Alexander Graham Bell parlant au téléphone en 1876. Le téléphone

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Alexander Graham Bell parlant au téléphone en
1876.
Le téléphone est un appareil permettant de
transmettre la voix humaine à distance et permettre
ainsi une conversation.
Pour fonctionner, le téléphone nécessite une
infrastructure terrestre ou spatiale, le réseau
téléphonique. Après y avoir raccordé son terminal
fixe ou mis en marche son appareil mobile,
l'utilisateur ayant souscrit à un abonnement auprès
d'un opérateur de télécommunications peut passer
un appel téléphonique à un destinataire également
raccordé en composant son numéro ou tout
identifiant unique attitré, ce qui déclenche
généralement la sonnerie de l'appareil de
destination. Si la personne appelée accepte l'appel,
une conversation téléphonique peut commencer, ce
qui se fait en général, en français, par le mot « allô ».
Exception faite des appels d'urgence passés à des
numéros spéciaux, les appels passés via un
téléphone ont un coût, lequel est déterminé par des
tarifs d'appel établis en fonction de leur durée, de la
localisation du destinataire de la qualité du numéro.
La téléphonie représente ainsi un marché important
du secteur des télécommunications.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Le téléphone manuel
1.2 Le téléphone automatique
1.3 La téléphonie mobile
1.4 VoIP
2 Équipement et installation
2.1 Téléphone fixe
2.2 Téléphone mobile
3 Fonctionnement et utilisation
3.1 Appel téléphonique
3.2 Conversation téléphonique
4 Économie
4.1 Abonnements
4.2 Tarifs d'appel
4.3 Opérateurs
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Histoire
En France, Charles Bourseul, agent de
l'administration des Télégraphes pose le principe du
téléphone. Il publie un article dans L'Illustration (28
août 1854), sous le titre : Transmission électrique de
la parole.
Un grand nombre d'inventeurs ayant participé de
près ou de loin à l'invention et l'amélioration du
téléphone (lire l'article « invention du téléphone »
sur le Wikipédia anglophone), sa paternité fut et est
encore l'objet de nombreuses controverses. On
notera en particulier :
Philipp Reis, dans une déclaration à la Société de
physique de Francfort-sur-le-Main, prononce le mot
« téléphone1» le 26 octobre 1861. En 1863, son
dispositif expérimental aurait permis de transmettre
la voix avec une bonne qualité, quoique d'une faible
intensité2.
L'italo-américain Antonio Meucci aurait fabriqué
plusieurs dispositifs téléphoniques entre 1849 et
1870, et déposé un brevet descriptif (patent caveat)
le 28 décembre 1870. Il aurait confié ses prototypes
à Edward B. Grant, vice-président de l'American
District Telegraph Company of New York, qui les
aurait par la suite perdus dans le laboratoire où
travaillait Graham Bell… Le 11 juin 2002, la Chambre
des représentants des États-Unis a reconnu le
rôle d'Antonio Meucci dans l'invention du téléphone,
en soulignant que « si Meucci avait été capable de
payer les 10 dollars de frais pour maintenir la
promesse de brevet après 1874, aucun brevet
n'aurait pu être délivré à Bell »3 Cette résolution
reste cependant sans valeur aux yeux des historiens,
qui n'ont pas retiré à Bell son statut d'inventeur du
téléphone[réf. nécessaire]. Rudolph Giulani, maire
de New York, d'origine italienne comme Meucci,
instaura en 2000 une fête, le "Meucci Day", pour
rendre hommage au véritable inventeur du
téléphone selon Giulani.
Elisha Gray déposa un brevet pour une invention
équivalente deux heures plus tôt, le même jour que
Graham Bell. Le brevet de Bell aurait cependant été
examiné immédiatement à la demande de son
avocat, tandis que celui de Gray ne fut examiné que
le lendemain4 Tous les procès intentés par ce
dernier pour faire reconnaître sa paternité se
soldèrent toutefois par un avis en sa défaveur (lire la
controverse entre Elisha Gray et Alexander Bell sur le
Wikipédia anglophone), et la paternité officielle de
l'invention fut attribuée à Alexandre Graham Bell.
Le téléphone a été exploité commercialement aux
États-Unis à partir de 1877 et, en France à
partir de 1879. En 1912, on compte 12 millions de
postes téléphoniques dans le monde dont 8 millions
aux États-Unis. Il y a cette année-là un abonné
pour 12 habitants aux États-Unis, 1 pour 71 en
Grande-Bretagne et dans l'Empire allemand et 1
pour 183 en France.
Le téléphone manuel
L'ancêtre des téléphones
À ses débuts, le réseau téléphonique était
entièrement manuel. L'appel d'un correspondant
était effectué par la procédure suivante :
L'abonné décroche le combiné de son téléphone
cette action provoque la chute d'un volet
annonciateur au central, parfois l'allumage d'un
voyant
Une opératrice répond à l'abonné, note le numéro
du correspondant à appeler :
si le correspondant dépend du même central, la
connexion avec l'abonné se fera en « local »
sinon, l'opératrice appelle une autre opératrice
chargée du central de rattachement de la personne
appelée
lorsque l'appelé est joint, les opératrices mettent en
relation les deux abonnés.
