Conjoncture et marchés - Spécial Focus - Juin 2016

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29 juin 2016
Résumé
Afrique du Sud : le contexte politique
est-il responsable du ralentissement
de la croissance ?
Alors que l’environnement macroéconomique
mondial
Karine Hervé, Stratégie et Recherche Économique
Gwendoline Ibre, Stratégie et Recherche Économique
est
devenu
plus
favorable
aux
émergents, les scandales autour du Président
Zuma ont contribué à l’affaiblissement de la
Bien que l’Afrique du Sud ait évité début juin une dégradation de sa note
souveraine par Moody’s et Fitch, la situation est loin d’être réjouissante.
D’ailleurs, les chiffres de ce semestre nous conduisent à réviser nos
prévisions de croissance à la baisse alors même que l’environnement
macroéconomique mondial est plus favorable aux émergents qu’il y a
encore quelques mois. Nul doute que les nombreux incidents politiques
qui se sont succédé depuis l’hiver dernier ont pesé sur l’économie sudafricaine. En outre, même si nous ne prévoyons pas de récession en 2016,
il faut bien garder à l’esprit que les risques baissiers sont élevés. Les
événements politiques récents pourraient conduire à une scission de l’ANC
et donc une déstabilisation du régime politique dont les conséquences à
court terme seraient forcément néfastes pour l’économie.
1
La croissance du PIB au Q1 2016 a été négative
et les indicateurs conjoncturels du second
trimestre sont guère rassurants
À la fin de l’année 2015, nos prévisions de croissance relatives à l’Afrique
du Sud tablaient sur une stabilité de la consommation privée, une reprise de
l’investissement privé mais aussi de la consommation publique. Nous prévoyions
donc une hausse de la croissance du PIB en 2016 (+1,8 %) par rapport à 2015
(+1,3 %), (cf. tableau 1).
monnaie sud-africaine pénalisant fortement
la croissance au premier trimestre. Dans le
contexte actuel, les facteurs de soutien à
la croissance étant très limités, nous avons
révisé fortement à la baisse nos prévisions
pour cette année mais aussi pour 2017.
“
Q1 2016 : un début
de récession ? ”
Plusieurs arguments avaient motivé notre prévision : i) une stabilisation de
l’environnement économique mondial et une diminution des incertitudes (rebond
des prix des matières premières, stabilisation de la Chine, resserrement moindre
de la politique monétaire américaine), ii) une amélioration du contexte politique
et social et iii) la fin des pénuries d’électricité.
PIB et ses composantes (variation annuelle réelle)
Prévisions réalisées en décembre 2015
2014
2015
2016
2017
PIB
1,5
1,3
1,8
2,2
Consommation Privée
1,4
1,6
1,5
2,0
Investissement Privé
-0,4
1,4
2,0
3,5
Consommation Publique
1,9
0,3
1,2
1,5
Exports
2,6
9,0
6,0
5,0
Imports
-0,5
5,7
5,0
5,0
Source : Recherche Amundi
Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier
29 juin 2016
French version
1
54
6
5
52
50
French version
48
Indicateurs Conjoncturels
4
3
2
16
54
46
-2
3
03-16
01-16
11-15
09-15
Source: Bloomberg, Amundi Research
07-15
-1
4
05-15
Ventes au détail, ga, éch.dr
03-15
05
01-15
PMI Composite
11-14
09-14
07-14
05-14
48
03-14
50
42
01-14
52
44
2
1
46
Imports
4,0
01-16
11-15
Exports
-1
03-16
”
09-15
5,0
Source:
Bloomberg, Amundi Research
Cons.Priv
07-15
05-15
03-15
FBCF
11-14
09-14
Pub.Cons
01-15
Un
extrêmement contraint
07-14
6,0
0
PMI Composite
PIB et ses Composantes
policy-mix
Ventes au détail, ga, éch.dr
05-14
“
44
42
7,0
Mis à part le rebond des prix des matières premières, qui devrait apporter une
bouffée d’oxygène à l’économie sud-africaine, le contexte économique et
politique domestique devrait continuer de peser sur la croissance. En effet,
en l’absence de baisse significative de l’inflation, du fait des incertitudes sur la
politique monétaire américaine et sur le ralentissement de la Chine, la banque
centrale sud-africaine demeure relativement contrainte (cf. graphique n° 3).
Elle pourrait maintenir ses taux inchangés au moins jusqu’à la fin du Q3 2016.
Dans un tel contexte, les conditions de financement (taux d’intérêt directeur à
7 % et taux obligataire 10 ans à 9 %) demeurent préjudiciables au crédit et donc à
l’investissement et à la consommation privée qui in fine ne devraient pas croître à
des rythmes supérieurs à 0-1 % en 2016.
