
GUIDE DE PALANQUEE – NIVEAU 4 
 
Session de septembre 2014 à Niolon 
 
PHYSIOLOGIE APPLIQUÉE A LA PLONGÉE 
 
 
 
 
QUESTION 3 : le froid en plongée        (6 pts) 
 
Quelles sont les réactions de l’organisme lors d’une immersion en eau froide ?  
Décrivez en les mécanismes. 
 
 Les réactions de l’organisme visent à : 
 limiter les pertes de chaleur 
 augmenter la production de chaleur. 
 
 Limiter les pertes de chaleur : 
 Erection des muscles horripilateurs des poils (chair de poule), afin d’augmenter la couche de 
protection par les poils. Mécanisme efficace chez les animaux à fourrure mais pas chez l’homme. 
 Vasoconstriction périphérique pour orienter le flux sanguin préférentiellement vers les organes 
vitaux à préserver, et limiter la circulation dans les territoires exposés au froid (membres, peau) 
 Cette vasoconstriction entraîne une augmentation de la volémie au niveau de l’abdomen et du thorax : 
c’est le bloodshift. 
 Cet afflux de sang (en excès) est détecté par des volorécepteurs situés dans l’oreillette droite, ce 
qui va entrainer la sécrétion de Facteur Atrial Natriurétique (FAN). Parallèlement, la sécrétion 
d’hormone antidiurétique (au niveau de l’hypophyse est diminuée), Ces phénomènes vont provoquer une 
augmentation de la production d’urine, c’est la diurèse due au froid 
 
 Production de chaleur : 
 Augmentation du métabolisme cellulaire,  
 Contractions reflexes des muscles tremblements et frissons. 
 Ces phénomènes entrainent une augmentation de la consommation d’O2 (donc de l‘air de la bouteille) 
et une production accrue de CO2 pouvant entrainer un essoufflement. 
 
 
QUESTION 4 : les manœuvres d’équipression des oreilles (4 pts) 
 
Décrivez succinctement les différences manœuvres d’équipression des oreilles (équilibrage, compensation). 
Pour chacune d’entre elles, décrivez en les avantages et les inconvénients. 
 
Méthodes actives : 
 
 Valsalva : expiration forcée par le nez, les narines fermées, manuellement ou par la jupe du masque.. 
L’air « force » les trompes d’Eustache pour pénétrer dans l’oreille moyenne. Méthode facile à enseigner 
et à réaliser, marche le plus souvent chez une personne non enrhumé, mais brutale et risquée : 
surpression pulmonaire, barotraumatisme de l’oreille moyenne et/ou interne. 
 Frenzel : ramener la base de la langue vers le haut et l’arrière du palais. Manœuvre assez efficace  et 
peu traumatisante, à privilégier dans les conditions courantes. Ne fonctionne pas chez tous les plongeurs. 
 Edmonds : Valsalva ou Frenzel avec la mâchoire en avant. Améliore l’efficacité de ces manœuvres. Peu 
traumatisante mais plus difficile à réaliser. 
 Lowry : souffler doucement nez pincé tout en déglutissant. Moins traumatisant que Valsalva 
 Souffler narines plaquées sur le masque : parfois suffisant,  moins traumatisant pour les tympans .Ne 
nécessite pas les mains, mais ne fonctionne pas chez tous les plongeurs.