Soyez attentifs aux valeurs de K. Si > 6 et < 3, le signaler au médecin et au centre de dialyse. Transfusions : Grâces à l’érythropoïétine injectable (Eprex® ou Aranesp®), il est maintenant possible d’éviter toutes les transfusions chez le patient dialysé (sauf évidemment lors d’hémorragies massives). Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous contacter avant de prescrire une transfusion, sauf urgence. Médicaments : Éviter de donner les médicaments hypotenseurs avant l’hémodialyse, car ils provoquent des chutes de TA. De nombreux médicaments sont dialysés ou ont plus d’effets chez le dialysé. En cas de doute, se renseigner auprès du médecin traitant, du néphrologue ou du pharmacien. Les patients reçoivent tous de l’héparine à doses variables pendant la séance, il faut donc inclure celle-ci dans le calcul de la dose à donner dans le service. Les antibiotiques sont tous plus ou moins dialysés, il faut donc administrer les doses prévues après la dialyse. Des médicaments spécifiques (Eprex, Aranesp) pour lutter contre l’anémie sont donnés également dans les unités d’hémodialyse. Le patient reçoit des soins et des médicaments pendant la séance, ils sont notés sur la note d’évolution nursing d’hémodialyse. Le patient doit venir en dialyse avec le dossier médical et la note nursing (dossier antérieur sur demande seulement). Remarque Les patients dialysés sont des malades chroniques et comme toutes les personnes victimes d’une maladie chronique ils connaissent très bien leur maladie et comment vivre avec. La plupart des patients dialysés sont très informés de leurs traitements et régime. ÉCOUTEZ-LES avant d’entreprendre des soins qui pourraient leur porter préjudice. NB : Cette feuille a pour but d’aider le médecin et les infirmières de l’unité responsables du patient. En cas de doute contacter le centre au poste 2404 Lundi – Mercredi – Vendredi de 6h00 à 16h00. Mardi - Jeudi de 7h30 à 15h30. Définition de l’hémodialyse L’hémodialyse est un traitement substitutif de l’insuffisance rénale. Les échanges (d’urée, de créatinine, de potassium, etc.) se font par diffusion au travers d’une membrane semiperméable artificielle dans un système comprenant un générateur de dialyse, un circuit extracorporel et un accès vasculaire. Les séances se déroulent en général trois fois par semaine et ont une durée moyenne de 3 à 4 heures qui, suivant les cas, peut atteindre 5 heures. Paget 819 280-1798 durant les heures de fermeture. Médecin Votre équipe CSSSAB : de néphrologie Nicole Gauthier, Ass. Inf. chef Jaquelin Rancourt, inf. Johanne Macameau, inf. Yolande Rousseau, aide technique Normand Yelle, nutritionniste DSPSI / #500-224 du Le médecin traitant doit aviser le néphrologue en cas de détérioration de l’état du client, car seul le néphrologue peut juger de l’urgence et de la prise en dialyse. Abords vasculaires Le cathéter au début de la mise en dialyse et/ou la fistule sont indispensables au fonctionnement du rein artificiel. Ils doivent donc bénéficier de soins attentifs. A) La fistule Le cathéter de dialyse Ne jamais prendre la tension au bras où se trouve la fistule artérioveineuse ou la prothèse. Pas de prises de sang ni d’injection sur la fistule ou la prothèse. Ne jamais installer de jelco sur le bras de la fistule (risque de phlébite). Le cathéter est exclusivement réservé à la dialyse et son utilisation dans les unités de soins est strictement interdite, sauf si la vie du client est en danger. La fistule ne doit pas être comprimée par une montre, un bracelet ou un vêtement serré. Une propreté méticuleuse et constante est nécessaire pour éviter toute infection au point de ponction. En cas d’infection au point de ponction, alerter le médecin au plus vite. Il interviendra immédiatement par une mise sous antibiotiques. La fistule peut se bloquer. Vérifier avec un stéthoscope et/ou au toucher, on doit percevoir une vibration continue, sorte de bourdonnement d’abeilles. Si il y a des signes d’obstruction, aviser le médecin ; une désobstruction de la fistule est nécessaire (petite intervention chirurgicale). En cas de saignement ; compressez fermement le site d’injection jusqu’à l’arrêt complet de l’hémorragie. Laissez la compresse en place pour 3-4 heures minimum. Évitez de faire un pansement trop compressif qui nuirait à la FAV. SI le saignement ne semble pas vouloir s’arrêter, contacter le médecin ou l’équipe HD qui communiquera avec le chirurgien vasculaire. appeler le service de dialyse. Toutes ponctions dans un bras porteur d’accès vasculaire et/ou ouvertures de cathéter, sans prescription du néphrologue et par une personne non-habileté, entraînera un rapport d’accident. L’ouverture inopinée du cathéter entraîne des risques d’accidents graves (hémorragie, embolies, septicémie). Le manque d’anticoagulant dans les lumières causera sa destruction par coagulation. La perte de l’accès entraîne la nécessité d’installer une autre voie d’accès. Ce cathéter contient du citrate de sodium 4 % ou du cathflo dans sa lumière. Le pansement est refait en dialyse. Avertir le médecin en cas de saignement, de douleur ou de rougeur au niveau de l’orifice cutané et si le patient est fébrile. Absences : B) Hygiène : La patient étant fatigué après la séance de dialyse, ne pas prévoir d’examen long et fatiguant dans les heures qui suivent. En cas de produit de contraste, vérifier si le client doit être dialysé après l’examen. L’insuffisance rénale entraîne une baisse de l’immunité et la dialyse étant une circulation de sang extracorporelle, les risques d’infection sont très élevés. C’est pourquoi les pansements autres que ceux concernant directement la dialyse (cathéter, fistule récente) sont à faire à votre unité. Aviser l’unité d’hémodialyse d’avance si le client nécessite une isolation préventive. Prise de sang : Éviter de piquer inutilement le patient. Donner les tubes au centre de dialyse. Ne pas oublier d’envoyer les étiquettes avec le patient ; certains examens ne peuvent se faire qu’en début de dialyse sinon les résultats seraient faussés (INR, E+). Si vous avez besoin de prise de sang urgente en dehors d’un jour de dialyse, et que vous ne pouvez pas piquer l’usager en périphérie, Si le patient ne peut se rendre à son rendezvous en dialyse pour cause d’examen, contacter dès que possible le centre. Éviter d’annuler la séance juste avant l’heure prévue. En cas de décès du patient, avertir le centre le plus tôt possible. En cas d’absences non prévues, le matériel prévu pour la dialyse doit être jeté. (Couteux) Autres examens : Bilan : Un bilan hydrique strict doit être effectué pour tous les patients dialysés. Il peut ingérer 1 000 ml (p.o + soluté) et calculer sa diurèse par 24 heures. Pompe volumétrique en tout temps. Privilégier Saline-lock. Si le patient a de la difficulté à respirer, l’ausculter et aviser le médecin traitant qui lui se chargera de communiquer avec le néphrologue au besoin. Régime : Le nutritionniste connait les clients hémodialysés. Communiquer avec lui au besoin.