www.biologievegetale.be Symphytum officinale L. Règne : Plantae Embranchement : Spermatophyta Sous-embranchement : Angiospermes Classe : Eudicotylédones, Noyau des Eudicotylédones, Astéridées, Lamiidées Ordre : Solanales Famille : Boraginaceae Genre : Symphytum Espece (nom latin) : Symphytum officinale L. Espece (nom français) : grande consoude Photos Morphologie Morphologie générale Plantes herbacées vivaces, mesurant 30-120 cm de hauteur, robustes, à poils raides mais non piquants Écorce Rameaux/Tiges Velues, érigées, robustes, ailées et ramifiées Bourgeons Feuilles Épaisses, alternes, dépourvues de stipules, sessiles et, au moins les inférieures, longuement décurrentes sur plus d’un entrenœud ● Limbe lancéolé, large, pointu, présentant des poils raides ● Inflorescences Cyme unipare scorpioïde Fleurs Hermaphrodites, à symétrie radiaire Calice à 5 sépales soudés, longs de 5-10 mm, égalant la moitié de la longueur des pétales ● Corolle à 5 pétales soudés, blanchâtres, jaunâtres, rosés ou violets, possédant une gorge à cinq écailles ● 5 étamines ● 4 carpelles ; ovaire supère ● ● Fruits Tétrakènes noirs luisants presque lisses Enracinement potentiel Formule florale * S(5) P(5) A5 G(4) Ecologie Aire de sistribution naturelle Distribution en belgique Europe et Asie médiane Commune Amplitude trophique Sols riches Amplitude hydrique Sols humides Tolérance à l'ombrage Héliophile ou demi-ombre pH Basique à neutre Position successionelle Biotope Fossés, bords des eaux Groupements végétaux Feuillaison Floraison Mai à août (entomophile) Dissémination des graines Myrmécochore, hydrochore, épizoochore Multiplication asexuée Propriétés médicinales Étymologie Remarques Propriétés vulnéraires, émollientes et calmantes L’utilisation de la consoude remonte au Moyen-Age. Elle était employée sous forme de pommade pour le traitement des fractures. Son rhizome, aux propriétés médicinales, était utilisé en particulier sous forme de cataplasmes chauds ou de pommade pour le traitement des plaies, des brûlures, des varices, des ulcères, des périostites ou encore pour la pleurite, la bronchite, la broncho-pneumonie et les rhumatismes. Par sa richesse en allantoïne (diuréide glyoxylique), elle favorise la multiplication cellulaire et joue donc un rôle dans la cicatrisation. Elle contient une série d’alcaloïdes dont le principal est la symphytacynoglossine, et un glucoside, la consolidine. Ses feuilles, peuvent être consommées en salade. SCHAUENBERG F., PARIS F. (1973) Guide des plantes médicinales. Edition Delachaux et Niestlé (Collection les guides du Naturaliste). ● GIRRE L., (2001) Les plantes et les médicaments : l’origine végétale de nos médicaments. Edition Delachaux et Niestlé, Paris (collection des guides du naturaliste). ● READER’S DIGEST (1985) Secrets et vertus des plantes médicinales. 2e édition, Edition Sélection du Reader’s Digest, Bruxelles. ● GIRRE L., (1997) Traditions et propriétés des plantes médicinales. Edition Privat, Toulouse. ● Mc CLINTOCK D., FITTER R.S.R., FAVARGER S. et CL. (1986) Guide des plantes à fleurs de l’Europe occidentale. Edition Delachaux et Niestlé, Paris. ●