Carthage – Page 3
Roman Citizens: Citoyens Romains
Roman Allies: Alliés Romains
These two units comprise Legion I:
Ces deux éléments composent la Légion I
Les unités de combat romaines sont groupées en Légions. Les
Légions sont des organisations militaires indépendantes
composées d’un nombre spécifique de PE d’infanterie et de
cavalerie. Dans Carthage, chaque Légion est composée de
deux éléments représentant séparément les Citoyens Romains
et les Alliés Romains (ala sociorum). Ces éléments ont
chacun leur propre marqueur structurel pour différencier leurs
unités de combat. Ces deux marqueurs structurels portent le
même numéro de Légion et composent une seule Légion.
Ainsi, le joueur romain utilisera les marqueurs structurels [I
RL] et [I AL] pour représenter la Légion I. Les effectifs
maximaux des éléments de chaque Légion sont :
• Citoyens Romains : 9 PE d’infanterie Légionnaire, 1 PE
de cavalerie Légionnaire
• Alliés Romains : 9 PE d’infanterie Légionnaire, 3 PE
de cavalerie Légionnaire
Le joueur romain peut placer les unités de combat
appropriées sous leur marqueur respectif de Légion, ou
utiliser la Fiche d’armées romaine.
Note importante : Chaque fois que vous rencontrerez le mot
Légion dans les règles, il désignera les unités de combat
associées aux deux éléments, [RL] et [AL], d’une même
Légion. Les règles de Rise of the Roman Republic, pour
ceux qui connaissent, appelaient cela une Double Légion et
utilisaient le terme Légion comme synonyme (à la confusion
d’un grand nombre).
NOTE DU CONCEPTEUR & NOTE HISTORIQUE : Les
effectifs numériques théoriques des Légions varia d’une
décennie à l’autre, d’un consul à l’autre, d’une campagne à
l’autre, d’une bataille à l’autre. Cependant, exception faite
de l’époque des Guerres Samnites, la Légion “standard”
semble avoir été constituée de 4 200 fantassins... même si les
Légions alliées aient parfois pu en compter jusqu’à 6 000.
Quant à la cavalerie, les Légions de Citoyens de l’époque
républicaine en manquaient notoirement... et lorsque ça
n’était pas le cas (par exemple, certaines sources prétendent
que les effectifs de cavalerie des Légions romaines affrontant
Pyrrhus à Ausculum en 279 av. JC représentaient 40% de
ceux de l’infanterie, chiffre que nous trouvons plutôt difficile
à avaler), elle était habituellement si mal manœuvrée – une
tradition romaine – qu’elle aurait tout aussi bien pu ne
disposer que de la moitié des effectifs qui lui sont attribués.
Armées
Légende de l’illustration (p. 3) :
Roman Consular Army Marker: marqueur d’Armée Consulaire romaine
Roman Legion Marker: marqueur de Légion romaine
Carthaginian Army Marker: marqueur d’Armée carthaginoise
Chaque nation en jeu possède au moins un marqueur [Army]
pour représenter ses unités de combat ou ses Légions sur la carte.
Les unités de combat ou Légions sont placées dans la case
correspondante de la Fiche d’armées du joueur (voir plus bas).
Une Armée du joueur non romain peut contenir des unités de
combat terrestres de n’importe quels types et nombres. Une
Armée Consulaire du joueur romain doit contenir deux Légions
(et les unités de combat qui leur sont associées). Le joueur
romain dispose également d’une case “Légion” qui peut servir à
une Force commandée par un Préteur. Les deux types de cases
peuvent contenir un nombre quelconque d’auxiliaires ou d’alliés
en plus des Légions. Il existe également un marqueur [Legion]
pour chaque Légion qui peut être utilisé pour représenter la
Légion sur la carte lorsqu’elle opère indépendamment de son
Armée ou lorsqu’elle ne fait pas partie d’une Armée Consulaire.
Escadres et Flottes
Légende de l’illustration (p. 3) :
Fleet Marker: marqueur de Flotte
Squadron: escadre
Crew Rating Marker: marqueur de Valeur d’Équipages
Chaque unité navale représente un nombre d’escadres navales
égal à la valeur du pion. Chaque escadre navale représente 10
galères de guerre. Les galères des escadres sont toutes des
quinquérèmes ou toutes des trirèmes, selon ce qu’indique le
pion. Les escadres sont toujours regroupées en Flottes, et chaque
Flotte se voit attribuer une Valeur d’Équipages qui exprime le
niveau d’expérience des hommes de cette Flotte. En général,
seul le marqueur de Flotte est placé sur la carte, tandis que les
pions d’escadres et le marqueur de Valeur d’Équipages associés
sont conservés dans la case correspondante de la Fiche d’armées
du joueur (voir plus bas).
Chefs romains
Légende de l’illustration (p. 3) :
Roman Leader: Chef romain
Name: Nom
Guile Points: Points de Ruse
Leader ID#: N° d’identité de chef
Mortality Rating: Valeur de Mortalité
Initiative Rating: Valeur d’Initiative
Campaign Rating: Valeur de Campagne
Battle Letter: Lettre de Bataille
Les règles détaillées pour l’utilisation de ces chefs figurent
plus loin. Nous souhaitons simplement faire remarquer ici
que chaque chef a un numéro d’identité à trois chiffres. Ceci
vous (et nous) permet d’identifier les différents chefs, ainsi
que l’époque à laquelle ils sont disponibles, sans avoir à
utiliser leurs noms proprement dits – qui, pour un grand
nombre d’entre eux, sonnent pratiquement de la même façon.
Le premier chiffre identifie les scénarios durant lesquels les
chefs sont utilisés. Le format pour Carthage, qui couvre la 1re
Guerre Punique, est 3xx.
Tous les chefs romains du jeu sont des personnages
historiques réels... chacun d’eux, sans exception, a servi
comme Consul (ou Proconsul, Préteur ou Dictateur engagé
dans des campagnes militaires) au cours de cette période.
Pour les plus curieux d’entre vous, une liste complète de tous
ces patriciens distingués (la Table d’informations historiques
sur les magistrats) est fournie à la fin de ce livret.
Utilisation historique des magistrats : Ceux qui désirent suivre
l’ordre historique d’apparition des magistrats peuvent utiliser la
table pour déterminer quels hommes détinrent quel office durant
quelle années. Si vous utilisez cette variante, vous n’aurez
besoin de tenir des élections que pour remplir les postes vacants
dus au déroulement de la partie.
Noms des magistrats : Les “noms” romains étaient basés sur
une sorte de système, assez semblable à celui du monde
occidental moderne. En gros, et pour simplifier quelque peu,
le premier nom était le “prénom”, le deuxième était le “nom
de famille” (gens), d’une importance capitale, et le troisième,
lorsqu’il existait, était une sorte “d’identifiant” (cognomia) –
un surnom, si vous préférez. Dans les écrits, le premier nom
était généralement réduit à une simple initiale. Les Romains
avaient tendance à souvent utiliser les mêmes noms... (Peut-