A B O R D A B I L I T É E T C H O I X T O U J O U R S ( A •C • T ) PROJET DE RATIONALISATION DU PROCESSUS D'APPROBATION Un outil de réglementation flexible : modèle de règlement sur les pavillons-jardins Service de construction et d'urbanisme, ville de Cowansville Cowansville (Québec) Préparé pour : la Fédération canadienne des municipalités l'Association canadienne des constructeurs d'habitations l'Association canadienne d'habitation et de rénovation urbaine la Société canadienne d'hypothèques et de logement Préparé par : Julie Tasker-Brown Experte-conseil en logement et en planification urbaine Montréal (Québec) Septembre 1997 Cette étude de cas a été financée par la Société canadienne d'hypothèques et de logement. Cependant, les opinions exprimées sont celles des auteurs et la Société n'assume aucune responsabilité à cet égard. AVA N T-P R O P O S Le projet décrit dans cette étude de cas est financé dans le cadre du pr o g r a m m e «Abordabilité et choix toujours (A•C•T)». Le programme A•C•T est une initiative collective, gérée par la Fédération canadienne des municipalités, l’Association canadienne des constructeurs d’habitations et l’Association canadienne d’habitation et de rénovation urbaine, en collaboration avec l ’ o rganisme de financement, la Société canadienne d’hypothèques et de logement. L’A•C•T est administré par la Fédération canadienne des municipalités. Lancé en janvier 1990, le programme A•C•T a pour but de promouvoir des changements aux règlements de planification et de c o n s t ruction et des modifications aux p ro c é d u res d’approbation des projets de construction résidentielle, en vue d’améliorer l ’ a b o rdabillité, le choix et la qualité du logement. Dans le cadre d’A•C•T, des subventions sont attribuées aux constructeur et promoteurs, avec ou sans but lucratif, ainsi qu’aux municipalités, urbanistes et architectes pour e n t re p re n d re des initiatives novatrices de réforme de la réglementation au sein des municipalités partout au Canada. Trois types de projets peuvent être subventionnés dans le cadre d’A•C•T : projets de démonstration, p rojets de simplification des pr o c e s s u s d’approbation et études de cas (d’initiatives en cours). • Les projets de démonstration, qui portent sur la construction de logements novateurs, montrent de quelle manière certaines modifications aux règlements de planification et de construction peuvent a m é l i o rer l’abordabilité, le choix et la qualité. Abordabilité et choix toujours • Les projets de simplification du pro c e s s u s d’approbation comprennent l’élaboration d’une méthode ou d’une démarche qui réduit le temps et l’effort nécessaires à l’approbation des projets de logement. • Les projets d’études de cas permettent de décrire des initiatives en cours visant à réformer la réglementation. La modification et l’innovation requièrent la participation de tous les intervenants dans le secteur du logement. Le programme A•C•T fournit aux groupes actifs au niveau local une occasion unique de travailler ensemble à déterminer les questions de l’heure en matière de logement, à obtenir un concensus pour les solutions potentielles et à mettre en œ u v re ces solutions. Par conséquent, un élément clé des projets subventionnés dans le c a d re d’A•C•T est la participation et la coopération des différents intervenants dans le secteur du logement, à toutes les phases des projets, depuis la conception jusqu’à la réalisation. Une étude de cas est produite pour chaque projet subventionné dans le cadre d’A•C•T afin de faire partager à d’autres collectivités canadiennes l’information sur les initiatives et les bénéfices de la réforme des processus de réglementation. Chaque étude de cas traite de l’initiative de réforme des processus de réglementation, de ses buts et des leçons tirées et, s’il y a lieu, des économies résultant des changements apportés à certains règlements de planification, de promotion immobilière et de construction. TABL E D E S M AT I È R E S APERÇU DU PROJET.....................................................................................................................................i 1.0 DESCRIPTION DU PROJET ............................................................................................................ 1 1.1 Accroître les choix de logements des aînés ....................................................................... 1 1.2 Méthodologie ......................................................................................................................... 2 1.2.1 Étape 1 : Examen des moyens de réglementer les pavillons-jardins.................. 2 1.2.2 Étape 2 : Classification des objectifs et critères touchant les pavillons-jardins 3 Figure 1. Un pavillon-jardin à Trois-Rivières ouest ................................................................ 3 1.2.3 Étapes 3 et 4 : Rédaction et perfectionnement du règlement .............................. 5 2.0 LE MODÈLE DE RÈGLEMENT SUR LES PAVILLONS-JARDINS ........................................... 6 2.1 Plans d’implantation et d’intégration architecturale........................................................ 