résultats puissants relatifs à la théorie des fonctions de variables complexes, holomorphes en
particulier.
En guise de brève « entrée en matière » (il ne s’agit pas ici de reproduire la table des matières
précise de cette partie), disons simplement qu’une fonction holomorphe est une fonction d’une
variable complexe, à valeurs complexes, qui est « dérivable au sens complexe » :
lim
h→0, h∈C
f(z+h)−f(z)
h∈C.
Cette simple propriété est en fait équivalente (sous de faibles hypothèses) au fait que fvérifie
l’équation de Cauchy-Riemann (intimement liée à l’équation de Laplace)
Dxf+iDyf= 0
ou encore que son intégrale (curviligne) le long d’une courbe fermée qui se déforme sur un point
est nulle ZC
f(z)dz =ZC
f(z)dx +iZC
f(z)dy = 0
ou encore qu’elle se développe localement en série de puissances (Taylor). Bien sûr, ceci ne
prendra tout son sens et sa force que lorsque les conditions précises de validité seront installées.
Néanmoins, ces différentes expressions d’une même notion (définition) laissent entrevoir déjà la
richesse des propriétés de ces fonctions.
Notons encore que le terme « fonction analytique complexe » est parfois utilisé à la place de
« fonction holomorphe ».
Une introduction à l’analyse de Fourier
La théorie de Fourier est présente dans tellement de domaines et d’applications qu’une liste
exhaustive est impossible à réaliser ; en bref, disons simplement que son intervention en analyse
du signal est absolument fondamentale et que pour en faire une bonne utilisation (puisqu’elle est
supposée modéliser des phénomènes précis) il s’agit d’en connaître la définition mathématique,
de même que les propriétés fondamentales.
Dans le cadre de ce cours, on se contentera d’une brève introduction, soutenue par l’instal-
lation d’un cadre mathématique rigoureux et permettant déjà d’entrevoir l’ampleur des applica-
tions.
Cette partie consistera ainsi simplement à introduire la notion de transformation de Fourier
d’une fonction intégrable et celle de série trigonométrique de Fourier.
Il est vrai que le cadre naturel de modélisation de diverses notions physiques utilise plutôt
le cadre des fonctions de carré intégrable (L2(Rn)). Cependant, l’étude de celles-ci et de leur
transformée de Fourier, nécessite un bagage mathématique relativement conséquent. Par ailleurs,
la plupart des propriétés se déduisent (à l’aide d’outils mathématiques non disponibles à ce stade)
de celles de la transformée des fonctions intégrables. Ces transformées s’exprimant directement
sous la forme d’intégrales (ce qui n’est pas le cas des transformées dans L2qui demandent un
recours à une limite), une bonne connaissance de la théorie de l’intégration et de certains résultats
d’analyse de base suffisent à en asseoir une introduction solide, susceptible d’être immédiatement
utilisée et rapidement rentabilisée (dans des cours un peu plus avancés).
Dans le même esprit, l’espace tout à fait général L2(A)(où An’est plus l’espace tout entier)
joue aussi un rôle considérable, notamment par le fait que c’est un espace de Hilbert et que la
notion de base orthonormée et de décomposition dans une base orthonormée y est exploitable,
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