Plan général Plan Général Aptitudes Physiques ANAEROBIES • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance (3) L2 UE 41.B Biologie de la performance Débit d’énergie (% max) 100 % ATP PCr Glycolyse 10s Phosphorylatio n Oxydative 2 min Temps (min) [email protected] Bibliographie conseill ée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’ exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4 ° édition) Support de cours : http://robin.candau.free.fr Premières évidences expérimentales Introduction Sédentaire actif (VO2max = 45 ml/min/kg), possédant aussi un coût énergétique moyen (0,20 ml/kg/m) est capable de courir pendant 7 min à VO2max : VMA = (VO 2max - VO2basal)/C = 40 / 0,20 = 200 m/min = 12km/h. • Lactate dans les muscles du gibier forcé (DuboisRaymond, 1874) • Intoxication à l’iodo-acétate et contraction musculaire encore possible (Lunsgard, 1934) Naturellement, il peut de courir bien plus vite lors d’un sprint Existence d’un métabolisme anaérobie (PCr et Glycolyse) : existence d’un métabolisme anaérobie Vitesses maintenues lors des records du monde Vitesses maintenues lors des records du monde 40 40 4 phases distinctes avec rupture de pente 35 35 v (km/h) 30 25 25 20 15 10 5 20 0 15 40 10 35 0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 t (s) 5 0 0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 t (s) la vitesse donc la puissance diminue beaucoup pour t<7 min Vitesse (km/h) v (km/h) 30 •VO2max •ultra-endurance 30 25 •Puissance anaérobie 20 15 10 •Capacité anaérobie •VO 2max •VO2max •Endurance 5 - Existence d’une source d’énergie limit ée 45 s 7 min 1h Concept de capacité anaérobie 0 2 45 s 4 7 min 6 8 ln Temps (s) 10 12 14 1h 1 Plan Définitions Processus métaboliques mis en jeu (1) • La puissance anaérobie représente le débit maximal d’énergie assuré par les seuls processus anaérobies. • La capacité anaérobie représente une quantité maximale d’énergie mobilisée à partir du métabolisme anaérobie. Elle est pleinement mobilisée pour des exercices à puissance constante conduit jusqu’à l’épuisement pour des durées comprises entre 1 et 10 minutes. • • • • Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse Débit d’énergie (% max) Processus métaboliques mis en jeu (1) 100% ATP PCr Glycolyse Phosphorylation Oxydative 3 processus de régénération de l’ ATP se succèdent 1. [ATP] suffisante pour exécuter 1 saut vertical 10s 2 min Temps (min) 2. [PCr] image en miroir au métabolisme oxydatif (cste de temps ~ 25s) 3. Glycolyse mise en route dès le début de l’exercice ; assure l’essentiel de la synthèse dans le sprint Hydrolyse de l’ATP : Aspects quantitatifs Plan Processus métaboliques mis en jeu (1) • [ATP] repos = 4.5 à 5.5 mmol/kg de muscle frais • [ATP] n’est pas augmentée par l’entraînement • [ATP] ne descend pas en dessous de 80% de sa valeur de repos à l’épuisement. Déplétion locale? • • • • Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse 2 Rappel : étapes mécaniques et chimiques de l ’hydrolyse de l ’ATP 6 Etapes successives Absence de Force AA M* ·ATP 3 ATP Force Etapes chimiques A- M 1 A -M ·ATP Fixation de l’ATP Etapes mécaniques A M* *·ADP·P i Détachement Pi 4 2 A~M ** ·A D P·P i Scission de l’ATP ADP A- M ’·ADP 5 Libération de P i Attachement http://bio.winona.edu/berg Production de Pi (mol/mol) A- M Libération d’ADP Production de force Régime de contraction Concentrique à vitesse max 2.7 µm 6 Plan < 1 µm Isométrie Processus métaboliques mis en jeu (1) Vitesse max de raccourcissement relax Temps (s) Force max de raccourcissement Temps (s) Puissance chimique 3 x supérieure en concentrique par rapport à l’isométrie : Manifestation de l’effet Fenn • • • • Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse moindre bascule de la tête de myosine en isométrie Pi et ADP s’échappent plus lentement Rôle tampon de PCr Phosphocréatine Créatine kinase PCr + ADP ↔ Cr + ATP [PCr] l’image Créatine kinase A l ’épuisement : en miroire de PCr + ADP ↔ Cr + ATP →Cr+ADP+Pi VO 2 [ATP] maintenue car créatine kinase très efficace PCr : Rôle tampon dans le maintien de l’état énergétique de la cellule Whipp et al., (1999) Synergie entre métabolisme anaérobie et aérobie 3 PCr = puissance anaérobie alactique? 