6 2.2 Le modèle de règlement sur les pavillons-jardins ............................................................ 6 2.2.1 Dispositions déclaratoires et interprétatives.......................................................... 6 2.2.2 Zones visées, catégories de constructions et permis visés .................................. 7 2.2.3 Procédure à suivre pour les pavillons-jardins ....................................................... 7 Figure 2. Délais maximums inhérents au processus de demande visant un pavillon-jardin .. 8 2.2.4 Contenu d’une demande visant un pavillon-jardin ............................................. 8 2.2.5 Objectifs et critères d’évaluation pour les pavillons-jardins ............................... 9 3.0 INITIATIVES DE RÉFORME DES RÉGLEMENTS ET LEURS RÉPERCUSSIONS SUR LE COÛT, LE CHOIX ET LA QUALITÉ DU LOGEMENT .............................................. 10 ANNEXE A : LISTE DES PUBLICATIONS DE LA SCHL SUR LES PAVILLONS-JARDINS .......................................................................................... 1 2 ANNEXE B : FICHE D’INFORMATION SUR LE PROJET PILOTE DE PAVILLONSJARDINS EN ALBERTA ......................................................................................... 13 ANNEXE C : OBJECTIFS ET CRITÈRES D’ÉVALUATION POUR LES PAVILLONSJARDINS ................................................................................................................... 15 Abordabilité et choix toujours APERÇU DU PROJET Beaucoup de municipalités canadiennes sont à la re c h e rche de manières de fournir aux aînés des logements appropriés et a b o rdables. Une municipalité, la ville de Cowansville, au Québec, s’intéresse de façon p a r t i c u l i è re au pavillon-jardin en tant que solution de rechange viable à la vie en établissement pour les aînés autonomes ayant besoin d’un peu d’aide et de soutien. Dans le but d’encourager la production et la c o n s t ruction de pavillons-jardins sur le territoire de cette ville, le programme A•C•T a accordé une subvention au service de c o n s t ruction et d’urbanisme de la ville à l’automne 1994 afin qu’il crée un modèle de règlement régissant les pavillons-jardins (le «modèle de règlement sur les pavillonsj a rdins»). La ville peut promulguer ce règlement en vertu du pouvoir juridique que les dispositions de la Loi sur l’aménagement et l ’ u r b a n i s m e du Québec relatives aux plans d’implantation et d’intégration architecturale confèrent aux municipalités. Le projet a été en partie motivé par le fait que la ville considérait la réglementation municipale existante sur l’aménagement trop rigide, soit le règlement de zonage qui ne permet pas d’assurer la qualité des aménagements, notamment en ce qui a trait à l’implantation et à l’intégration architecturale des pavillons-jardins dans les quartiers résidentiels établis. Ce projet A•C•T avait pour but d’élaborer un outil de réglementation flexible que les municipalités pourraient utiliser pour gérer efficacement l’installation de nouveaux pavillons-jardins et la conversion de bâtiments accessoir e s existants en pavillons-jardins. Le modèle de règlement sur les pavillons-jardins qui a résulté du projet donne aux demandeurs de Abordabilité et choix toujours permis de constr u i re et aux décideurs municipaux des objectifs et critère s d’évaluation ainsi qu’un pro c e s s u s d’approbation conçu spécifiquement pour les projets touchant les pavillons-jardins. Beaucoup d’intervenants clés ont participé à cette initiative A•C•T. Les urbanistes locaux Marc Turcotte et Michel Beauchesne, qui sont à l’origine du projet, ont abordé la ville de Cowansville pour lui demander de servir de municipalité pilote. La ville a accepté de travailler en étroite collaboration avec les urbanistes pour rédiger le règlement. L’équipe du projet a aussi consulté des représentants du ministère des A ff a i re s municipales du Québec, de la Commission municipale de Québec et d’autr e s municipalités intéressées aux projets de pavillons-jardins. Le projet comprenait quatre étapes : • L’examen et l’analyse des outils de réglementation existants pour les pavillons-jardins au Québec et ailleurs au Canada • La classification, selon les préoccupations municipales, des objectifs et critèr e s utilisés dans les modèles de réglementation étudiés pendant la première étape. • La rédaction d’un projet de modèle de règlement sur les pavillons-jar d i n s comprenant des objectifs et critères qui répondent aux besoins particuliers de la ville de Cowansville. • Le perfectionnement du modèle de règlement sur les pavillons-jardins, après consultation des parties intéressées. i Le 9 janvier 1996, le conseil municipal de la ville de Cowansville a accepté le projet de règlement sur les pavillons-jardins préparé par Tu rcotte et Beauchesne. Bien que la municipalité croie que le modèle de règlement règle efficacement les questions d’implantation et d’intégration architecturale, elle n’a pas encore adopté le projet définitif car il lui reste encore certaines questions à régler relativement à la fourniture et à l’enlèvement des pavillons-jardins ainsi qu’à la réglementation de leur occupation. ii