¾ Traitement
- Repos
- Glaçage
- Anti-inflammatoires locaux ou par voie orale parfois
- Mésothérapie
¾ Prévention
- Correction des erreurs hygiéno-diététiques
- Etirement après les entraînements
3- Pathologie du genou chez l’adolescent sportif
Ne pas négliger un enfant ou un adolescent qui se plaint de douleur au niveau du genou et plus
généralement du membre inférieur. Surtout s’il pratique beaucoup le sport, sa plainte n’est surement pas
feinte.
¾ Les épiphysites d’insertion :
Osgood-Schlatter : tubérosité tibiale lieu d’attache du tendon rotulien
Sinding-Larsen : à la pointe de la rotule
Chez l’ado. de 11 à 15 ans en général très sportif
Douleur aux points d’insertion du tendon
Disparait après l’adolescence
Limiter les activités en attendant
NB : il en existe d’autres, plus rares, à des niveaux différents du membre inférieur.
¾ Les luxations et subluxations de rotule : le plus souvent chez l’adolescente.
Il s’agit d’une anomalie de l’engagement rotulien ou problème de centrage de la rotule par rapport au
fémur lors de la flexion. En position debout les surfaces articulaires de la face postérieure de la
rotule et de la trochlée fémorale ne sont pas congruentes. Si en plus la rotule est trop haute, non
engagée face à la trochlée, (elle est « patella alta ») elle se subluxe latéralement.
Lors de l’effort en flexion la rotule « sort » de son axe vers l’extérieur et le genou est bloqué.
¾ Plus rares ou plus complexes :
- Les syndromes rotuliens : le plus souvent chez les adolescentes avec des anomalies « limites » (dans
le même cadre que la luxation de rotule) genu valgum, antéversion fémorale éxagérée, le défaut de
rotation tibiale…qui peuvent être sources de douleur à l’effort.
- Les fractures de fatigue au niveau du plateau tibial, de la rotule ou du col du péroné
- L’ostéochondrite : atteinte du cartilage le plus souvent du condyle interne
En introduction nous avons vu que le genou, grosse articulation du membre inférieur, est fréquemment le
siège de traumatisme dans de nombreux sports. Sa fragilité relative tient à ses particularités
anatomiques : pour permettre une flexion maximum de la jambe sur la face postérieure de la cuisse il a
des surfaces articulaires non congruentes (non emboîtées). Ce sont les formations qui l’entourent, capsule,
ligaments et muscles qui sont importantes pour sa solidité et sa mobilité.
Ce sont donc le plus souvent ces dernières qui sont atteintes lors de traumatismes aigus : les entorses, les
lésions méniscales sont les plus fréquentes donc les plus connues. Mais le genou peut être également le
siège de « microtraumatismes » répétés. Ces derniers conséquences de mécanismes plus ou moins
complexes ne doivent pas être négligés.
Dr Claude Cateloy, membre de la commission médicale