19/02/2014 DELOUYA Yonathan AIH Pr La Scola 12 pages

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AIH - Bactéries à gram positif (suite) et à gram négatif
19/02/2014
DELOUYA Yonathan
AIH
Pr La Scola
12 pages
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Bactéries à gram positif et négatif
Plan
A. Bactéries (coques) à gram positif
I. Staphylocoque coagulase négative
II. Streptocoques
III. Apparentés aux streptocoques: streptocoques de groupe D
B. Bacilles Gram+ aérobies
I. Listeria monocytogenese
II. Corynebacterium
III. Bacillus anthracis
IV. Nocardia
V. Actinomyces
VI. Mycoplasma pneumoniae
C. Bacilles Gram+ anaérobies sporulées
I. Clostridium difficile
II. Clostridium perfringens
III. Clostridium tetani
IV. Clostridium botulinum
D. Bacilles Gram+ anaérobies non sporulées
I. Propionibacterium
II. Lactobacillus
III. Bifidobacterium
E. Bactéries Gram I. δ-ε protéobactéries
II. α protéobactéries
III. β protéobactéries
IV. γ protéobactéries
F. Bactéries G- intracellulaires strictes
I. Chlamidiophila pneumoniae
II. Chlamidiophila psittaci
III. Chlamidya trachomatis
G. Bactéries G- anaérobies
I. Bacteriodes fragilis
II. Fusobacterium necrophorum
Ce cours fait suite à celui sur les bactéries à gram+ et enchaîne sur celles à gram-. Les diapos sont sur l'ent
(elles servent juste à illustrer le cours mais n'apportent rien de plus).
A. Bactéries (coques) à gram positif
I. Staphylocoques coagulase négative
Ce sont des habitants normaux de notre peau et fréquemment isolées en laboratoire. Ce sont des bactéries peu
pathogènes.
Donc toutes les infections à staphylocoques coagulase négative sont liées à la présence de matériel étranger, car
ces bactéries ont une capacité d'adhésion (restent naturellement collées à notre peau et aux matériaux grâce au
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« slim » et au glycocalyx), et vont entraîner des pathologies essentiellement liées aux soins avec infection du
matériel (prothèses, cathéter).
Une des rares situations d'infection sans matériel c'est chez les toxicomanes dans le cas des endocardites du
cœur droit (et ça reste malgré tout assez rare).
Un peu plus souvent, on trouve des infections sur sonde de pacemaker.
Parmi ces staphylocoques, on a deux espèces un peu particulières:
• S. saprophyticus vivant de façon naturelle dans le tube digestif, responsable d'infections urinaires quasi
exclusivement féminines.
• S. lugdunensis qui peut donner des endocardites sans infection du matériel, assez rare.
L'identification est réalisée de manière classique par spectrométrie de masse.
Ces staphylocoques posent deux types de problèmes thérapeutiques:
– ils deviennent facilement résistants aux antibiotiques, donc un patient va rapidement se faire coloniser
par des souches résistantes sélectionnées par le traitement antibiotique et ce particulièrement en milieu
hospitalier.
– il est quasi impossible de les enlever ou détacher des matériels infectés (car ils secrètent un biofilm les
protégeant des cellules phagocytaires et de la pénétration des antibiotiques), et il faut donc éliminer ce
matériel (changement de prothèse, de cathéter etc...). On peut sauver dans de rares cas les prothèses
articulaires, mais au prix de traitements d'au moins 6 mois.
II. Streptocoques
Espèces fréquemment isolées en labo. Dans le genre Streptococcus on sépare deux grandes familles:
– les streptocoques pyogènes (produisent du pus) qui sont hémolytiques: S. agalactiae, S. dysgalactiae, S.
pyogenes
– les streptocoques oraux vivant +/- naturellement dans la bouche ou le TD (S. pneumoniae =
pneumocoque)
Les entérocoques sont apparentés.
A la coloration de Gram ils apparaissent sous forme de cocci G+ en chaînettes (voir même dyplocoques c'est à
dire seulement par deux).
a. S. agalactiae (streptocoque B)
Habitant normal du de la flore digestive, colonisateur fréquent de la flore vaginale (20%). Bactérie peu
pathogène.
Le problème essentiel est une pathologie obstétricale ou néonatale (transmission materno fœtale du strepto B
qui a colonisé la flore vaginale), par infection du fœtus par voie ascendante notamment en cas d'accouchements
compliqués et/ou menace d'accouchement prématuré lors de ruptures/fissures des membranes amniotiques
(laissant une porte d'entrée au streptocoque), ou lors de l'accouchement (surtout pour les prématurés). Ils
entraînent des septicémies (présence du microbe dans le sang) et des méningites (1ère cause de méningite chez
le nouveau né).