La politique budgétaire est elle aussi contrainte par un déficit qui a dépassé
les 4 % du PIB en 2015 et par une dette publique qui a crû de 10 points
de pourcentage de PIB en quatre ans pour dépasser les 50 % du PIB (cf.
graphique n° 4). Afin d’éviter d’éventuelles dégradations de leur note souveraine
par les agences de notation, les autorités sud-africaines ont voté un budget 2016
qui fait état d’un plan de consolidation de l’ordre d’1 ½ point de pourcentage de
PIB en trois ans. Dans le contexte actuel, même si cet objectif parait difficilement
réalisable, il n’en demeure pas moins qu’a priori des efforts seront faits en ce sens.
Cette consolidation budgétaire devrait passer par une hausse de l’impôt sur le
revenu (pénalisante pour la consommation privée) et une réduction des dépenses
publiques. La croissance des dépenses publiques a été de 2,8 % en ga au premier
trimestre. Même si les autorités adoptent une politique budgétaire restrictive sur le
reste de l’année 2016, les dépenses publiques devraient quand même croître en
moyenne annuelle d’environ 0,5-1 %.
Au total, alors que dans notre scénario initial nous anticipions une croissance du
PIB de 1,8 % en 2016 et de 2,2 % en 2017, les évolutions de ce début d’année
nous poussent à revoir de manière substantielle nos prévisions à la baisse
Gra
IndicateursConjoncturels
Conjoncturels
Indicateurs
03-14
Les facteurs de soutien à la croissance
pour le reste de l’année demeurent limités
”
01-14
2
La forte dépréciation du Rand
s’est traduite par des pressions
inflationnistes qui ont pénalisé
l’économie
-2
PIB
3,0
2,0
2
PIB et
etses
sesComposantes
Composantes
PIB
1,0
0,0
7,0
-1,0
6,0
-2,0
5,0
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4,0
3,0
2,0
Pub.Cons
Cons.Priv
FBCF
Exports
Imports
PIB
Q1 2012
Q2 2012
Q3 2012
Q4 2012
Q1 2013
Q2 2013
Q3 2013
Q4 2013
Q1 2014
Q2 2014
Q3 2014
Q4 2014
Q1 2015
Q2 2015
Q3 2015
Q4 2015
Q1 2016
Ensuite, le chiffre du PIB du premier trimestre 2016 (-0,2 % en ga) est paru
encore plus faible que celui du Q4-2015 (0,5 %). Le léger recul de l’investissement
observé en fin d’année 2015 (-0,1 % en ga) s’est accentué au premier trimestre
de cette année (-1,3 %), ce à quoi s’est ajouté un ralentissement significatif
de la consommation privée (+0,8 % contre +1,9 % le trimestre précédent). La
forte augmentation des dépenses publiques (+2,8 % en ga) et la contraction
marquée des importations n’ont pas été suffisantes pour que la croissance du
PIB demeure positive au Q1, (cf. graphique n° 2).
Le ralentissement de la consommation privée s’explique par plusieurs
facteurs. Le revenu disponible des ménages a certes augmenté en terme nominal
(+7,3 % en ga au Q1-2016 contre +6,6 % au Q4-2015) mais la hausse de l’inflation
(+6,5 % au Q1-2016 contre +4,9 % au Q4-2015) – induite par la dépréciation du
Rand – a limité les gains de pouvoir d’achat en terme réel des consommateurs.
Du côté du marché du travail, la situation a également été défavorable. Bien qu’en
glissement annuel on enregistre des créations d’emplois, le chômage n’a cessé
de croître. Il se situe aujourd’hui à 26,7 % et s’explique par de nombreuses pertes
d’emplois dans les secteurs manufacturiers, agricole, minier, et transports et ce
alors même que la population en âge de travailler ne cesse d’augmenter.
“
Source:
Datastream, Recherche Amundi
1,0
0,0
-1,0
-2,0
Politique Monétaire
-3,0
Q1 2012
Q2 2012
Q3 2012
Q4 2012
Q1 2013
Q2 2013
Q3 2013
Q4 2013
Q1 2014
Q2 2014
Q3 2014
Q4 2014
Q1 2015
Q2 2015
Q3 2015
Q4 2015
Q1 2016
Aujourd’hui, la publication d’un certain nombre de données nous conduit à réviser
nos prévisions à la baisse. Tout d’abord, la plupart des indicateurs conjoncturels
se dégradent. La production industrielle, par exemple, a beaucoup diminué sous
l’effet d’une détérioration prononcée de l’industrie minière (-10 % en moyenne
en ga depuis le début de l’année) et d’une diminution de la production agricole
et électrique. Bien que le PMI composite -ie manufacturier et service- ait
légèrement rebondi en avril, il demeure en territoire négatif (47,9). De même, les
ventes au détail sont ressorties en hausse de seulement +1,5 % en ga en avril
contre +2,9 % en mars, (cf graphique n° 1).
