BRONCHOSCOPIE FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ DU PATIENT Madame, Monsieur, Dans le cadre du problème que vous présentez actuellement, la réalisation d’une bronchoscopie vous est proposée. POURQUOI DES FEUILLES D’INFORMATIONS ? Il est indispensable que vous soyez informé(e) de la description, des buts, du déroulement et des complications possibles de cet examen diagnostique avant de l’accepter ou de le refuser. Nous vous prions donc de lire ces trois feuilles attentivement, de noter les éventuelles question que vous vous poseriez encore après en avoir pris connaissance, questions auxquelles nous répondrons bien volontiers. Vous nous restituerez svp ce document, dûment signé, avant l’examen. QU’EST-CE QU’UNE BRONCHOSCOPIE ? Cet examen consiste à introduire, par le nez ou par la bouche, un tube flexible (le bronchoscope), dirigeable à son extrémité, approximativement d’un diamètre comparable à celui d’un crayon gris, dans vos voies respiratoire c'est-à-dire la trachée, puis les bronches (bronches souches, bronches lobaires et enfin bronches segmentaires). Ce tube flexible permet, soit en vision directe, soit grâce à une caméra (vidéo bronchoscope) l’inspection des bronches ; cet instrument est par ailleurs doté d’un petit canal permettant différents prélèvements dans les bronches (aspiration de sécrétions, aspiration de matériel résultant de brossages des bronches, lavage de segments pulmonaires avec du sérum physiologique qui est réaspiré et enfin biopsies) POURQUOI UNE BRONCHOSCOPIE ? Cet examen vous est proposé pour tenter de poser un diagnostic précis de votre affection pulmonaire ; il est complémentaire aux examens radiologiques et aux examens de la mesure de votre souffle (fonctions pulmonaires) que vous avez déjà subis. COMMENT SE PRÉPARER À CET EXAMEN ? Vous devrez être à jeun (c'est-à-dire ne rien boire ni manger six heures avant le début de l’examen). Au cas où ceci n’aurait pas été possible, vous devrez impérativement en avertir le médecin qui réalisera cet examen et les infirmiers, infirmières qui vous recevront. Les médicaments que vous devez prendre habituellement pourront néanmoins être avalé avec une quantité d’eau minimale, le matin au lever. Nous demandons par ailleurs aux fumeurs de restreindre leur consommation de tabac au maximum dans les 48 heures qui précèdent l’examen. A votre entrée à l’hôpital ou en clinique, vous serez installé dans un lit, et une infirmière placera dans une veine de votre bras, un petit cathéter, permettant, au besoin, d’injecter pendant l’examen, un médicament pour vous détendre ou pour diminuer votre toux et diminuer vos sécrétions L’utilisation possible de tranquillisants pendant l’examen nous incite enfin à vous demander expressément de ne pas utiliser votre véhicule pour vous rendre à l’hôpital et soit de vous faire accompagner, soit d’utiliser les transports publics. DÉROULEMENT DE L’EXAMEN ? L’examen a lieur dans une salle d’opération ou dans une salle de radiologie. Vous serez étendu sur une table d’examen, couché sur le dos. On disposera sur un de vos doigts un petit capteur permettant de surveiller votre oxygénation et votre fréquence cardiaque durant toute la durée de l’examen. On disposera dans l’une de vos narines une petite sonde permettant au besoin de vous apporter de l’oxygène. Le médecin vous fera alors une anesthésie locale de la langue et du fond de la gorge au moyen d’un spray anesthésique. Puis le bronchoscope sera introduit par la bouche ou le nez et l’anesthésie des cordes vocales sera réalisée en giclant sur celles-ci un anesthésique local à travers le canal du bronchoscope. Ceci n’est pas douloureux mais peut déclencher quelques quintes de toux qui son généralement passagères. L’anesthésie de la trachée et des différentes bronches est poursuive de façon identique. La présence du bronchoscope dans vos voies respiratoires n’entraînera en principe pas de gêne respiratoire. Si néanmoins vous supportez mal l’examen, l’endoscope pourra être retiré à tout moment. L’anesthésie étant terminée, le pneumologue pratiquera une inspection systématique de vos bronches et réalisera différents prélèvements possibles. Par exemple : aspiration de sécrétions, lavages de segments pulmonaires, brossages de bronches, et prélèvements de petits fragments de bronches ou de tissu pulmonaire (biopsies). Ces différents prélèvements ne sont pas douloureux, vous pouvez tout au plus ressentir une petite pression ou sensation de tiraillement dans le thorax au moment de la réalisation des biopsies. Parfois, le pneumologue utilisera simultanément l’aide de la radioscopie pour diriger les