On fait donc systématiquement une recherche de portage de streptocoque B chez la femme enceinte, et on peut
être amené à faire une antibiothérapie au moment de l'accouchement s'il était compliqué.
Il ne pause pas de problème de sensibilité aux antibiotiques et les pénicillines de bases sont efficaces.
Il donne aussi des infections urinaires, que l'on retrouve plutôt chez l'homme. Les infections urinaires sont rares
chez l'homme sauf en cas d'adénome de la prostate (qui va faire qu'on aura un résidu post-mictionnel qui peut
s'infecter du fait qu'on arrive pas à vider complètement la vessie). On va observer des infections à strepto B
On le retrouve aussi quelques fois sur matériel prothétiques, mais c'est plutôt rare.
Il a une sensibilité normale aux antibiotiques
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b. S. dysgalactiae
Relativement fréquent, avec essentiellement des pathologies osseuses sur matériel.
c. S. pyogenes (streptocoque A)
Assez rare. On le retrouve dans les muqueuses essentiellement ou sur la peau. C'est une bactérie qui fait du pue
d'où son nom. C'est une bactérie avec un équipement enzymatique lui permettant d'être invasif et donne donc
des infections qui peuvent être invasives ou non :
•
Non invasives: infections cutanées superficielles (surtout des surinfections d'eczéma purulentes,...),
impétigo (infection cutanée superficielle de même type que la précédente, surtout chez les enfants qui se
grattent et on retrouve donc les lésions un peu partout, la plupart du temps peu graves), angines (1 ere
cause bactérienne et donc fréquente, la pluspart des angines sont d'ailleurs bactériennes, à l'examen on
ne peut pas faire la différence entre une angine virale et une angine bactérienne, on ne traite pas ces
angines car elle sera terminée avant que les antibiotiques deviennent efficaces : 5 à 7j, dasn certains
conditions on peut traiter par contre).
•
Invasives: érysipèle (dermohypodermite), infection sévère et profonde de la peau touchant le derme
avec fièvre, souvent au niveau du membre inférieur (jambe gonflée, rouge). On ignore souvent la porte
d'entrée, la plupart du temps ce sont des fissures entre les orteils (intertrigo) mais on peut en avoir au
niveau du visage également. Selon l'agressivité de la souche, il y a possibilité de formes nécrosantes
(atteint le fascia du muscle « fascihite » en plus du derme avec atteinte éventuelle du muscle en
dessous: le muscle s'infecte et gonfle, écrasant ainsi les artères et il y a alors un fort risque de nécrose,
et l'opération chirurgicale est requise pour ouvrir le fascia). Les formes sévères sont souvent associées
à des septicémies, avec risque de choc et mortalité non négligeable. On peut aussi avoir des localisations
secondaires par transmission hématogène avec des arthrites ou ostéomyélites, mais plus rares.
•
Maladie post-streptococcique : il arrive parfois avec certaines souches de streptocoque A qu'elles aient
des antigènes ressemblant aux Ag du soi. Lors d'une infection par ces souches, banale à l'origine (angine
par exemple), on va développer (10 à 15j après) des anticorps contre ces souches et ces Ac vont attaquer
des tissus du soi. Il y a donc une dérive auto-immune. Un des exemples est le rhumatisme articulaire
aiguë: le patient attaque sa propre synoviale. Mais les Ac ont aussi un tropisme pour l'endocarde et
notamment les valves cardiaques qui vont être dégradées et qui vont souvent être sclérosées et calcifiées
après un rhumatisme articulaire aigu. C'est la cause principale des rétrécissements aortiques et mitraux.
Les souches donnant ces rhumatismes sont souvent des souches épidémiques dites rhumatogènes. C'est
pour cette raison qu'on recommande de traiter les angines par des antibiotiques, plus pour éviter les
complications que pour traiter l'angine elle même. Le risque est très important pour les enfants et jeunes
adultes.
Pour éviter le développement de résistance (inévitable lors d'un traitement systématique aux ATB comme ça se
faisait avant car on traitait systématiquement toutes les angines), on fait un prélèvement pharyngien aux
malades et on effectue un test immunochromatographique à base de bandelettes, qui permet de regarder si c'est
une angine au streptocoque A ou pas, pour savoir si il faut un traitement antibiotique ou pas.
Il existe d'autres complications: attaque des glomérules rénaux par les Ac entraînant des glomérulonéphrites;
attaque du tissu nerveux donnant chorées qui finissent par régresser.
Autre pouvoir pathogène de certaines souches : elles portent une toxine responsable de la scarlatine, qui se
présente par une éruption cutanée avec fièvre et langue rouge enflammée (langue dite «framboise»). La
scarlatine peut donner des maladies post streptococciques. Essentiellement chez les enfants.
Il faut effectuer une recherche du streptocoque A en cas d'infections cutanées et d'angines.