8,0
7,0
Source: Datastream, Recherche Amundi
6,0
“
5,0
4,0
3,0
8,0
2,0
7,0
1,0
6,0
Monétaire
Une fortePolitique
révision
à la baisse
de nos prévisions de croissance Inflation
Inflation sous-jacente
Taux directeur
2
6-11
0-11
2-12
6-12
0-12
2-13
6-13
0-13
2-14
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0-14
2-15
6-15
0-15
2-16
6-16
Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et0,0
autres professionnels du secteur financier
5,0
”
Gr
4
0,0
50
-1,0
3
-2,0
48
-3,0
2
Q1 2012
Q2 2012
Q3 2012
Q4 2012
Q1 2013
Q2 2013
Q3 2013
Q4 2013
Q1 2014
Q2 2014
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Q4 2014
Q1 2015
Q2 2015
Q3 2015
Q4 2015
Q1 2016
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1
46
0
PMI Composite
Source:
Datastream, Recherche Amundi
44
-1
2015
2016
7,0
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5,0
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Pub.Cons
Cons.Priv
FBCF
Exports
Imports
PIB
03-16
Inflation
Inflation sous-jacente
Taux directeur
1,5
1,3
0,8
1,6
-1,0
1,4
1,6
1,0
1,2
-2,0
Source: Datastream, Recherche Amundi
Investissement Privé
-0,4
1,4
0,0
1,5
Consommation Publique
1,9
0,3
1,0
0,5
Exports
2,6
9,0
5,0
3,8
Source: Datastream, Recherche Amundi
Imports
-0,5
5,7
5,0
2,2
2
Q1 2012
Q2 2012
Q3 2012
Q4 2012
Q1 2013
Q2 2013
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Q4 2013
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Q2 2014
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Q1 2015
Q2 2015
Q3 2015
Q4 2015
Q1 2016
-3,0
Politique Budgétaire (% PIB)
1
60
“
8,0
-1
7,0
-2
6,0
-3
5,0
-4
4,0
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-6
2,0
50
Politique Monétaire
Entre scandales politiques
en tous genres, copinages,
malversations financières et
tentatives de discrédit
de personnages respectés,
le Président Zuma a peut-être
dépassé
les
limites
Solde
Budgétaire
40
30
20
10
”
Dette Publique,éch.dr
Inflation
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
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2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
0
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10-12
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10-14
02-15
06-15
10-15
02-16
06-16
Inflation sous-jacente
Source: FMI-WEO, Recherche Amundi
1,0
Taux directeur
Source: Datastream, Recherche Amundi
4
Politiquebudgétaire
Budgétaire (%
Politique
(%PIB)
du PIB)
2
60
1
50
0
40
-1
-2
30
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20
-4
-5
-6
10
Solde Budgétaire
Dette Publique,éch.dr
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
Nul doute que les nombreux incidents politiques qui se sont succédé depuis
l’hiver dernier ont pesé sur l’économie sud-africaine via les mouvements
du Rand qu’ils ont induits et qui se sont répercutés sur l’ensemble de
l’économie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2009, les deux mandats successifs
du Président Zuma ont été ponctués par des scandales politiques, donnant au
marché l’impression de suivre un véritable feuilleton.
Après un premier scandale de viol en 2006, alors qu’il est encore député, Zuma
est rattrapé par des affaires de corruptions et de fraudes. À l’automne 2015,
il refuse de faire arrêter le Président soudanais Omar el-Béchir sous mandat d’arrêt
international lors de son séjour en Afrique du Sud, ce qui lui vaut le dépôt d’une
première motion de destitution (100 voix en faveur, 211 contre, sur 400 députés).
Au mois de décembre, on assiste au défilé de 3 Ministres des Finances en une
semaine. Au limogeage du Ministre Nhlanhla Nene succède David Van Rooyen,
un député inconnu mais proche de la famille du Président. Les incompréhensions
des marchés se traduisent par la dégringolade du Rand qui atteint un point bas
historique mi-janvier de 16,92 Rands par USD, se demandant si ce choix avait
été conseillé ou s’il était le fruit des copinages bien connus du Président (cf.
graphique n° 5). Sous la pression, celui-ci nomme finalement quelques jours plus
tard une figure familière et respectée des marchés, Pravin Gordhan, déjà Ministre
des Finances sous son premier mandat.