prélèvements. Nous vous demanderons de ne pas parler durant l’examen, le fait de parler risquant d’entraîner un enrouement ou des douleurs de la gorge après l’examen. QUE SE PASSE-T-IL APRÈS LA BRONCHOSCOPIE ? Vous êtes ensuite installé dans votre lit et vous serez surveillé par le personnel infirmier durant quelques heures avant de pouvoir quitte l’hôpital (surveillance de votre pouls, de votre tension arterielle et de votre oxygénation). Vous ne pourrez à nouveau boire et manger que 2-3 heures après la fin de l’examen (temps nécessaire à la récupération de la sensibilité nécessaire à une déglutition normale). Ne pas respecter cette consigne vous ferait encourir le risque que ce que vous avaliez passe dans vos bronches au lieu de descendre dans votre œsophage (risque de fausse route). Si vous avez subi des biopsies, il est possible que vous toussiez et crachiez un petit peu de sang, durant 1 à 2 jours, sans que ceci soit anormal. Si les crachats sanglants devaient devenir abondant ou qu’ils persistent, il faudra alors en informer le pneumologue qui vous a fait l’examen, ou votre médecin traitant ou à défaut vous rendre au service d’urgence de l’hôpital. Un peu de fièvre peut survenir dans les heures qui suivent l’examen sans que cela soit anormal ou inquiétant. Nous vous conseillons alors de prendre un à deux comprimé(s) de paracétamol 500 mg (par ex. Panadol, Ben-U-Ron, Dafalgan.) QUELLES SONT LES COMPLICATIONS POSSIBLES DE LA BRONCHOSCOPIE ? La bronchoscopie est un examen couramment effectué et grâce à la formation des pneumologues et du personnel infirmiers ainsi qu’aux performances du matériel utilisé cet examen est sûr. Cependant, tout acte médical conduit dans des conditions de compétences et de sécurité optimales, comporte un risque de complication. Ces complications sont très rares. Elles peuvent être de différents ordres : Réactions allergiques aux anesthésiques locaux (exceptionnel). Saignement au niveau de la narine lors de l’introduction du fibroscope (ce saignement s’interrompt le plus souvent spontanément ou à la suite d’un médicament instillé sur le site de saignement au travers du canal du bronchoscope). Saignement au niveau des bronches à la suite de la réalisation de biopsie (ce saignement s’interrompt le plus souvent spontanément ou à la suite d’un médicament instillé sur le site du saignement au travers du canal du bronchoscope). Aggravation de la difficulté à respirer qui impose l’arrêt de l’examen prématurément. Décollement du poumon de la cage thoracique suite à l’apparition d’une petite brèche au niveau de l’enveloppe du poumon faisant suite à une biopsie (pneumothorax). Il est alors parfois nécessaire de placer un drain dans le thorax, sous anesthésie locale, pour faire revenir le poumon contre la paroi du thorax. Cette procédure risque alors de prolonger le séjour à l’hôpital de un à quelques jours. Survenue ou aggravation d’une toux préexistante (qui nécessitera peut-être la prescription passagère d’un antitussif) Infection transmise par le fibroscope (ce risque est quasi nul car l’appareil utilisé est désinfecté selon des protocoles rigoureux, standardisé). Si vous suspectez une complication de la bronchoscopie après votre départ de l’hôpital, il est important de nous en informer immédiatement ou de contacter votre médecin traitant ou à défaut l’hôpital le plus proche. QUESTIONS DES PATIENTS ET RÉPONSES DU MÉDECIN .................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................. Suite à l’entretien d’information que j’ai eu et aux réponses qui ont été apportées à mes questions, j’accepte, après réflexion (cocher ce qui convient) : l’intervention chirurgicale la procédure invasive le traitement mentionné(e) ci-dessus. J’ai été informé(e) de la nature et du but de l’intervention chirurgicale, de la procédure invasive ou du traitement proposé. Le médecin m’a aussi informé(e) des bénéfices, risques et possibles complications, de même que des possibles alternatives à l’intervention chirurgicale, procédure invasive ou traitement proposé. NOM ET PRÉNOM DU PATIENT ............................................................................................................... SIGNATURE DU PATIENT ................................................................................................................ (OU DE SON REPRÉSENTANT LÉGAL OU THÉRAPEUTIQUE) SIGNATURE DU MÉDECIN LIEU ET DATE ................................................................................................................ ................................................................................................................