1. Pour un saut (0.2 s), [ATP] suffisante 2. Dès la 2 ème s d’un sprint la glycolyse assure 50% de la puissance totale 3. Pas de corrélation entre [PCr ] et perf (de 0.2 à 8s) 4. Corrélation [lactate] et perf du 100 au 400 5. [PCr] est directement liée à [lactate] et [H+] => association entre PCr et glycolyse Transfert d’énergie du lieu de production vers son lieu d’utilisation Production Utilisation L’entraînement en hypoxie permet d’améliorer ce système de transport de l’énergie PCr = puissance anaérobie alactique Plan Glycolyse et métabolisme aérobie ATP Processus métaboliques mis en jeu (1) • • • • Glucose Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse ATP Pyruvate lactate Synthèse ATP Clivage Activation mitochondries. Etapes limitantes Glycolyse • 10 étapes contrôlées chacune par une enzyme différente • PFK, enzyme limitante activ ée par les cat écholamines • L’étape 4 permet de scinder le sucre à 6 carbones en 2 x 3 carbones http://www.unm.edu/~lkravitz/MEDIA2/glycolysis1aa.gif 4 Lactatémie (mM) 25 Bilan énergétique Glycolyse et performance 20 90 10 Performance sur 400 m 0 (% meilleure perf) • 2 ATP 1. Corrélation entre [lactate] et performance dans le sprint 2. Corrélation entre gain de performance et activit é de la PFK et de la LDH deux enzymes clefs de la glycolyse 3. Dès la 2 ème s d’un sprint la glycolyse assure 50% de la puissance totale • 2 Lactate • 2 H20 • 2 NADH+ H+ Rôle majeur dans le sprint Rappel : rendement musculaire anaérobie E Glucose 2867 kJ Chaleur = 30 kJ/mol η synthèse ATP 2,1% E ATP 2 x 30 kJ η musculaire 1% η thermodynamique 50% Chaleur Plan général Plan Général E mécanique 30 kJ • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance (3) Bibliographie conseill ée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’ exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4 ° édition) un d ébit très élevé de la glycolyse est n écessaire pour assurer une puissance mécanique élevée dans le sprint Mesures directes ou indirectes ? Méthodes et techniques de mesures (2) ZPuissance anaérobie ZCapacité anaérobie Mesure DIRECTE possible pour les 2 aptitudes • Biopsie Méthode directe Désavantage : Méthode invasive, Nombre limité d’échantillons Délais avant congélation et [nucléotides] très labiles Limit ée à la périphérie du muscle 5 Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) : Une solution ? + Cinétique des concentration intramusculaires en nucléotides, pH et PCr - Cependant technique limitée à l’ étude de petits groupes musculaires. Mesure de l ’énergie mécanique E chimique substrats Mesure directe Chaleur E ATP Chaleur E mécanique Phosphore 31 absorbe dans une longueur d’onde particuli ère Recours à des techniques indirectes Facteurs de variation de la puissance mécanique 1. Durée de l ’exercice 2. Complexité de la coordination (type d’ergomètre…) Mesure indirecte Juste une fraction de la puissance consommée est mesurée! Complexité de la coordination Seule une partie de la puissance musculaire est vraiment utile P musculaire Records du monde Puissance métabolique (W/kg) 80 70 60 Chaleur 50 40 1. Orientation des forces 2. Vitesse de raccourcissement 3. Coordination Agonistesantagoniste P mécanique utile 30 20 10 0 0 2000 4000 6000 8000 10000 T (s) 3 méthodes de mesure 1. Centre de masse (Fenn, 1930) (a →v →x) mais seule la puissance externe est quantifiée 2. Somme des énergies segmentaires (Winter, 1975) loi de la dynamique inverse (x→v) 3. Puissances articulaires (Aleshinski, 1986) moment de force x v angulaire ; loi de la dynamique (a →v →x) mais pbm dans les transferts d’énergie d’un segment à l’autre Souvent oubliée! Tests de détente verticale 1. Hauteur atteinte (facteur coordination important) 2. Temps de vol (hypothèse quant à la trajectoire du centre de masse) 3. Forces de réactions au sol (outils