La plupart des antibiotiques sont efficaces même si augmentation progressive de résistance à certains ATB.
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d. Streptocoques oraux
i. S. pneumoniae ou pneumocoque
Ils se regroupent par 2 à la coloration de Gram : ils apparaissent sous forme de cocci gram + en diplocoque et
capsulés.
Ils habitent normalement dans la bouche, et le pouvoir pathogène diffère selon les souches. On sait qu'il existe
des clones se transmettant de façon épidémiques. Deux facteurs de pathogénicité importants: la pneumolysine
et la capsule.
Ce sont essentiellement des pathologies respiratoires hautes. La plupart du temps cette bactérie va surinfecter une infection virale (rhinopharyngite, grippe...). On trouve notamment chez les enfants des otites
moyennes aiguës.
On a aussi la pneumonie franche lobaire aiguë (pus au fond des alvéoles), quasi toujours unilatérale, très
fébrile, peut se compliquer de septicémies.
Des méningites sont possibles du fait de la proximité avec la bouche et le réseau ORL: cause fréquente chez les
moins de 3 ans et les personnes âgées. Peut également se développer chez les gens avec des brèches méningées
(perméabilité, disjonction osseuse à l'origine de fissures des méninges due à un traumatisme cranien), et les
personnes sans rate qui ont un risque bien supérieur de faire des septicémies très graves (vu que la rate n'exerce
plus sa fonction de filtre). Lors d'une splénectomie infantile on vaccine et on donne un traitement antibiotique
quotidien jusqu'à l'âge adulte de manière systématique, et si c'est un adulte on vaccine. Le vaccin protège contre
la plupart des sérotypes mais pas contre tous.
L'identification est simple, avec culture et identification par spectrométrie de masse.
On le détecte aussi par biologie moléculaire (PCR dans le LCR) en cas de méningite pour avoir un diagnostic
rapide (moins de 4h).
Pour prévenir, on vaccine les sujets à risques: splénectomisés, immunodéprimés, personnes âgées.
ii. Autres streptocoques oraux
Donnent fréquemment les caries dentaires (peuvent être confédérée comme des maladies infectieuses) par
attaque de l'émail. Elle se nourrissent essentiellement de sucre pour fabriquer des acides qui vont servir à
l'attaque de l'émail.
Sinon le pouvoir pathogène essentiel est constitué par les endocardites dont le point de départ est généralement
dentaire (dont l'infection passe très souvent inaperçue) par circulation dans le sang, puis fixation sur les valves
(risque accru pour valves pathologiques et antécédents de rhumatismes articulaires aigus).
Ils n'ont pas de résistance particulière aux antibiotiques, l'ATB sera à adapter en fonction de la souche.
III. Apparentés aux streptocoques : streptocoques du groupe D
a. Enterococcus
Habitants normaux du TD, avec un pouvoir pathogène de deux sortes (mais très peu pathogène en général):
– infections hospitalières nosocomiales, parce qu'elles sont naturellement résistantes aux antibiotiques, et
donc il y a sélection à l'hôpital, avec des infections urinaires sur sondes qui se regèlent généralement en
enlevant simplement la sonde
– endocardites possibles (avec valves pathologiques le plus souvent), avec porte d'entrée urinaire puis
septicémie. Certaines souches sont très résistantes aux antibiotiques (certaines même sont quasiment
incurables)
b. S. gallolyticus (« vrai streptocoque » contrairement à Enterococcus)
Naturellement dans le TD, avec pouvoir pathogène quasi exclusif d'endocardites, peu violentes et d'apparition
lente chez les personnes âgées ou très âgées, avec souvent chez le patient un polype dégénéré ou un cancer du
colon, qui constitue souvent la porte d'entrée. Donc si on a une endocardite à gallolyticus → coloscopie qui
peut parfois faire découvrir le polype ou le cancer en cause.
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B. Bacilles gram+ aérobies
I. Listeria monocytogenes
Ce sont des bacilles plus ou moins environnementales retrouvée aussi chez les vertébrés (bétail). Elle a pour
particularité d'être capable de pousser à basse température (à 4°C, elle na va pas se multiplier très vite mais elle
va tout de même pousser). La contamination est essentiellement alimentaire : produits laitiers → fromages au
lait cru, boissons au lait chocolaté; saumon fumé, pâtés de différentes sortes...
Il y a eu une épidémie de listeria aux états unis récemment et tous les malades avaient bu une certaine boisson
chocolatée, et ils disaient bien qu'elle avait mauvais goût ce qui ne les a pas empêché de boire...
La plupart du temps listeria donne des gastro-entérites et des diarrhées qui passent inaperçues.
Des fois ça peut donner des infections posant problème chez la femme enceinte (infection materno-fœtale en fin
de grossesse, et septicémie avec méningite chez le nouveau né très grave), sujets âgés ou immunodéprimés
(méningites du bas du crane « rhombencéphalite » ou +/- encéphalites).