Les résultats de ce projet A•C•T intéresseront les autres communautés canadiennes désireuses d’encourager l’aménagement de ce choix de logement novateur pour les aînés. Les objectifs et critères liés à la conception a rchitecturale et à l’implantation de cette initiative A•C•T ont été conçus dans le but précis de faciliter l’intégration des pavillonsjardins dans les zones résidentielles existantes et de répondre aux besoins particuliers des aînés. Par conséquent, les municipalités trouveront les objectifs et critères contenus dans le projet de règlement sur les pavillonsj a rdins particulièrement utiles pour l’évaluation des projets d’aménagement de cette forme de logement. Abordabilité et choix toujours 1.0 DESCRIPTION DU PROJET 1.1 Accroître les choix de logements des aînés La ville de Cowansville, au Québec, comme de nombreuses municipalités canadiennes, doit relever le défi que présente le logement d’une population vieillissante. Récemment, la ville a examiné des façons d’accroître l’offre de choix de logements appropriés et abordables pour les aînés. Une solution de rechange novatrice est le pavillon-jardin. La ville est dotée de nombreux quartiers résidentiels établis de longue date où l’on trouve des bâtiments accessoires, comme des garages et d’anciennes étables, qui, selon la ville, pouvaient être transformés en pavillons-jardins. Un pavillon-jardin est un logement autonome temporaire et réutilisable destiné aux aînés indépendants, qui est situé dans la cour arrière d’une maison individuelle appartenant à un parent proche, le plus souvent un fils ou une fille. La ville de Cowansville est le centre urbain le plus important de la municipalité régionale de comté de B rome-Missisquoi. La ville comprend une zone urbanisée entièrement viabilisée, une zone semiurbaine desservie par un système d’approvisionnement en eau et une zone rurale non viabilisée. En 1991, Cowansville comptait environ 12 000 habitants, dont 13,7 % avaient 65 ans ou plus. Trentesept pour cent des membres de ce groupe d’âge étaient des hommes et 63 %, des femmes. Selon les projections démographiques, la proportion de la population âgée de 65 ans et plus sera encore plus grande d’ici l’an 2001. Pendant que la ville examinait les meilleures façons de gérer la transformation des bâtiments existants en pavillons-jardins et l’aménagement de nouveaux pavillonsjardins, elle s’est rendue compte que le cadre Abordabilité et choix toujours existant de réglementation était trop rigide pour assurer la qualité des aménagements, notamment en ce qui a trait à l’implantation et à l’intégration architecturale des pavillonsj a rdins dans les quartiers résidentiels existants. À la suggestion de Marc Turcotte et Michel Beauchesne, urbanistes-conseils locaux, le service de construction et d’urbanisme de la ville a demandé et obtenu, à l’automne de 1994, une subvention du programme A•C•T pour créer un modèle de règlement régissant les pavillons-jardins (le «modèle de règlement sur les pavillons-jardins»). La ville pouvait promulguer ce règlement en vertu du pouvoir juridique conféré aux municipalités par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme du Québec, et notamment, par les articles 145.15 à 145.20.1 ayant trait aux plans d’implantation et d’intégration architecturale.1 Cette initiative avait pour but de mettre au point un outil de réglementation flexible qui permettrait aux municipalités désireuses d’encourager l’installation de pavillons-jardins dans leur territoire de mieux régir leur aménagement.2 1 Chapitre A-19.1. 2 La réglementation des pavillons-jardins a fait l’objet de plusieurs projets A • C • T. L’annexe A dresse une liste des projets A•C•T ayant trait aux p a v i l l o n s - j a rdins ainsi que des publications pertinentes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Les personnes intéressées peuvent obtenir des exemplaires de ces documents en communiquant avec le Centre canadien de documentation sur l’habitation, 700, chemin de Montréal, Ottawa (Ontario) K1A 0P7, tél. : (613) 748-2367, téléc. : (613) 749-2143, ATME : (613) 748-2143. 1 Une équipe de projet comprenant des urbanistes-conseils et des représentants de la ville a été créée pour mener à bien cette initiative A•C•T. Le ministère des Affaires municipales du Québec, la Commission municipale de Québec ainsi que d’autre s municipalités actives dans l’élaboration de règlements sur les pavillons-jardins ont été consultés pendant le projet. Très tôt, l’équipe du projet s’est rendu compte qu’il n’était pas pratique de convertir les bâtiments accessoires en pavillons-jard i n s , étant donné la nature temporaire de ces logements et les difficultés que présentait l’amélioration de ces bâtiments accessoires de façon à ce qu’ils répondent aux normes du Code national du bâtiment. On a alors demandé aux urbanistes-conseils d’axer leurs e fforts sur l’utilisation d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale pour réglementer l’installation de nouveaux pavillons-jardins dans les zones bâties. • Le perfectionnement du modèle de règlement. Chaque étape du projet est documentée de façon détaillée dans trois rapports préparés par Tu rcotte et Beauchesne 3 et brièvement décrits ci-dessous. Le chapitre 2.0 contient une description détaillée du modèle de règlement sur les pavillons-jardins. 