de référence) 6 Principe de la mesure Test de Margaria Grande précision car simple intégration des signaux + simple et amusant - Ppot très d épendant de la coordination ∆H F = force .. mesurée Force Vitesse v = ∫a = ∫ Hauteur H = ∫v Puissance W& = Fv P = (Ffriction + Fintertie) v Wpot = m g ∆H F − mg m - relation force-vitesse nondéterminée Ppot = Wpot / t Ex :Ppot = 100 x 10 x 0.3 / 0.3 = 100 x 10 = 1000 W (WWW.kistler.com) Ergocycle de sprint Relation force-vitesse = (Ffriction + m a) v Jauge de contrainte à Ffriction F (F/F0) Capteur de vitesse à accélération m Vopt Pcin = F v Ppot = (m g ∆H)/t = m g (sinα l)/t α Force l α Vitesse + relation force-vitesse peut être caractérisée 1.0 1.0 0.5 0.5 0.5 1.0 V pédalage (V/V0) 1. F0 = Force max isométrique 2. V0 = vitesse max de raccourcissement 3. Vopt = Vitesse optimale pour laquelle la puissance est max 4. Puissance max Données quantitatives Tapis de sprint l P mécanique (FV) Puissance mécanique explosive ∆H (sinα l) = ∆H • En halt érophilie sprint, 40 W/kg à 70 W/kg puissance mécanique développée • Saut vertical sans charge, la puissance atteinte par les individus jeunes et actifs est en moyenne de 20-30 W/kg. • Sprint sur tapis > 20 W/kg. • Muscle des ailes des oiseaux : > 200 W/kg (l’homme arrive à voler avec 300W pour 10 kg de muscles actifs soit 30 W/kg de muscle actifs). - dispositif coûteux - course un peu éloignée de la course réelle 7 Puissance dans le sprint (Arsac et Locatelli, Evolution de la vitesse en sprint 2002) Bases Speed (m/s) 14 12 10 • Equation fondamentale de la locomotion : 8 6 l a s e+r vidéo A partir d’une simple analyse vidéo il est possible de quantifier les aptitudes fondamentales au sprint model 4 2 Male World Champion (MWC) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Time (s) Puissance nécessairement consommée (P aérodynamique + P cin étique + P externe) Puissance métabolique en J.s-1.kg -1 E& V = C Performance en m.s-1 Coût énergétique en J.m-1 .kg -1 Puissance des métabolismes anaérobie et aérobie E& = C V Puissance maximale Résistance (t2) anaérobie • Équation de puissances à l’équilibre Capacité anaérobie La puissance métabolique est en équilibre avec la puissance nécessaire pour se déplacer. Puissance anaérobie et a érobie Equilibre de puissance E& = CV η = Pméca E& D’où P E& = méca η Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 = Pmax e-t/τ2 Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 P lié à l’acc élération du centre de masse (1/2 Vt+1² - 1/2 Vt²) Capacité anaérobie Evolution de la vitesse de Maurice Green aux Championnats du Monde de 1997 Speed (m/s) 12 10 8 6 l a s e+r vidéo model 2 2 3 4 5 6 7 60 s t 120 s Evolution du coût énergétique C externe est constant Male World Champion (MWC) 0 1 τ 1 = 26s 2 C est très élev é en début de course puis C d écroît en raison de l’accélération à produire en d ébut de sprint. 4 0 PMA = 18.4 W.kg -1 (V0 2 = 52 ml.min -1 .kg -1 ) τ ~ 10s t 14 PMA = p maximale aérobie = τ 1 = 26s et PMA P (W/kg) Pmax C aérodynamique (1/2 SCx ρ v² η −1) = PMA (1-e-t/τ1) Pmax = p maximale ana érobie P (W/kg) C associé au travail du centre de masse (C = 4 J.kg-1.m -1) En isolant la puissance métabolique 8 9 10 11 C aérodynamique n ’atteint que 1 J/kg/m Time (s) Puissance nécessairement consommée (P aérodynamique + P cin étique + P externe) Puissance des métabolismes anaérobie et aérobie Puissance maximale Résistance (t2) anaérobie = 12 s = 91W/kg A partir d’une simple analyse vidéo il est possible de quantifier les aptitudes fondamentales au sprint Capacité anaérobie = 1100 J/kg 8 Importance des différentes aptitudes sur 100 m Puissance anaérobie, Pmax,> technique de course ,c, > rendement du stockage restitution d’énergie élastique, η , > r ésistance, τ 2 , > qualités aérodynamiques, k Capacité anaérobie Quantification indirecte : 1. Déficit maximal en O2 2. M éthode de Margaria (1971) avec variation de lactatémie 3. Modèle d’Arsac Déficit maximal cumulé en O2 Demande en O 2 (mlO2/min/kg) Demande en O 2 (mlO2/min/kg) Demande en O 2 (mlO2/min/kg) 100 Demande en O2 (mlO2 /min/kg) 100 60 Prédiction de la demande en O2 des exercices supra-max? ? • Qualité de l’estimation par 100 extrapolation linéaire avec rendement constant ? • relation demande en O2 indépendante du temps ? 