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III. Relation entre Adhésion et Biofilms :
- Ces systèmes de croissance sont appelés les biofilms vis – à vis desquels un
nombre limité de moyens standardisés de protocole existe.
-
La proportion de micro-organismes prélevés est ignorée car l’intensité de
l’adhésion d’un biofilm naturel est une grandeur inconnue qui dépend de
nombreux facteurs (EGINTON et al. 1998).
- Ces biofilms sont ensuite de différents types (environnement, industrie,
contexte clinique).
- Leur étude nécessite de faire appel à différentes disciplines (biologistes
cliniciens ou des sciences de la vie, des chimistes ou ingénieurs spécialistes
des surfaces, des mathématiciens et des physiciens sur la modélisation).
IV. Définition -
- Les biofilms sont des couches de micro-organismes associés à un type de
surface.
- Les biofilms sont constitués d’un seul type ou de plusieurs types de micro-
organismes (levures, bactéries, protozoaires ou des combinaisons de toutes
ces espèces).
- Il existe plusieurs définitions des biofilms.
- La plus adaptée est celle de CHARACKLIS (1989a) :
« Un biofilm est une communauté microbienne adhérant à une surface et
fréquemment incluse dans une matrice de polymères exocellulaires » Cette
matrice est aussi appelée « couche muqueuse ».
- Un biofilm est une structure fréquente, non obligatoire, qui a un âge et une
densité (non visible à sa limite inférieure 10
4
cellules/cm
2
– visible à partir de
10
8
cellules /cm
2
).
- Les biofilms sont souvent hétérogènes (discontinus, microcolonies séparées
par des espaces inter-colonies laissant circuler les liquides librement) :
structure établie sans contrainte. On a aussi des biofilms homogènes
organisés par des champs de forces au niveau expérimental en laboratoire.
- La structure de ces biofilms dépend non seulement des micro-organismes,
mais aussi des molécules engagées dans leur formation. L’efficacité de ces
molécules pour former des biofilms dépend d’une concentration seuil
moléculaire obtenue à partir d’une certaine population bactérienne ayant
atteint une valeur suffisante (un quorum).
Le biofilm en « gruyère » de Pseudomonas aeruginosa est du à la présence
d’une molécule signal (homosérine lactone) (DAVIES et al. 1998).