GUIDE DE PALANQUEE NIVEAU 4
Session de septembre 2014 à Niolon
PHYSIOLOGIE APPLIQUÉE A LA PLONGÉE
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QUESTION 1 : l’anatomie de l’oreille (4 pts)
Légendez le schéma ci-dessous
QUESTION 2 : la ventilation en plongée (6 pts)
a) Quelles sont les perturbations provoquées par l’utilisation du détendeur ?
b) Quelles sont les perturbations provoqes par les variations de la pression ambiante ?
c) Quels conseils donneriez-vous aux plongeurs de votre palanquée concernant la ventilation ?
QUESTION 3 : le froid en plongée (6 pts)
Quelles sont les réactions de l’organisme lors d’une immersion en eau froide ?
Décrivez en les mécanismes.
QUESTION 4 : les manœuvres d’équipression des oreilles (4 pts)
Décrivez succinctement les différences manœuvres d’équipression des oreilles (équilibrage, compensation).
Pour chacune d’entre elles, décrivez en les avantages et les inconvénients.
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REFERENTIEL DE CORRECTION
QUESTION 1 : l’anatomie de l’oreille (4 pts)
Légendez le schéma ci-dessous
QUESTION 2 : la ventilation en plongée (6 pts)
a) Quelles sont les perturbations provoquées par l’utilisation du détendeur ?
Frein à l’inspiration en fonction de la sensibilité du détendeur,
Résistance à l’écoulement et donc augmentation du travail ventilatoire : risque d’essoufflement.
Augmentation du volume mort : diminution du volume ventilé efficace (volume renouvelé par rapport
au volume ventilé) et donc risque d’hypercapnie et d’essoufflement.
b) Quelles sont les perturbations provoquées par les variations de la pression ambiante?
Augmentation de la masse volumique du mélange respiré (augmentation de la densité du gaz),
résistance à l’écoulement et donc augmentation du travail ventilatoire avec risque d’essoufflement.
Augmentation du volume courant aux dépens du VRI, diminution de la fréquence ventilatoire : risque
d’hypercapnie et d’essoufflement.
c) Quels conseils donneriez-vous aux plongeurs de votre palanquée concernant la ventilation ??
A la surface : ne pas s’immerger si on est essouffpar le parcours entre les lieux de mise à l’eau et
d’immersion : prendre le temps de récupérer.
En immersion : insister sur l’expiration, diminuer l’effort en profondeur, limiter la profondeur
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QUESTION 3 : le froid en plongée (6 pts)
Quelles sont les réactions de l’organisme lors d’une immersion en eau froide ?
Décrivez en les mécanismes.
Les réactions de lorganisme visent à :
limiter les pertes de chaleur
augmenter la production de chaleur.
Limiter les pertes de chaleur :
Erection des muscles horripilateurs des poils (chair de poule), afin d’augmenter la couche de
protection par les poils. Mécanisme efficace chez les animaux à fourrure mais pas chez l’homme.
Vasoconstriction périphérique pour orienter le flux sanguin préférentiellement vers les organes
vitaux à préserver, et limiter la circulation dans les territoires exposés au froid (membres, peau)
Cette vasoconstriction entraîne une augmentation de la volémie au niveau de l’abdomen et du thorax :
c’est le bloodshift.
Cet afflux de sang (en excès) est détecté par des volorécepteurs situés dans l’oreillette droite, ce
qui va entrainer la sécrétion de Facteur Atrial Natriurétique (FAN). Parallèlement, la crétion
d’hormone antidiurétique (au niveau de l’hypophyse est diminuée), Ces phénomènes vont provoquer une
augmentation de la production d’urine, c’est la diurèse due au froid
Production de chaleur :
Augmentation du métabolisme cellulaire,
Contractions reflexes des muscles tremblements et frissons.
Ces phénomènes entrainent une augmentation de la consommation d’O2 (donc de l‘air de la bouteille)
et une production accrue de CO2 pouvant entrainer un essoufflement.
QUESTION 4 : les manœuvres d’équipression des oreilles (4 pts)
Décrivez succinctement les différences manœuvres d’équipression des oreilles (équilibrage, compensation).
Pour chacune d’entre elles, décrivez en les avantages et les inconvénients.
Méthodes actives :
Valsalva : expiration forcée par le nez, les narines fermées, manuellement ou par la jupe du masque..
L’air « force » les trompes d’Eustache pour pénétrer dans l’oreille moyenne. Méthode facile à enseigner
et à réaliser, marche le plus souvent chez une personne non enrhumé, mais brutale et risquée :
surpression pulmonaire, barotraumatisme de l’oreille moyenne et/ou interne.
Frenzel : ramener la base de la langue vers le haut et l’arrière du palais. Manœuvre assez efficace et
peu traumatisante, à privilégier dans les conditions courantes. Ne fonctionne pas chez tous les plongeurs.
Edmonds : Valsalva ou Frenzel avec la mâchoire en avant. Améliore l’efficacité de ces manœuvres. Peu
traumatisante mais plus difficile à réaliser.
Lowry : souffler doucement nez pincé tout en déglutissant. Moins traumatisant que Valsalva
Souffler narines plaquées sur le masque : parfois suffisant, moins traumatisant pour les tympans .Ne
nécessite pas les mains, mais ne fonctionne pas chez tous les plongeurs.
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Méthodes passives :
glutition : l’idéal pour la protection des tympans, mais ne fonctionne pas chez tout le monde
ance Tubaire Volontaire : méthode passive et idéale ; Nécessite un apprentissage : gymnastique
tubaire. Ne fonctionne pas chez tous les plongeurs.
Toynbee : active à la remontée. Aspirer nez pincé dépression. Uniquement en cas de nécessité à la
remontée. Nécessite enseignement + code de communication avant.
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