60 E aérobie 5 100% Puissance (%PMA) 160% 2 Temps (min) “all out exercises” 5 100% Puissance (%PMA) Déficit en O2 pour un exercice “all out” Demande en O 2 (ml.min-1.kg-1) Demande totale (estimée grâce à la Pméca) Déficit en O 2 •>1 min excellent pour déficit maximal cumulé •≅ 30 s tel que le Wingate test : piètre estimation de la puissance et de la capacité anaérobie VO2 Temps (s) 9 Synthèse Données quantitatives Capacité anaérobie • Déficit cumulé en O2: 50-90 mlO 2/kg soit 1.1-1.9 kJ/kg • Modèle de Péronnet : 1.7 kJ/kg • Pas de méthode précise pour quantifier la capacité anaérobie, bien qu’aptitude fondamentale • la méthode du déficit cumulé en oxygène demeure la référence Une évolution de la méthode a été proposée avec les exercices de type « all-out » • Méthode de terrain : Le modèle d’Arsac nécessite uniquement une analyse vidéo directement dans le sprint. Alternative, la méthode de Margaria (1971) basée sur la variation de lactat émie. Plan général Plan Général Facteurs limitant de la puissance anaérobie • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance (3) Bibliographie conseill ée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’ exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4 ° édition) Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? pH ? Phosphate inorganique ? Facteur limitant • commande motrice • % surface fibre rapide (IIx) • activité de la PFK et de la phosphorylase Forme d ’entraînement • musculation lourde avec 3-12 répet • renforcement musculaire (spécifique et à Vopt • sprints de 2 à 40 s (répétiton 2 à 10) K+ Couplage E-C • Fuite de potassium • Pompes Na+-K+ dépassées http://bio.winona.edu/berg 10 Le potassium est directement responsable de la fatigue musculaire mais il protège le muscle grâce à d’autres mécanismes physiologiques… Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? pH ? Phosphate inorganique ? Réserves en glycogène ? • Théoriquement, une limitation peut survenir à cause d’une déplétion des stocks • Stocks pas totalement déplétés même après 10 min d ’exercice épuisant • Avec l’entraînement au sprint, la concentration musculaire en glycogène musculaire de repos n’est pas augmentée Facteurs limitant la capacité anaérobie Réserves d ’[ATP] et de [PCr]? • [ATP] relativement stable même au cours d’un exercice épuisant • peu ou pas d’effet de l’entraînement sur [ATP] de [PCr] musculaire de repos 1. 2. 3. 4. 5. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? pH ? Phosphate inorganique ? 11 Fibre musculaire pelée à 10°C activée maximalement par le Ca2+ 2 origines à la production d’ions H+ Effet du pH Plus l’équilibre acidebase est perturbé avec [PI]=3mM la fatigue, plus la force de contration diminue 1. L’hydrolyse de l’ATP produit des ions H+ : ATP + H 20 ßà ADP + Pi + H+ Energie libérée :? G° = -30,5 kJ . mol-1 + phosphate 2. La glycolyse produit des ions H+ : [PI]=20mM glucose + 2 ADP + 2 Pi + 2 NAD+ ? 2 pyruvate + 2 ATP + 2 (NADH,H+) + 2 H2O Le pH chute jusqu’à une valeur de 6,4 à l’épuisement Cooke et al, 1998 Fibre musculaire pelée à 10°C activée maximalement par le Ca2+ Mécanisme d’action des ions H+ H+ Effet de Pi • Les H+ gènent la fixation du Ca2+ sur la troponine C à la surface des filaments fins et limitent le nombre de ponts actine-myosine => diminution de force [PI]=3mM • Ralentit les activités enzymatiques impliquées dans la synthèse d’ATP La fatigue se manifeste par une diminution de force sous l’influence d’une accumulation de Pi [PI]=20mM Cooke et al, 1998 Mécanisme d’action de Pi Liaison faible Liaison faible Pi Liaison forte L’augmentation de Pi avec la fatigue détermine une diminution des liaisons fortes et la force de contraction diminue Liaison faible Vale & Milligan (2000) Science 288, 88-95 12