Identification classique par spectrométrie de masse, sans résistance particulière aux antibiotiques.
II. Corynebacterium (grand groupe de plusieurs espèces)
Plusieurs espèces en cause dont:
• Corynebacterium diphteriae qui va entraîner la diphtérie : on a une angine pseudo membraneuse
(appelée ainsi parce qu'il y a apparition de fausses membranes avec enduit blanchâtre sur les amygdales)
avec sécrétion d'une toxine et syndrome septique et éventuellement une asphyxie.
En général on est vacciné contre la toxine (DT polyo), ce qui n'empêche pas la circulation des souches.
Ex: à la fin de l'URSS les gens ont arrêté de se vacciner, et on a vu une résurgence de diphtérie dans ces pays.
• Corynebacterium urealyticum est peu fréquente, entraîne des infections urinaires. Elle transforme
l'urée en ammoniac entraînant une alcalinisation des urines et cause donc des précipitations et calculs
rénaux. Infections le plus souvent chroniques
• Corynebacterium jeikeium relativement rare mais naturellement très résistante aux antibiotiques, donc
plutôt des infections nosocomiales.
III. Bacillus anthracis
Agent de l'anthrax (ou maladie du charbon). Cette bactérie vit dans le sol et donne surtout des infections chez
les herbivores.
Si il y a contact avec des spores au niveau de la peau ça va donner des lésions cutanées traitées par
antibiotiques. Si il y a inhalation de spores, il va y avoir nécrose des tissus au départ locale, qui va
progressivement s'étendre (décès en 1 semaine).
Parmi les autres Bacillus, B. cereus, bactérie de l'environnement qui donne surtout des infections oculaires
apparaissant suite à des plaies pénétrantes de l’œil (branche dans l’œil), donne des plaies très purulentes avec
souvent perte de la vue.
IV. Les nocardia
Bactéries de l'environnement résidant essentiellement dans le sol, pathogènes surtout chez les
immunodéprimés, donnant des infections pulmonaires purulentes reconnaissables à la coloration de Gram sur
crachat. Donne aussi des atteintes cérébrales. Les traitements sont relativement longs (6 mois-1 an)
V. Actinomyces
Donne des actynomycoses qui ont pour la plupart une origine bucco-dentaire, se développent sur la face et le
cou. Souvent abcédées, avec une nécrose progressive des tissus infectés et environnants (souvent actynomycose
du voile du palais).
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NB : ce ne sont pas des champignons, elles portent ce nom car au début on les confondait à la culture avec des
filaments mycéliens de champignons.
VI. Mycoplasma pneumoniae (appartenant au grand groupe des Mycoplasmes)
Phylogénétiquement les mycobactéries sont des G+ qui ont perdu leur paroi (donc pas de coloration gram).
Elle est responsable de la pneumonie de l'enfant (associée à des otites moyennes aiguës) et du jeune adulte.
Le diagnostic se fait par biologie moléculaire (PCR) ou sérologie (IgM). Pas de culture réalisée pour la
recherche de cette bacille car très difficile.
C. Bacilles gram+ anaérobies sporulées
Seul genre est vraiment important: Clostridium avec 4 espèces d'importance.
I. Clostridium difficile
Il est naturellement présent dans le TD, certains clones sont plus virulents. Le clostridium peut ne rien donner,
ce qui est le cas la plupart du temps ou donner des diarrhées.
Cependant, un traitement par antibiotiques va tuer les bactéries du TD et le C. difficile, au lieu de donner des
banales diarrhées, va se multiplier et donner une colite pseudo-membraneuses (muqueuse colique enflammée,
blanchâtre à pseudo membranes, ulcérée) pouvant aboutir à une perforation colique.
Essentiellement retrouvé en nosocomial pouvant causer des décès.
II. Clostridium perfringens
Il est présent dans l'environnement (terre), il va donner des infections si il y a de gros délabrement tissulaires
(plaies de guerre ou accidents de la voie publique). Bactérie anaérobie qui va donner une infection appelée
gangrène gazeuse: les tissus sont digérés par cette bactérie qui secrète des toxines, et produit du gaz qui
s'accumule sous la peau (on sent un bruit neigeux à la palpation). Très grave mais non contagieuse.
III. Clostridium tetani
Bacille sporulée, produit la toxine tétanique qui est neurotoxique. On observe lors du tétanos une contracture
généralisée des muscles. L'inoculation de la bactérie doit se faire profondément au niveau des tissus
suffisamment abîmés pour ne plus être vascularisés. Elle peut s'attraper par une plaie causée par des clous
rouillés, aussi des épines de roses, etc mais l'essentiel se fait pour des plaies plus importantes comme les
accidents de le voie publique une fois de plus.