1.2.1 Étape 1 : Examen des moyens de réglementer les pavillons-jardins Le projet ACT comprenait quatre étapes : Turcotte et Beauchesne ont fait un examen a p p rofondi des tentatives passées de réglementation des pavillons-jardins au Québec et dans d’autres pr o v i n c e s canadiennes, comme le Nouveau-Brunswick, l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique. Pendant cette phase de recherche, il y a eu un examen de la documentation, des entrevues avec des personnes-ressources et des visites de p a v i l l o n s - j a rdins installés. En plus, les urbanistes-conseils ont étudié divers exemples de l’application de dispositions législatives liées aux plans d’implantation et d’intégration a rchitecturale au Québec ainsi que de lois semblables en vigueur ailleurs au Canada. • L’examen et l’analyse des outils existants de réglementation des pavillons-jardins au Québec et ailleurs au Canada. 3 1.2 Méthodologie • La classification, selon les préoccupations de la municipalité, des objectifs et critères utilisés dans les modèles de réglementation étudiés pendant la première étape. • La rédaction d’un projet de modèle de règlement sur les pavillons-jar d i n s comprenant des objectifs et critères qui répondent aux besoins particuliers de la ville de Cowansville. 2 Les trois rapports sont intitulés Règlement sur les P.I.I.A. intégrant le concept des pavillons-jardins et la conversion des bâtiments accessoire s et portent les sous-titres suivants : Rapport d’étape «A» : Examen, analyse, classification et structuration de l’information, Rapport d’étape «B» : Développement d’un modèle de règlement sur les P. I . I . A . et Rapport d’étape «C» : Développement d’un modèle de règlement sur les P. I . I . A . Pour emprunter un exemplaire de ces documents, communiquez avec le CCDH (voir la note en bas de page 2). Abordabilité et choix toujours Pour mettre en lumière les éléments importants de leur examen, les urbanistesconseils ont préparé une série de fiches d o c u m e n t a i res sur les pavillons-jardins et p rojets de réglementation qu’ils avaient examinés. Ces fiches contiennent de l’information pertinente sur chaque pavillonjardin aménagé, y compris le promoteur, le domaine d’intérêt, les méthodes de réglementation utilisées, les critères de conception et les impacts. La fiche d o c u m e n t a i re sur le projet pilote de pavillons-jardins en Alberta est incluse à titre d’exemple à l’annexe B. 1.2.2 Étape 2 : Classification des objectifs et critères touchant les pavillons-jardins D’après les résultats de l’étape de la recherche, les urbanistes-conseils ont classé l’information recueillie sur les pavillonsjardins en cinq catégories : • Le concept du pavillon-jardin • Les critères d’admissibilité • Les obstacles au concept • Les critères d’implantation • Le processus d’approbation. Le concept du pavillon-jardin Un pavillon-jardin, qui est destiné à loger un ou deux aînés autonomes, est un bâtiment temporaire réutilisable qui est installé dans la cour arrière d’une maison individuelle occupée par un parent proche, de façon typique, un fils ou une fille. En général, les p a v i l l o n s - j a rdins appartiennent à un Figure 1. Un pavillon-jardin à Trois-Rivières ouest Abordabilité et choix toujours 3 organisme sans but lucratif, à un organisme fédéral ou provincial ou à une municipalité et sont administrés par cette entité. Il peut aussi être possible pour la famille hôte de louer un pavillon-jardin d’un fournisseur du secteur privé. Les pavillons-jardins offrent aux aînés une solution de rechange abordable et p a r t i c u l i è rement intéressante à la vie en appartement ou en établissement. Un p a v i l l o n - j a rdin assure une autonomie aux aînés tout en leur donnant la possibilité de maintenir leurs liens avec leur famille et la collectivité. En plus, la vente d’une maison plus grande qui ne convient plus au profit d’un pavillon-jardin peut constituer une source de revenu des plus utile. Les pavillons-jardins procurent aussi certains avantages à la famille hôte. Dans de nombreux cas, cet arrangement offre à la famille, en plus des avantages sociaux mentionnés ci-dessus, des avantages économiques sous forme de services de jardinage, de garde d’enfants et de surveillance de la propriété que lui assure l’aîné. Les municipalités bénéficient aussi des pavillons-jardins puisqu’ils : • augmentent la densité des zones résidentielles, ce qui assure une utilisation meilleure et plus efficiente des services municipaux; • s’intigrent aux quartiers déjà aménagés en nuisant peu à leur cachet; et • réduisent le besoin de logements subventionnés. 