L’utilisation de la consoude remonte au Moyen-Age. Elle était employée sous forme de pommade pour le traitement des
fractures. Son rhizome, aux propriétés médicinales, était utilisé en particulier sous forme de cataplasmes chauds ou de
pommade pour le traitement des plaies, des brûlures, des varices, des ulcères, des périostites ou encore pour la pleurite, la
bronchite, la broncho-pneumonie et les rhumatismes.
Par sa richesse en allantoïne (diuréide glyoxylique), elle favorise la multiplication cellulaire et joue donc un rôle dans la
cicatrisation.
Elle contient une série d’alcaloïdes dont le principal est la symphytacynoglossine, et un glucoside, la consolidine.
Ses feuilles, peuvent être consommées en salade.
●SCHAUENBERG F., PARIS F. (1973) Guide des plantes médicinales. Edition Delachaux et Niestlé (Collection les guides
du Naturaliste).
●GIRRE L., (2001) Les plantes et les médicaments : l’origine végétale de nos médicaments. Edition Delachaux et Niestlé,
Paris (collection des guides du naturaliste).
●READER’S DIGEST (1985) Secrets et vertus des plantes médicinales. 2e édition, Edition Sélection du Reader’s Digest,
Bruxelles.
●GIRRE L., (1997) Traditions et propriétés des plantes médicinales. Edition Privat, Toulouse.
●Mc CLINTOCK D., FITTER R.S.R., FAVARGER S. et CL. (1986) Guide des plantes à fleurs de l’Europe occidentale.
Edition Delachaux et Niestlé, Paris.