Pour les personnes non vaccinées qui ont été exposées, on leur administre des γ-globulines et on les vaccine.
Penser à se faire vacciner régulièrement, à peu près tous les 10 ans. On est vacciné contre la toxine et non
contre la bactérie.
IV. Clostridium botulinum
Il sécrète une toxine neurotoxique qui entraîne une paralysie musculaire généralisée. Elle se trouve dans le
sol et contamine les aliments, surtout ceux en condition d'anaérobiose comme les conserves. La paralysie
commence au niveau occulomoteur, les patients viennent en consultation pour une diplopie, puis se développe à
tout le corps.
La toxine botulique se retrouve souvent dans des conserves artisanales: lors de la mise en conserve on met à
bouillir les fruits/légumes mais pas assez pour enlever toutes les souches, et une fois la conserve préparée et
rangée, le C botulinium se développe et secrète sa toxine dans le bocal. A l'ouverture il y a souvent une
échappée de gaz et une mauvaise odeur (ce qui n'empêche pas certaines personnes de manger quand même
d'après le prof..). Règle à retenir: «ne pas manger tout ce qui pue, sauf à la rigueur les fromages» dixit Pr La
Scola
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D. Bacilles G+ anaérobies non sporulées
I. Propionibacterium
Naturellement sur la peau au fond des follicules pileux dans les glandes sébacées (milieu anaérobie).
Infection sur matériel notamment au niveau du visage, du dos et du cuir chevelu (là où il y a beaucoup de
glandes sébacées) → en pratique surtout pathogène pour les interventions neurochirurgicales lors
d'hydrocéphalies (drains qui vont des ventricules cérébraux jusqu'au péritoine qui va résorber l'excès de LCR
ce qui va donner des péritonites) ou prothèse d'épaule
II. Lactobacillus
Habitant de la flore vaginale normale. Peut être à l'origine d'un déséquilibre de la flore si en nombre insuffisant.
Phénomène de compétition.
III. Bifidobacterium
Probiotiques, protègent l'organise contre les bactéries étrangères tout comme le Lactobacillus. Bactéries qui
sécrètent des bactériocines qui sont une sorte d'ATB naturel.
C'est d'ailleurs tout le problème des probiotiques, on ne sait pas si ils sont vraiment bons car les ATB font
grossir, on a donc un risque d'obésité augmenté. Pour le moment c'est un plein débat donc il faut se méfier de
tout ce qui est Actimel® etc...
E. Bactéries Gram Relativement fréquentes. La plus célèbre et la plus identifiée en labo est E. coli.
Ce sont essentiellement les protéobactéries, avec 4 groupes: α, β, γ, et δ-ε. Principalement anaérobies et les plus
fréquentes sont les γ -protéobactéries (surtout le groupe des entérobactéries).
I. δ-ε protéobactéries
a. Campylobacter (genre)
Surtout Campylobacter jejuni
Se retrouve essentiellement dans le TD des animaux (particulièrement la volaille confinée et un peu le bétail),
donc contamination par consommation de produits laitiers, viande et volaille mal cuites .
Entraîne essentiellement des diarrhées +/- sévères (1ère cause de diarrhée d'origine bactérienne dans les pays
industrialisées)
Rarement, certaines souches ont des communautés antigéniques proches des Ag du soi, et il y a risque de
syndrome de Guillain-Barré (atteinte du SNC, polyradiculonévrite avec paralysie progressive ascendante)
L'identification est très facile par les méthodes classiques et en spectrométrie de masse.
b. Helicobacter
Il existent des souches pour quasiment tous les animaux avec un tropisme pour les estomacs . Celui de l'homme
est H. pylori. On l'acquiert probablement dans l'enfance par contact salivaire (contamination plus importante
dans les pays où on mange dans le même plat et avec les doigts).
Dans certains cas le patient va développer des lésions au niveau gastro-duodénal, des gastrites et une
hyperacidification gastrique et par suite un ulcère de l'estomac. L'ulcère peut dégénérer dans certains cas en
cancer de l'estomac.
L'infection se traite par des antiacides et des antibiotiques. L'antiacide est donné surtout car sinon l'antibiotique
serait beaucoup moins actifs à un pH aussi acide que celui de l'estomac.
La détection se fait par culture, ou observation des bacilles spiralées sur la biopsie, ou par des tests rapides pour
avoir un diagnostic rapide.
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Petite histoire: un chercheur a remarqué qu'une souche bactérienne se trouvait toujours chez les patients
présentant des ulcères de l'estomac, mais il n'arrivait pas à l'isoler. Il a donc émis l'hypothèse que l'ulcère avait
une origine bactérienne. Lors d'un voyage, il oublia ses boites et ses tubes, et à son retour les souches d'H.