4 Critères d’admissibilité Un aspect des pavillons-jardins qui a suscité la controverse est la question de savoir comment s’assurer qu’ils sont habités par les personnes visées, c’est-à-dire par des aînés qui sont des parents proches des résidents du terrain hôte. C’est pourquoi beaucoup de municipalités examinées pendant l’étape de la re c h e rche avaient préparé des critère s d’admissibilité pour les pr o m o t e u r s éventuels de pavillons-jardins. Entre autres : • Le(s) propriétaire(s) du logement et du terrain hôte doit(doivent) habiter dans l’un des deux logements. • Au moins un des occupants du logementhôte et au moins un occupant du p a v i l l o n - j a rdin doivent être liés par le sang, par alliance ou par adoption. • Le pavillon-jardin ne doit pas être occupé par plus de deux personnes. Certaines études proposent des critèr e s d’admissibilité liés aux besoins physiques, émotifs et(ou) financiers d’un des occupants du pavillon-jardin. Par exemple, un des occupants doit avoir besoin d’aide occasionnelle sur le plan émotionnel ou physique; être admissible à un logement subventionné; ou avoir un léger handicap physique ou mental qui ne nécessite pas son placement dans un établissement. Obstacles Les consultants se sont rendu compte que le c a d re législatif actuel au Québec nuit considérablement à l’aménagement de pavillons-jardins ainsi qu’à la conversion de bâtiments accessoires en logements. Ils c roient qu’une façon efficace d’aborder la Abordabilité et choix toujours réglementation des pavillons-jardins doit tenir compte des facteurs suivants, entre autres : • leur nature temporaire; • la rigidité des règlements municipaux existants en matière d’aménagement; et • la nécessité de mettre en place des règlements administratifs pour bien gérer l’aménagement de ce type de logement. Le principal but de ce projet A•C•T était l’élaboration de critères d’aménagement a p p ropriés et efficaces ainsi que d’un processus d’approbation pour les pavillonsjardins. On les décrit de façon plus détaillée à la section 2.0. Turcotte et Beauchesne ont intégré dans la version définitive du projet de règlement sur les pavillons-jardins les idées et préoccupations des personnes consultées. Cette version a été acceptée par le conseil municipal de Cowansville et adoptée sous forme d’ébauche le 9 janvier 1996. Bien que la municipalité croie que le modèle de règlement règle efficacement les questions liées à l’implantation et à l’intégration architecturale, elle ne l’a pas adopté sous sa forme définitive parce qu’il lui reste encore certaines questions à régler relativement à la fourniture et à l’enlèvement des pavillonsjardins ainsi qu’à la réglementation de leur occupation. 1.2.3 Étapes 3 et 4 : Rédaction et perfectionnement du règlement La re c h e rche effectuée par les urbanistesconseils a constitué le fondement de l’élaboration d’un modèle de règlement sur les pavillons-jardins qui répond aux besoins particuliers de la ville de Cowansville. En d é c e m b re 1995, les urbanistes-conseils ont terminé un premier projet du règlement et l’ont remis à la ville. Ils ont aussi présenté une liste de questions à la ville et à d’autres professionnels de l’urbanisme, dans les buts indiqués ci-dessous : • s ’ a s s u rer que le règlement tiendrait compte des lignes de conduite et règlements municipaux actuels en matière d’aménagement; et • favoriser un débat sur les mérites des objectifs et critères contenus dans le projet de règlement. Abordabilité et choix toujours 5 2.0 LE MODÈLE DE RÈGLEMENT SUR LES PAVILLONS-JARDINS 2.1 Plans d’implantation et d’intégration architecturale La réglementation de l’aménagement, sous forme de normes prescriptives rigides qui sont caractéristiques des règlements d’urbanisme actuels, pourrait ne pas suffire pour assurer la qualité des projets réalisés, notamment en ce qui a trait à l’implantation et à l’intégration de bâtiments secondaires dans les zones résidentielles existantes. Pour aider à remédier à cette situation, le gouvernement du Québec a modifié en 1989 la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme pour y intégrer des dispositions portant sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale. Ces dispositions législatives donnent aux municipalités individuelles plus de souplesse pour réglementer l’aménagement en leur permettant d’élaborer et de mettre en oeuvre des règlements sur diverses questions d’implantation et d’intégration architecturale. est difficile de prescrire dans le cadre de la réglementation existante. Le règlement donne aux fonctionnaires responsables de la délivrance des permis et aux élus municipaux un outil d’aide à la décision plus efficace pour évaluer les demandes touchant des projets novateurs, comme les pavillonsjardins. 2.2 Le modèle de règlement sur les pavillons-jardins4 Le projet de douze pages du modèle de règlement sur les pavillons-jardins compte sept chapitres : • dispositions déclaratoires et interprétatives; • zones visées, catégories de constructions et permis visés; • procédure à suivre pour présenter un plan d’implantation et d’intégration architecturale; • contenu de la demande; Pour quels projets convient-il d’utiliser l’approche du règlement relatif au plan d’implantation? • Les projets dans les centres-villes ou les vieux quartiers établis. • Les projets dans les nouveaux quartiers. • Les projets dans les régions écologiquement sensibles. • Les projets sur certains types de terrains ou certains projets de construction, comme les p a v i l l o n s - j a rdins ou les grands ensembles d’habitation. En vertu d’un tel règlement, la délivrance du permis de construire un projet est assujettie à la préparation d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale. Cette approche permet aux municipalités, entre autr e s , d’exiger qu’un projet réponde à des objectifs et à des critères de qualité particuliers qu’il 6 • critères d’évaluation pour l’analyse d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale; • méthodes, sanctions et recours; et • autres dispositions. 