Malgré cette nomination rassurante, Mcebisi Jonas, député du Ministre des
Finances, a déclaré au mois de mars que la famille Guptas, connue du monde des
affaires sud-africain et amie du Président, lui aurait proposé le poste de Ministre
des Finances. Au vu des événements, on serait tenté de se demander quel est le
pire : que la proposition vienne des Guptas eux-mêmes ou la volonté d’évincer à
nouveau un ministre crédible et apprécié des marchés ?
Alors que la crédibilité du Président Zuma est déjà fortement entachée, son
refus de rembourser les fonds publics détournés pour rénover sa résidence
secondaire de Nkandla lui a valu en avril une seconde mesure de destitution.
Malgré l’échec de la procédure déposée par l’Alliance Démocratique (143 voix en
01-16
PIB et ses Composantes
6,0
PIB
L’imbroglio politique est le responsable majeur
du dérapage de la croissance au premier trimestre
11-15
7,0
Consommation Privée
2
-2
8,0
2017
Source : Recherche Amundi
09-15
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03-15
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3
PolitiqueMonétaire
Monétaire
Politique
Source: Bloomberg, Amundi Research
3,0
2,0
2,0
1,0
1,0
0,0
0,0
PIB et ses composantes (variation annuelle réelle)
Prévisions Juin 2016
2014
42
06-11
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02-12
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10-12
02-13
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06-15
10-15
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06-16
(respectivement 1 et 0,6 point de pourcentage) pour atteindre difficilement
+0,8 % et 1,6 % en 2016 et 2017, (cf. tableau 2).
Par ailleurs, l’annonce récente du Brexit pourrait être défavorable à la
croissance sud-africaine et ce via les effets négatifs qui pourraient être
induits par une dépréciation supplémentaire du Rand. En effet, le Brexit
pourrait se traduire par i) une appréciation soutenue et durable du dollar et donc
par une baisse des devises émergentes, sans compter qu’un renforcement du
dollar pourrait également pénaliser l’économie américaine et donc mondiale, ii) des
incertitudes sur l’avenir de l’Union européenne qui pourraient nuire à la croissance
de la zone et donc à l’Afrique du Sud (l’Union européenne représente plus de 20 %
des exportations sud-africaines).
03-14
Ventes au détail, ga, éch.dr
Source: FMI-WEO, Recherche Amundi
Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier
3
0
29 juin 2016
faveur, 233 contre), c’est bel et bien la probité du Président, coupable de violer la
Constitution, qui semble ne plus tenir la route.
Le « malentendu » du mois de mai sur une possible arrestation et enquête sur
Pravin Gordan, semble confirmer la volonté d’ébranler un Ministre dont la
droiture pourrait gêner le Président et ses « affaires ».
Conclusion
5
Depreciation
dudu
Rand
vs vs
USD
Depreciation
Rand
USD
18
17
16
71%
15
14
13
12
11
10
9
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01-16
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05-16
Mais voilà, l’amateurisme et les manigances de Zuma excèdent certains ténors
du parti majoritaire, l’ANC. Les révélations de Jonas en sont la preuve, les
critiques sont de plus en plus nombreuses et 5 des 6 têtes de l’ANC1 ont même
tenté, en vain, de convaincre Zuma de démissionner après la décision de la
Cour Constitutionnelle début avril.
Les prochaines élections du mois d’août sont désormais entre les mains
du peuple mais au rythme où les scandales se succèdent, l’ANC pourrait bien
imploser d’ici à cette échéance. Il se pourrait en effet, que l’opinion publique
tienne compte du conseil de Nelson Mandela : « If the ANC does to you what
the apartheid government did to you, then you must do to the ANC what
you did to the apartheid government. » autrement dit « si l’ANC te fait ce
que le Gouvernement de l’apartheid t’a fait alors fait à l’ANC ce que tu as fait au
Gouvernement de l’apartheid ». Une scission de l’ANC déstabiliserait sérieusement
le régime politique et les conséquences à court terme seraient forcément
désastreuses pour l’économie sud-africaine.
Source: Bloomberg, Recherche Amundi
“
Title Arial 8 Bold (1 or 2 lines maxi)
Une implosion de l’ANC
aurait des conséquences
désastreuses sur l’économie
africaine, au moins à court terme
”
Title Arial 8 Bold (1 or 2 lines maxi)
1
eputy President Cyril Ramaphosa, Secretary-General Gwede Mantashe, DeputyD
Secretary General Jessie Duarte, Treasurer Zweli Mkhize and Chairwoman Baleka Mbete
Title Arial 8 Bold (1 or 2 lines maxi)
Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier
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29 juin 2016
Rédacteur en chef
Philippe Ithurbide - Directeur Recherche, Stratégie
Pour plus d’information sur nos recherches,
rendez-vous sur http://research-center.amundi.com
et Analyse - Paris
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