Pylori s'étaient développées. Face à l'incrédulité de ses confrères qui le prenaient pour un fou, il se fit une
solution contenant la fameuse souche et l'avala. Il gagna grâce à ça un prix Nobel pour service rendu à la
médecine et un bon ulcère.
II. α-protéobactéries
Elles seront traitées dans le cours du Pr Fournier
III. β protéobactéries
a. Neisseria meningitidis = méningocoque
N. meningitidis ou méningocoque, se transmet par voie respiratoire et se localise au niveau pharyngé. La
plupart du temps les infections sont asymptomatiques. En cas d'infection virale et inflammation de la
muqueuse, certaines souches vont être invasives, vont passer dans le sang et donner essentiellement la
méningite cérébro-spinale, avec quasiment toujours une infection pharyngée virale associée.
Elle peut donner aussi le purpura fulminans si il y a des souches virulentes, caractérisé par une septicémie, et
des taches purpuriques rouges ne s'effaçant pas à la vitropression, avec une évolution rapide et un taux de
mortalité élevé.
Lorsqu'un patient est suspecté d'infection à N. meningitidis surtout si il développe un purpura, on injecte des
antibiotiques en urgence.
Pour le diagnostic, on peut plus trop cultiver la bactérie (vu que des ATB ont été administrés et ont en théorie
détruit les souches) mais on la détecte par PCR dans le LCR avec des tests plutôt rapides.
Survient chez les enfants et adultes jeunes.
Possibilité de vaccination, surtout quand il y a un cas dans une collectivité (écoles, lycée, autres), ou lors d'une
transmission accrue due à une grande concentration de personnes (ex: lors du pèlerinage de la Mecque, l'Arabie
Saoudite demande que les pèlerins soient vaccinés).
Traitement classique sans résistance particulière. C'est probablement la seule urgence de traitement par ATB.
b. Nesseria gonorrhoeae
N gonorrhoeae ou gonocoque, qui donne une IST. Chez l'homme une urétrite, appelée aussi blennorragie ou
«chaude pisse» (les patients disent que c'est comme si ils pissaient des lames de rasoirs) , avec un peu de pus
au niveau du méat urinaire. D'après le prof, les hommes viennent se faire traiter sans attendre, le problème
vient plutôt des femmes.
Les femmes ont des signes cliniques beaucoup moins parlants: pertes vaginales, inflammation faible, avec
risques de complications telles que de salpingites ou des infection chroniques, mais avec risque accru de
transmission (vu que les signes sont moins parlants, les femmes se protègent moins). Et donc il y a
transmission aux différents partenaires et quand la femme est une professionnelle, tous les clients vont y
passer.. (je ne fais que citer le prof :p)
Une des complications du gonocoque est la migration dans le sang et implantation dans les articulations:
arthrites. Les arthrites sont favorisées chez les femmes par le fer et donc durant les règles.
Relativement facile a traiter avec la pénicilline (injection intra-musculaire à libération prolongée, une seule
suffis en général) mais apparition de résistance. Il faut dire au patient de prévenir le(s) partenaire(s) et faire
attention aux autres IST qui viennent souvent en pack. Il faut essayer de faire un traitement « minute », c'est à
dire que si on a le patient, il ne faut pas le lâcher et le traiter de suite.
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c. Bordetella pertussis
B. pertussis qui entraîne la coqueluche. La bactérie secrète une toxine responsable de toux presque asphyxiante
notamment chez les tout petits (« champ du coq » lors de le reprise de la respiration d'où le nom). Chez les
nourrissons c'est mortel.
Elle se prévient par vaccination néonatale et de la famille, ainsi que le personnel de la maternité/pédiatrie pour
éviter les formes nosocomiales.
Elle est très difficile à cultiver donc le diagnostic est essentiellement moléculaire (biologie moléculaire) après
prélèvement respiratoire.
IV. γ-protéobactéries
C'est le groupe des entérobactéries.
Très grande diversité de pathogènes.
a. Enterobacter de Groupe 1
i. E. coli
Elle se trouve essentiellement dans le TD des vertébrés. Dans les affections communautaires, donne
essentiellement des infections urinaires (les pili ou fumbriae de E. coli lui permettent de s'accrocher à
l'épithélium urinaire) basses de type cystites ou hautes de type pyélonéphrites.
Infections digestives, avec notamment des diarrhées
• ECET: E coli entérotoxinogènes avec diarrhées aqueuses/liquides responsables de la tourista. Étant
donné que c'est toxinique, on ne développe pas de fièvre, pas de mal au ventre. Par contre on va aux WC
toutes les 10min.
• ECEP: E coli entéropathogènes avec diarrhées plus invasives peu sévères avec surtout des risques de
complications chez les enfants.
• ECEI: E coli entéroinvasif qui donne une infection similaire à la shigellose.