2.2.1 Dispositions interprétatives déclaratoires et Ce chapitre indique le but du modèle de règlement sur les pavillons-jardins et donne des définitions des termes utilisés, comme «pavillon-jardin» et «terrain hôte». 4 Pour obtenir le modèle de règlement au complet, consulter Turcotte et Beauchesne, Rapport d’étape «C» : Développement d’un modèle de règlement sur les P.I.I.A. Abordabilité et choix toujours de Présentation à la municipalité d’une demande de permis pour pavillon-jardin Le règlement permet la construction ou la rénovation d’un pavillon-jardin dans les zones résidentielles viabilisées réservées aux maisons individuelles. Un plan d’implantation et d’intégration architecturale conforme au règlement doit être préparé et approuvé avant que la municipalité accepte de délivrer un permis de constru i re ou un certificat d’occupation. Un plan d’implantation et d’intégration architecturale n’est pas requis pour les réparations mineures liées à l’entretien d’un pavillon-jardin si les réparations n’entraînent aucune modification : Le requérant présente alors au fonctionnaire responsable de la délivrance des permis un plan d’implantation ainsi que tous les renseignements et documents prescrits par le règlement et une demande afin d’obtenir les permis ou certificats exigés par la municipalité. 2.2.2 Zones visées, catégories constructions et permis visés • de la couleur du revêtement extérieur; • des matériaux de revêtement ou de couverture; • de la configuration et des dimensions des portes et fenêtres; et • du volume et de la forme originale du bâtiment. 2.2.3 Procédure à suivre pour les pavillonsjardins Avis à la municipalité Pour obtenir un permis de construire ou de rénover visant un pavillon-jardin, le requérant doit fournir un avis d’intention écrit au service de construction et d’urbanisme. Lorsque ce dernier reçoit un tel avis d’intention, il doit informer le requérant, dans les sept (7) jours qui suivent, des critères d’évaluation et objectifs de la ville, ainsi que de la pr o c é d u re à suivre pour le plan d’implantation et d’intégration architecturale. Abordabilité et choix toujours Le fonctionnaire chargé de la délivrance des permis examine le plan d’implantation et d’intégration architecturale pour s’assurer que toute l’information nécessaire a été fournie et que le plan est conforme aux règlements de zonage, de construction et d’aménagement ainsi qu’aux exigences touchant les permis et certificats nécessaires. Dans les sept (7) jours qui suivent la réception du plan et après en avoir vérifié le contenu, la municipalité indique au requérant s’il est complet ou non. Si le plan est incomplet, le fonctionnaire indiquera au demandeur quels sont les renseignements manquants. Envoi de la demande au comité consultatif d’urbanisme Une fois qu’une demande est jugée complète, une copie est envoyée dans les sept (7) jours qui suivent au comité consultatif d’urbanisme, composé de résidents de la municipalité, afin qu’il l’étudie et fasse des recommandations. À ce stade, le requérant a l’occasion de présenter le projet au comité et de négocier avec lui. Le comité examine aussi le plan d’implantation pour en assurer la conformité avec les objectifs et critèr e s d’évaluation contenus dans le règlement. 7 En cas de désaccord, le recours au comité consultatif d’urbanisme est une condition obligatoire du processus prescrit par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Examen de la demande par le conseil municipal Dans les trente (30) jours qui suivent la réception d’une demande de permis visant un pavillon-jardin, le comité consultatif d’urbanisme l’envoie au conseil municipal, accompagnée de l’information et des documents suivants : • les résultats de l’examen du plan d’implantation, indiquant si la demande répond ou non aux critères et objectifs d’évaluation contenus dans le règlement; • sa recommandation au conseil concernant l’acceptation ou le rejet du plan; et • les conditions qu’il propose d’imposer pour l’approbation du permis visant un pavillon-jardin. En tenant compte des recommandations du comité consultatif d’urbanisme, le conseil municipal examine la demande. Dans les trente (30) jours qui suivent la réception de la demande, le conseil l’approuve ou la rejette par voie de résolution. Une copie de la résolution est envoyée au requérant dans les dix (10) jours qui suivent la décision du conseil. Le délai maximum nécessaire à l’obtention d’un permis visant un pavillon-jardin est de 91 jours. La figure 2 ci-dessous montre le délai proposé pour chaque étape du processus de demande et d’approbation. La tenue de réunions spéciales peut raccourc i r considérablement le processus d’approbation. 