Le bouton d'appel a été progressivement remplacé
par une manivelle. Son rôle est de produire une
tension électrique destinée à faire chuter le volet
annonciateur du central. L'avantage par rapport au
bouton d'appel est la suppression d'une des piles
présentes chez l'abonné dont l'entretien était
particulièrement coûteux.
Le téléphone automatique
Le téléphone automatique a été inventé par Almon
Strowger, aux États-Unis vers 1891. Celui-ci,
entrepreneur de pompes funèbres, soupçonnant les
opératrices de privilégier son concurrent, voulait
éliminer les opérations manuelles lors de
l'établissement d'une communication. Le
commutateur automatique sera testé en France dès
1912 à Nice.
L'intérêt du téléphone automatique est d'appeler
directement un correspondant sans passer par une
opératrice. L'usager décroche le combiné de son
téléphone puis transmet à une machine, à l'aide d'un
cadran mobile, la série de chiffres identifiant son
correspondant (son numéro de téléphone).
Lors du passage à l'automatique en région
parisienne, un numéro à trois chiffres a été associé à
chaque central téléphonique. Les abonnés devaient
composer ces trois chiffres, puis le numéro de leur
correspondant. Comme les abonnés avaient en
mémoire les noms des centraux de leurs
correspondants, on écrivit sur les cadrans de
numérotation des appareils, quelques lettres de
l'alphabet pour chaque chiffre5, ce qui permit de
conserver longtemps l'habitude, en donnant son
numéro, de donner le nom du central, par exemple
DANTON et non le numéro 326 correspondant. Il
fallait néanmoins appeler l'opératrice par le 16 pour
les relations « interurbaines » et par le 19 pour les
relations « internationales »
La téléphonie mobile
Article détaillé : Téléphonie mobile.
La téléphonie mobile est née dans les années 1950
aux États-Unis. Les premiers réseaux
nécessitaient l'al******** d'une fréquence par
communication, et les secteurs géographiques
étaient larges (peu d'abonnés par unité de surface).
Par la suite, les réseaux cellulaires ont permis un
usage plus rationnel des fréquences, augmentant
ainsi de façon considérable les capacités des
réseaux.
Outre la communication téléphonique classique, le
téléphone mobile a développé d'autres
fonctionnalités telles que l'envoi de textes courts
(SMS), la photographie ou la vidéo numérique,
l'accès au Web.
VoIP
Article détaillé : VoIP.
Depuis la fin du xxe siècle, la téléphonie se sert
d'internet, s'appuyant sur des protocoles
spécifiques, tel que SIP, pour transmettre la voix sur
réseau IP (VoIP).
Équipement et installation
Téléphone fixe
Téléphone filaire à cadran (années 1980-1990).
Téléphone filaire à clavier (années 1990-2000).
Téléphone sans fil (années 2000).
Le téléphone se compose historiquement de deux
blocs :
Un boîtier contenant les organes de transmission de
la parole, très souvent un système de sonnerie pour
signaler un appel et un cadran ou un clavier
permettant un dialogue avec le central
téléphonique. Ce dialogue est effectué en
composant le numéro d'un autre abonné. Le
commutateur du central y répond en envoyant des
tonalités d'acceptation, de refus ou
d'acheminement. En France, la tonalité
d'acheminement a été supprimée le 18 octobre 1996
à 23 heures, en même temps que la numérotation
est passée à dix chiffres ;
Un combiné qui permet d'échanger les sons de la
voix entre les deux interlocuteurs sur la ligne
téléphonique. Le bloc combiné est composé de deux
parties : une partie microphone qui se place devant
la bouche et une partie haut-parleur qui se place à
proximité de l'oreille. Le combiné est une invention
relativement récente : dans les premiers temps,
l'interlocuteur parlait devant une plaque de bois
solidaire du boîtier ou, selon le cas, dans un petit
entonnoir, en portant à son oreille l'écouteur relié
au boîtier par un fil.
Depuis 1996, avec l'évolution de l'électronique HF et
des techniques numériques, de nombreux
téléphones d'intérieur sont désormais sans fil. Un ou
(plusieurs) combiné de taille réduite communique
par une liaison radio sur une porteuse UHF ou VHF
avec une base reliée à la ligne téléphonique. Cette
liaison peut être numérique, par exemple pour les
postes DECT.
Les téléphones peuvent être dotés d'écrans texte
affichant diverses informations.
Ils n'utilisent plus forcément le Réseau téléphonique
commuté (RTC), et peuvent se connecter sur les
réseaux IPv4 et IPv6.
Téléphone mobile
Article détaillé : Téléphone mobile.
Un téléphone mobile est un appareil électronique
autonome de dimension réduite permettant
initialement de transmettre la voix à l'aide d'ondes
radio. Avec l'amélioration des réseaux de
télécommunications et la miniaturisation des
composants électroniques, le téléphone mobile a
évolué pour acquérir au début du xxie siècle des
fonctionnalités proches de celles des PDA.
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