• ECEH: E coli entérohémorragique qui entraîne une invasion du tissu digestif et des syndromes
hémolytiques (CIVD) et urémique (insuffisance rénale), assez rare, liées à la consommation de viande
hachée « hamburger disease ».
On a aussi des méningites du nouveau né (sérotype K1 uniquement)
C'est également un pathogène nosocomial (urinaire, pneumonies, septicémies,...)
Identification classique au spectromètre de masse. Les souches sont de plus en plus résistante aux antibiotiques,
et se transmettant de façon communautaire.
ii. Yersinia pestis
Bactérie de la peste, maladie des rongeurs qui se transmet soit par les puces, ou par recolonisation d'un terrier
abandonné. La peste sauvage nécessite des climats particuliers (Iran, Irak,...) de type chaud et sec. Elle a
commencée à s'adapter à différents climats, on la retrouve donc au Maghreb, à Madagascar, aux USA.
Dans certaines conditions, il y a transmission à l'homme par les rats de ville à travers les piqûres de puces qui
nous piquent une fois que tout les rats sont morts.
On trouve des lésions cutanées et une migration dans les ganglions qui vont se remplir de pus et être
extériorisés donnant ainsi des bubons (peste bubonique) puis septicémie et transmission possible par voie
aérienne d'homme à homme (peste pulmonaire ou peste noire).
Se traite relativement bien par antibiotiques. Fais partie des agents potentiel de bio terrorisme.
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Deux autres espèces de yersinia:
- Y. enterocolotica qui est responsable de diarrhées
- Y. pseudotuberculosis qui entraîne une adénite mésentérique (atteinte des ganglions du mésentère, donne des
maux de ventres)
iii. Shigella
Bactéries épidémiques, avec certains clones plus invasifs.
Donne la shigellose qui est un syndrome dysentérique : envie continuelle d'aller à la selle avec contractions
douloureuses de l'anus et du rectum mais sans aucune selle, avec à la place des glaires sanguinolentes et
purulentes.
Surtout pathogène chez les enfants des PVD (pays en voie de développement).
Facile à identifier.
iv. Salmonella enterica
Associée aux animaux, et l'homme se contamine par ingestion de produits d'origine animale (œufs crus), ou
végétaux/eau contaminés par les excréments d'animaux infectés.
Donne une diarrhée non dramatique sauf chez les personnes fragiles qui peuvent en mourir.
Un des sérotypes de Salmonella enterica est le sérotype Typhi, qui est strictement humain et la contamination
est féco-orale. Se retrouve dans les PVD qui ne purifient pas les eaux usées etc.
La typhoïde donne une fièvre et une septicémie. Le taux de mortalité est important sans traitement.
Diagnostic simple avec antibiotiques efficaces, mais apparition de résistance.
v. Proteus mirabilis
Ne donne quasiment que des infections urinaires. Il a pour particularité d'alcaliniser les urines et donc de
donner des calculs rénaux (notamment les calculs coraliformes qui remplissent toutes les voies urinaires mais
ne se voit que pour les formes chroniques).
b. Groupe 2: Klebsiella pneumoniae
Bactérie du TD, qui donne des pathologies pulmonaires surtout nosocomiales, parfois communautaires,
notamment les patients ayant une fragilité pulmonaire (fumeurs, bronchite chronique).
Résistance étendue aux ATB (voire résistante à tout).
c. Groupe 3
Bactérie humaines, donnant quasiment toujours des pathologies hospitalières et très résistantes (parfois à tout).
Heureusement pas très pathogène, se voie surtout chez des patients affaiblies. Identification classique.
d. Pseudomonas aeruginosa ou « pio »
Elle secrète un pigment vert et donne donc du pus vert.
Elle se retrouve essentiellement dans l'eau et les milieux humides.
Peu de pathologies communautaires (otites externes, abcès pédieux après une lésion surtout lorsque male
soignée, pneumonie chez les patients atteints de mucovoscidose)
Pathologie nosocomiale avec toujours un problème de résistance aux ATB
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AIH - Bactéries à gram positif (suite) et à gram négatif
e. Acinebacter baumanii
Présent en milieux humides. Donne des pneumonies chez les alcooliques (on ne sait pas pourquoi) des pays
tropicaux.
Essentiellement en France c'est une pathologie hospitalière avec une résistance naturelle accrue aux ATB.
f. Autres
Vibrio cholerae : agent du choléra, bactérie vivant à l'intérieur du phytozooplancton, et se multiplie de temps
en temps et donne des re-départs d'épidémie. Donne des diarrhées très liquides en continue, mort par
déshydratation +++. Survient souvent en cas de manque d'hygiène et de dénutrition (catastrophes naturelles,
camps de réfugiés)
Transmission féco-orale (« péril fécal ») par l'intermédiaire de l'eau.
Traitement par perfusion continue de sérum physiologique pour hydrater. Pas d'ATB.
