antarctique biofilms

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Les biofilms bactériens
Organisation en biofilm
• Formes de vie primitives moins sensibles à
environnement hostile :
– éléments chimiques
– facteurs physiques
– condition sine qua non de survie
• Antarctique biofilms (algues et bactéries)/roches
• Bactéries modernes descendantes de ces
formes colonisant la terre avec succès
Stromatholites
Antonie van Leeuvenhoek
1632-1723
taxocellwall.jpg
Deux types de bactéries
• Bactéries
planctoniques
Bactéries sessiles
Méthodes d’étude au
laboratoire ?
Deux types de pathologies
• Bactéries
Bactéries sessiles
planctoniques
• Infections bactériennes Bactéries de
aiguës
l’environnement :
• Peste
Pseudomonas
• Antibiotiques, vaccins
Legionella
(maîtrise)
Nouvelles pathologies
• Autrefois
– immunodéprimés ne résistaient pas à bactéries
planctoniques
• Aujourd’hui
– immunodéprimés sensibles à bactéries de
l’environnement (domicile, hôpital)
Définitions
• « ensemble de cellules isolées et de
microcolonies de cellules filles, associées
entre elles et/ou aux surfaces et interfaces,
et incluses dans une matrice constituée
d’exopolysaccharides bactériens, de
matières organiques et non organiques, ainsi
que de macro-molécules piégées du milieu
environnant »
Paramètres en cause
Support des bactéries
– flore cutanée (cathéters)
– exogènes (infections nosocomiales)
Efficacité des défenses naturelles
Nature du support
Facteurs de virulence du micro-organisme
(adhésines, synthèse d’exopolysaccharide, …)
Les biofilms bactériens
• 99 % des bactéries à l’état adhéré
• Bactéries, fongi, algues, protozoaires
• Capacité d’adhérer dans milieu naturel
– Critère de sélection
Les biofilms bactériens
• 15 % de cellules
• 85 % matériel de matrice (polysaccharide)
IMPACT DES BIOFILMS
Industrie maritime
Secteur industriel
Réseaux d’eau
Industrie du papier
Industrie alimentaire
Secteur médical
Légionelloses
Plaque dentaire
Implants et Prothèses
Mucoviscidose
Effets néfastes
• Phénomènes de corrosion, encrassement
• Processus infectieux
- en liaison avec l’environnement et surfaces
procédures de nettoyage et désinfection
- en liaison avec systèmes d’adduction et
traitement de l’eau (Pseudomonadaceae)
Dispositifs médicaux implantables
• Cathéters
Dispositifs médicaux implantables
• Valves cardiaques
Détachement de morceaux de
biofilms
embols dans capillaires
Dispositifs médicaux implantables
• Lentilles intra-oculaires
CATARACTE -- 22
CATARACTE
Traitement chirurgical
Ultrasons
Noyau du
cristallin
Pièce à main de
phacoémulsification
Sac
cristallinien
Ablation du cristallin opacifié
Noyau du
cristallin
Sac
cristallinien
Implant
Mise en place d'un implant intra-oculaire
Implants rigides :
- PMMA
Implants souples :
- Silicone
- Acryliques hydrophiles ou hydrophobes
Dispositifs médicaux implantables
Implants osseux (prothèse de hanche, genou, )
Formation du biofilm
• Nécessité d’une phase aqueuse : film entre
cellule et support
– Eau (environnement)
– Fluides biologiques
• Urines (cathéters)
• Sang (valve cardiaque)
• Humeur aqueuse (œil)
•…
Formation du biofilm
• Adhésion change expression phénotypique
de 30 % des protéines
Yu & Costerton, 1995
Formation du biofilm
• Pseudomonas aeruginosa gène algC
contrôlant phosphomannomutase impliqué
