juin 1940 : à la demande de Paul Reynaud, Président du Conseil, Charles de Gaulle est nommé soussecrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la guerre
14 juin 1940 : les Allemands entrent dans Paris, le gouvernement français s’installe à Bordeaux
16 juin 1940 : le général de Gaulle se rend à Londres à la demande du gouvernement puis revient à
Bordeaux où il apprend la démission de Paul Reynaud. Le maréchal Pétain est nommé chef du
gouvernement par le Président de la République Albert Lebrun
17 juin 1940 : Charles de Gaulle part à nouveau pour Londres ; le maréchal Pétain annonce la signature
de l’armistice avec l’Allemagne
18 juin 1940 : en réponse au discours de Pétain prononcé la veille, le général de Gaulle, sur les ondes
de la BBC, la radio de Londres, appelle à poursuivre la lutte
A RETENIR pour l’ensemble du thème 2010 :
Les premiers résistants, qui refusent la défaite française puis la décision du
gouvernement français de signer l’armistice, s’engagent avant l’appel du 18 juin 1940. L’ayant
ou non entendu, des milliers d’hommes et de femmes français et étrangers oeuvrent dans la
Résistance, en France ou hors du pays, individuellement ou au sein de mouvements et de
réseaux organisés. Ils participent à la lutte armée dans les maquis (cache d’armes, parachutages,
sabotages…) ou à la résistance civile (impression et distribution de journaux et tracts
clandestins, fabrication de fausses cartes d’identité, aide aux personnes pourchassées par les
nazis et les collaborateurs français, filières d’évasion vers la France Libre…).
Ces hommes et ces femmes viennent de milieux sociaux, culturels, religieux ou
politiques différents mais s’engagent tous en faveur de la liberté. Le général de Gaulle
souhaitait le rassemblement des différents groupes de Résistance ; c’est chose faite le 27 mai
1943, au cours d’une réunion clandestine organisée à sa demande par Jean Moulin à Paris,
durant laquelle est crée le Conseil National de la Résistance (CNR).
© musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, février 2010
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