Aeromonas hydrophila : vit dans l'eau, retrouvée chez les noyés ou à ceux ayant été en contact avec des
sangsues (chirurgie plastique, autres). Elles ont un pouvoir pathogène de diarrhées.
En chirurgie plastique , le chirurgien ne peut faire que des anastomoses artérielles (veinules impossibles à
suturer), ce qui fait que le sang arrive mais ne peut pas repartir créant ainsi des œdèmes. On utilise donc des
sangsues qui vont aspirer le surplus de sang. De plus, les sangsues sécrètent de l'hirudine qui est un
anticoagulant qui favorise la cicatrisation. Le problème est que les sangsues ont dans leur TD des Aeromonas
(nécessaires à leur digestion) ce qui provoque parfois des infections. Maintenant on met les patients directement
sous ATB ce qui a réglé le problème.
Haemophilus influenzae : bactérie infectant les voies respiratoires, avec un pouvoir pathogène de surinfections
de pneumonies virales ou pathologies ORL (otites, sinusites...), méningites (surtout chez les tout petits). Il
existe un vaccin contre le sérotype donnant la méningite.
Donne aussi l'épiglottite (inflammation de l’épiglotte)qui aboutissait à une septicémie et une asphyxie
(disparue grâce à la vaccination).
Haemophilus ducreyi : IST appelée le chancre mou, ressemble à la syphilis mais avec des ulcération génitales
molles et douloureuses.
Pasteurella multocida : se trouve dans la bouche des animaux (chiens et chats++) et contamination par
morsure, identification par spectrométrie de masse.
F. Bactéries G- intracellulaires strictes
I. Chlamidiophila pneumoniae
Pneumonies à transmission interhumaine.
II. Chlamidiophila psittaci
Pneumonie appelée la psittacose attrapée en inhalant des poussières contaminées par des fientes de perroquet
ou de perruches. (Saison 2 épisode 3 de House)
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AIH - Bactéries à gram positif (suite) et à gram négatif
III. Chlamidya trachomatis
Urétrite non gonococciques car subaiguë, sans pus au méat urinaire.
Peut se compliquer de prostatites, épididymites chez les hommes.
Chez la femmes infections urétrales, pertes vaginales, salpingites et périhépatites (atteinte de la capsule du foie
depuis les trompes), le plus souvent asymptomatique chez la femme sauf des stérilités dues à une inflammation
chronique des trompes altérant la perméabilité tubaire (le spermtozoïde ne peut pas entrer) → indication des
FIV.
Un sérotype particulier donne aussi la lymphogranulomatose vénérienne, IST qui se caractérise par des
ganglions pleins de pus au niveau de l'aine, assez rare.
Un dernier sérotype donne des conjonctivites (Afrique et pays tropicaux uniquement) chroniques qui vont
progressivement éroder la cornée et entraîner une cécité, avec transmission soit par les doigts soit par la bouche.
G. Bactéries G- anaérobies
Infections digestives, souvent polymicrobiennes : péritonites, angiocholites, cholécystites, abcès du foie, etc
(peut donner à distance des abcès du cerveau ou du poumon)
Concernant les abcès du poumon, ils sont toujours polymicrobiens, se sera plutôt des gram + anaérobies (dans
la bouche nous avons de gram + et – anaérobies). On voit ça surtout chez les patients comateux ou alcooliques
qui inhalent et avalent de travers.
Identification classique par spectrométrie de masse.
La quasi totalité de ces bactéries gram – sont sensibles aux ATB, seules certaines souches de B fragilis sont
insensibles aux pénicillines car elles ont des inhibiteurs aux pénicillines.
I. Bacteriodes fragilis
Le plus pathogène qui passe le plus facilement dans le sang pour donner des septicémies
II. Fusobacterium necrophorum
Il va faire comme B fragilis c'est à dire passer dans le sang et donner des abcès.
Il va également donner des pathologies un peu plus particulière et donner ce que l’on appel des angines de
Vincent : angine ulcéro-nécrotique quasi toujours unilatérale, atteignant une seule amygdale. L’amygdale
atteinte va être creusée avec un enduit blanchâtre.
On va reconnaître cette infection en faisant un prélèvement au niveau de l’amygdale et faire un étalement sur
lame, on va voire une association fuseau spirilaire, c'est à dire qu’on va voir cette bactérie avec deux bouts
pointus et également des bactéries en spirale (Treponema vincenti)
Complication de l’angine de Vincent : thrombose jugulaire en regard de cette amygdale infectée qui va pouvoir
donner une embolie pulmonaire à syndrome angine-infarctus (pulmonaire).
De manière générale, quand un bacille est résistant aux ATB, il va surtout donner des pathologies
hospitalières/nosocomiales du fait qu'à l'hôpital les ATB créent une sélection des souches.
Retenir résistance=pathologies nosocomiales
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