dans synthèse d’alginate
(exopolysaccharide)
• Activé quelques minutes après adhésion
Formation du biofilm
• Pseudomonas aeruginosa
• 45 gènes différents entre bactéries sessiles
et bactéries planctoniques
FORMATIOND’UN
D’UNBIOFILM
BIOFILM--11
FORMATION
Biofilm = Communauté structurée de bactéries engluées dans une matrice
polymérique extracellulaire - le glycocalyx ou « slime » - qu’elles ont elles-mêmes produite,
et qui adhérent à une surface inerte ou vivante
Costerton JW, 1999
Etapes de formation d’un biofilm
Biofilm mature
Décrochage
Transport des
cellules planctoniques
Contact
bactérie / support
Adhésions réversible
et irreversible
Synthèse du glycocalyx
SUPPORT
FORMATIOND’UN
D’UNBIOFILM
BIOFILM--77
FORMATION
Facteurs intervenant dans la formation d’un biofilm
Support
- Rugosité
- Composition chimique
- Hydrophobicité
- Charges électriques
Bactérie
- Composition
- Hydrophobicité
- Charges électriques
- Pili ou flagelles
- Concentration bactérienne
- Métabolisme cellulaire
-
Environnement
Rhéologie du fluide
Composition en ions et
en nutriments
pH
Température
Mucoviscidose – P. aeruginosa
Mucoviscidose – P. aeruginosa
Mucoviscidose – P. aeruginosa
Legionella
Fausse membrane (biofilm sur tissu libération toxine)
Vésicule biliaire
• Cholangite : infection de la bile
– douleur
– fièvre
– Jaunisse
• Cause importante
– urgence abdominale
– septicémie
Vésicule biliaire
• Bactériologie de la cholangite :
– coliformes (E. coli, Klebsiella sp)
– Streptocoques fécaux
– Anaérobies (Bacteroides fragilis, Clostridium
perfringens)
• Synergie entre E. coli et Bacteroides
• Calculs contient microcolonies (80 %)
Escherichia coli
V I – Pouvoir pathogène
1 – Infections urinaires
femmes enceintes +++
femme > homme
Hormones : dilatation des
voies urinaires
Infections urinaires
Polynucléaires Bactéries
> ou = 104/ml > ou = 105/ml
Normale
0
0
Infection
vraie
+
+(monomicrobien)
+(polymicrobien)
?
Cas
particuliers
0
+
?
Cas
particuliers
+
0
?
Proteus mirabilis
• Struvite (lithiase) : NH4MgPO4, 6 H2O
• Carbonate apatite : Ca10(PO4) 6, CO3
• Protection contre antibiothérapie
FORMATIOND’UN
D’UNBIOFILM
BIOFILM--55
FORMATION
Aspect d’un biofilm mature
FLUIDE
Recrutement de
cellules planctoniques
Circulation dans les canaux
SUPPORT
Détachement de cellules
ou d’amas cellulaire
Communication cellulaire
FORMATIOND’UN
D’UNBIOFILM
BIOFILM--66
FORMATION
Cinétique de formation d’un biofilm
12
3
4
5
Biofilm
Bactéries planctoniques
1 – Latence
2 – Accélération
3 – Accumulation linéaire
4 – Ralentissement
5 – Stabilisation apparente
Roques, 2000
Résistance des biofilms
LEBIOFILM
BIOFILM::UN
UN««CASSE-TETE
CASSE-TETE»»THERAPEUTIQUE
THERAPEUTIQUE
LE
REPONSE
IMMUNITAIRE
RESISTANCE ACCRUE
AUX ANTIBIOTIQUES
Leucocytes, Ac
Pénétration difficile
Diffusion ralentie
Destruction des
tissus sains
Modifications de l’expression génétique
BIOFILM
IMPLANT
Zzz…
Etat de
dormance des bactéries
Résistance des bactéries en
biofilms
Pénétration difficile
Ciprofloxacine
40 sec dans surface stérile
21 dans biofilm à P.aeruginosa
Tobramycine 15 fois plus active sur
bacétries planctoniques/sessiles
Résistance des bactéries en
biofilms
P.aeruginosa
suspension d’alginate à 2% inhibe diffusion
alginate lyase restauration
Résistance des bactéries en
biofilms
Ancienneté du biofilm
Absence d’oxygène (aminosides)