2.2.4 Contenu d’une demande visant un pavillon-jardin Une demande de construction ou de rénovation d’un pavillon-jardin doit contenir deux types de renseignements et de documents. (1) Renseignements liés à la situation actuelle : • l’emplacement des bâtiments existants sur le terrain hôte et les terrains adjacents; • une description des dimensions, des matériaux de revêtement et de la forme du toit de chacun de ces bâtiments; • l’emplacement de l’aire de stationnement et des espaces paysagers existants sur le terrain hôte; Figure 2. Délais maximums inhérents au processus de demande visant un pavillon-jardin ÉTAPES DU PROCESSUS DE DEMANDE NOMBRE PROPOSÉ DE JOURS POUR CHAQUE ÉTAPE Avis d’intention 7 jours Examen par le personnel municipal 7 jours Examen par le comité consultatif d’urbanisme 37 jours Examen par le conseil municipal 30 jours Transmission de l’avis de décision au requérant 10 jours 8 Abordabilité et choix toujours • le pourcentage d’occupation actuel du terrain hôte, ce qui comprend les bâtiments, l’aire de stationnement et les espaces de loisir; et • des photographies des bâtiments principaux sur le terrain hôte et les terrains adjacents. (2) Un plan, avec documentation à l’appui, montrant et décrivant ce qui suit : • l’emplacement du pavillon-jardin et son rapport avec le bâtiment principal (distance, hauteur du rez-de-chaussée); • la description des dimensions, des matériaux de revêtement et de la forme du toit du pavillon-jardin; • l’orientation et la localisation du pavillonjardin, de l’aire de stationnement et des allées piétonnières; • l’emplacement des infrastr u c t u re s municipales et servitudes et l’indication du tracé des raccordements aux services (égouts, eau, électricité, câble, etc.) pour le pavillon-jardin; • un plan ou un dessin de l’élévation, en couleur, du pavillon-jardin, indiquant les matériaux de revêtement, la forme du toit et l’emplacement et la forme des ouvertures, le cas échéant; • un modèle du pavillon-jardin; • un tracé du déplacement du soleil audessus du terrain hôte et l’indication sur le plan des zones d’ombre créées par les bâtiments situés sur le terrain hôte et, le cas échéant, les terrains adjacents; • des croquis montrant l’intégration de l’aménagement paysager du pavillonjardin dans celui du terrain hôte ainsi que les détails et l’emplacement de l’éclairage actuel et futur; et Abordabilité et choix toujours • tout autre plan ou détail exigé par le comité consultatif d’urbanisme. 2.2.5 Objectifs et critères d’évaluation pour les pavillons-jardins Les plans d’implantation des pavillonsj a rdins doivent d’abord se conformer aux utilisations des sols et aux densités prescrites dans les plans municipaux existants ainsi qu’aux règlements de zonage, de c o n s t ruction et de lotissement et à toute exigence provinciale pertinente. Les plans d’implantation doivent ensuite respecter un ensemble d’objectifs et de critèr e s d’évaluation qui reflètent certaines préoccupations en matière d’implantation, comme : • le maintien de la qualité esthétique du quartier; • la réduction au minimum des conflits avec les voisins; et • l’assurance que l’installation et l’enlèvement du pavillon-jardin créeront le moins de perturbations possibles sur le terrain hôte. Les objectifs et critères d’évaluation contenus dans le modèle de règlement sur les pavillons-jardins ont été regroupés en trois catégories : • l’implantation du pavillon-jardin; • l’architecture du pavillon-jardin; et • l’aménagement du terrain hôte. Pour un ensemble complet des objectifs et critères d’évaluation, consulter l’annexe C. 9 3.0 I NITIATIVES D E RÉFORME DES RÈGLEMENTS E T L E U R S R É P E R C U S S I O N S S U R L E C O Û T, L E C H O I X ET LA QUALITÉ DU LOGEMENT Par suite de cet effort de collaboration entre la ville de Cowansville, les urbanistes locaux et les organismes provinciaux, les urbanistes et élus municipaux disposent maintenant d’un outil important et utile pour réglementer l’installation des pavillonsj a rdins dans les zones résidentielles existantes. Le modèle de règlement sur les p a v i l l o n s - j a rdins élaboré avec l’aide du programme A•C•T offre aux municipalités un outil de réglementation flexible qui peut les aider à s’assurer que les pavillons-jardins aménagés sont de grande qualité et s’intègrent harmonieusement dans le milieu bâti existant. En facilitant le processus de demande et d’approbation de pavillonsjardins, le modèle de règlement peut aider à a c c ro î t re la disponibilité de cette forme de logement de rechange abordable. 