Fiche SANTORUN Copil nov07

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Programme de Petites Initiatives
Conservatoire des plantes médicinales et de la biodiversité végétale sénégalaises
Pays :
SENEGAL
Bénéficaire :
SANTORUN
Montant total du projet :
67.150 €
Participation SANTORUN :
19.150 €
Participation Fougerolles :
15.000 €
Participation FFEM :
33.000€
Le Sénégal possède une flore particulièrement diversifiée. Les plantes médicinales sont très recherchées
au Sénégal et particulièrement en milieu rural où elles constituent la principale source d’automédication
des populations. Au niveau de la ville, le coût élevé des médicaments de l’industrie pharmaceutique
pousse de plus en plus les malades à se tourner vers l’herboristerie et les plantes de cueillette.
De manière générale, le Sénégal accuse un recul de plus en plus important de sa couverture végétale.
La surexploitation des plantes sauvages, les programmes d’urbanisation des zones rurales entraînent une
raréfaction voire la disparition de nombreuses plantes médicinales. Il s’ensuit un appauvrissement de la
flore sénégalaise, une menace réelle sur la biodiversité et l’équilibre des ressources naturelles sans
oublier une perte du Savoir ancestral.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Cette situation est en partie due à une mauvaise connaissance de la
flore et des relations d’interdépendances qui la régissent. Dans l’intérêt de la santé publique, il s’avère
nécessaire de promouvoir la culture des espèces médicinales les plus menacées.
La finalité du projet est de créer un Conservatoire de Plantes Médicinales pour contribuer à la
conservation des plantes médicinales au Sénégal et permettre aux populations locales de gérer
rationnellement leurs ressources naturelles et d’en tirer un bénéfice économique.
Les objectifs spécifiques du projet sont de:
(i) Sauvegarder la biodiversité de la flore sénégalaise et la protection des ressources locales.
(ii) Permettre à la population locale et aux tradipraticiens d’avoir accès aux plantes médicinales pour
leurs soins de santé primaire en réintroduisant les espèces en voie de disparition ou disparues.
(iii) Réintroduire une activité économique dans une région agricole pour lutter contre la paupérisation
des populations locales et l’exode rural.
(iv) Sensibiliser les jeunes et les populations à respecter leur environnement pour préserver leur futur.
La communauté rurale de DIENDER, à l’origine de ce projet, en est la principale bénéficiaire à travers
l’activité et les emplois que cela va créer dans la zone. Ce projet va également contribuer au succès du
vaste programme de protection des zones de cultures que la Direction des Eaux et Forêts a lancé dans la
région. Enfin, ce Conservatoire participe à la préservation de la flore sénégalaise.
Contact : Francoise BELLOSSI [email protected]
Site web : www.santorun.com
www.ffem.fr
Novembre 2007
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