Bactéries planctoniques
CATARACTE--11
CATARACTE
Opacification progressive du cristallin entraînant
une baisse de la vue allant jusqu’à la cécité
Œil sain
Cataracte
CATARACTE--22
CATARACTE
Traitement chirurgical
Ultrasons
Noyau du
cristallin
Pièce à main de
phacoémulsification
Sac
cristallinien
Ablation du cristallin opacifié
Noyau du
cristallin
Sac
cristallinien
Implant
Mise en place d'un implant intra-oculaire
Implants rigides :
- PMMA
Implants souples :
- Silicone
- Acryliques hydrophiles ou hydrophobes
ENDOPHTALMIE
ENDOPHTALMIE
Complication infectieuse post-opératoire due à
la présence de bactéries dans l’humeur aqueuse entraînant
une perte fonctionnelle et / ou anatomique de l’œil
S. epidermidis
GRAM positif
Etiologie : formation d’un biofilm bactérien sur l'implant intra-oculaire
METHODESD’ETUDE
D’ETUDEDES
DESBIOFILMS
BIOFILMS
METHODES
1 - Méthodes d’observation
• Loupe binoculaire
• Microscopie optique
• Microscopie électronique
• Analyse d’image
2 - Méthodes de quantification
• Méthodes directes
• Méthodes indirectes
- Décrochages des bactéries
- Méthodes bactériologiques
- Méthodes biochimiques
- Méthodes physiques
3 – Méthodes de modélisation
• Méthodes d’étude in vivo
• Méthodes d’étude in vitro
- Modèles statiques
- Modèles dynamiques
ETAPESDE
DELA
LAMISE
MISEAU
AUPOINT
POINT
ETAPES
1 -Réalisation du modèle dynamique
2 - Formation de biofilms
3 - Observations microscopiques des biofilms
4 - Quantification des biofilms
5 - Evaluation du montage
6 - Réalisation d’une cinétique bactérienne
MODELED’ETUDE
D’ETUDEDYNAMIQUE
DYNAMIQUE
MODELE
Legionella
•
•
•
•
•
Bacilles à Gram négatif mobiles
Aérobies
Nécessitent milieux spécifiques + CO2
Legionella pneumophila
15 sérogroupes : Lp 1 le plus fréquent
Legionella pneumophila
• 8 000 à 18 000 cas de maladies des légionnaires
chaque année aux USA
• pneumonie
• fièvre de Pontiac
• L. pneumophila (90 %)
• Autres Legionella :
• L. micdadei, L. longbeachae,
L. dumoffii, L. bozemanii
Legionella
• 1 – Habitat
– eau douce (multiplication dans les amibes)
– réseaux d’eau potable
– refroidissement tours aéro-réfrigérantes
Legionella
• 2 – Transmission
– Voie aérienne (aérosols contaminés)
– Douches, tours aéro-réfrigérantes
(climatisation)
– Bains à remous
– Hôpital
• rinçage à l’eau courante de matériels
• Voies respiratoires (sondes, humidificateurs, …)
Legionella
• 2 – Transmission
– Pas de transmission interhumaine
– Cas sporadiques ou épidémiques
– Souvent séjour à l’hôtel ou hôpital
• Un tiers cas nosocomiaux
Legionella
• 3 – Pouvoir pathogène
–
–
–
–
–
–
incubation 2 à 10 jours
Pneumopathie aiguë de sévérité variable
2 à 5 % des pneumopathies aiguës
mortalité à l’hôpital (10 à 30 %)
sujets âgés
immunodéprimés (transplantés, chimiothérapie,
corticoïdes, sidéens)
– fièvre de Pontiac (syndrome pseudo-grippal)
FORMATIOND’UN
D’UNBIOFILM
BIOFILM--22
FORMATION
Transport
Adhésion réversible
Décrochage
Adhésion irréversible
agitation
SUPPORT
• Forces
hydrodynamiques
• Mouvements
browniens
• Mouvements actifs
• Forces hydrophobes
• Théorie DVLO
• Théorie de l’énergie
libre d’adhésion
•
•
•
•
•
•
Liaisons hydrogènes
Forces électriques
Forces hydrophobes
Organites bactériens
Adhésines bactériennes
Matrice extracellulaire
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