10 Les autres municipalités canadiennes d é s i reuses d’encourager l’installation de p a v i l l o n s - j a rdins dans leurs collectivités trouveront les objectifs et critères en matière de conception architecturale et d’implantation qui ont été préparés pour cette initiative A•C•T particulièrement utiles pour l’évaluation des projets. Les objectifs et critères ont été élaborés dans le but précis de faciliter l’intégration des bâtiments accessoires comme les pavillons-jardins dans les zones résidentielles existantes et de répondre aux besoins particuliers des aînés. Abordabilité et choix toujours ANNEXE A NNEXE A : L ISTE DES PUBLICATIONS DE LA SCHL SUR LES PAVILLONS-JARDINS Publications sur les pavillons-jardins Les personnes intéressées peuvent se p ro c u rer l’ensemble de ces documents présentés dans une r e l i u re sous le titre Pavillons-jardins : Guide complet, ou les acheter individuellement sous forme de brochures. Études de cas du programme A•C•T 1. Règlement régissant les pavillons-jardins 2. Critères pour l’élaboration de règlements sur les pavillons-jardins 3. P a v i l l o n s - j a rdins desservis par des installations d’assainissement individuelles 1. Le concept du pavillon-jardin 2. Renseignements à l’intention des occupants, des familles hôtes, des propriétaires et des fournisseurs 3. Lignes directrices pour l’appr o b a t i o n municipale 4. Dispositions des lois provinciales et territoriales sur l’urbanisme 5. Exemples de documents de mise en oeuvre 6. Exemples de pavillons-jardins existants 7. Sources d’information 8. Références 12 Abordabilité et choix toujours ANNEXE B : FICHE D’INFORMATION SUR LE PROJET PILOTE DE PAVILLONS-JARDINS EN ALBERTA Abordabilité et choix toujours 13 14 Abordabilité et choix toujours ANNEXE C : OBJECTIFS ET CRITÈRES D’ÉVALUATION POUR LES PAVILLONS-JARDINS (1) Implantation des pavillons-jardins Objectif : Assurer la bonne intégration du pavillon-jardin dans l’aménagement du terrain hôte. Critères : 1. Le pavillon-jardin peut être installé dans la cour avant, la cour arrière ou dans une des cours latérales du terrain hôte, à condition que les marges exigées pour le bâtiment principal soient respectées. 2. La hauteur du plancher du re z - d e chaussée du pavillon-jardin ne doit pas excéder celle du bâtiment principal. 3. L’emplacement du pavillon-jardin doit être choisi en tenant compte du volume des bâtiments principaux adjacents, afin d’éviter qu’aucun d’entre eux ne paraisse écrasé par le volume de l’autre. 4. L’implantation du pavillon-jardin ne doit pas modifier la topographie naturelle du terrain hôte et doit respecter le taux d’occupation du sol exigé dans le règlement de zonage pertinent. La superficie de plancher maximale permise est de 47 mètres carrés. 5. Une distance d’au moins deux mètres doit s é p a rer le pavillon-jardin du bâtiment principal et de tout bâtiment accessoire existant. hôte et les terrains adjacents. S’il est impossible d’éviter de placer le pavillonj a rdin à l’ombre de ces bâtiments, la distance minimale séparant les deux bâtiments principaux doit être égale à 2,5 fois la hauteur du bâtiment principal. (2) Architecture du pavillon-jardin Objectif : Rechercher l’harmonisation et la qualité visuelle du pavillon-jardin avec le bâtiment principal situé sur le terrain hôte. Critères : 1. Les composantes du pavillon-jar d i n (gabarit, forme du toit, orientation et forme des ouvertures, matériaux de revêtement, orientation, galerie, etc.) doivent être conçues de façon à respecter celles du bâtiment principal du terrain hôte. Dans tous les cas, le pavillon-jardin ne peut pas avoir plus d’un étage. 2. La couleur du revêtement du pavillonjardin doit être du même ton que celle du bâtiment principal du terrain hôte. (3) Aménagement du terrain hôte Objectif : Minimiser l’impact visuel des réseaux de distribution d’électricité et de communication Critère : Objectif : Implanter le pavillon-jardin de façon à maximiser son temps d’ensoleillement. Critère : 1. L’implantation des lignes électriques et de communication ne doit pas obstruer le champ visuel du terrain hôte. 1. Le pavillon-jardin ne doit pas être situé dans les zones d’ombres jetées par les bâtiments principaux situés sur le terrain Abordabilité et choix toujours 15 Objectif : Concevoir et aménager l’espace du terrain hôte afin que l’intégration du pavillonjardin soit fonctionnelle, harmonieuse et sécuritaire. Critères : 1. L’aménagement paysager prévu pour le pavillon-jardin doit être intégré à celui du terrain hôte. 2. On doit accéder au pavillon-jardin au moyen d’une allée ou d’un trottoir privé adapté ou conçu de façon à pouvoir être adapté aux besoins spéciaux des occupants. Objectif : S’assurer que le pavillon-jardin bénéficie d’un éclairage adéquat. Critère : 1. L’éclairage du pavillon-jardin et de l’allée ou du trottoir d’accès doit créer un sentiment de sécurité pour l’occupant du pavillon-jardin, ne doit pas déborder hors du terrain hôte et doit être essentiellement orienté vers le sol. 3. La place de stationnement prévue pour le pavillon-jardin doit être reliée à l’allée ou au trottoir. 4. On privilégie l’utilisation de l’aire de stationnement existante en la rallongeant ou en l’élargissant. Lorsque l’aire de stationnement est située à l’avant du pavillon-jardin, une clôture ou une aire aménagée doit être ajoutée afin de la séparer de l’entrée du pavillon-jardin. 5. Une indication de la présence du p a v i l l o n - j a rdin doit être située à un endroit visible de la rue. Lorsque cela se fait au moyen d’une enseigne, cette dernière doit être éclairée par réflexion et avoir une superficie maximale de 0,18 mètre carré. Abordabilité et choix toujours 16