- Certains récepteurs lient d’autres hormones.
- Les récepteurs peuvent lier des molécules pharmacologiques, des antagonistes de
synthèse.
- Il existe deux grands types de récepteurs :
o Des récepteurs intracellulaires.
o Des récepteurs membranaires.
- Les hormones hydrophobes rentrent dans la cellule pour aller agir sur des récepteurs
intracellulaires (leur liposolubilité permet de franchir la membrane cellulaire).
- Les hormones hydrophiles agissent sur des récepteurs membranaires.
- Ces récepteurs intracellulaires peuvent être des protéines du cytosol ou ils peuvent être
des récepteurs intranucléaires. Quand le complexe hormone-récepteur est formé, il se lie à
l’ADN pour induire une synthèse protéique.
- Les récepteurs membranaires se divisent en deux catégories :
o Les récepteurs couplés aux protéines G possédants 7 domaines membranaires.
o Les récepteurs couplés à des enzymes ne possédant qu’un seul domaine
membranaire. C’est le cas de deux hormones importantes :
o L’insuline.
o L’hormone de croissance.
Si l’enzyme correspond à une protéine kinase l’effet passe par la phosphorylation
de substrat.
Cas particulier : l’hormone pénètre dans le tissu cible par endocytose après s’être lié à un
récepteur (endocytose du complexe hormone-récepteur).
2. Effets biologiques
- Les effets biologiques des hormones sont des effets qui permettent le contrôle du
métabolisme par :
o Des actions de régulation de synthèse d’enzyme.
o Des modifications de configuration d’enzyme.
o Des modifications de quantité disponible de substrat.
- Il existe des régulations de synthèse des récepteurs par la concentration d’hormone. Par
exemple quand la concentration d’insuline augmente, le nombre de récepteurs diminue
(autorégulation par feed-back).
- Il y a la possibilité de modulé les récepteurs d’une hormone par une autre hormone. Par
exemple T3 augmente le nombre de récepteurs à l’adrénaline sur le cœur.
VI. La sécrétion hormonale
1. Décours temporel
- L’hormone n’est généralement pas sécrété de manière continue, mais par des bouffées
plus ou moins fréquentes. De ce fait la concentration plasmatique des hormones n’est pas
stable, encore moins contrôlée de manière homéostatiques.
- En plus de ça les bouffées de sécrétions n’ont pas la même amplitude : on peut voir des
pics de sécrétion. Il y a des variations cycliques de ces taux. Exemple de l’hormone de
croissance sécrétée avec un grand pic en début de sommeil.
2. Contrôle
- Il existe différents contrôle de la sécrétion qui s’intègre (soit dans le sens de stimulation,
soit dans le sens d’inhibition) :
o Ceux contrôlés par le système nerveux.
o Ceux contrôlés par d’autres hormones.
- Les sécrétions contrôlées par le système nerveux correspondent par exemple à celle de la
médullosurrénale contrôlée par le système orthosympathique.
- L’hypothalamus intervient également il correspond au « cerveau endocrinien ».
- Les hormones peuvent contrôlées la sécrétion d’autres hormones à l’aide de feedbacks,
de rétrocontrôles, positifs ou négatifs. Le feedback négatif prédomine.